EXTRAIT: « Je demande systématiquement à tous les hommes qui viennent me consulter : « Que feriez-vous si vous appreniez qu’il ne vous reste qu’un an à vivre ? » Et j’obtiens, à 90 %, la réponse suivante : « Je quitte mon emploi et je pars en voyage », confirmant ainsi la nature nomade de l’homme.
Les priorités des femmes tournent autour de l’être, celles des hommes autour du faire : pour la majorité, la carrière est leur priorité. Même au travail, les résultats priment sur la dimension relationnelle, d’où le climat de compétition que l’on retrouve généralement entre hommes. Est-ce un préjugé, un stéréotype, un conditionnement social ou une réalité biologiquement fondée ? Les tenants de l’approche culturelle y voient un cliché sexiste qu’il faut combattre ; les évolutionnistes, de simples différences inscrites dans la nature de l’homme.
Le corps de l’homme est constitué de 40 % de muscles (la femme, 23 %), d’où l’expression du « sexe fort ». Il est plus grand, court plus vite, vise mieux, voit plus loin et possède un meilleur sens de l’orientation. Ces habilités physiques lui ont permis d’assurer la survie de l’humanité contre tous les prédateurs d’antan, alors que nous étions encore nomades. De tout temps, l’homme a été un chasseur pourvoyeur de nourriture et un guerrier protégeant son territoire. Son objectif : assurer sa propre survie physique ainsi que celle des membres de son groupe. L’homme pense à lui avant de penser aux autres. On le traite souvent d’égoïste à cause de cela, mais son égoïsme est altruiste, car il a appris que, de sa survie, dépendait la survie des gens qui l’entoure. C’est pourquoi il met sa force, musculaire et intellectuelle, au service de l’humanité.
Par Yvon Dallaire
Québec, Canada.
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