Le transgénérationnel chez les célébrités – Tome 2

couvert-transgeneration-2-bisLe transgénérationnel chez les célébrités – Tome 2.
Ouvrage collectif – ECODITION

Par Thierry Gaillard, Denise Morel-Ferla, Élisabeth Horowitz, Manuelle Sekely, Brigitte Besset-Collet, Eléonore Béchaux, Tamara Boyer

(168 pages , Ecodition 2017 , ISBN 9782940540211)
Prix Ecodition : 15,95 €

SOMMAIRE

Gustave Courbet, Louis Aragon, Michael Caine, Antoine de Saint Exupéry, Romain Gary, Alexandre Jardin

Cet ouvrage présente une sélection d’analyses transgénérationnelles de plusieurs personnalités célèbres. Les auteur-e-s nous invitent à dépasser les apparences pour découvrir l’envers de ce qui est déjà connu du grand public. Au-delà de tout jugement, ces analyses révèlent de quelle manière ces « célébrités » ont dû composer avec les histoires de leurs aïeux, leurs deuils non faits notamment, dont ils n’ont généralement pas été conscients.

Ces exemples nous incitent à nous interroger sur nos propres héritages transgénérationnels inconscients. Ils nous sensibilisent à l’importance d’un travail introspectif, à la nécessité d’être attentifs à nos symptômes, à nos projections, aux impressions de « déjà vu », à nos rêves, pour aller à la rencontre de nos propres origines et de nous-mêmes.

COMMANDEZ
http://ecodition.net/livre/transgenerationnel-chez-celebrites-tome-2/

EXTRAIT

Gustave Courbet
entre ombre et lumière

par Thierry Gaillard

photo-gustaveLa vie et l’oeuvre du peintre français Gustave Courbet (1819-1877) sont passionnantes à plus d’un titre. Autodidacte, à force de travail, il sera internationalement reconnu comme un grand maître et un précurseur dans l’histoire de la peinture. Cependant, alors que tout lui réussit, il devra s’exiler et se réfugier en Suisse, à La Tour-de-Peilz. En effet, à la suite d’importants événements politiques auxquels il fut mêlé, jugé de manière partiale et abusivement condamné, il dû s’enfuir clandestinement en 1873 pour échapper à la prison et à la ruine. Ainsi, en plus d’avoir été un précurseur dans l’histoire de la peinture, Courbet annonçait en quelque sorte aussi les exils et migrations que nous observons aujourd’hui à l’échelle de la planète.

Dans sa commune d’accueil l’artiste poursuivra son œuvre, comme s’il habitait dorénavant sa peinture, au-delà des frontières, au-delà du temps. Mais sa condamnation et ses laborieuses tractations avec les autorités françaises pour tenter de retrouver ses libertés l’affecteront. Une maladie l’emportera prématurément à l’âge de 57 ans, le 31 décembre 1877. Devenu immortel par son génie artistique, son heure était-t-elle venue ? À la Tour-de-Peilz, face au coucher de soleil qui rougeoie le ciel autant que l’eau du lac Léman, le phénix a pris congé de cette vie pour peut-être renaître sous d’autres auspices.
Ayant passé mon enfance à La Tour-de-Peilz j’avais bien sûr entendu parler de Gustave Courbet. Le célèbre peintre, personnalité tonitruante et chef de file d’un nouveau courant – le réalisme -, a laissé des traces de son passage. Une des écoles que j’avais fréquentée porte son nom. Dans le vieux port une plaque indique la dernière demeure du maître, et, sur la fontaine de la place du temple trône le buste « La liberté » qu’il avait offert à la commune pour la remercier de son hospitalité.

Ma curiosité fut piquée à vif lorsque j’ai récemment appris que Courbet était ce que l’on appelle dans le jargon des psys un « enfant de remplacement ». Est-ce à cause de cela, ou plutôt grâce à cela, qu’il serait devenu un artiste de génie ? Et pourquoi Courbet n’avait-il pas pu rebondir et faire le deuil de son ancienne vie lorsqu’il fut accueilli en Suisse ? Faut-il chercher la réponse dans ces deuils non faits que les enfants de remplacement héritent de leurs parents ? En effet, les analystes transgénérationnels le savent bien, un tel héritage peut entraîner dans une chute vertigineuse ceux qui se brûlent les ailes pour s’être trop approchés du soleil – comme Icare. Le « star système » regorge de tels exemples.
Pour en avoir le cœur net, j’ai voulu appliquer ma méthode d’analyse transgénérationnelle au destin de Courbet et ainsi tenter de mieux comprendre son parcours si particulier. Les résultats de mes recherches dépassèrent mes attentes, et, dans les pages qui suivent, je tenterai de montrer de quelle manière la vie de Courbet fut largement influencée par ses héritages transgénérationnels inconscients.

Un enfant de remplacement ?

En général les enfants de remplacements souffrent d’un manque de reconnaissance qu’ils ne parviennent pas à surmonter, en tous cas pas de leur vivant, comme Vincent Van Gogh ou Camille Claudel(1). Faudrait-il comprendre que Courbet aurait réagi autrement que les autres puisqu’il réussit à se faire reconnaître de son vivant ? Et quelle serait la nature de cette autre manière de se vivre dans la position d’enfant de remplacement ? Il m’a semblé intéressant d’approfondir ces questions et peut-être de découvrir le fin mot de l’histoire.
Il faut savoir qu’un enfant conçu pour remplacer un frère aîné, comme c’est le cas de Courbet, risque d’en subir les conséquences, c’est-à-dire d’être rejeté, s’il diffère trop de ce que l’on attend de lui. D’un point de vue symbolique en tous cas, l’exil évoque en effet la perte du lien à la mère, à la terre natale. Qu’est ce qui ne se serait pas bien passé à la naissance qui pourrait entraîner la répétition d’un tel schéma ? Que faudrait-il que Courbet fasse pour se libérer de ce statut d’enfant de remplacement ? De telles questions sont légitimes quand on sait à quel point Courbet cherchera à se distinguer, toujours porté par cet impératif de ne pas être confondu avec un autre. Il ira jusqu’à révolutionner la peinture de son époque pour se faire reconnaître comme un innovateur, incomparable à tous les autres peintres de son époque. Son œuvre sonnera le glas des anciens critères en matière d’art, comme s’il avait voulu enterrer un monde « passé » pour se donner une nouvelle place, comme s’il voulait que l’on fasse le deuil d’un frère ainé pour qu’il puisse être reconnu en tant que lui-même – et non pas comme son remplaçant. Cerise sur le gâteau, c’est encore lui qui réalisera l’œuvre la plus sulfureuse de son époque : l’origine du monde ! Son « réalisme » brise les tabous pour nous replacer, autrement, face aux mystères du féminin et de la vie. S’il fait référence à la naissance et à la femme-mère du monde dans le titre de son tableau, c’est peut-être bien pour attirer notre attention sur ces voeux que prononcent les fées à notre naissance.

