J’ai cherché ma vérité
et j’ai trouvé la liberté
Par Nicole Lecocq-François
Éditions Vivantes
SOMMAIRE
Ce livre nous emmène dans un voyage libérateur au centre de soi à travers la Catharsis de trois personnes qui ont entrepris ce chemin en profondeur. Nous découvrirons ce qui sous-tend notre capacité d’auto-guérison, comment nous y connecter et « Comment, ayant choisi de reconnaître sa propre vérité, l’être humain cesse de s’en remettre à autrui et, sorti du conditionnement et de l’extériorité, il découvre un champ intérieur plus vaste, créateur d’une réalité nouvelle jour après jour ». Cet ouvrage est le fruit de vingt-deux années de pratique de la Catharsis dans la conscience du lien entre le corps et l’esprit nourri par l’expérience personnelle de l’auteure. Nicole Lecocq-François a écrit : Une vérité qui libère – Du passé imposé au présent libéré, paru aux éditions Quintessence en 2009, dans lequel sont posés les jalons des affects douloureux mémorisés dans le subconscient. Ce deuxième livre ouvre un nouveau défi en plongeant le lecteur directement au cœur du vécu.
L’AUTEUR – QUI SUIS-JE?
Après des études paramédicales, j’exerce vingt années durant comme logopède en consultation de ville, tout en poursuivant des formations dans les domaines de la communication, du développement personnel et de la thérapie.
Passée entretemps de l’art de la parole à l’art du corps, je m’exerce parallèlement – et forme – au massage de relaxation des adultes et des enfants pendant douze années.
Au cœur et de ces recherches et de mon vécu personnel, s’impose en moi la conscience de l’importance du subconscient dans la guérison profonde. Il m’apparaît aussi à de nombreuses reprises que la plupart des problèmes vécus par l’adulte trouvent leur origine dans l’enfance.
J’entame alors une formation en psychothérapie, en Catharsis glaudienne, celle-ci établissant le lien entre le passé et le présent, entre le corps et l’esprit. Je me consacre à cette approche depuis l’année 1994. Je suis également formée par Albert Glaude pour pouvoir transmettre la Catharsis.
Ma formation en Communication Nonviolente commencée en 1992 avec Marshall Rosenberg, ainsi que mon chemin spirituel, complètent ce que la Catharsis permet finalement : la connexion profonde avec soi-même par la libération des liens du passé. Car en définitive, la Catharsis lève le dernier obstacle à cette connexion : l’occultation. Elle permet de vivre pleinement la valeur de l’intériorité souvent mise à mal dans notre société et dont l’absence génère tant de souffrance. L’accompagnement des personnes dans cette thérapie nonviolente des profondeurs est pour moi un vrai bonheur.
Nicole LECOCQ-FRANCOIS
Site de l’auteur:
– http://catharsisgl.canalblog.com
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EXTRAITS
Extrait de la présentation, pages 9-10 :
Dans une première partie, nous verrons comment, ayant été conditionnés ou maltraités par la vie, nous avons du mal à croire en la puissance de la réalité intérieure, car nous avons très souvent perdu le contact avec elle. Nous comprendrons alors comment, en descendant profondément en nous, nous reconnectons cette puissance. Pour effectuer cette plongée, nous avons généralement besoin d‘être secondés. Comme dans une descente en rappel, nous utilisons une corde qui est ici la corde du subconscient, fil conducteur du processus cathartique. Au fond de nous, la linéarité du temps s’efface et nous constatons que notre souffrance présente est une projection d’un passé « qui n’est pas passé ». Pénétrer de l’autre côté du miroir de notre être pour y découvrir les fils qui nous retiennent en arrière, permet ainsi de ne pas demeurer les marionnettes de notre passé. Nous pouvons alors choisir pleinement notre vie, car nous la créons, non plus à partir du vide intérieur ou de croyances déformées par lui, mais à partir de ressentis libérés.
Dans une deuxième partie, nous serons témoins de véritables transformations intérieures et… extérieures, en cheminant avec quelques personnes ayant effectué ce parcours.
Enfin, dans une troisième partie, à la lumière de ces vécus, nous découvrirons ce qui sous-tend cette merveilleuse capacité d’auto-guérison qui est la nôtre et comment nous pouvons poursuivre ce chemin de façon autonome. Comment, ayant choisi de reconnaître sa propre vérité, l’être humain cesse de s’en remettre à autrui et, sorti du conditionnement et de l’extériorité, il découvre un champ intérieur plus vaste, créateur d’une réalité nouvelle jour après jour.
Extrait de la première partie, pages 60-61 :
Lorsque nous accomplissons le processus de prendre la souffrance en nous, de la regarder en face, la ressentir et la conscientiser, alors cette souffrance sort de nous. Des besoins d’empathie peuvent se manifester : être entendu, partager, comprendre ce qui se passe, ce qui se joue, comment se passe le processus de guérison… Le vécu s’intègre alors dans l’ensemble de notre vie. Par contre, une souffrance non libérée demeure, même si elle s’enfouit, même si on ne la ressent plus. Et c’est quand elle reste enfermée, que cela fait mal, cela se projette partout. Quand une autre souffrance de même tonalité se présente par la suite, la première revient, par résonance, le plus souvent inconsciemment. Elle nourrit la charge de la douleur présente et la réalimente en cascade. Nous croyons le plus souvent sincèrement que la souffrance est uniquement due aux circonstances actuelles – il faudrait plutôt comprendre que la souffrance initiale est réactivée – et parfois par le comportement d’une tierce personne qui n’est en fait qu’un déclencheur et un miroir. Le passé, ayant trouvé une ouverture, déverse ses affects dans le présent.
Voyons un exemple de LIEN très net entre un affect du passé et un comportement récurrent du présent :
K. est au divan et se sent bloqué sur un chemin qui devient tout noir. Il ressent un nœud à la gorge. Survient la pensée de son père… Il m’a toujours traité de con…Ca me coupe, j’ai l’impression d’être coupé. Et là, ça lui parle par rapport à des vécus récents : Je suis coupé aussi parfois dans mes élans, quand j’ai envie de faire quelque chose, je me dis que je n’en suis pas capable, on dirait que mon corps se coupe à partir de la gorge jusqu’au ventre, comme si ça me paralysait… La personne ressent cet état de paralysie dans le corps, ce qui lui a permis de le conscientiser. Et en même temps, ça me permet de ne pas agir, de ne pas prendre le risque de l’échec. Je ressens ça souvent. Et il pourrait encore me le dire (son père) si j’échoue : « T’es con ». Je pense que c’était une façon de me booster, il a été élevé comme ça. Je comprends que s’il en était arrivé où il en est, c’est parce qu’il a souffert et mordu sur sa chique, c’était sa façon de réussir. Lui, ce qui l’a rendu fort, c’est que son père l’a maltraité. Et il a cru m’endurcir en me traitant comme ça. Le lien est direct et n’avait jamais été fait jusque-là.
Toute reproduction d’une partie de texte ou d’article requiert l’accord de l’auteure.
DÉTAILS
Fiche détaillée du produit
ISBN – 9781326624033
Copyright – Nicole Lecocq-François (Licence de droit d’auteur standard)
Éditeur – Nicole Lecocq-François
Publié10. avril 2016
Langue – Français
Pages – 240
Reliure – Couverture souple en dos carré collé
Impression intérieure – Noir & blanc
Poids – 0.42 kg
Dimensions (centimètres) 14.81 (largeur) x 20.98
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