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Les orientaux ont coutume de dire que le monde accessible au sens de notre vue n'est que celui de l'apparence, du paraître. Au delà de cette couche superficielle existerait une essence plus dynamique. C'est ce que disent leurs traditions…
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Aujourd'hui, à la lumière des connaissances scientifiques qui sont les nôtres, on peut désormais mieux apprécier ce discours millénaire.
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Je vous propose donc ici de partir de ce plan de l'apparence visuelle pour tenter de déceler ce qui fait l'essence de toute chose. Les illustrations s'appuient sur les savoirs dispensés par les sciences. En gui-se de point de départ, je vous propose de considérer le corps apparent (perceptible par notre vue) d'un être vivant…
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Considérons donc le corps d'un être humain. Nous en connaissons tous l'anatomie. Cette anatomie constitue l'aspect apparent du corps, le système "corps humain" dans son ensemble. Je vous invite maintenant à changer progressivement d'échelles pour aller de l'apparence à l'essence. L'éclairage de la biologie sera au départ nécessaire. Puis, la biologie cédera sa place à la science de la physique, de façon à nous permettre d'aller plus loin dans l'exploration.
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Un corps biologique
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Si le premier niveau d'appréhension d'un corps vivant est celui de l'apparence anatomique, une exploration intérieure nous fait passer progressivement du plan du corps dans son ensemble à celui des systèmes qui le composent : nous avons tous en souvenir quelques cours de biologie ayant abordé
Changeons à nouveau de niveau pour nous diriger maintenant vers des plans plus intérieurs : on passe alors:
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du système organique à l'organe,
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de l'organe au tissu cellulaire,
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du tissu cellulaire à la cellule,
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de la cellule aux protéines qui la constituent,
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des protéines aux molécules…
Et c'est à ce stade, à cette échelle de l'infiniment petit, que la biologie doit céder la place à la science de la physique pour nous permettre de poursuivre notre exploration vers ce qui constitue l'essence de tout ce qui est apparent dans notre monde.
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Quand la science de la physique explore des dimensions qui ont perdu depuis longtemps la caractéristique du tangible…
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Des molécules, l'exploration scientifique a permis de descendre au niveau de l'atome. Et de l'atome, ont pu être mis à jour les électrons, les protons et les neutrons.
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Les Grecs pensaient que l'atome était la plus petite particule de matière, et de fait, qu'il était indivisible. Mais la science moderne a permis d'énoncer que chaque atome était constitué d'électrons, de protons et de neutrons, eux-mêmes constitués de quarks. Les quarks représentaient-ils enfin les particules élémentaires de toute matière ? Jean Charon, physicien du XXème siècle, est allé encore plus loin dans cette exploration. De ses recherches s'est profilée une idée maîtresse : les quarks trouveraient leur origine dans des particules non plus physiques mais psychiques, qu'il a nommées éons et préons. Une véritable révolution dans notre représentation du monde environnant :
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Jean CHARON - LES LUMIERES DE L'INVISIBLE - 1985
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La relativité complexe qui fait l'objet de mes recherches et qui constitue un prolongement de la relativité générale d'Einstein, conduit à un "nouveau modèle" pour la structure des particules formant toute la matière.
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Ce modèle démontre que toute particule possède des propriétés de mémoire signifiante : la particule mémorise les informations et connaît la signification des informations mémorisées.
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La "bonne vieille physique" croyait traiter d'une matière bien "inerte", faite un peu à l'image des boules de billard, c'est-à-dire douée de simples propriétés physiques... Et voilà qu'on découvre et qu'on démontre en plus que nos boules de billard possèdent aussi des propriétés mentales, et plus précisément une mémoire dont chaque particule individuelle fait usage pour son comportement.
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Ainsi donc les particules "physiques" auraient pour origine des particules psychiques…
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Cette découverte va dès lors laisser apparaître une divergence dans les positions scientifiques qui expliquent la naissance de l'Univers : de la conception ultra-matérialiste du Big Bang (où on
considère que toute la matière de l'Univers existait nécessairement dès l'origine, concentrée en un point d'une densité inimaginable), s'ouvre désormais l'option d'un univers qui serait en perpétuelle création puisque fondamentalement, nous baignons tous dans un océan de possibles encore non matérialisés mais dont peuvent surgir à tout moment des formes tangibles… (L'observation que l'on peut faire au télescope de la naissance de nouvelles étoiles tendrait d'ailleurs à créditer cette thèse ; la genèse d'un être vivant constitue une autre illustration possible de cette position puisqu'elle débute dans l'infiniment petit _ au niveau cellulaire _ pour se développer et devenir finalement perceptible,
tangible et visible). A noter par ailleurs que cet océan de particules subatomiques décrit par les scientifiques de la fin de XXème siècle trouve une résonance avec les légendes de différents peuples, lesquelles évoquent les "eaux primordiales" dont serait issu le monde actuel…
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Quel impact peut avoir cette compréhension sur la représentation que nous pouvons maintenant nous faire de notre corps physique, ou de tout autre objet qui compose notre environnement ?