Il était une fois…

Avant de nous pencher sur le bagage transgénérationnel de Courbet, faisons déjà un peu plus connaissance avec le personnage. Il est né le 10 juin 1819 à Ornans, près de Besançon dans le Doubs. Il vient d’une famille aisée puisque son père, Régis Courbet, gère en héritage une ferme et des terres au village voisin de Flagey. Du côté de sa mère, il est le descendant des Oudot, traditionnellement vignerons à Ornans. Les biographes s’accordent à dire que Gustave Courbet aurait hérité du tempérament révolutionnaire de son grand-père maternel, Jean-Antoine Oudot, ancien conventionnel de la Révolution Française, aux idées anticléricales, membre de la municipalité d’Ornans. La devise qu’il inculque à son petit-fils : « Crie fort et marche droit ! »

Un an après leur mariage, le 26 septembre 1817, les parents de Gustave Courbet ont un premier fils, Jean-Antoine, lequel décède le jour même de sa naissance. Une année plus tard, c’est-à-dire dans cette période anniversaire de naissance et décès du premier fils, c’est Gustave qui sera conçu pour naître neuf mois plus tard. C’est précisément cette coïncidence entre une date anniversaire d’un décès et la date de conception d’un nouvel enfant qui fait de ce dernier un potentiel « enfant de remplacement », nous y reviendrons.
À douze ans, au petit séminaire d’Ornans, il est sensibilisé à la peinture par son professeur de dessin. Puis, au collège royal de Besançon il suit des cours de dessin de Charles-Antoine Flajoulot, directeur de l’École des Beaux-Arts de la ville. Fin 1839, il monte à Paris, soi-disant pour y suivre des études de droits, comme son père le souhaitait. Mais il fréquente l’atelier du peintre Charles de Steuben et celui de Nicolas-Auguste Hesse qui l’encourage. Courbet a un « oeil », un talent inédit pour les couleurs. Au Louvre, il copie les maîtres et, sans se soucier de suivre une des écoles réputées de la capitale, il poursuit sa formation de manière autodidacte.

Courbet s’acharne, il veut vivre de sa peinture. En 1844, un de ses portrait (Courbet au chien noir) est enfin admis au fameux « Salon », passage obligé vers la reconnaissance. Il est déterminé et s’en explique dans une lettre à ses parents : « il faut que dans cinq ans j’aie un nom dans Paris ». Il est au cœur de l’effervescence artistique et politique parisienne, vit la bohème et se lie d’amitié avec le critique Champfleury, Baudelaire, le polémiste Proudhon et tant d’autres.
Avec son modèle, Virginie Binet, Courbet devient père en 1847, sans toutefois reconnaître son fils. Elle le quittera en 1851 en emportant leur enfant. Sa souffrance, Courbet la peindra dans L’homme amoureux agonisant, un portrait, avec une tache de sang sur le coeur, qu’il conservera jusqu’à sa mort.

Lors des émeutes ouvrières de 1848, il est témoin de la répression républicaine. Il écrira à ses parents : « Je n’ai pas foi dans la guerre au fusil et au canon et ce n’est pas dans mes principes. Voilà dix ans que je fais la guerre de l’intelligence ».

Note
1. Voir les analyses transgénérationnelles qui leurs sont consacrées dans « Le transgénérationnel dans la vie des célébrités », Ecodition, Genève.

[…]

photo-thierry-gaillardL’AUTEUR PRINCIPAL

Thierry Gaillard (MA) est psychologue des profondeurs, spécialisé en intégration transgénérationnelle, psychothérapeute et formateur agréé Santé Suisse (organe faîtier de assurances sociales Suisse) et FSP (Fédération Suisse des Psychologues).
Diplômé de l’Université de Genève et M.A. en psychologie développementale à la City University de New York, formé en psychanalyse, en philosophie, il a exploré de multiples approches thérapeutiques contemporaines et traditionnelles. Depuis 1998, il exerce en cabinet privé en Suisse romande.
Ses recherches l’ont amené à découvrir la dimension transgénérationnelle qui sous-tend le mythe d’Œdipe. Cette nouvelle thèse (voir la bibliographie) ouvre de nouvelles perspectives en psychologie des profondeurs.

Site Internet : http://www.thierry-gaillard.com

Thierry Gaillard est membre de Psycho-Ressources
https://www.psycho-ressources.com/thierry-gaillard.html

COMMANDEZ
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DÉTAILS

Écodition Éditions
18, rue De-Candolle, 1205 Genève, Suisse
ecodition@gmail.com
http://www.ecodition.net
2017 Première édition
© 2017, Le visible et l’invisible SARL. Tous droits réservés.
ISBN : 978-2-940540-21-1


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Les 5 clés pour optimiser le mental et transformer son quotidien.

image-devenezDevenez la meilleure version de vous-même!

Accédez gratuitement au replay du webinaire (conférence en ligne)

Les 5 clés pour optimiser le mental et transformer son quotidien.

Plan de la conférence

– 2 astuces fondamentales à connaître pour votre bien-être
– Les 5 clés pour optimiser le mental et transformer son quotidien.

La méthode ECO2A ® : méthode pour le bien-être, la performance, la santé et le fonctionnement optimal de l’individu
Session de questions – réponses (posez-moi vos questions en direct à la fin de la conférence)

http://sylvainbaert.learnybox.com/replay-webinaire-du-dimanche-30-octobre-2017-1/

photo-sylvainConférence donnée par le Dr Sylvain BAERT

Public : pour les professionnels de la santé, les particuliers (démarche personnelle), les salariés, chefs d’entreprises, sportifs…

Série de 4 vidéos : www.ecoazen.com

Découvrez dans une série de courtes vidéos : la nouvelle méthode ECOAZEN en 5 étapes pour optimiser le mental, le bien-être, la santé, et le fonctionnement optimal de l’individu…

http://www.ecoazen.com


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La confiance en soi ça s’achète où ça?

photo-denise-noel-2017La confiance en soi ça s’achète où ça?

