Sophro-analyse et mieux vivre sa vie

Pour une transformation profonde et durable
La SOPHRO-ANALYSE
ou Décodage des mémoires psycho-émotionnelles primale
(prénatales, de la naissance et de l’enfance) pour
MIEUX VIVRE SA VIE

Par Monique Michaud, Sherbrooke, Québec, Canada

Dans le meilleur des mondes, la conception d’un enfant se fait dans l’amour, au bon moment de la vie d’un couple, avec des parents heureux et libres des répétitions transgénérationnelles limitantes.

Parfois, ces conditions sont présentes et le parcours sans embûche; l’enfant arrive dans un milieu serein, empreint d’amour et d’acceptation qui permet un développement optimal de ce petit être, tant au niveau physique et psychologique et pour la continuité de sa vie.

Pour la plupart d’entre nous, bien sûr, il y a eu des manques, des besoins non comblés à souhait et des niveaux très variés de difficultés rencontrées.

Les nouvelles connaissances amenées par la science sur la vie psychique du fœtus, le fonctionnement du cerveau couplées des découvertes du Dre Claude Imbert, fondatrice de la Sophro-Analyse ont permis de faire la lumière sur des empreintes de cette phase de la vie qui auront des répercussions sur la vie et la santé de l’enfant et de l’adulte.

Des racines fréquentes de difficultés dans la vie.

Voici des exemples d’ éléments pouvant créer des empreintes émotionnelles : un non désir apparent d’enfant, l’ambivalence vis-à-vis la grossesse, une pensée ou une tentative d’avortement, la préférence de sexe pour l’enfant à naître, des difficultés pendant la gestation comme la maladie grave, le sentiment d’abandon, des difficultés relationnelles ou matérielles dans le couple, de la violence, des deuils ou traumatismes, la perte d’un jumeau in-utéro, même au tout début de la grossesse.
En effet les interprétations du bébé vont amener chez lui des croyances sur lui, les autres, la vie; une triade de manque d’amour de soi, de dévalorisation, et de culpabilité qui va engendrer des peurs, des tristesses , un sentiment de solitude et d’injustice et autres.

Aussi parfois le bébé, se croyant responsable de la souffrance de ses parents, va avoir en trame de fond une culpabilité qui va se réactiver facilement durant sa vie. Il peut installer un scénario d’autopunition en croyant qu’il ne mérite pas d’exister, d’être aimé, d’être en santé, de réussir et d’être heureux. IL peut même alors figer sa capacité de ressentir et de penser pour ne pas souffrir. Cependant, pour survivre, l’enfant a besoin d’être un peu aimé. Il va ainsi développer un système de protection, un contre scénario en tentant de faire plaisir, d’être parfait, en travaillant fort, en ne dérangeant pas, en ne s’exprimant pas, en s’occupant des autres tout en niant ses besoins.

Aux parents qui pourraient réveiller des culpabilités : comme nos parents et les leurs, a-t-on le droit d’avoir fait notre possible, avec nos ressources et notre histoire? Le but n’est pas de se reprocher mais possiblement de nommer aux enfants les contextes des événements, leur parler de notre histoire, de notre cheminement, de notre évolution, de l’amour que l’on a pour eux, malgré nos manquements, de reconnaître leurs besoins et les encourager à les exprimer. Par contre, répondre à tous leurs désirs pourraient être un écran à la culpabilité que porte le parent, culpabilité qui a peut-être son origine dans sa propre enfance.

Un cheminement est souhaité chez les parents pour éviter que les enfants expriment dans leurs problèmes de santé, scolaires, comportementaux et affectifs, ce qu’eux, n’ont pu libérer. Le travail sur eux-mêmes est un investissement dans leur bonheur et dans celui de leurs enfants.

La bonne nouvelle est donc qu’il est possible, de libérer les conséquences de ces empreintes
par une processus accompagné qui peut être préparé ou non par des lectures qui viennent semer des graines de compréhension nouvelles.

Claude Imbert, est sur le plan international une pionnière de l’exploration et de la guérison des mémoires prénatales et de la naissance. Elle a créé la Sophro-Analyse ou décodage des mémoires émotionnelles prénatales et de la naissance.

Le processus de la thérapie par la sophro-analyse a pour objectif de libérer les racines des difficultés en accédant aux revécus des mémoires-souvenirs du passé, faisant aussi une place à l’exploration des racines psychogénéalogiques, pour les comprendre autrement. Cette thérapie amène à revisiter, relire et changer les interprétations erronées du passé pour renaître à soi-même dans toute sa liberté.

IL est très important de savoir que la compréhension ne suffit pas à libérer de fortes blessures ou empreintes de manques ou de traumatismes. L’expression émotionnelle est nécessaire, de même que le fait d’être entendu et accueilli. La libération se fera dans l’accompagnement thérapeutique qui permettra de ré informer l’enfant intérieur et l’adulte en soi. Savoir que l’émotion ne sera pas la même que dans la situation primale car la logique et les connaissances de l’adulte sont mises à contribution et le sophro-analyste aide à la restructuration positive des croyances, pour une redécision.

La sophro-analyse est donc une thérapie innovante et profonde qui trouve sa puissance en intégrant en niveau alpha une synergie de plusieurs approches :

L’état de relaxation, issu de la Sophrologie est un catalyseur pour l’utilisation optimale de la
puissance du cerveau et de son rythme alpha, d’accès très rapide avec un entraînement court.
La spécificité du décodage et de la guérison des mémoires prénatales, de la naissance, de l’enfance.
L’analyse transactionnelle avec les trois états du moi (parent, adulte, enfant) et les scénarios de vie, les rôles.
La P.N.L. et les modes de communication, les ancrages, le déplacement dans le film de la
mémoire, la reprogrammation.
La bioénergie et la symbolique du corps pour l’utilisation thérapeutique des manifestations
corporelles et la libération émotionnelle.
La psychogénéalogie pour dénouer les empreintes du roman familial.

La prévention est-elle possible?
Que de souffrances pourraient être évitées et des mal-êtres vite transformés, si le bébé, l’enfant étaient informés … du contexte des événements qui se sont produits, de l’intention profonde de ses parents malgré leur limites et les manques qu’ils peuvent exprimer dans leur rôle de parent, à cause de leur propre histoire Ses interprétations seraient tout autres concernant sa valeur, son lien avec ses parents, et sa non responsabilité vis-à vis de leurs souffrances.

Un cheminement est souhaité pour les parents qui en ressentent le besoin pour éviter que les enfants expriment dans leurs problèmes de santé, scolaires, comportementaux et affectifs, ce qu’eux, n’ont pu libérer.

Il est vrai que sous l’angle des répétitions transgénérationnelles, le chemin d’évolution pour la plupart, passe par la souffrance, non dans le but de la répéter, mais dans le dessein de la libérer par le travail sur soi et par le fait même de dégager celle de l’arbre généalogique, qui n’a pu se transformer.

Le cadeau convoité est d’accéder à l’acceptation et à l’amour de soi, à la réconciliation avec soi, avec ses proches, avec son histoire pour se manifester et s’accomplir dans ce monde avec le bonheur d’être en vie, de célébrer la vie, en harmonie avec son environnement.

Par Monique Michaud, Sherbrooke, Québec, Canada .