Ma traversée dans l’innommable

Ma traversée dans l’innommable

de Jean-Jacques GERARD
Psychanalyste et victimologue clinicien
Avignon, France

« Une seule feuille ne jaunit pas sans le silencieux assentiment de l’arbre entier » Khalil Gibran.

Je suis parti vivre dans le haut atlas occidental (de juin 1999 à septembre 2007) pour répondre à mon besoin de vivre ailleurs et autrement, besoin d’un refuge ressourçant. Besoin de découvrir d’autres personnes, d’autres cultures, d’autres espaces, besoin de répondre à l’appel de ces montagnes. Besoin de panser mes blessures et de repenser mon histoire; besoin d’en finir avec l’écriture du livre engagé quelques années plus tôt avec mon ami Bertrand : « De chair et de sens à la reconquête d’une parole mutilée » (2004 l’Harmattan). Besoin de mieux me ressaisir dans cette mémoire de la fin tragique de la vie de mon fils François (Il avait 9 ans et demi quand il est mort le 5 février 1984) et des 6 années judiciaires qui ont suivis. Besoin de repenser à l’arrestation de celui qui l’avait violé et tué, à cette rencontre clandestine que nous avions eu, suite à la remise en liberté conditionnelle de cet « auteur présumé », aux conséquence de cette bavure judiciaire et au battage médiatique qui avait accompagné cette folie. Besoin de revisiter mon enfance blessée et mon adolescence paumée.

Besoin de mieux comprendre mon cheminement avec l’éducation spécialisée et mon parcours de psychothérapeute. De me confronter aux traumatismes du survivant en faisant face à ma vie sans sel…. et, peut-être par là, tenter de sortir de la torpeur et de la fascination des violences vécues. Besoin de sortir de cet isolement condamné à n’être qu’un pauvre père par des semblables enfermés dans d’autres errances. Besoin de me déprendre de la dualité victime/agresseur en accueillant mes peurs, mes croyances; et par là d’accéder à une compréhension inédite de mes besoins.

Besoin de repenser les lieux d’enfermement commandés par la punition et la réclusion ; le bannissement y est la règle et la vengeance la loi implicite ; l’identité réduite aux actes fabrique «le monstre» et l’abolition de la peine de mort devient une hypocrisie collective au lieu d’un socle civilisateur. Le mot pardon ne pouvait être pensé avec son proche: l’impardonnable. Ces putains de moralités je les prendrais à bras le corps, non pour en jouir, mais pour en sentir toutes les odeurs et les lâcher. Je disais que comprendre ne signifiait ni excuser ni condamner; que la souffrance psychique affective et sexuelle devait être reconnue. Je disais que le mot responsabilité dans son usage courant ignorait les constats cliniques. Que le législateur ne considérait pas les circonstances et les déterminants des actes terribles. Je disais les circonstances devaient être éclairantes et non atténuantes ; que le pouvoir était au corps médical, à ces mandarins de cabinets qui sont pour la plupart dans le déni des vérités psychologiques, que le corps judiciaire ne se mouillait pas en suivant leurs préconisations : la morale punitive/condamnante était sauve ? Pas de justice. Pas de justesse clinique… !

Car rendre justice c’est d’abord rendre toute la vérité, la justesse des histoires et des faits des hommes, liés à leurs circonstances. Rendre justice ce n’est pas bannir un « monstre », c’est se pencher sur des personnes et des actes avec cette conscience que chaque humain porte en lui les couleurs de tous les autres. Rendre justice c’est comprendre qu’un homme aux prises avec les blessures parfois très précoces de son histoire, associées aux morales ambiantes, peut refouler les émotions qui gouverneront ses pensées, ses conduites, qu’il le veuille ou pas.

Rendre justice c’est comprendre que ces mécanismes de protection et de survivance sont l’anti libre-arbitre et que notre conscience réduite à la morale n’y peut rien. Rendre justice c’est accepté de nuancer nos réflexions sur la responsabilité en considérant toutes les circonstances qui entourent les actes. Rendre justice c’est considérer que le plus fort que soi peut être en soi; c’est considérer l’humain dans sa globalité en relation avec son environnement.

Ma traversée dans l’innommable met en relief la nécessité de distinguer la non responsabilité de l’irresponsabilité, attribuée à celles et ceux qui sont désignés comme fou. Dans ce chemin-là, il n’y a plus de délinquant ou de criminel, mais des Hommes comme vous et moi peuvent être en incapacité de répondre de leurs actes du fait de circonstances qui contiennent les déterminismes d’une histoire personnelle et culturelle. La culpabilité reconnu d’une personne auteur d’actes juridiquement répréhensibles peut être associée à une non responsabilité circonstancielle.

Cette vision hors dualité aura un jour ses déclinaisons. Nous penserons alors autrement l’accompagnement des plus vulnérables et la formation des acteurs du social.

Quand l’esprit de punition et de réclusion aura laissé la place à ce regard qui voit celui qui a soif en celui qui boit, qui voit dans le meurtre et/ou le viol l’expression de troubles, de perturbations de la relation; qui voit dans ce qui se met en scène des souffrances humaines parfois non nommables du seul fait qu’elles se sont ancrées avant que la parole advienne (par exemple quand un bébé objet d’excitation et/ou de jouissance se fait tripoter par tous les bouts, par tous les trous…!!)