«J’ai pas confiance en moi. Comment je fais pour avoir plus confiance en moi ? Je me sens imposteur(e). J’ai pas le courage d’aller au bout de mes élans. Je donne pas mon meilleur j’ai trop peur des jugements, de l’échec…»

Vite une recette miracle! Mets 10 dollars, pèse sur le piton, joins tes mains, pense positif fort, fort, fort et un smoothie protéiné de confiance en toi va débouler de la machine !

Le hic c’est qu’on voit souvent la confiance en soi comme une version superman ou superwoman de soi. À l’épreuve de toute faille, tout doute, toute vulnérabilité.

Pourtant, sans cette confiance boostée aux stéroïdes, j’ai accompli ce qui me semblait impossible : écrire des chansons et des livres, avoir une relation qui dépasse mes espoirs avec mon fils, créer une approche unique et fructueuse etc…

Et, croyez-moi, j’étais bourrée de doutes et d’insécurités ! Je tremblais et rougissais souvent, comme les feuilles d’automne par grand vent. J’avais un rêve, un projet, un désir? Il était aussitôt attaqué par une nuée de mouches noires malades mentales ! Sans compter que j’étais certaine qu’il me manquait des boulons pour arriver à bon port.

Par chance, j’ai découvert que :

  • c’est moins un manque de confiance en soi qu’un manque d’amour qui nous empêche d’aller au bout de soi, de ses élans et ses rêves.
  • ce qui nous garde insatisfait ce n’est pas tant ce qu’on ne reçoit pas, mais ce qu’on ne donne pas librement de soi.

Il nous manque:

Un amour fiable qui nous donne droit au bonheur et au soutien de la vie et des autres quoiqu’il arrive : bon ou pas, fin ou non, brillant ou nouille, hot ou pas hot.

Un amour ingénieux qui ne laisse pas tomber ce qu’on désire devant l’adversité, mais qui embrasse ce qu’on vit avec coeur pour créer des possibilités nouvelles.

image-confiance-denise-noelUn amour de plus grand que soi qui fait grandir nos ailes – l’amour des autres, de la nature, de l’art, la bonté, la joie pure– pour dépasser nos peurs, donner notre meilleur, ajouter notre grain de sel à la beauté du monde…

Développer cet amour est un art et ne pas le faire coûte cher. On reste sur sa faim, insatisfait, on se sent imposteur, seul, on se blâme, se rejette, se démotive quand ça ne marche pas comme on veut, on ne jouit pas réellement de sa vie, ses talents, ses réalisations, ses proches…

Pensez maintenant à quelqu’un en qui vous avez confiance.

Si vous regardez de près, vous allez trouver chez elle ou lui ces ingrédients de l’amour: ils vous acceptent avec vos forces et vos failles, ils sont là quand vous en avez besoin et ne vous abandonnent pas quand vous ne répondez pas à leurs attentes, ils vous encouragent à aller au bout de vous, de vos talents, ils sont vrais et vous donnent l’heure juste, ils vous permettent l’erreur, ils célèbrent vos progrès même si ce n’est pas parfait et ils font ce qu’il disent.

Alors que diriez-vous de devenir une personne de confiance pour vous-même ?

Voici ma recette de confiance en soi, sans stéroïdes, sans botox et sans faux cils.

Celle qui vient du cœur, qui vous rapproche de vous et des autres, qui vous rend plus libre, vous permet de jouir des richesses de vos liens et de l’intelligence créatrice de votre cœur.

Celle qui est un art qui permet de découvrir le chemin à mesure que vous avancez et qui fait de toute votre vie une aventure captivante :

– acceptez ce que vous vivez et sentez pour vous ancrer avec coeur dans votre réalité présente, ce point de départ de tous les possibles : ça donne une sécurité et une solidité inespérées

– engagez-vous à vous traiter comme votre meilleur ami quand vous faites une erreur ou vous avez un échec: ça donne une liberté et une résilience inestimables

– rapatriez et embrassez vos peurs avec bienveillance, comme des enfants : ça donne une douceur et une chaleur intérieures réconfortantes

– adoptez une intention qui dépasse votre seule gratification : l’amour de la beauté, de vos projets, des gens, de la nature etc… ça donne une persévérance, une ampleur et une créativité incroyables à nos élans

– plongez régulièrement pour faire un pas vers ce que vous désirez, que vous soyez parfait ou non: ça fait grandir les muscles du courage et de la confiance de façon exponentielle

– faites ce que vous dites pour être fidèles à vos élans, vos inspirations : ça donne de l’espoir, de la confiance et des ailes pour aller plus loin.

Laquelle de ces caractéristiques pourriez-vous pratiquer et développer maintenant ?

Une courte pratique pour entrer dans l’amour quand vous manquez de confiance :

1) prenez quelques respirations profondes, jusqu’à ce que votre attention se dépose dans votre ventre et votre poitrine.

2) puis dites : Je m’aime avant, pendant et après -cet événement ou cette rencontre- quoiqu’il arrive.

3) redites-le jusqu’à ce que vous sentiez que vous êtes de retour à la maison dans votre corps, ouvert, connecté, présent, libre.

Bonne pratique!

Denise Noël
Intervenante en création et en relations humaines
Ex-Directrice du Centre de Focusing de Montréal
Montréal, Canada
Membre de Psycho-Ressources
https://www.psycho-ressources.com/denise-noel.html

LIVRES DE DENISE NOËL:

Rien ne vas plus tout est possible
https://aws.psycho-ressources.com/blog/tout-est-possible/

Le Coeur Créateur
https://www.psycho-ressources.com/bibli/coeur-createur.html

Bungee, Vibrato et Tango …
https://www.psycho-ressources.com/bibli/bungee-vibrato-tango.html

Site Web de l’auteur:
http://www.coeurcreateur.com


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Folle à délier – Anna Louise Fontaine

couvert-folle-a-delierFolle à délier
Anna Louise Fontaine

Éditions
LES TRÈS MAL ENTENDUS
– 438 896-3208
info@lestresmalentendus.ca
http://www.lestresmalentendus.ca

4E DE COUVERTURE

Où se situe la frontière entre la norme et la folie ? Existe-il un chemin de retour et un possible bonheur quand on est habité par tant de démons ?

