La Lumière du Chagrin – Deuil & Poésie

La Lumière du Chagrin
Deuil et Poésie

Anne La Doilène

Résumé

Qu’est-ce que la mort ?
L’abandon du corps
De la vie sur terre
La fin du mystère

La Lumière du Chagrin est un ouvrage poétique sur le deuil qui console le cœur et apaise l’esprit. Des textes aux formes brèves et variées transcrivent émotions et interrogations traversées lors de la perte d’un être cher ainsi que le cheminement vers l’insoupçonnable richesse de la transformation intérieure qui s’ensuit.

Le livre La Lumière du Chagrin est divisé en huit parties :

  1. La Violence de la Douleur
  2. La Traversée de la Souffrance
  3. Le Passage vers L’Inconnu
  4. La Vérité de l’Existence
  5. L’Ouverture du Cœur
  6. La Lumière du Chagrin
  7. Le Cheminement vers l’Être
  8. Témoignages d’Adieux

L’auteure

En puisant dans le silence de la profondeur de l’Être une inspiration poétique, Anne La Doilène décrit la Vie, sa beauté et sa subtilité, avec simplicité.


Extrait

« Tu es parti »

Détails

Discipline : 
spiritualite-et-esoterisme

Parution :  18-02-2016
Auteur :  Anne La Doilène
ISBN:  978-2-312-04185-8
Format :  150×230 mm
Nombre de pages :  132
Série / Collection : 
Les Editions du Net

Pour commander :
La lumière du chagrin 

Disponible en version numérique et papier.

ENTREVUE

Anne La Doilène en entretien avec Alain Rioux de Psycho-Ressources (PR)

(PR) Votre livre « La Lumière du Chagrin » vient de paraître. Afin de répondre aux questions des lecteurs, je vous remercie de m’accorder un entretien à son sujet.

Comment est né votre livre ?

(Anne) Au fil des années, j’ai écrit des textes sur la mort et la souffrance qui l’accompagne, puis sur le temps qui passe, sur la vie, sur la condition humaine, ses tourments et ses mystères…
Les émotions et les interrogations vécues au quotidien nourrissent mon écriture.
Me sentant prête à offrir mes textes au lecteur, je les ai compilés par thème. C’est ainsi que mon livre « La Lumière du Chagrin » est né.

(PR) Comment l’écriture est-elle entrée dans votre vie ?

(Anne) Tout a commencé il y a une vingtaine d’années.
Après le départ d’un être très cher, j’ai ressenti au plus profond de moi l’envie d’écrire. Pendant une année, je n’ai pas osé tremper ma plume dans l’encrier. Mais au fil des mois, l’idée mûrissait et devenait plus présente. J’apprivoisais tout doucement cette possibilité.
Pendant cette période, j’ai probablement pris le temps de me délivrer de jugements néfastes et de peurs inappropriées. Puis un jour, ouverte à l’inconnu, j’ai osé.
Je ne savais pas ce que j’allais écrire mais j’ai osé.
Ce fut un moment très intense qui m’habite encore.
Je fus remplie de joie de voir ces lignes naître sous mes yeux.
Cette forme courte et poétique s’est imposée en toute simplicité.

(PR) Comment écrivez-vous ?

(Anne) Ce n’est pas sur commande ! Ce n’est pas ma volonté qui décide !
Dans un état de calme et de disponibilité, l’envie d’écrire choisit d’apparaître. A ce moment-là, j’écoute et je note, ou je décris ce que je ressens, car cela disparait très facilement.
Lorsqu’une idée pointe le bout de son nez, je lui fais de la place afin qu’elle se déploie.
La pensée est très légère, éphémère, volatile, elle échappe facilement, on ne peut la retenir, c’est la raison pour laquelle il faut la coucher sur le papier dans l’instant.

(PR) Pouvez-vous me décrire votre processus d’écriture ?