Alors, l’abolition de la peine de mort sera assortie d’une volonté politique réelle de prévention des violences par une approche clinique des comportements violents, associée à une éthique de civilisation. Il s’agit par là d’ouvrir vers l’espérance, vers la rédemption possible. Ce sera un autre temps où les institutions du judiciaire sortiront de leurs confusions en énonçant les vérités du vivant et, par là, honoreront l’épitaphe inscrite sur la tombe de mon fils : «C’est ainsi que François est mort, il fut victime de la détresse d’un autre»

Jean-Jacques GERARD en Avignon Le 16 Octobre 2015

Jean-Jacques GERARD est Membre de Psycho-Ressources:
https://www.psycho-ressources.com/psychotherapeute/avignon/jean-jacques-gerard.html


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Stage – Physiologie du traumatisme – Strasbourg, Fev 2016

STAGE
Physiologie du TRAUMATISME
27-28 Fév. 2016 (Strasbourg)

TRAUMATISME
Des mécanismes aux ressources ; physiologie du traumatisme, physiologie de la guérison.
Utilisation de l’EFT
Gestalt, conscience corporelle, EFT : points communs, différences, les cocktails possibles

Ce stage s’adresse à tout « psy », ou professionnel du secteur médical, paramédical, thérapeute ou professionnel de la relation d’aide.

Je vous propose de partager avec vous mes connaissances sur la physiologie du traumatisme et de deux approches du traitement du trauma : l’EFT et la Somatic Experiencing de Peter Levine.

Dans la conception de Peter Levine, biologiste et psychologue, le traumatisme est défini comme une situation d’impuissance face à un danger. Nous ne pouvons ni fuir, ni agir : nous nous figeons, impuissants.

Si nous ne pouvons pas « défiger », le traumatisme s’enkyste en nous : il explose plus tard, lentement ou brusquement, dans les situations qui ressemblent, par un aspect ou un autre, à la situation ou aux situations initiales vécues dans l’impuissance.

Nous aborderons :

  • Les mécanismes qui entrent en jeu dans cette situation, qu’il est utile de connaître quand on accompagne les personnes en difficulté : enchaînement des émotions, fonctionnement du système nerveux autonome (Peter Levine) / du jeu des hormones de stress (Muriel Salmona).
  • Le rôle de la mémoire, celui du cerveau reptilien / limbique / cortical
  • Les précautions à prendre, les signes à repérer pour offrir un contenant réparateur à la personne.
  • Les approches thérapeutiques : la Somatic experiencing, l’EFT (avec l’éclairage de Pat Ogden également).
  • Autres approches thérapeutiques : points communs et différences, notamment entre la Gestalt thérapie et la Somatic Experiencing.

Le stage sera expérientiel : je vous proposerai des démonstrations d’EFT (et/ou de « conscience psycho-corporelle ») en plus des exposés théoriques et vous pourrez expérimenter pour vous-même cette technique en binômes.

Les traumatismes vus sous l’angle de l’impuissance vécue ne sont pas seulement les situations spectaculaires comme les tsunamis, les guerres, des violences visibles : ce sont aussi les choses invisibles, inaudibles, comme les traumatismes de l’attachement par exemple, mais aussi toutes ces gestalts inachevées de notre vie, ces répétitions négatives, ces obstacles intérieurs à notre équilibre.

Pourquoi cette approche « physiologique », pourquoi l’EFT ?

Je pratique L’EFT depuis plus de 5 ans maintenant et je peux en mesurer l’efficacité dans ma pratique. Quant à l’approche de Peter Levine, je l’ai découverte au tout début de ma pratique et cela a sous-tendu ma recherche depuis.

Mon travail avec les clients/patients a peu à peu changé au fur et à mesure de la compréhension que j’ai acquise des processus physiologiques du traumatisme, à partir des approches de différentes personnes (dont Peter Levine et Muriel Salmona). La technique de l’EFT m’a énormément apporté pour la guérison des traumatismes.

J’utilise la Gestalt thérapie, l’intégration posturale, la stimulation bilatérale, je me suis formée à l’EFT puis à Matrix Reimprinting et j’ai commencé à me former à la Somatic Experiencing. Pour moi, parmi les outils les plus puissants, je compte l’EFT.

Cette technique, d’une grande simplicité, est comme le pinceau d’un peintre, comme un vélo en ville : un accélérateur modeste et génial. Si elle peut sembler bêtement mécanique a priori, entre les mains (et la tête) des thérapeutes elle devient un outil au service de leur sensibilité, du travail « corps-esprit ».

Quant aux clients, ils peuvent s’autonomiser grâce à l’EFT s’ils le souhaitent et ne pas être dans l’attente des séances pour aller mieux. Ils peuvent prendre leur thérapie en main – c’est le cas de le dire – en comprenant les mécanismes du traumatisme et ceux qui permettent de se guérir. De plus, l’EFT propose à tout un chacun de multiples façons de « s’organiser » pour progresser dans sa guérison.

Le lieu :
à mon cabinet de psychothérapie au 4, rue de la 1ère Armée, à Strasbourg.

Dates et horaires :
Février 2016, un week-end (date encore à définir)
de 10 h à 19 h le samedi,
et de 9 h à 17 h le dimanche
(pause repas d’une heure et demie).

Prix : 180 euros le week-end
(50 euros d’arrhes lors de l’inscription, encaissées seulement le jour du stage).

Valérie Joubert, psychologue, psychothérapeute
06 95 37 60 32
4, rue de la 1ère Armée
67000 Strasbourg
Email: cabvvbsjoubert@yahoo.fr

Valérie Joubert est membre de Psycho-Ressources
https://www.psycho-ressources.com/valerie-joubert.html


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« Dézipper » la culpabilité par une question clé

« DÉZIPPER » LA CULPABILITÉ PAR UNE QUESTION CLÉ

Stéphane Migneault
Psychologue, Conférencier et Auteur

La culpabilité est un sentiment que vivent, à un moment ou à un autre, de nombreux parents. Pour aider mes clients à travailler ce sentiment toxique, j’aime bien utiliser la question clé de Janice Berger, psychothérapeute et pionnière dans la Deep Emotional Processing TherapyTM et auteure du livre Emotinal Fitness: Discovering our Natural Healing Power. Selon cette clinicienne, la culpabilité irrationnelle recouvre souvent une autre émotion: peur, colère, impuissance ou tristesse. Pour dépister l’émotion sous-jacente à la culpabilité, elle recommande de se poser cette question: « Si ce n’était pas de la culpabilité que je ressentais, quel sentiment ressentirais-je? ».