« … Car il existe une norme. Des limites à ne pas dépasser. On n’étale pas ainsi ses états d’âme sans indisposer ceux qui ont choisi de mettre un couvercle sur la marmite. Qui bout pourtant. Dans leurs corps apparaît ce qu’ils ont cru cacher à jamais. Les maladies sont d’indiscrets bavards qui révèlent malgré nous les peines non consolées, les colères non entendues, les peurs tellement grandes que nous n’avons jamais osé les nommer. Ceux qui souffrent ainsi dans leur chair ont droit à toute la compassion. Alors que toi et les autres, qui n’avez pas réussi à enfouir votre douleur dans les fibres de votre corps, vous suscitez l’impatience comme le fait un enfant qui pleure, inconsolable, sans que l’on sache pourquoi.»

Inspirée par les conversations entretenues avec une personne psychiatrisée, l’auteure poursuit son exploration de la psychose, jusqu’à puiser dans sa propre folie.

ARGUMENTAIRE

logo-ed-mal-entendusUn texte exquis qui met en images les rapports humains et leurs pièges. Un récit et des poèmes éloquents et denses, qui révèlent les non-dits derrière la souffrance psychique et ses manifestations souvent incomprises.

Dans son témoignage, Anna Louise Fontaine montre, vécu à l’appui, l’existence de la folie dans chacun de nous… Elle nous fait voir combien cette folie nous confronte aussitôt qu’elle nous pousse hors des balises, comme chez ceux qu’on appelle les « fous ». L’auteure pose un regard critique sur la société, ses normes, ses institutions qui restreignent l’expression de soi et travaillent à étouffer l’individu, sa souffrance aussi bien que sa créativité. La lecture de cet ouvrage ouvre les yeux sur les aberrations de la société et ses injustices, les évidentes comme les occultes. Un plaidoyer qui incite à la réflexion et à l’action, à dénoncer l’imposture et à devenir plus humain, plus vrai.

FEUILLETER L’OUVRAGE – CLIQUEZ ICI

L’AUTEURE

photo-anne-louise-fontaineAnna Louise Fontaine a vécu son enfance entre les ruelles de Montréal et les bois des Laurentides. Son désir d’aider les gens l’amène vers le travail communautaire et le militantisme, alors que son besoin de s’exprimer la pousse vers les arts visuels.

Parallèlement, avec l’acupuncture et l’homéopathie, puis avec la biologie totale et l’approche transgénérationnelle, elle s’est consacrée à percer les mystères de l’âme et à comprendre l’influence de l’inconscient sur le corps. Fascinée par la différence, elle a toujours interrogé la norme et cherché à révéler la beauté et l’unicité. L’écriture lui permet de partager avec les autres son cheminement singulier et toutes les questions qui hantent l’humain.

SOMMAIRE

Avant-Propos

Récit

Dérangeante
Indécente
Impuissante
Sacrifiée
Mal heureuse
Folle
Privée d’amour
Incomprise
Affamée
Seule
Délivrée

Poèmes

Une longue histoire
Soeurs de larmes
La peur et moi
Le miroir brisé
Mon cri
Un jour ou l’autre
Nul autre
Derrière la mémoire
L’enfant glaise
Le pacte
Venir au monde
Hors-la-loi
Ma vie
Tempête
Mon seul alibi
Sens dessus dessous
Un petit tour
Confiance
Chacun son tour
Pourvu que le temps…
Post-trauma
Comme un pont

DÉTAILS

Titre : Folle à délier
Auteure : Anna Louise Fontaine
Genre : récit et poèmes
Parution : juin 2017

Format papier : 5,5 x 8,5 po
Nombre de pages : 120
ISBN : 978-2-9814641-1-8
Prix de détail : 14,95 $

Format EPUB :
ISBN : 978-2-9814641-2-5
Prix de détail : 11,99 $

Éditions – LES TRÈS MAL ENTENDUS
http://www.lestresmalentendus.ca


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Le biodico – Dictionnaire abrégé du sens des maux

couvert-biodicoLe biodico – Dictionnaire abrégé du sens des maux

Bernard Tihon
Éditions – Néosanté

SOMMAIRE

Oui, les maux ont un sens !

« Il est folie de vouloir guérir le corps sans vouloir guérir l’esprit » Platon

Dans sa partie inconsciente animale, le cerveau humain est un super ordinateur programmé en terme biologique de survie. Pour la plupart, les maladies sont des programmes spéciaux de la nature qui évacuent vers le corps un stress psychique devenu ingérable.

Ni hasard ni fatalité, une « mal-a-dit » apparaît dans un organe précis en fonction du type de conflit psycho-émotionnel qui est à son origine et de la manière donc les événements traumatisants sont ressentis subjectivement.

En décodant ce ressenti conflictuel et en apportant une solution concrète aux situations pathogènes, il est possible d’arrêter le processus psychosomatique et de basculer en guérison sans médicaments ni thérapie fastidieuse.

Mise en application, cette « nouvelle médecine du sens » donne des outils pour prendre conscience de ses conditionnements archaïques, désactiver les programmes pathologiques et évoluer vers la santé globale.

Synthèse des découvertes des pionniers du décodage psychobiologique et fruit de l’expérience personnelle de son auteur, Le Biodico est un manuel pratique qui permettra aux patients et aux praticiens de santé d’aller à l’essentiel et de traduire rapidement en mots le langage des maux. Pas moins de 550 maladies et organes y sont éclairés à la lumière de la nouvelle compréhension du vivant initiée par le Dr Ryke Geerd Hamer et le neurobiologiste Henri Laborit.

ARGUMENTAIRE:
https://www.psycho-ressources.com/biodico-neosante.pdf

L’AUTEUR

Biographie de Bernard Tihon – Exerçant la professions de juriste à Liège (Belgique), Bernard Tihon s’est intéressé au sens des maladies pour des raisons de santé personnelle. Sa guerison l’a entrainé à se former au décodage thérapeutique auprès des pionniers de la psychobiologie.

