Que dire aux enfants suite aux attentats de Paris ?

Que dire aux enfants suite aux attentats de Paris ?

Danielle Perrault, psychologue et auteure de contes psycho éducatifs nous répond.

Je viens tout juste de finir un recueil de trois contes « Contes philosophiques » dont le dernier s’intitule: La vie est injuste. Ce conte est destiné aux adultes. Cependant, certains enfants, à partir de 10 ans, pourront en comprendre l’essence. Il traite de l’injustice, de ce qui se produit dans nos vies, ce que l’on subit et qui est hors de notre contrôle.

Le conte de « L’ennui, ce mauvais génie, » aidera,  après coup, à vivre avec la perte sans qu’elle submerge l’enfant et l’adulte, privés de leurs proches. « Le sac à dos invisible » permettra aux enfants et à leurs parents de ne pas rester pris avec des émotions trop lourdes. Il invite chacun d’entre nous à reconnaître les émotions qui sont les nôtres et à s’en libérer par la parole avant que cela ne devienne un trop lourd fardeau.

Quoi dire aux enfants: sujet vaste car il faut l’adapter à l’âge des enfants. Il faut se rappeler que l’enfant est un récepteur à émotions et que nous en sommes le guide. Nous ne devons pas nier ce que nous ressentons. Nous devons cependant, dégager l’enfant de toutes responsabilités. L’enfant est centré sur lui-même. Il ne connaît de la vie que ce qu’il a expérimenté, sans nécessairement avoir pu en faire de sens car le cortex est un organe qui se développe, il est en construction jusqu’à l’âge de 21 ans. Les études démontrent cependant qu’il se développe toute notre vie durant.

Ensuite, il nous importe de créer un dialogue avec l’enfant. Nous le ferons en s’intéressant à ce qu’il pense en lien avec ce qu’il sent. « Tu en penses quoi, toi de ce qui vient d’arriver ? » L’enfant est un être à part entière qui doit avoir sa place. La famille est le microcosme de la société et c’est là que l’intelligence émotionnelle se développe. Il faut faire, de ce drame, une occasion pour justement la développer, tous ensemble, en famille afin d’outiller l’enfant. Cela peut même devenir un échange rassurant autant pour l’enfant que pour son parent. Exprimer, ensemble, en toute liberté les émotions qui nous submergent et tenter, ensemble, de faire du sens.

Exemple de dialogue: Je viens d’apprendre ce qui vient de se produire. C’est d’une immense tristesse. J’en suis complètement bouleversé, je suis même en état de choc, je ne comprends pas encore tout mais heureusement que nous sommes ensemble. Toi, tu en penses quoi, tu te sens comment? »

Avec des enfants plus vieux, on peut poursuivre: « Je pense  que cela parle du très mauvais système de santé mentale des nôtres. Les gens souffrants qui n’ont pas d’outils pour combattre la souffrance qu’ils vivent se sentent incompris et délaissés. Ils en viennent, pour notre plus grand malheur, à poser d’aussi affreux gestes. Il faut refuser la peur, ne pas la laisser entrer dans nos vies. Nous avons besoin de lumière et d’amour pour traverser ces épreuves et pour qu’elles ne se produisent plus. C’est ensemble, grâce à notre amour que nous réussirons à la vaincre. Nous devrons ouvrir nos cœurs pour faire de la place à cette lumière et c’est comme ça que nous développerons notre force. »

Danielle Perrault, Psychologue et Auteur

Pour en savoir plus sur la création et les objectifs des Nouveaux contes de Perrautl:
https://www.psycho-ressources.com/bibli/lesnouveauxcontesdeperrault.html

Sites web de l’auteur:
http://lesnouveauxcontesdeperrault.com/


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Le Nez de Bébert – Conte Psycho Éducatif

Le Nez de Bébert
(Conte Psycho Éducatif)

RÉSUMÉ
 
Bébert est un petit garçon qui sait beaucoup de choses. Pourtant, sans qu’il ne sache comment, il a soudainement perdu la faculté de se moucher. Heureusement qu’une magicienne est venue à sa rescousse. Ce livre amène le lecteur à faire preuve de persévérance et d’imagination pour trouver des solutions à ses problèmes. Destiné aux enfants à partir de 6 ans