J’ai posé la question à mes clientes aux prises avec de la culpabilité. Chaque fois, avec un peu d’aide de ma part, elles parvenaient à trouver l’émotion se cachant derrière ce sentiment. Voici trois exemples cliniques tirés de ma pratique.

Mélanie et sa culpabilité d’avoir trop habillé son fils

Un bon matin, Mélanie habilla chaudement son fils qui devait participer à une activité scolaire. Voilà qu’en après-midi, la température se réchauffa plus que prévu. Son fils eut particulièrement chaud dans ses vêtements. Mélanie, en apprenant cela, se sentit très coupable. En thérapie, je lui posai la question clé de Janice Berger. Elle trouva sans difficulté le sentiment sous-jacent: la peur de « passer pour une mauvaise mère ». La culpabilité s’atténua du même coup.

Véronique et sa culpabilité de faire garder ses enfants

Véronique, une professionnelle de la santé, était mère deux filles âgées de 3 et 5 ans. Elle se sentait coupable de les faire garder deux jours pour qu’elle puisse suivre une formation à l’extérieur de la région. J’ai demandé à ma cliente de se fermer les yeux. Je lui posai la fameuse question clé. Pour lui donner un coup de pouces, je lui offris des choix de réponse : serait-ce une peur? Une tristesse? Etc. Véronique dézippa rapidement son sentiment de culpabilité. Elle nomma une peur : la peur qu’il arrive quelque chose à ses filles alors qu’elle serait loin de celles-ci. Elle établit ensuite un lien entre sa peur actuelle et un traumatisme passé: les abus sexuels par son beau-père quand elle était enfant. Véronique, aujourd’hui, craignait inconsciemment que ses filles se fassent aussi abuser en son absence comme elle fut abusée quand sa mère s’absentait… À la séance suivante, je travaillai avec la cliente sur le traumatisme de l’abus, et ce, à l’aide de l’IMO (intégration par les mouvements oculaires). La peur actuelle de la cliente en vint à se transformer en vigilance saine.

Sophie et sa culpabilité de chicaner ses enfants

Sophie se sentait souvent coupable après avoir « chicané » ses enfants. À elle aussi, je lui posai alors la question clé. Elle nomma précisément son véritable sentiment: la peur que ses enfants en viennent en ne plus l’aimer. Lors de la séance, c’est sur cette peur que nous avons travaillé, et non sur la culpabilité qui n’était que le paravent cachant sa peur.

En bref

Ces exemples cliniques nous montrent comment la culpabilité recouvre d’autres sentiments qu’on gagne à « débusquer » et à travailler. Si l’on sait comment s’y prendre, la culpabilité peut nous permettre de déterminer le cœur du problème. J’oserais vous convier à accueillir votre sentiment de culpabilité lorsqu’il se présente et à vous poser la question de Janice Berger : « Si ce n’était pas de la culpabilité, quelle émotion est-ce que je ressentirais à la place? ». N’hésitez pas à en parler avec votre psychothérapeute. Bonne exploration!

Référence bibliographique

Berger, J. (2005). Emotional Fitness : Discovering our Natural Healing Power, Toronto, Penguin Canada.

À propos de Stéphane Migneault

Stéphane Migneault est psychologue. Pour aider ses clients dans un contexte de thérapie brève, il utilise diverses techniques : l’IMO (intégration par les mouvements oculaires), l’EMT (eye movement technique), l’hypnose, des techniques d’impact, etc. Depuis quelques années, il anime des conférences et des ateliers pour des associations et des entreprises. Pédagogue dans l’âme, il est apprécié pour son talent de vulgarisateur et l’utilité des conseils qu’il prodigue. Dans un autre ordre d’idées, il a coécrit deux ouvrages collectifs publiés aux Éditions du Grand Ruisseau : Fibromyalgie, quand tu nous tiens! (2014) et Fibromyalgie : carnets pratiques (2015). Depuis 2010, il enseigne l’EMT (eye movement technique), une technique de thérapie brève. À ce jour, près de 600 professionnels de la santé mentale ont suivi sa formation. En 2016, il l’enseignera en Europe.

Infolettre gratuite portant sur la psychologie

Pour vous inscrire à son infolettre trimestrielle, allez au www.stephanemigneault.com et inscrivez votre adresse de courriel dans l’espace prévu à cet effet situé dans le rectangle noir à droite.

Conférences et ateliers offerts sur demande

  • Communiquer avec différents types de personnalités
  • Faire son bilan de santé… émotionnelle!
  • Mieux dormir pour mieux vivre : trente conseils pratiques pour améliorer son sommeil
  • Prévenir et gérer le stress avec sagesse
  • Cinq techniques simples et efficaces pour relaxer en dix minutes
  • Améliorer ses habitudes de vie par l’automotivation
  • Bien choisir ses loisirs pour améliorer sa qualité de vie
  • Méditer pour tonifier sa santé physique et mentale
  • Gérer ses douleurs fibromyalgiques
  • La fatigue surrénalienne : un syndrome méconnu
  • Dix erreurs courantes commises par les personnes vivant avec la fibromyalgie
  • Devenir gestionnaire de son compte d’énergie
  • Les dommages collatéraux de la fibromyalgie : comment mieux y faire face pour améliorer sa qualité de vie

Stéphane Migneault est membre de Psycho-Ressources.
https://www.psycho-ressources.com/stephane-migneault.html


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Maladies mentales: éviter de sombrer

Maladies mentales: éviter de sombrer
Publié le 27 octobre 2015 à 14h13
Isabelle Dubé – LaPresse.ca

EXTRAIT : « Elle n’est pas contagieuse, mais touche lourdement ceux qui vivent avec le malade, notamment en raison des préjugés de la société. Comment faire pour tenir le coup lorsqu’un de nos proches est atteint d’une maladie mentale ? Où trouver les ressources pour garder le moral et éviter à notre tour de sombrer ? Isabelle Dubé fait le point.