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L'étonnante exploration des plans de la réalité peut être maintenant appliquée à chaque cm² de notre corps, car pour chaque cm², on peut replacer cette enchaînement des dimensions… qui nous fait passer de ce qui est perceptible visuellement, aux quarks et aux particules psychiques qui sont à l'origine du monde manifesté. (A noter que les Orientaux parlent du monde physique comme du plan du manifesté).
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En pensant qu'à l'origine de chaque cm² de notre corps se trouvent des particules-énergies douées d'une fréquence vibratoire très élevée, on passe aussi et soudainement du plan tangible au plan vibratoire de l'être vivant. L'illustration va nous être ainsi donnée par la science de l'électromagnétisme : si on considère le spectre électromagnétique de la lumière, on pense quasi immédiatement au phénomène de diffraction (décomposition) de cette lumière quand celle-ci traverse un prisme. On obtient ainsi un enchaînement de couleurs qui vont de l'ultraviolet (pour la fréquence la plus élevée) à l'infrarouge (la fréquence la plus basse du spectre visible)… L'image de l'arc-en-ciel
(vois haut du texte) nous montre alors que le violet se trouve à l'intérieur de l'arc formé tandis que le rouge se situe sur le bord extérieur… (par ce biais la nature illustre d'une nouvelle façon le principe de propagation qui part d'un point pour se diriger vers la périphérie d'un cercle).
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Transposons maintenant ce principe aux fréquences vibratoires qui affectent un corps vivant : dans la dimension subatomique, les particules se déplacent à une telle vitesse qu'il est impossible de pouvoir les localiser avec certitude à un instant t. Les scientifiques doivent faire appel à des probabilités pour tenter d'évaluer la position probable d'une particule à un moment donné. La fréquence vibratoire est alors très élevée. Plus les particules vont s'associer pour former des amas, plus la vitesse de ces ensembles va ralentir, et la fréquence vibratoire s'abaisser… Si bien que le corps physique appréhendé dans son ensemble constitue une vibration plutôt basse eu égard aux particules subatomiques qui le composent…
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On ne peut alors s'empêcher de penser à une certaine légende qui a traversé les temps en provenance de l'Inde : un texte à méditer avec le recul de l'éclairage à l'instant évoqué…
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Une vieille
légende hindoue |
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Une vieille légende hindoue raconte qu'il y eut un temps où tous les hommes étaient des dieux. Mais ils abusèrent tellement de leur divinité que Brahma, le maître des dieux, décida de leur ôter le pouvoir divin et de le cacher à un endroit où il leur serait impossible de le retrouver. Le grand problème fut donc de lui trouver une cachette.
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Lorsque les dieux mineurs furent convoqués à un conseil pour résoudre ce problème, ils proposèrent ceci : "Enterrons la divinité de l'homme dans la terre". Mais Brahma répondit : "Non, cela ne suffit pas, car l'homme creusera et le trouvera".
Alors les dieux répliquèrent : "Dans ce cas, jetons la divinité dans le plus profond des océans".
Mais Brahma répondit à nouveau : "Non, car tôt ou tard, l'homme explorera les profondeurs de tous les océans, et il est certain qu'un jour, il la trouvera et la remontera à la surface."
Alors les dieux mineurs conclurent : "Nous ne savons pas où la cacher car il ne semble pas exister sur terre ou dans la mer d'endroit que l'homme ne puisse atteindre un jour".
Alors Brahma dit : "Voici ce que nous ferons de la divinité de l'homme : nous la cacherons au plus profond de lui-même, car c'est le seul endroit où il ne pensera jamais à chercher."
Depuis ce temps là, conclut la légende, l'homme a fait le tour de la terre, il a exploré, escaladé, plongé et creusé, à la recherche de quelque chose qui se trouve en lui...
Offert par la société JACQUES BENOIT
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