COMMANDER
http://www.neosante.eu/le-biodico/

DÉTAILS

Date de parution : 01/09/2017
Editeur : Néosanté
ISBN : 978-2-930872-15-5
EAN : 9782930872155
Format : Grand Format
Présentation : Relié
Nb. de pages : 316 pages
Poids : 0.7 Kg
Dimensions : 16,8 cm × 24,0 cm × 3,5 cm


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Une révolution en psychothérapie – EFT (Emotional Freedom Techniques)

couvert-eft-psychotherapieUne révolution en psychothérapie
La reconsolidation des souvenirs
La psychologie énergétique
EFT – Emotional Freedom Techniques

Par Jean Côté
Éditions Carte Blanche

SOMMAIRE

L’ÉNERGIE est le nouveau paradigme en santé mentale et physique. La grande révolution en psychothérapie concerne son EFFICACITÉ et sa DURÉE. Pourtant, on en entend pas parler. Comment expliquer ce silence ? Le philosophe allemand Schopenhaur a écrit ceci: « Toute nouveauté passe par trois étapes. Premièrement, elle est ridiculisée. Deuxièmement, elle est combattue violemment. Troisièmement, elle est acceptée comme une évidence. »

En premier lieu, il appartient aux psychothérapeutes de faire de cette nouveauté une ÉVIDENCE, d’abord en prenant connaissance puis en s’abstenant de la ridiculiser ou pire de la combattre. Puis, il appartient aux clients en psychothérapie d’exiger cette efficacité et cette durée, de ne pas tolérer les démarches qui vont nulle part, tournent en rond et qui vous font vous demander à quoi tout ça peut bien servir. Cette plaquette devrait vous éclairer sur le bien fondé de vos exigences.

C’EST QUOI EFT ?

Selon son fondateur, Gary Craig, EFT (Emotional Freedom Techniques) est une version émotionnelle de l’acupuncture où les aiguilles sont remplacées par le tapotement des méridiens du corps. EFT est donc une thérapie fondée sur l’utilisation de l’ÉNERGIE. Le postulat fondamental en est le suivant : «La cause de toute émotion négative est une perturbation du système énergétique corporel.»

La thérapie consiste à éliminer cette perturbation en répétant l’énoncé du problème («J’ai une phobie des ascenseurs») tout en tapotant simultanément certains méridiens. En stimulant ainsi des points précis et électromagnétiquement sensibles sur la peau tout en pensant à un problème, une personne peut éliminer celui-ci en changeant la chimie dans l’amygdale et autres parties du cerveau. Ainsi, après sa thérapie, une personne traumatisée pourra penser à l’événement malheureux sans éprouver d’émotion désagréable.

photo-jean-cote-2015L’AUTEUR

Jean Côté possède une maîtrise en psychologie de l’Université de Montréal.

Il a complété sa formation dans les approches suivantes: gestalt, programmation neurolinguistique, thérapie par le tunnel et méthode de sensibilisation et de retransformation par le mouvement des yeux (EMDR).

Il est l’auteur de « La thérapie par le tunnel: théorie et pratique. »

Jean Côté, Formateur EFT, Longueuil, Québec, Canada
Membre de Psycho-Ressources
https://www.psycho-ressources.com/formateur-eft/longueuil/jean-cote.html

SITE WEB DE L’AUTEUR
http://www.graphalba.com/formation-eft-jean-cote/index.html

DÉTAILS

Titre : Une révolution en psychothérapie. La reconsolidation des souvenirs. La psychologie énergétique. EFT – Emotional Freedom Techniques
Auteur : Jean Côté
Éditions : Carte Blanche
http://www.carteblanche.qc.ca
ISBN : 978-2-89590-324-6
Nombres de pages : 46
Date : 2017


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Sophrologie et cohérence cardiaque

couvert-sophro-cardiaque-lgSophrologie
et cohérence cardiaque

Similitudes et emprunts

Christian Edgard Mbongo
Editions universitaires europeennes

SOMMAIRE

Ce livre met en exergue deux instruments dont les objectifs et les pratiques sont proches. Des exercices pratiques et des protocoles précis de sophrologie et de cohérence cardiaque permettent tout au long de l’ouvrage de révéler le parallèle entre les deux démarches. Au delà de la démonstration de similitudes et d’emprunts, le lecteur et le praticien retiendront les techniques dont ils pourront faire l’apprentissage.

Le lecteur souhaitant se familiariser avec les bases de la sophrologie et de la cohérence cardiaque y découvrira les fondements et les outils utilisés par les deux approches: respiration, visualisation, relaxation, méditation. Une biographie sommaire de quelques sophrologues triés sur le volet figure en annexe. Coté pratique: l’annexe s’achève par une présentation non exhaustive mais intéressante de logiciels et autres moyens de gestion du stress ,des émotions et de biofeedback de cohérence cardiaque. C’est l’occasion saisie pour rendre honneur aux précurseurs en la matière que sont les deux entités Symbiofi d’une part et Heartmath de l’autre.

photo-christian-mbongoL’AUTEUR

Christian Edgard Mbongo est consultant et praticien en gestion des ressources humaines et diplômé de l’École de somatothérapie et de sophrologie de Tours.

Il s’intéresse aux différentes réponses que nous pouvons apporter aux problèmes du stress notamment les solutions nouvelles et alternatives qui sortent des sentiers battus.

 

DÉTAILS

ISBN-13: 978-620-2-26324-5
ISBN-10: 6202263245
EAN: 9786202263245
Book language: French
Editeur: Editions universitaires europeennes
Site Web : http://www.editions-ue.com/
Auteur: Christian Edgard Mbongo
Nombre de pages: 128
Published on: 2017-08-21
Prix: 32.90 €

Keywords: bien-être, cohérence cardiaque, dépression, stress, sophrologie, cohérence cardiaque, heartmath, biofeedback, stress pilot, heart tracker, ESL

COMMANDE:
https://www.morebooks.de/store/gb/book/sophrologie-et-coh%C3%A9rence-cardiaque/isbn/978-620-2-26324-5


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A fleur de peau, roman initiatique

couvert-fleur-de-peauA fleur de peau
roman initiatique

Par Saverio Tomasella
Éditions Leduc

Vous avez connu le succès avec le best-seller Hypersensibles ? Aujourd’hui, vous publiez une fiction sur la sensibilité. Vous n’aviez pas tout dit ?

> Je n’avais pas encore pu aborder tous les aspects de la sensibilité élevée. Dans le premier livre, j’ai essayé de dresser un état des lieux sur la sensibilité, à partir d’une grande enquête. Depuis, j’ai approfondi mes recherches, j’ai mené une autre enquête… Avec A fleur de peau, je propose une histoire qui part de faits réels. La forme du roman est plus légère et plus ludique, plus facile à lire. J’essaie de mettre en évidence les « solutions » les plus favorables pour bien vivre avec soi-même et avec les autres, lorsque l’on est très sensible.