Selon un sondage mené par l’Association médicale canadienne en 2008, 50% des Canadiens n’avoueraient pas qu’un membre de leur famille a une maladie mentale, contrairement à 72% pour un cancer. Aujourd’hui, le combat contre les préjugés envers les personnes atteintes de problèmes de santé mentale est loin d’être terminé. La Fédération des familles et amis de la personne atteinte de maladie mentale (FFAPAMM) rêve que la stigmatisation cesse et que les aidants ne vivent plus la honte.

«Quand deux voitures de police et une ambulance débarquent chez toi, ce n’est pas discret, raconte Pierre. Les voisins assistent à la scène et jugent. C’est comme une histoire de lépreux.» L’homme de 67 ans a un fils atteint de schizophrénie. Les préjugés de la société envers les personnes souffrant de maladie mentale, il les connaît. Depuis que son fils a reçu son diagnostic, il y a une dizaine d’années, Pierre a tout fait pour ne pas tomber dans l’autostigmatisation.  » […]

LISEZ LA SUITE DANS LAPRESSE.CA
http://www.lapresse.ca – Éviter de sombrer


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Le Fils de mon père est le père de mon fils, ou, mais que faisais-tu ?

Le Fils de mon père est le père de mon fils,
ou, mais que faisais-tu ?
 

Monologue de Bertrand Marie FLOUREZ
 
Résumé :

Il est dans le hall de la maternité. Sa femme est dans une salle d’accouchement. Il va la rejoindre… ou pas. Tout à la fois drôle et pathétique, il n’a pas encore décidé, ni réalisé ce qui lui arrive. Mais qui le réalise vraiment ? Il est fils de son père mais pas encore père de son fils. Résistant aux injonctions médicales, sociales et familiales, il prend quelques instants d’éternité parce qu’il a des choses à se dire. « Je suis dans le Top 10 des plus beaux jours de la vie et évidemment, comme tous les plus beaux jours de la vie, ça fout le trac. C’est pas pour rien que les plus beaux jours, c’est des débuts d’histoire.» Un texte à voir mais aussi à lire.

Parcours de l’auteur :

Périgordin, Bertrand Marie FLOUREZ étudie le Droit et les Sciences politiques à l’Université de Bordeaux (DEA d’Analyse politique comparée – 1987). Auteur dramatique, il a dirigé des compagnies de spectacles vivants et créé notamment des Festivals de Musique Contemporaine Française à l’étranger (Roumanie, Ukraine…). Il enseigne la communication et l’expression écrites (Sciences Po Paris, IESEG – School of management Lille et Paris, ISTC Lille, CFPA – Ecole des Avocats Lille) et dirige des ateliers d’écriture. Par ailleurs, il conçoit et anime des formations professionnelles : formations AFDAS, formations professionnelles d’entreprises par l’expression écrite, etc. Il collabore à des ouvrages universitaires et participe à des revues littéraires. Auteur engagé dans le siècle, il a accompli, à la demande du Ministère de la défense, de 1999 à 2006,des missions d’opérations extérieures notamment au Kosovo : communication publique et institutionnelle (médias OTAN), communication de crise, analyse environnementale et culturelle, conceptions et mises en œuvre de projets (interposition / réconciliation) au profit des Etats-Majors OTAN et des institutions internationales (ONU, OSCE, ONGs…), et a également contribué, en France, à la création de l’Etablissement public d’insertion de la défense pour les jeunes en difficultés.

Détails :

Broché: 56 pages
Editeur : Les Cygnes; Édition : Les Cygnes (10 avril 2015)
Collection : THEATRE
ISBN-10: 2369442204
ISBN-13: 978-2369442202
Dimensions du produit:  0,5 x 12,5 x 21 cm

Ce texte est disponible chez l’éditeur
http://www.lescygnes.fr
http://lescygnes.fr/LEFILSDEMONPERE.154.html
les Librairies de théâtre et toutes librairies (bases Electre, Dilicom)
Amazon  / Priceminister
Distributeur : SPE comptoir du livre (y compris pour l’international)


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Nicolas Sarrasin: J’offre gratuitement mon livre « Se poser les bonnes questions »

Nicolas Sarrasin:
J’offre gratuitement mon livre :

« Se poser les bonnes questions »

Maintenant que j’ai récupéré les droits d’auteur sur mon livre de la part de mon éditeur, j’ai décidé de l’offrir à toutes et à tous, gratuitement, à partir de mon blogue d’auteur.

Voici d’abord la référence complète de mon livre lorsqu’il a été publié:

Se poser les bonnes questions: 30 questions qui peuvent transformer votre vie
Québec, Éditions le Dauphin blanc
2011, 240 p.

Je ne donne pas mon livre en format papier ou en pdf: son contenu a été bonifié et ajouté au complet sous forme d’articles directement sur mon site, et les liens vers les chapitres se trouvent dans la table des matières au bas de cette page: http://www.nicolassarrasin.com/livre-se-poser-bonnes-questions.

Si vous préférez une version papier, chaque chapitre est très facile à imprimer. Le site s’adapte aussi à la taille des appareils mobiles. Vous pouvez donc tout lire de manière très confortable, à la manière d’un ebook, sur votre tablette ou votre téléphone cellulaire.