L’AUTEUR

Maman, éducatrice, enseignante, psychosociologue, psychologue et grand-maman. Danielle Perrault est une idéaliste. Elle a travaillé auprès d’une clientèle diversifiée qui s’étend des enfants aux personnes âgées. Créative et dynamique, elle a touché à la radio, à l’écriture journalistique, au théâtre et à la télévision. Elle a mis sur pied et dirigé un Carrefour Jeunesse Emploi. La prévention est son dada. Elle croit en l’humain et invente depuis toujours mille façons de susciter l’intérêt des marginaux de ce monde afin qu’ils se réconcilient avec eux-mêmes qu’ils se découvrent et se développent en mettant leur potentiel au service de la société et contribuent ainsi à la faire évoluer.

EXTRAIT

[…] « Tu as pris froid maintenant, ton nez coule, viens ici que je te mouche », lui dit son père en approchant un mouchoir de son nez. Mais au lieu de se moucher, Bébert renifla. Son père le ramena à l’ordre.

« Ne fais pas l’idiot Bébert, allez! Mouche! » Bébert renifla de plus belle. Avec un mouvement d’impatience, son père lui rappela : « Tu sais comment on se mouche Bébert, tu avais deux ans et tu le savais déjà ! » Bébert ne faisait pas exprès pour ennuyer son père, il était devenu incapable de se moucher, un point c’est tout.

Ce soir-là, on écourta le rituel du dodo et on mit les enfants au lit. Les parents craignaient que leur fils ait attrapé un bon rhume. Le lendemain matin, comme de fait, les craintes de ses parents s’avérèrent fondées. Le petit se réveilla tout enrhumé. Alors commença pour eux un périple dont ils auraient tous bien aimé se passer. Bébert, qui était rendu à six ans, ne savait plus se moucher, alors il reniflait bruyamment toute la journée.

Bien qu’agacés parce qu’ils ne comprenaient pas comment on pouvait devenir incapable de se moucher, ses parents se montrèrent tout d’abord compréhensifs … et aussi, très patients.
Ils reprirent leur apprentissage de zéro. Sauf que Bébert refusait de collaborer. Plus ils inventaient de trucs, plus Bébert se sentait irrité, ce qui avait le don d’exaspérer ses parents, vous le comprenez aisément.

En fait, ce n’est pas que Bébert refusait de collaborer, c’est plutôt qu’il en était incapable, tout simplement. Même lui ne comprenait pas pourquoi. Alors, un jour, ses parents jetèrent la serviette. Ils se sentaient découragés. Je vous ai dit combien ses parents étaient gentils, charmants, aimants et intelligents, mais là… ils se sentaient nuls, et en plus ils étaient inquiets puisqu’ils savaient que leur fils entrerait bientôt à la grande école, en première année. Ils avaient très peur que Bébert ne fasse rire de lui quand les autres enfants l’entendraient renifler.

Quand ils eurent épuisé tous les trucs qu’ils connaissaient afin que leur fils puisse à nouveau être capable de se moucher, ils décidèrent de faire appel à une de leurs aïeules, qu’ils savaient être un peu magicienne. Elle avalait les bobos, faisait disparaître les piqûres de guêpes, concoctait des crèmes miraculeuses… Bref, les enfants avaient une grande confiance en elle.

En général, on allait la consulter après avoir essayé tous les trucs que l’on connaissait, sans y parvenir. On se lasse de ne pas réussir et de tourner en rond, vous ne pensez pas? […]

INFOS

Pour en savoir plus sur la création et les objectifs des Nouveaux contes de Perrautl:
https://www.psycho-ressources.com/bibli/lesnouveauxcontesdeperrault.html

DÉTAILS

Titre : Le Nez de Bébert
Auteur : Danielle Perrault
Format : Pdf
Date de parution : 8 mai 2015
Éditeur : Les nouveaux contes de Perrault
Disponibilité : Canada
ISBN : 9782924296370
UPC papier : 9782924296387
Pages : 40
Langue : Français

Sites web de l’auteur:
http://lesnouveauxcontesdeperrault.com/

Les nouveaux contes de Perrault sont disponibles en version papier auprès de l’auteure:
lesnouveauxcontesdeperrault@gmail.com

Vous pouvez aussi vous procurer la version numérique sur toutes les plateformes d’achat en ligne (Archambault, Amazone, rue des libraires, Noble, etc.).


