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. De toutes les attitudes positives qu’une personne peut développer envers elle-même, la plus précieuse qu’elle peut conquérir est bien celle d’être bien dans sa peau, d’être contente de ce qu’elle est, du contentement d’ellemême. Cette attitude assure sa vitalité, sa continuation à vivre. Cette personne a le goût de vivre parce que le contentement d’être soi-même est le principal ressort à ce goût de
vivre. Le contentement de soi, d’être soimême se substitue en leur absence à tout autre stimulus à l’élan vital. Ses sources sont multiples et ses conséquences, incommensurables. |
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. Nourris par nos racines d’être, nous sommes sans cesse nouveaux. Les étiquettes extérieures (les concepts, les formes) ne servent que d’outils pour explorer l’expérience vivante et ainsi, pour rejoindre la source de l’étiquette, pour explorer ses racines et nous permettre d’exprimer ce qui est implicite en nous. Nous sommes content de nous ressentir créateur d’être et de vie, content d’être ces usines de créativité. Ce contentement d’être n’est pas à penser, mais il est à ressentir; ressentir ce pouvoir de créateur. Et même si on veut arrêter cette “usine de création” que nous sommes, elle continue malgré nous, malgré nos petits besoins de sécurité qui pourraient nous entraîner à mettre des étiquettes et ainsi d’arrêter le flot du processus. Parce qu’il n’y a jamais une conclusion; il n’y a pas une forme qui termine quelque chose. La création continue tout le temps. La vie et l’être émanent sans cesse de nous. |
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Se ressentir par soi-même en mouvement vers le devant, vers le futur, c’est être bien dans sa peau. 3. Être transporté par soi-même vers le devant, en mouvement vers le devant, « moving forward », voilà un autre sentiment bien présent dans le contentement de soi. La personne bien dans sa peau, contente d’elle est pointée vers l’avenir, vers le futur même si elle est imbibée de son présent, de son maintenant vivant. Elle se transporte elle-même vers le devant comme si elle se ressentait tel un ressort pointé vers ce qui adviendra. Aujourd’hui je me sens bien dans ma peau; je ressens une affirmation de moi-même, une certaine agressivité (mon “ad
gradi”) devant les gens à rencontrer d’une manière ou l’autre mais aussi devant les tâches à accomplir. De cela, je suis content de moi. En contraste, ce ressenti d’être à plat, de flagada, de fatigue comme un mécontentement de moi qui m’alourdit et me rive dans l’inaction, dans le semblable et le pareil. Je sais qu’il y a une mise en conscience de l’élan vers l’extérieur, mise en conscience et
agressivité que je veux entretenir, maintenir et utiliser davantage. C’est mon « ad gradi », mon escalade vers le devant, ma montée vers l’autre et par moment, je le sens bien en moi. Je ressens même la naissance de cet élan quand je me mobilise vers et que j’agis. Ressentir le plus possible et nommer dans les moindres détails ce goût vers le devant me permet ensuite de le retrouver à volonté et ensuite de le proposer et aider aux autres à ce qu’ils l’installent en eux. « Ad
gradi! » “Grimpe mon vieux!” que je me crie intérieurement et je démarre vers l’avant. Mais il y a plus! C’est vraiment une bonne sensation pointée sur le devant même si je n’agis pas : cette conférence écoutée sur la science et la religion et je suis content, réfléchir aux idées proposées et aller plus en profondeur quand je le pourrais; avoir le goût de lire le livre de cette philosophe qui rejoint mes intérêts et continuer ses réflexions dans mes propres textes. Et même inactif, je suis pointé vers la journée qui vient; je suis content de moi, content d’aimer, content de lire, content de réfléchir, content d’écrire.
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4. Être bien dans sa peau et content de soi, c’est aussi ressentir plus de son humanité, c’est sentir son appartenance à l’espèce humaine par la fine perception de sa parenté avec d’autres porteurs significatifs de l’humanité, porteurs engageants vers le devant. Bien plus que seulement nous penser, nous nous ressentons dans toute la largeur de ressentir notre nature. Ressentir son appartenance à l’humanité, c’est être bien dans sa peau. * * * Pour
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contentement... Suivez ce lien - Texte
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Jules
Bureau, Psychologue et Sexologue, Rawdon, Québec, Canada.. |
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