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Pour
une planète en santé...
Johanne Mercille,
Longueuil (région de Montréal) Québec, Canada
Le Juste Moi - Aide Psychologique
POUR UNE PLANÈTE EN SANTÉ …
Si nous observons attentivement un arbre, une montagne, une rivière, un oiseau, ils sont ce qu’ils sont, vivent tout simplement, sont de nature équilibrée, harmonieuse, stable et en croissance, dans le mouvement du cycle de la Vie. Cet arbre, cette montagne, cette rivière et même cet oiseau pourtant souffrent, et ce pourtant sans en être aucunement responsables. Nous en sommes les responsables, ou plutôt nos agissements inconscients en ont été les responsables. Et soyons alertés de ce fait : Près de 90% de nos agissements que nous croyons conscients sont en fait des actions influées par notre inconscient.
Aujourd’hui, nous tentons de remédier à la situation, d’intervenir, de guérir, reconstruire, protéger et changer notre rapport avec cet arbre, cette montagne, cette rivière et cet oiseau. Il nous faut toutefois réaliser une chose importante. Notre responsabilité d’être humain va plus loin. Nous sommes trop peu conscients de l’être réel que nous sommes et de notre pouvoir créateur ainsi que de notre impact réel dans toutes situations. Nous avons appris à survivre, à utiliser nos forces rationnelles pour assurer notre survie financière et affective, et nous avons appris à respecter des règles de conduite ou en avons adoptées toujours dans le but de rester en vie. Mais nous n’avons pas appris qui nous sommes réellement et ce qui fait la beauté de notre différence et comment l’actualiser. Et pourtant, notre santé et notre place effective pour une collectivité en santé passe par cette reconnaissance et le passage à l’action de cette différence.
La nature dans son état actuel nous reflète notre propre état intérieur : un déséquilibre avec effet catastrophique à moyen ou long terme. De penser qu’en posant des gestes en surface vont régler la source du problème est illusoire. «
Or, jusqu’à maintenant, nous nous sommes souciés uniquement de modifier le monde extérieur mais non de travailler sur notre monde intérieur où la conscience règne en maîtresse. Pour parvenir à ce changement d’optique, nous devons d’abord démanteler nos anciennes méthodes et conceptions. Voilà ce que signifie le changement de paradigme. Sommes-nous capables de déconstruire et déconditionner nos esprits, d’enlever nos œillères et de laisser la lumière pénétrer en nous suffisamment rapidement pour nous sauver nous-mêmes ainsi que l’environnement?
» (James Redfield)
Confucius, il y a de cela bien longtemps, a cerné la problématique en jeu de l’espèce humaine. Au lieu de s’évertuer à agir sur l’extérieur, il nous faut revenir à notre cœur, notre centre, notre « Juste Moi
», le reconnaître, le laisser émerger. Soyons réalistes! La société est en mouvement, mais en même temps les dieux de ce monde, l’insécurité financière, les luttes de pouvoir, la peur sous de nombreux visages, nos fausses croyances et fausses perceptions demeurent les maîtres incontestés de nos vies et dictent plus souvent qu’autrement nos actions qui même si elles semblent novatrices à notre mental ne font qu’amener au bout de la ligne les mêmes résultats, livrant comme héritage un mode à suivre pour entretenir ce qui est déjà avec les résultats connus.
Autant nous devons nous préoccuper et changer nos actions pour améliorer la santé de notre planète au niveau écologique, autant nous devons réaliser que nous devons également nous préoccuper et changer nos actions pour améliorer notre propre santé psychique, qui à ce moment aura un impact réel sur l’écologie, la collectivité, la nation, car à ce moment, ce qui était ne pourra plus être de par soi-même. Nous investissons sans cesse il nous semble pour un meilleur avenir pour soi, nos proches, la collectivité, la planète. Si nous prenons le temps de nous arrêter, de taire notre mental et d’écouter notre cœur, alors là, nous aurons la chance d’écouter notre vérité, celle qui nous dit notre fatigue, notre état de survie, notre perte de plaisir, notre manque de paix intérieure et de sérénité, nos peurs, notre anxiété, les insatisfactions réelles. Ce n’est qu’à partir de notre cœur, de notre centre, de son écoute que nous en arriverons à poser des actions pour une satisfaction réelle, une sécurité réelle, un sentiment de plénitude entier.
Nous ne sommes pas conscients que nous ne faisons que tout faire pour échapper au désastre qui pourrait survenir, que nous sommes devenus ce que nous pensions devoir devenir pour être aimés, acceptés, reconnus. La route vers l’harmonie, l’équilibre, la satisfaction profonde, la sécurité profonde nous demande d’emprunter une voie peu fréquentée. Nous n’avons pas le choix devant la situation présente de nous réveiller et de prendre conscience que la nature nous parle de chacun de nous, qu’elle nous invite à nous arrêter et sérieusement inclure dans notre mode de vie la conscience de notre « Juste Moi », de changer notre regard, de soulever le voile qui couvre notre sagesse et nos ressources ignorées. La nature est victime de nos agissements inconscients, et nous de mêmes nous en sommes victimes. Il nous faut en arriver à développer nos aptitudes personnelles pour éveiller notre conscience et vivre avec utilisant cette force naturelle en nous pour nous libérer de nos dysfonctionnements hérités individuellement et collectivement. Pour moi, tel est l’investissement réel, ma place, la véritable participation créatrice et le plus bel héritage que je peux léguer.
Johanne Mercille, Thérapeute diplômée en relation d’aide
Longueuil (région de Montréal) Québec, Canada
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