Voici la présentation détaillée du livre:

Savoir se poser les bonnes questions est non seulement un art mais aussi une nécessité dans notre monde moderne caractérisé par l’excès et la performance. Pour redonner la priorité à des valeurs essentielles, ce livre vous suggère 30 questions toutes simples, mais pourtant profondes, afin de vous permettre des temps d’arrêt et des pistes d’orientation dans vos choix de vie. Il vous guide également dans une démarche d’intériorisation et de remise en question de certains comportements, croyances et habitudes.

Fort des réflexions qui surgissent et de l’auto-analyse qui en découle, vous pourrez orienter différemment votre vision de la vie et, du coup, votre cheminement personnel. Que ce soit comme lecture consacrée au développement personnel, comme livre d’inspiration ou comme outil de transformation, Se poser les bonnes questions saura vous faire cheminer, à votre rythme.

Deux autres références qui pourraient vous être utiles:

1. Le Plan B pour Bonheur
Des stratégies simple et concrètes
pour améliorer votre vie ! 
(ebook au format pdf, 60 pages)

Je vous invite à vous le procurer gratuitement à partir du formulaire sur mon blogue auquel vous accéderez en suivant ce lien: http://www.nicolassarrasin.com/ressources

2. Je vous invite également à cliquer « J’aime » pour suivre la page Facebook de mon blogue et profiter des dernières publications, des nouvelles et du contenu exclusif que j’y fais paraître.  http://www.facebook.com/developpementpersoquimord

Table des matières du livre : « Se poser les bonnes questions »

  • Est-ce que je cultive les bonnes attitudes ?
  • Est-ce que je me connais ?
  • Est-ce que je nourris l’espoir, la force d’aller toujours plus loin ?
  • Est-ce que je me sens responsable de mon succès ?
  • Est-ce que j’atteins les objectifs que je me suis fixés ?
  • Est-ce que je sais dire non ?
  • Est-ce que je remets à plus tard ce que je dois faire ?
  • Est-ce que je sais gérer les conflits ?
  • Est-ce que ma vie avance dans la meilleure direction possible ?
  • Est-ce que je maîtrise mes émotions négatives et mon intelligence émotionnelle ?
  • Est-ce que je suis guidé par ma confiance ou mené par mes peurs ?
  • Est-ce que je permets au stress et à la pression de m’empoisonner la vie ?
  • Est-ce que je sais lâcher prise ?
  • Est-ce que je ris suffisamment ?
  • Est-ce que je communique avec les autres de façon harmonieuse ?
  • Est-ce que je maîtrise mon temps ?
  • Est-ce que je me laisse envahir par la déprime ?
  • Est-ce que je me respecte ?
  • Est-ce que je prends les meilleures décisions ?
  • Est-ce que je cultive l’optimisme ?
  • Est-ce que je sais multiplier mes résultats tout en travaillant moins ?
  • Est-ce que je nourris mes relations amoureuses ?
  • Est-ce que je suis capable de bien profiter du moment présent ?
  • Est-ce que j’obtiens ce que je désire vraiment de la vie ?
  • Est-ce que je me simplifie la vie ?
  • Est-ce que j’exprime suffisamment ma gratitude ?
  • Est-ce que je continue à apprendre pour vivre une vie riche sur tous les plans ?
  • Est-ce que je suis un candidat à l’épuisement (professionnel ou non) ?
  • Est-ce que mes relations avec les autres sont extraordinaires ?
  • Est-ce que je suis heureux ?

Je suis ouvert aux collaborations et à tout ce qui pourrait permettre à ce livre que j’offre à aider plus de gens. Alors si vous avez des questions ou des suggestions, si vous aimeriez utiliser mon contenu ou discuter de quelle manière il pourrait être utile aux personnes de votre entourage ou à celles avec qui vous travaillez, n’hésitez pas à me contacter (www.nicolassarrasin.com/contact).

En espérant que vous apprécierez ce petit cadeau, je vous souhaite bonne lecture ! Et n’oubliez pas que vous pouvez partager vos commentaires, conseils, idées et suggestions dans les chapitres du livre, à la fin de chaque page sur le site.

Au plaisir !
Nicolas

Nicolas Sarrasin est membre de Psycho-Ressources
https://www.psycho-ressources.com/nicolas-sarrasin.html


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Le maître de la nuit – Conte Psychoéducatif

SOMMAIRE

« Le maître de la nuit »

Loïc ne voulait jamais dormir jusqu’au jour où il fit la connaissance du Maître de la nuit. Sa vie en fût transformée ! Ce livre procure des solutions à un enfant afin de l’aider à s’endormir tout seul. (Il est destiné aux 3 à 6 ans.)

L’AUTEUR

Maman, éducatrice, enseignante, psychosociologue, psychologue et grand-maman. Danielle Perrault est une idéaliste. Elle a travaillé auprès d’une clientèle diversifiée qui s’étend des enfants aux personnes âgées. Créative et dynamique, elle a touché à la radio, à l’écriture journalistique, au théâtre et à la télévision. Elle a mis sur pied et dirigé un Carrefour Jeunesse Emploi. La prévention est son dada. Elle croit en l’humain et invente depuis toujours mille façons de susciter l’intérêt des marginaux de ce monde afin qu’ils se réconcilient avec eux-mêmes qu’ils se découvrent et se développent en mettant leur potentiel au service de la société et contribuent ainsi à la faire évoluer.