Comment est née l’idée de cette fiction ? Quel est le point de départ ?

> Je rencontre de plus en plus de personnes qui, un jour, ont compris que leur sensibilité est un atout, une chance, ou même une force. J’ai souhaité raconter une histoire qui permette de comprendre comment cette prise de conscience peut changer la vie de quelqu’un et quelles sont les transformations positives qui en découlent. L’avantage du roman est de raconter une histoire concrète, quotidienne, qui correspond à la réalité vécue. Le roman donne la possibilité de plonger complètement dans la vie d’un être réel en chair et en os.

Votre personnage Flora à tout pour elle, seulement elle est hypersensible. Est-ce un handicap ou un atout ?

> Flora vit sa sensibilité exacerbée comme un gêne, un frein, une fragilité, puis elle va changer de regard sur elle-même et apprendre à s’aimer comme elle est. Ce passage est réel et libérateur pour les personnes que j’ai interrogées. Il y a un avant et un après. C’est cette libération qui est la trame de l’histoire de Flora.

Votre roman embarque le lecteur dans une histoire captivante tout en proposant un solide bagage pour apprivoiser l’hypersensibilité. Vouliez-vous que ce roman soit une aide ?

> Ce roman a plusieurs ambitions. D’abord être un vrai roman de littérature contemporaine. Ensuite, être une histoire sensible, avec toute la palette des émotions et des sentiments que chacun peut vivre. Enfin, montrer que la vie est plus belle lorsque chacun y met du sien…

photo-saverio-2017Ce roman est-il fait pour valoriser la sensibilité ?

> Oui, absolument : encourager les être sensibles, quel que soit leur âge, les hommes comme les femmes. Les aider à s’accepter, à s’aimer, à s’épanouir, à devenir créatifs, à trouver ce qui leur correspond, ce qui leur fait du bien. Leur permettre de mieux vivre, d’être plus heureux, etc. N’oublions pas que l’expression de la sensibilité est le moteur de la créativité en général et de la création artistique en particuler.

Saverio Tomasella, A fleur de peau, Leduc, 2017, 224 p. ISBN 979-1028503833.
http://www.editionsleduc.com/produit/1218/9791028508500/A%20fleur%20de%20peau

Saverio Tomasella est docteur en psychologie, psychanalyste et écrivain.

Extrait

– Tu descends, chérie ?
– Oui, cinq minutes, je me prépare…
Une lumière oblique pénètre dans la
chambre par la fenêtre ouverte. Les rayons du soleil sont déjà moins audacieux. Ah, les derniers jours d’août ! Il y a dans l’air comme une légèreté nouvelle, quelque chose de piquant, même. Finis l’éblouissement des matinées d’été, la torpeur des après-midis torrides, la tiédeur des nuits étoilées.
Bientôt, ils laisseront place au crissement des feuilles mortes et à la saveur rassurante du chocolat chaud, au coin du feu, quand il fait froid dehors…
Le chant des oiseaux venant des arbres voisins accompagne les pensées de Flora. Elle soupire en silence : les vacances touchent déjà à leur fin. Demain, Théo entre au collège. C’est ridicule, mais elle a le sentiment que ces semaines passées seule avec lui à Belle-Île, en Bretagne, étaient peut-être les derniers moments d’insouciance partagés avec son petit garçon. Même si Théo n’a que onze ans, elle a tellement peur de voir se distendre le lien qui les unit que la panique la submerge déjà à l’idée de le perdre.

Elle sourit en percevant les éclats des voix des enfants qui jouent dans un jardin tout proche. Pourtant, rapidement, les bribes de discussions qui s’élèvent de la terrasse lui donnent envie de s’enfuir à toutes jambes. Les adultes sont si sérieux, barbants même, avec leur manque d’humour, de légèreté, de joie. Elle aime tellement rire, s’amuser, rêvasser. Pourquoi est-elle si différente ? Je ne suis pas faite pour ce monde. J’aurais dû naître à une autre époque… Elle secoue la tête : à quoi bon ressasser ces idées noires ?

Depuis deux jours, Flora ne supporte plus rien ni personne.
Elle est à vif, sursaute au moindre bruit, un rien la blesse. Elle s’irrite, s’emporte ou fond en larmes pour des broutilles, et se replie sur elle-même à la moindre contradiction. L’idée dereprendre le boulot la terrifie. Je ne peux pas continuer comme ça.
La matinée avance et Flora est toujours affalée sur son lit, à broyer du noir, sans la moindre envie de se lever, et encore moins de se préparer pour descendre rejoindre les autres.
Tenir tout le repas en compagnie de ses parents lui semble un effort surhumain. Ils sont pleins de bonne volonté, au fond, mais ils ont l’art de la mettre mal à l’aise en public, et en particulier devant son mari, en insistant sur son originalité, sa susceptibilité, sa « bizarrerie »… Quelle idée de les avoir invités à déjeuner alors que je me sens si mal et qu’entre Laurent et moi… Mais il y a aussi Théo et, pour lui au moins, Flora souhaite faire bonne figure.

La jeune femme se lève pour aller jusqu’à la salle de bain.
Elle se regarde dans le miroir et a un mouvement de recul.
C’est moi, ça, cette tête de piaf aux yeux gonflés et aux cheveux hirsutes ? Et je suis censée remettre en état ce désastre en dix minutes ?
Mais où est ma marraine la bonne fée ? Elle émet un petit rire désabusé qui s’achève en sanglot et retourne s’allonger sur le lit, aussi défait que son visage. Elle tape des pieds, martèle le matelas de ses poings devant l’ampleur de la catastrophe. Elle sait que le pire, ce n’est pas l’état désastreux de l’extérieur mais le cataclysme existentiel complet qui ravage l’intérieur de cette pauvre carcasse. Non, je ne peux pas continuer à souffrir comme ça, à me sentir aussi misérable.

Pourquoi est-ce que tout l’affecte à ce point ? Une remarque, une mimique, son propre reflet dans le miroir, où elle se reconnait à peine ? Flora sait qu’elle est très sensible, trop sensible peut-être, mais aujourd’hui, ce sentiment la déborde. Elle veut à tout prix trouver quelque chose qui lui permette de surmonter ce raz-de-marée. Est-elle réellement « bizarre », « originale », comme le prétendent ses parents ? En tout cas, elle a besoin d’être acceptée telle qu’elle est, reconnue pour ce qu’elle est réellement et prise au sérieux.