(Anne) C’est une question difficile !
Je décrirai trois phases distinctes qui correspondent à des états d’esprit différents.
Tout d’abord, la naissance du texte ou des idées du futur texte.
Je capte l’idée, j’entends la beauté des phrases qui se succèdent de manière subtile et rapide dans mes pensées. A cet instant, une grande attention est nécessaire. J’ai toujours un papier et un crayon à portée de main, le jour comme la nuit !
J’écris ces quelques lignes ou ces quelques vers. Puis, je les oublie aussitôt.
Mais, je garde en mémoire la joie de ces instants où je suis en contact avec la profondeur de mon être car cela me nourrit et m’enrichit.
C’est la fin de la première phase.

Quelques jours plus tard, j’accueille ces notes que je découvre avec un regard neuf et neutre. Le contenu étant souvent très riche, ces quelques lignes deviennent deux ou trois textes, car je ne garde qu’une idée directrice par texte.
Dans cette phase, la mise en forme se fait tout naturellement. En suivant le thème inspiré, des éléments complémentaires me viennent à l’esprit. C’est la fin de la deuxième phase, le texte existe par lui-même. Je l’imprime et je l’archive.

Je l’oublie pendant une très longue période. Puis un jour, je le relis à l’aide d’un œil empreint d’exigence, je vérifie la cohérence, la fluidité, la beauté des sonorités. Quelques modifications peuvent survenir afin d’embellir son harmonie ou parfois une refonte partielle est inéluctable !
C’est le charme de la troisième phase qui est infinie !

(PR) Comment nait votre inspiration ?

(Anne) Tout simplement, dans le déroulement de la vie quotidienne.
J’observe, je regarde, j’écoute et surtout je prête attention à ce que je ressens.
Ensuite, cela m’est redonné sous forme d’idées, d’images ou de mots.
C’est ainsi que l’inspiration frappe à ma porte.
Une sensation, une émotion, une parole, une intonation, une odeur, un sentiment d’admiration, de répulsion, de colère ou de révolte, un mot blessant, un pincement de cœur, une larme, un instant de joie ou d’étonnement… sont à la source d’un texte.

(PR) D’où vient votre inspiration ?

(Anne) Il me suffit de capter et de m’imprégner de l’instant qui va nourrir mon inspiration. Cette mémorisation est consciente mais aussitôt oubliée. Je sais que cela me reviendra en mémoire d’une autre façon, lorsque ce sera le bon moment pour le transcrire.
Je pense que l’inspiration fait partie de la subtilité de l’être, qu’elle est en soi mais qu’elle ne s’offre pas n’importe comment, n’importe quand ou n’importe où ! Qu’il faut la découvrir par soi-même. Et qu’elle se manifeste différemment dans la vie de chacun d’entre nous.
C’est ma conception de l’inspiration.
Il est plus aisé de l’entendre dans le silence, en se retirant par moment de la vie actuelle, qui est souvent trépidante et bruyante.
Lui prêter attention et lui laisser la place de s’exprimer sont nécessaires, car elle est discrète et fugace. Ô évanescente inspiration !

(PR) Dans quel état d’esprit doit être le lecteur en abordant votre livre ?

(Anne) L’état d’esprit dépendra de l’état intérieur du lecteur. Celui qui traverse un deuil, qui est en souffrance, qui recherche, qui s’interroge n’aura pas les mêmes attentes. J’espère que, pour celui-ci, mon livre sera un compagnon, qu’il pourra picorer au fil des jours, pendant cette traversée douloureuse.
Les autres lecteurs découvriront ma vision de la mort ou plutôt de la vie !
L’auteur offre sa parole mais ignore comment le lecteur l’accueillera !
Il peut simplement émettre un souhait.

Je voudrais ajouter quelques mots sur la dernière partie du livre intitulée « Témoignages d’Adieux », car j’ai observé qu’au moment de l’adieu, beaucoup souhaitent dire quelque chose mais ne réussissent pas à écrire, alors j’espère que cette partie les aidera à personnaliser cet instant si douloureux mais si salutaire pour l’avenir.

(PR) Qu’avez-vous à ajouter en guise de conclusion ?

(Anne) Si mon livre apporte un brin de réconfort aux personnes dans le chagrin, alors mon souhait sera réalisé.

(PR) Un grand merci pour cette généreuse entrevue !
Merci beaucoup et bonne suite à votre processus de création.


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