EXTRAIT

« T’est-il déjà arrivé, à toi, de ne pas vouloir aller te coucher quand tes parents t’y envoyaient?
Loïc était un petit garçon qui ne voulait jamais aller dormir. Tous les soirs, lorsqu’arrivait l’heure du dodo, il avait soudain tout plein d’histoires à raconter, des devoirs à faire, des envies de boire, de faire pipi, bref, il inventait des centaines d’excuses pour ne pas aller au lit.
Si bien qu’un soir, le Maître de la nuit se fâcha et lui jeta un sort qui lui interdit de dormir. »

INFOS

Pour en savoir plus sur la création et les objectifs des Nouveaux contes de Perrautl:
https://www.psycho-ressources.com/bibli/lesnouveauxcontesdeperrault.html

ISBN 978-2-924296-00-4
Dépôt légal – Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2013
Dépôt légal- Bibliothèque et Archives Canada, 2013
Le Sac à dos invisible (Les nouveaux contes de Perrault)
Auteure : Danielle Perrault
Illustrateur : Jacques Desrochers
Conception graphique : Danielle Perrault et Jacques Desrochers
Éditions : Les nouveaux contes de Perrault
2157, 3e Rang Est, Saint-Julien (Québec) G0N 1B0

Sites web de l’auteur:
http://lesnouveauxcontesdeperrault.com/

Les nouveaux contes de Perrault sont disponibles en version papier auprès de l’auteure:
lesnouveauxcontesdeperrault@gmail.com

Vous pouvez aussi vous procurer la version numérique sur toutes les plateformes d’achat en ligne (Archambault, Amazone, rue des libraires, Noble, etc.).


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Schizophrénie: l’efficacité de la combinaison médicaments et psychothérapie démontrée

Schizophrénie: l’efficacité de la combinaison médicaments et psychothérapie démontrée
LA PRESSE
Publié le 20 octobre 2015 à 16h47
(Photo: Martin Chamberland,
archives La Presse)
Par Jean-Louis Santini
Agence France-Presse – Washington

EXTRAIT: Une étude fédérale américaine publiée mardi a démontré l’efficacité d’un traitement personnalisé de la schizophrénie et d’autres psychoses, avec une nouvelle approche combinant antipsychotiques et psychothérapie dès l’apparition des premiers symptômes. La thérapie se résume actuellement le plus souvent à la prise d’antipsychotiques pour supprimer hallucinations et délires.

«L’objectif est de mettre en relation une personne qui montre de premiers signes de psychose avec une équipe de spécialistes travaillant de façon coordonnée dès que possible après le début des symptômes», a expliqué le Dr John Kane, professeur et patron du service de psychiatrie du Zucker Hillside Hospital (État de New York).

Cette étude, financée par l’Institut national de la santé mentale (NIMH) et publiée dans l’American Journal of Psychiatry, a été menée pendant deux ans dans 34 cliniques des États-Unis. Elle a porté sur 404 patients âgés de 15 à 40 ans.

Les scientifiques ont constaté que le traitement était le plus efficace quand les malades étaient traités peu après le début de leurs symptômes psychotiques.

«Ce type de soins améliorant les résultats pour le malade peut être appliqué partout aux États-Unis», a relevé M. Kane, soulignant que «les effets sont plus probants chez des patients laissés le moins longtemps sans soins après l’apparition de la psychose».  […]

Lire la suite sur LaPresse.ca
http://www.lapresse.ca – article schizophrenie


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Le Transpersonnel (Livre)

Le Transpersonnel
Pascale & Marc Polizzi

SOMMAIRE

Depuis Freud et la création de la psychanalyse, la psychothérapie n’a cessé d’évoluer et de réunir des concepts de plus en plus larges sur le fonctionnement de la psyché humaine, sur ses besoins et sa nature profonde. L’un de ces derniers apports, encore peu connu du grand-public, est celui du Transpersonnel.

Le Transpersonnel est, dans son fondement, un mouvement plus qu’une méthode. Il est né officiellement aux États-Unis au sein de la psychologie humaniste, en 1969, sous l’initiative d’Abraham Maslow psychologue du travail et de Stanislav Grof neuropsychiatre. Comme l’a proposé Maslow, la psychologie transpersonnelle peut être considérée comme une quatrième force dans le champ de la psychologie. La psychanalyse Freudienne représentant la première force, les thérapies comportementales et cognitives (TCC) la seconde, et la psychologie humaniste la troisième.

EXTRAIT
Définition du Transpersonnel (extrait du chapitre 1 du livre)

Le terme transpersonnel a une étymologie basée sur un adjectif : le mot « personnel » associé au préfixe « trans », un mot latin signifiant de l’autre côté, par-delà, au-delà. Le transpersonnel est ce qui existe au-delà de la personnalité, au-delà de l’ego donc ce qui est de l’ordre du spirituel.

Historiquement le mot transpersonnel avait déjà été utilisé par Jung dans l’un de ses discours en 1917 puis repris en 1947 par Emmanuel Mounier philosophe français initiateur du mouvement personnaliste d’entre les deux guerres dans une de ses définitions « …la personne est mouvement vers le transpersonnel… ». En 1965, Roberto Assagioli, neuropsychiatre italien à l’origine de la psychosynthèse, rapporte que le mot transpersonnel a été introduit en psychanalyse pour désigner le spirituel.

À travers cet historique du mot, nous pouvons déjà percevoir que l’un des objectifs et des apports du Transpersonnel dans la psychologie est de réhabiliter la dimension spirituelle de l’être humain, en lui donnant une place et une importance dans ce qui peut être à l’origine d’un mal-être ou de la souffrance d’une personne. Le thérapeute transpersonnel intègre dans son cadre la notion de crise existentielle et d’émergence spirituelle. Il donne de la place et de l’importance au fait qu’il y a des moments dans la vie d’une personne où le besoin de dépassement de soi est prioritaire, où l’aspiration à vivre des expériences d’unité avec le cosmos est non seulement un besoin, mais une demande légitime de la part du patient.