Pour l’heure, l’urgence est de retrouver un peu de confiance et d’aplomb. Mais terrée dans cette chambre, seule, ça risque d’être difficile. Où est ce fichu téléphone ? Flora exhume le portable des draps froissés et se rallonge sur le dos, les bras en croix, comme si le rayon de soleil qui réchauffe son visage allait aussi lui souffler le nom de la personne qu’elle pourrait appeler. Samira ? Oui, bien sûr, c’est à sa fidèle amie qu’elle pense en premier, sauf que celle-ci est en vacances au Brésil, où le jour n’est sans doute même pas encore levé…
Qui, alors ? L’esprit comme paralysé, Flora se prend la tête entre les mains.

Du rez-de-chaussée, une voix appelle son nom. Incapable de répondre, elle se relève malgré tout pour aller se laver les dents, en baissant soigneusement la tête pour éviter son reflet. Qui ? Qui pourrait m’écouter et me comprendre ?
Flora recrache l’eau mousseuse et pose sa brosse à dents en esquissant un sourire. L’odeur anisée semble avoir allumé une petite lumière dans le tunnel de son esprit. Marc.
Elle esquisse une grimace. Marc ? Elle le connaît à peine !
Justement… Au moins lui ne me jugera pas et je ne me sentirai pas obligée de faire semblant, comme avec tous les autres. Oh, et puis…

Elle se précipite sur son sac et fouille fiévreusement jusqu’à tomber sur la carte de visite que Marc lui a tendue avec un sourire chaleureux à l’issue de la conférence où elle s’est rendue avec son ami Antoine, juste avant les vacances. Une rencontre sur le thème de la « félicité ». Rien que ça ! Pas le simple bonheur, mais la félicité, la « grande joie profonde », précisait le texte de présentation. Au début, Flora avait trouvé cette idée bizarre. Puis, sans trop savoir pourquoi, elle s’était sentie attirée et avait franchi le seuil de ce centre de yoga, où un petit auditoire était installé sur des coussins dans une atmosphère propice à l’écoute et à la détente. L’homme qui parlait était très simple. Naturel. Sa parole lui avait semblé juste, sincère. Elle avait été touchée par son témoignage. À la fin du débat, Flora était allée le remercier et ils avaient discuté quelques minutes. Elle se souvient encore de sa présence, de sa poignée de main vigoureuse, de son sourire vrai…

Elle relève la tête et croise son image dans le miroir, décèle le doute dans ses yeux. Le doute. Le voilà qui revient, s’insinue sournoisement, comme toujours, à la moindre occasion.
Le manque de confiance en soi, la peur de gêner, d’être de trop… Tu ne vas tout de même pas le déranger pour rien, un dimanche en plus, c’est ridicule. Non, ce qui serait vraiment ridicule, ce serait de céder à sa propre faiblesse, de ne pas oser dépasser ses réticences, de faire comme elle a toujours fait : garder ses angoisses pour elle, mettre un mouchoir dessus et se résoudre à ce que rien ne change.
Non, non, je ne veux plus continuer comme ça, je veux vraiment changer !

Flora retourne s’asseoir sur le lit et compose à toute allure le numéro en évitant de trop réfléchir.
— Allô ?
— Marc ? Je ne vous dérange pas ? C’est Flora, euh… Je ne sais pas si vous vous rappelez, nous nous sommes rencontrés
fin juin, lors de votre conférence sur la félicité…
— Oh, Flora, bien sûr que je me rappelle. Comment allez-vous ?
— Eh bien… Je suis désolée de vous appeler un dimanche mais vous m’aviez dit…
— Que vous pouviez m’appeler en toutes circonstances, complète Marc, percevant le tremblement dans la voix de Flora. Vous avez bien fait. Comment puis-je vous aider ?
— Je crois… Je crois que j’ai besoin d’aide. D’un coup de pouce. J’ai besoin de pouvoir parler à quelqu’un sans me sentir jugée, d’être vraiment comprise et acceptée. Je ne vais pas très bien en ce moment. Je ne comprends pas ce qui m’arrive. Pourtant, j’ai tout pour être heureuse…
Le silence bienveillant à l’autre bout du fil l’incite à poursuivre.
— J’ai l’impression que je suis en train de me replier sur moi-même et de me laisser aller. Je ne veux plus voir personne, cela me coûte trop. Tout me pèse. Je suis tout le temps à cran, à fleur de peau, c’est invivable…
— Vous êtes à bout de forces ?
— Oui, c’est ça… et surtout, je ne sais pas quoi faire pour sortir de cet état.
— Je comprends, Flora. Le mieux serait qu’on se voie, vous ne croyez pas ?
— Oui, je… Demain ? Mon fils entre en sixième et j’ai libéré ma journée. C’est peut-être trop…
— C’est parfait. En fin de matinée ? 11 h ?
— Oui, d’accord. Merci… Merci beaucoup. 11 h.
— À demain, Flora.
Avec un soupir de soulagement, la jeune femme repose son téléphone et s’autorise enfin un sourire. Elle se lève et marche vers la fenêtre, attirée par le ciel, la lumière, la légère brise qui joue avec les cimes des arbres…

© Saverio Tomasella, Leduc, 2017.

Savario Tomasella est membre de Psycho-Ressources
https://www.psycho-ressources.com/saverio-tomasella.html


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L’approche non directive créatrice de Colette Portelance

photo-colette-portelance-bisL’approche non directive créatrice de Colette Portelance
Un art de vivre authentiquement

L’approche non directive créatrice(MD), l’ANDC(MD), a été créée par Colette Portelance dans les années 80. Cette approche, fondée sur la communication authentique, est une approche relationnelle, de nature affective, bien qu’elle se déroule dans un cadre professionnel bien défini.

Approche humaniste, centrée sur la personne de l’aidé comme sur celle de l’aidant, l’ANDC se distingue surtout par le fait que l’accent est mis sur le processus relationnel, permettant à l’aidé de vivre une expérience relationnelle saine, positive et authentique, dans le respect des rôles de chacun. Fort de cette expérience relationnelle respectueuse de sa nature profonde qui sera ajoutée à son bagage, l’aidé aura de nouveaux repères et pourra transférer ses acquis dans sa vie personnelle et se construire une vie satisfaisante et correspondant à ses besoins, ses limites, ses zones de sensibilité, bref de son unicité.

Pourquoi l’appellation non directive créatrice ?

