Quand la musique s’arrête…
Neurofeedback dynamique, votre cerveau à l’œuvre pour se réharmoniser
Depuis quelques mois, je propose des séances de Neurofeedback dynamique (nouvelle génération). Après avoir testé moi-même cette approche en prenant plusieurs séances chez des praticiens, j’ai décidé d’offrir ce service dans mon cabinet de psychologie. Je continue d’expérimenter cette technique sur moi et j’en ressens les bienfaits.
Concrètement, comment se passe une séance de Neurofeedback ?
Vous êtes allongé ou installé sur un fauteuil, et cinq capteurs sont placés sur votre tête. Ces capteurs sont reliés à un boîtier électro-encéphalographe, lui-même connecté à un ordinateur. L’ordinateur diffuse de la musique, que vous écoutez grâce à des écouteurs. Lorsque le logiciel repère une perturbation électrique dans le cerveau, il interrompt la musique une fraction de seconde, non perceptible de façon consciente, mais repérable si plusieurs interruptions se succèdent, comme des craquements des vieux disques « microsillons ».
Pourquoi ces interruptions ?
De façon schématique, étant donné que le cerveau a besoin de continuité, si la musique s’interrompt, le cerveau perçoit qu’il y a interruption : il observe alors ce qui se passe. et son propre fonctionnement. Au fur et à mesure de cette observation, il entreprend de s’auto-réguler.
Là encore, donc, on postule que notre organisme est capable de s’auto-réguler : et qu’il lui faut des informations pour y parvenir.
Quand la musique s’arrête…
L’image que m’a donnée un praticien en Neurofeedback m’a semblée très parlante. Imaginons que vous invitiez des personnes à venir danser chez vous. La musique résonne, tout le monde danse. Soudain, la musique s’arrête : tout le monde s’arrête de danser. La musique reprend, tout le monde recommence à danser, sans forcément se demander ce qui s’est passé. Mais si elle s’arrête à nouveau, les personnes commencent à regarder l’endroit d’où vient la musique : que se passe-t-il ? et au bout de plusieurs arrêts, elles vont finir par aller chercher à comprendre et résoudre le problème.
Observer et se détendre pour réguler
L’idée est la même pour votre cerveau, et pour tous les neurones et toutes les connexions qu’il contient. L’observation est une étape importante dans un processus de changement. Nous la pratiquons en thérapie, sans toujours le savoir, comme M. Jourdain faisait de la prose. Nous observons nos pensées, nos émotions et, surtout dans les thérapies psycho-corporelles, nos sensations physiques. La relaxation qui lui est associée est un élément important. En nous relâchant, notre perception peut s’ouvrir.
Ainsi, grâce à des capteurs et à un logiciel votre cerveau est renseigné sur sa propre activité, et grâce à une position de détente, il peut mieux se consacrer à l’auto-régulation, qu’il pratique en permanence mais qui parfois est insuffisante.
Une séance de Neurofeedback n’est pas une séance de psychothérapie, : en revanche, cela peut en être un excellent complément. Lorsqu’on a déjà beaucoup travaillé sur soi, cela peut se révéler un relais bienvenu…
Quels sont les résultats du Neurofeedback Dynamique ?
Les résultats que j’ai constatés sur moi-même, alors que je vivais un burn-out, ont été très significatifs. J’ai retrouvé le sommeil, une fraîcheur de perception, de l’optimisme. Cela m’a une fois provoqué un mal de tête (alors que j’en ai rarement), une autre fois j’ai été un peu surexcitée physiquement, comme si j’avais pris beaucoup de coca : des états qui se sont heureusement rapidement dissipés.
Mais les résultats ne sont pas toujours perceptibles de manière flagrante. Voici les remarques de certains clients: « Quelque chose a changé, mais je ne sais pas quoi. Je perçois la vie autrement, je n’ai jamais vécu cela. Je n’arrive pas à dire ce que c’est. C’est mieux en tous cas. Est-ce que c’est dû au Neurofeedback ? Je ne saurais pas dire, mais comme je n’ai rien fait d’autre… ça doit être ça ». Ou bien : « Ma relation avec ma sœur a changé, ça s’est amélioré, mais est-ce que c’est dû au Neurofeedback ? » (Cette personne était dans un conflit permanent avec sa sœur). Ou encore : « Je suis plus calme, je ne le sens pas, mais mon entourage me l’a dit ».
L’idée du Neurofeedback Neuroptimal est de réapprendre au cerveau son fonctionnement optimal. Vous pouvez faire des séances avec l’idée d’améliorer un aspect donné de votre vie, mais votre cerveau peut décider de l’ordre dans lequel il va utiliser les données qui lui sont renvoyées. Et il pourra traiter certaines turbulences prioritairement, pour optimiser certaines ondes cérébrales, agissant ainsi sur les dimensions de la personne concernées par ces ondes cérébrales.
Des effets bénéfiques ont déjà été constatés pour les troubles suivants :
- Burnout, stress, anxiété, peurs, dépressions.
- Agressivité, impulsivité, TOC, phobies
- Mémoire, concentration
- Dysphasie, dyslexie, dyscalculie
- AVC, épilepsie, Parkinson, autisme,
- Acouphènes, fibromyalgie, douleurs chroniques
- Insomnie, fatigue chronique…
Capteurs et activité électrique
Il est important de noter que dans une séance aucune impulsion électrique n’est envoyée par les capteurs : les capteurs, par définition, captent votre activité électrique et l’envoient à l’ordinateur. Ce que vous recevez en retour, ce n’est que de la musique – et des micro-interruptions de cette musique.
C’est ensuite votre cerveau qui réharmonise sa propre organisation, son propre fonctionnement.
Durée d’une séance
Une séance de neurofeedback dynamique dure environ une heure, qui inclut un échange verbal de 10 mn, la pose des capteurs, la séance de Neuroptimal elle-même d’environ 35 mn, et un retour de 5 à 10 mn sur ce que vous avez ressenti et des réponses à d’éventuelles questions de votre part.
Tarif des séances
Les séances de neurofeedback Zengar NeurOptimal™ sont au même tarif que les séances de psychothérapie (voir mes tarifs sur ma page principale), mais un forfait s’applique si vous souhaitez prendre un « pack » de 5 séances.
Valérie Joubert
Psychothérapeute, Psychologue
Strasbourg, France (Bas-Rhin, Alsace)
– https://www.psycho-ressources.com/valerie-joubert.html
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