NOS CHEMINS, NOS PARCOURS …

Au départ, il y a eu nos études qui nous menèrent à l’Agrégation pour l’un et le Doctorat pour l’autre. Elles nous ont conduit à être conseil et formateur en entreprise pour l’un et chirurgien dentiste pour l’autre.

À partir de 1992, toujours chacun de notre côté, nous avons entamé un travail sur nous-mêmes de longue haleine dans une approche transpersonnelle. Parallèlement, nous nous sommes formés à de nombreuses techniques de mieux-être: Sophrologie, Reiki, Qi-gong, Pnl, Bioénergétique pour l’un et Homéopathie, Énergie universelle, Kinésiothérapie, Décodage des problèmes dentaires pour l’autre.

Progressivement nous avons ajouté à nos métiers de base la relation d’aide. Nous basant sur notre expertise métier, systémique pour l’un et gestion du stress pour l’autre, nous avons assis progressivement, en approche intégrative, notre propre approche de life-coaching.

C’est en 2006 que les deux cabinets se sont mis en synergie en prenant comme approche principale l’Ethérapie.  Cette approche de gestion des stress métaphysique est basée sur huit invariants, dont une approche causale (Ether) et des corrections énergétiques liées à la géométrie symbolique sacrée (d’où la fin du mot: Pi).

Coachs, nous sommes auteurs de nombreux livres sur la gestion des stress et enseignons l’approche Transpersonnelle dans les cursus d’écoles comme l’IDEE, EAS, ITI, …

Pascale & Marc Polizzi

SITE WEB
http://www.letranspersonnel.fr

DÉTAILS

Le Transpersonnel
Par Pascale & Marc POLIZZI
Couverture souple, 113 Pages  
ISBN-13: 978-1291593884
Dimensions du produit: 15,2 x 0,7 x 22,9 cm

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Vieillir en bonne santé et prévenir Alzheimer !

Vieillir en bonne santé et prévenir Alzheimer
 avec la médecine traditionnelle chinoise

Jean PÉLISSIER
Préface de Michel ODOUL
Éditions Albin Michel

SOMMAIRE

Oui, on peut vieillir en bonne santé !

La maladie d’Alzheimer n’est pas une fatalité, elle se construit pas à pas. Or, d’après Jean Pélissier, nous pourrions tous vieillir en bonne santé ; encore faudrait-il s’en donner les moyens.
Dans cet ouvrage unique en son genre, il nous révèle les principes de la médecine traditionnelle chinoise (plusieurs fois millénaire) qui permettent de vieillir dans de bonnes conditions et ainsi d’éviter au mieux les pathologies dégénératives comme la maladie d’Alzheimer. Il présente les causes de cette maladie que les anciens Chinois nommaient « demi-mort », et surtout il apporte de très nombreux conseils pratiques pour nous donner toutes les chances de bien vieillir.
 
Jean Pélissier explique en détail les fondements de cette hygiène de vie protectrice, avec ses piliers :

  • le « bien manger » avec ses neuf règles communes à toutes les diététiques traditionnelles qui, suivies à bon escient, sont à même de réguler le métabolisme de chacun de nos organes ;
  • le « bien bouger » pour libérer toutes les stagnations énergétiques et recharger sa batterie ;
  • le « bien penser », l’art de gérer ses émotions à l’origine de nombre de nos pathologies internes ;
  • le « bien aimer » avec une approche révolutionnaire : une « sexualité de longue vie ».

En suivant ces grands principes, chacun pourra parvenir au terme de son existence « en bonne santé » et atteindre « l’endormissement en pleine conscience » quand le temps sera venu.

Le premier livre à faire aussi clairement le lien entre la maladie d’Alzheimer et la médecine traditionnelle chinoise

EXTRAIT

Introduction

Avant de commencer l’écriture de ce livre, je me demandais comment procéder. Certes, je savais où je voulais arriver, quel message je voulais faire passer, qui d’ailleurs pourrait se résumer en cette simple phrase : « La vieillesse est inéluctable, la sénilité est inexcusable. » J’avais beau échafauder des plans, activer ma conscience, faire appel à ma mémoire, mon ego, rien n’y faisait. Je me suis alors rappelé les enseignements de mes maîtres : « Lâche prise, mets ton Coeur au repos et écoute la “Voix de ton Âme” ». Et cette voix m’a soufflé l’idée suivante : « Et si tu débutais ton livre par un chapitre qui dévoilerait tout ? Un peu comme si on commençait la lecture d’un roman par la fin pour en connaître la clé, la solution. »

Cette idée m’excita au plus haut point et je décidai donc, dans le premier chapitre (p. 000) de faire, en quelque sorte, le résumé de tout le livre, d’exposer les liens de causalité pouvant déboucher sur une maladie d’Alzheimer et aussi, de donner les clés enseignées par la médecine traditionnelle chinoise pour nous mettre définitivement à l’abri de cette maladie qui, justement par méconnaissance, effraie beaucoup d’entre nous. Après la lecture de ce chapitre, vous pourrez fermer le livre. Vous saurez à quoi vous en tenir, faire un point sur votre état du moment. Vous saurez par vous-même et pour vous-même comment mettre en œuvre une véritable politique de prévention et d’entretien de votre capital santé, comment aborder le « grand âge » calmement et sereinement en pratiquant l’art du bien vieillir !

Pour les curieux qui voudront aller plus loin dans cette vision donnée par les enseignements traditionnels chinois quant à l’apparition de cette pathologie, toute une série de chapitres leur permettra de se persuader qu’il n’y a aucune fatalité dans cette maladie que l’on pourrait à tort cataloguer d’épidémique tant son ampleur devient alarmante dans nos sociétés modernes. Je vais aborder des concepts, des notions qui sont à mille lieues de ce que l’on nous enseigne dans nos facultés, où l’esprit matérialiste prédomine. Parler d’Âme en médecine ! Beaucoup vont en sourire, d’autres au contraire vont être amenés à réfléchir devant certaines évidences quand on se trouve en présence d’une personne souffrant de la maladie d’Alzheimer.