On dit que l’ANDC est non directive créatrice parce que le thérapeute respecte totalement l’unicité de son aidé, ses besoins, ses opinions, ses émotions, ses blessures. Il ne lui donnera aucun conseil qui risquerait de le dévier de sa voie personnelle, ni de solutions toutes faites, il ne projettera pas son monde intérieur et ses propres expériences sur celles de ses aidés. Pour être un aidant non directif, selon l’ANDC, ce dernier doit être en mesure d’abandonner le pouvoir qu’il prend sur la vie des autres et de récupérer le pouvoir sur sa propre vie.

Puisque l’ANDC accorde une importance capitale au travail sur soi dans la formation de ses thérapeutes, l’aidant ANDC a assez de connaissance de lui-même pour arriver à être véritablement non directif avec ses clients, tout comme dans sa vie personnelle d’ailleurs. Grâce au travail qu’il a fait sur lui, il ne jugera pas son aidé dans ses différences, il va plutôt l’accepter tel qu’il est. Et c’est précisément cet accueil authentique, jumelé à la certitude du thérapeute que chaque humain possède ce qu’il faut pour se créer lui-même, que ce dernier pourra aider son client à trouver ses propres solutions, ses propres moyens pour créer sa vie à sa satisfaction. Cet objectif d’autocréation, de réalisation de soi, de construction de son propre bonheur est d’ailleurs le sens du mot créatrice dans le nom de l’approche. Par cet aspect de son travail, le thérapeute par l’ANDC favorise l’autonomie de son aidé, l’exploitation de son unicité et l’épanouissement de son plein potentiel personnel, relationnel, spirituel et professionnel.

L’ANDC, une approche qui fait rayonner l’humain, l’amour et les relations saines

Être en contact avec l’ANDC, une approche qui met en valeur l’humain et les relations authentiques, c’est vivre une expérience d’évolution personnelle et relationnelle empreinte d’amour et de respect mutuel. À travers le processus proposé par l’ANDC, la personne s’acceptera nécessairement davantage comme elle est, accueillera son unicité, s’occupera mieux de ses besoins spécifiques, de ses limites personnelles, alors, nécessairement, elle deviendra plus libre d’être elle-même et augmentera l’estime et la confiance en elle. Elle apprendra ainsi à s’affirmer dans le respect d’elle et des autres.

L’ANDC favorise l’accroissement de l’amour de soi, mais de l’amour des autres aussi, car elle a pour but d’aider à intégrer un savoir-être relationnel, un art de la communication, une aptitude à dénouer les systèmes insatisfaisants en relation, ceux qui minent les liens interpersonnels et qui mènent aux confits ou aux échecs. Cette approche aide véritablement à mieux aimer les autres, sans les contrôler, sans les surprotéger non plus, tout en s’aimant mieux soi-même.

L’ANDC, un art de vivre

Le but principal de cette approche est d’améliorer notre relation à nous-même et aux autres. L’ANDC est une manière d’être. Pas seulement une théorie ou une méthode, mais une philosophie de vie qu’on peut transposer dans notre vie personnelle et professionnelle.

C’est ce qui la rend unique et si utile dans la vie quotidienne et c’est pourquoi elle produit des changements aussi significatifs dans le bonheur personnel et relationnel des personnes qui la pratiquent.

Qui est Colette Portelance ?

Colette Portelance est née au Québec et détient un doctorat en sciences de l’éducation de l’Université de Montréal et de l’Université de Paris. Auteure et conférencière réputée, elle a créé l’ensemble des programmes de formation professionnelle du CRAM, dont elle est la cofondatrice. Spécialiste de la communication et des relations humaines, elle est connue et reconnue pour son authenticité, son respect profond de la personne et sa grande capacité à favoriser l’exploitation des ressources personnelles et professionnelles.
Le CRAM dispense son programme de formation à Montréal, à Québec, à Gatineau et à Paris.
Pour plus d’informations
http://www.cramformation.com

Le CRAM est membre de Psycho-Ressources:
https://www.psycho-ressources.com/toile/cram.html


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Exposition Vincent et moi (7 sept – 19 oct 2017), Québec, Ca.

GALERIE Vincent moi L’ART EN TÊTE
Les expositions se poursuivront jusqu’au 19 octobre 2017.
Jeudi 7 septembre 2017 – 17 heures

Vous invite au vernissage de deux expositions…

image-vincent-08-2017-1Mine et mines
de Yves Pedneault

Si les portraits traditionnels permettent au visiteur de surprendre un homme, une femme, un grand de ce monde dans une mise en scène étudiée, il en est autrement avec ceux de l’artiste Yves Pedneault. Dans sa galerie de portraits d’une extrême précision, exécutés au fusain ou au crayon graphite, pas de décor de cinéma ou de mise en scène.
Qu’ils s’appellent Georges, David, Yassine, Barbara, Béatrice ou Ayla, ils vous fixent, vous interpellent tellement ils sont saisissants. Ils sont là avec leur mine renfrognée ou soucieuse, éveillée ou enjouée, l’âme et l’émotion à fleur de peau. Leur visage nu comme une question. Ils sont si réels dans leur histoire ou leur innocence d’enfant que vous avez l’impression qu’ils vous parlent. Qu’ils vous posent la question… « Et moi, qui suis-je ? »

image-vincent-08-2017-2La ligne du désir
de Yorick Godin

La ligne du désir, pour prêter au travail de l’artiste des mots qu’il présente tel un parcours : « Voici que j’ai d’abord observé le monde tel qu’il m’apparaissait. Puis, j’ai observé l’observateur lui-même, ce que j’appelle le psychique.
Finalement, j’ai observé le Dieu dans son action sur le monde et moi. » Yorick Godin est très inspiré par la représentation des relations, humaines ou spirituelles. Pourquoi le figuratif en ces temps post modernes ? À cause de sa prédilection pour le gracieux et des repères humains. Il met dans les formes, une harmonie peu probable, voir litigieuse. Mettre l’encore beauté dans son absence comme pour y faire apparition. La libération de la ligne est attendue, vers la ligne de l’esprit.

Galerie Vincent et moi (local G-1343)
2601, chemin de la Canardière, Québec (Québec) G1J 2G3
418 663-5000, poste 6440
http://www.ciussscn.ca/vincentetmoi

La galerie est ouverte du lundi au vendredi de 13 h à 16 h, sauf les jours fériés.

Membre de Psycho-Ressources:
https://www.psycho-ressources.com/toile/programme-vincent-et-moi.html


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