Qu’est-ce qui m’a poussé à écrire un tel livre ? Depuis ma tendre enfance, j’ai toujours refusé l’idée de la maladie. Je me suis toujours dit que le corps n’avait pas été construit pour tomber malade, mais qu’il avait en lui un potentiel d’autoguérison et d’autorégulation. La médecine moderne ne m’a donné que très peu d’informations à ce sujet. Bien au contraire, elle tentait de me prouver le contraire :

  • Si tu as une allergie, c’est à cause du pollen.
  • Si tu as une grippe, c’est à cause du virus.
  • Si tu as un cancer, une dépression, une hypertension, un rhumatisme, un Alzheimer, c’est toujours à cause des autres, de l’environnement, de l’hérédité.

On n’est pas responsable. Ou si peu. On n’est qu’un bateau à la dérive, à la merci des aléas de la vie, porteur d’un alibi karmique qui fait de nous des autruches. Oui, mais voilà. Les pollens existent depuis la nuit des temps et tout le monde ne développe pas d’allergie. Il y a des centaines de millions de fumeurs sur terre et tous ne développent pas un cancer du poumon, à peine 0,01 % d’entre eux. Une majorité d’individus vit dans un environnement de peur, de stress, de pollution et tout le monde ne développe pas une dépression.

La liste pourrait s’allonger ainsi à l’infini…

Tant d’interrogations sans réponse. Alors, toujours en écoutant la Voix de mon Âme, il y a une quarantaine d’années, je me suis lancé, si je puis m’exprimer ainsi, dans l’étude de la médecine traditionnelle chinoise. On a l’habitude de dire que quand on met son doigt dans l’engrenage, on ne peut plus le retirer. Ce fut donc mon cas. Quand on comprend les tenants et les aboutissants de cette médecine, on sent bien qu’une vie entière ne suffit pas pour en faire le tour. J’ai eu la chance ou plutôt « les perches de la destinée » m’ont fait rencontrer un des plus grands maîtres modernes de médecine traditionnelle chinoise, reconnu en tant que telle en Chine, avant la « Révolution culturelle ». J’ai nommé le professeur Leung Kok Yuen. Ayant émigré à Hong Kong, puis à Vancouver au Canada, il a été l’un des seuls à transmettre une partie de son immense savoir. Un des seuls à enseigner l’ensemble des pièces du puzzle de cette médecine plurimillénaire que l’on qualifie de médecine holistique. Né à Canton en 1922, il est issu de treize générations de médecins, de père en fils. À l’âge de onze ans, il était capable de réciter deux livres rédigés par Zhang Zhong Jing (un des fondateurs de la médecine traditionnelle chinoise), le Jin Kui Yao lüe et le Shang Hang Lun. Il commença à faire ses premiers soins à l’âge de seize ans !

Au cours des onze années d’études qu’il nous a dispensées, nous avons longuement abordé les grandes pathologies que l’on retrouve chez les Occidentaux, à savoir les maladies cardio-vasculaires, par une étude très complète sur l’hypertension artérielle. Ensuite, nous avons étudié le cancer, les maladies mentales et émotionnelles, dépression y comprise. Son enseignement comprenait aussi des cours magistraux sur la mort, sur le sens de la vie. Leung Kok Yuen s’appuyait sur les trois piliers fondateurs de la société chinoise : taoïsme, confucianisme et bouddhisme, qu’il mettait à la portée d’un esprit occidental. Il partageait ses connaissances dans la pure tradition des grands maîtres, par un enseignement purement oral.

C’était un des premiers à avoir insisté sur le mot clé : PRÉVENTION.

Enfin, je comprenais à travers la divulgation de tout ce savoir, que sur cette terre, nous n’étions pas des effets, mais bien, à proprement parler, des causes dans l’apparition de tous nos maux. Enfin, je saisissais l’incroyable impact du mental et des émotions sur la genèse de quasi toutes nos pathologies internes (hypertension, diabète, cancers, rhumatismes, maladies cardio-vasculaires, maladies mentales et émotionnelles, dépressions, maladie d’Alzheimer, etc.).

Enfin, j’ai appris que la mort, tant redoutée par certains, n’était pas une maladie, mais l’extinction de quelque chose et le passage d’un état à un autre, que l’on pouvait parvenir au terme de son existence en « bonne santé », atteindre « l’endormissement en pleine conscience » recherché par tous les méditants, « Graal » de toutes les religions.

Dans quelques dizaines d’années, quand les avancées de la médecine dite « quantique » auront fait leur preuve, tradition et modernité pourront enfin se rejoindre. La science est en train de redécouvrir le message que la tradition a toujours voulu faire passer. C’est toute cette vision que je voudrais présenter dans ce livre pour que vous puissiez prendre votre destinée en main.

La maladie d’Alzheimer n’est pas une fatalité. C’est une pathologie interne que l’on se crée, pas à pas, par méconnaissance du fonctionnement de notre corps, par un manque de recul quant aux liens de causalité susceptibles de la créer.

Mais les enseignements qui vont suivre iront bien au-delà……

L’AUTEUR

Jean PÉLISSIER est kinésithérapeute et praticien en Médecine Traditionnelle Chinoise (M.T.C.) depuis plus de 30 ans. Passionné d’ethnomédecine, mais aussi enseignant et conférencier, il met aujourd’hui ce savoir ancestral à la portée de tous. La devise qui définit tout son enseignement : « L’Homme n’a pas été créé pour tomber malade, mais pour s’auto-guérir en permanence. »

DÉTAILS

240 pages
Format 155 x 240 mm (broché)
Prix: 17.90 €
Éditions Albin Michel

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