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L’Angoisse – L’accueillir pour la surmonter

L’Angoisse – L’accueillir pour la surmonter
Gérard Bonnet, Psychanalyste

SOMMAIRE

Tapie, discrète, l’angoisse peut surgir à chaque instant. Par sa puissance, elle peut submerger ou sidérer. Mais l’angoisse constitue aussi un puissant moteur. Dès les premiers moments de la vie – avant même et avec la naissance –, jusqu’à l’angoisse de mort qui nous saisit au terme de la vie, elle nous accompagne à chaque étape.

Quelle est l’origine de l’angoisse ? Quels sont ses mécanismes ?
Comment vivre au quotidien avec cette compagne souvent inopportune ? Comment la surmonter ?

Cet ouvrage répond à ces questions. Des sources de l’angoisse à ses causes, du trauma aux conduites à risque, de l’angoisse à l’effroi ou la panique, de son impact sur la sexualité ou sur les rêves… tout ce qui permet de mieux comprendre l’angoisse est analysé. L’objectif de ce livre est de suivre l’angoisse à la trace dans le concret de l’existence, d’en dévoiler les différentes facettes. En se fondant sur les souvenirs, les rêves, les frayeurs inexpliquées, les actes manqués… cet ouvrage permet aussi de découvrir comment l’accueillir et la faire évoluer.

L’AUTEUR

Gérard Bonnet, psychanalyste (APF), co-créateur du Collège des Hautes Etudes Psychanalytiques, Gérard Bonnet a été enseignant de psychopathologie à l’Université Paris VII, secrétaire de rédaction de la Revue psychanalyse à l’université, et il est l’auteur de nombreux ouvrages de psychanalyse Après avoir travaillé toute sa carrière en hôpital et en secteurs psychiatriques, il dirige actuellement l’Ecole de Propédeutique à la Connaissance de l’Inconscient (EPCI), où il donne un enseignement de psychanalyse destiné à un large public qui est à l’origine de ses ouvrages actuels.

Autre ouvrage: La vengeance – L’inconscient à l’oeuvre
https://www.psycho-ressources.com/blog/la-vengeance/

COLLECTION

« Psy pour tous », met à la portée de tous les concepts psychanalytiques les plus courants. Rigoureux, mais toujours accessibles, les ouvrages de la collection sont destinés à tout public. Un plan clair, un propos accessible, des livres courts à petit prix.

DÉTAILS

Titre: L’Angoisse. L’accueillir pour la surmonter
Auteur: Gérard Bonnet
Éditions: In Press
ISBN : 978-2-84835-325-8
Prix :  10 €
Parution : sept. 2015
Nombre de pages : 150
Format : 11,5 x 18

COMMANDER
http://www.inpress.fr/project/langoisse/


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Ma traversée dans l’innommable

Ma traversée dans l’innommable

de Jean-Jacques GERARD
Psychanalyste et victimologue clinicien
Avignon, France

« Une seule feuille ne jaunit pas sans le silencieux assentiment de l’arbre entier » Khalil Gibran.

Je suis parti vivre dans le haut atlas occidental (de juin 1999 à septembre 2007) pour répondre à mon besoin de vivre ailleurs et autrement, besoin d’un refuge ressourçant. Besoin de découvrir d’autres personnes, d’autres cultures, d’autres espaces, besoin de répondre à l’appel de ces montagnes. Besoin de panser mes blessures et de repenser mon histoire; besoin d’en finir avec l’écriture du livre engagé quelques années plus tôt avec mon ami Bertrand : « De chair et de sens à la reconquête d’une parole mutilée » (2004 l’Harmattan). Besoin de mieux me ressaisir dans cette mémoire de la fin tragique de la vie de mon fils François (Il avait 9 ans et demi quand il est mort le 5 février 1984) et des 6 années judiciaires qui ont suivis. Besoin de repenser à l’arrestation de celui qui l’avait violé et tué, à cette rencontre clandestine que nous avions eu, suite à la remise en liberté conditionnelle de cet « auteur présumé », aux conséquence de cette bavure judiciaire et au battage médiatique qui avait accompagné cette folie. Besoin de revisiter mon enfance blessée et mon adolescence paumée.

Besoin de mieux comprendre mon cheminement avec l’éducation spécialisée et mon parcours de psychothérapeute. De me confronter aux traumatismes du survivant en faisant face à ma vie sans sel…. et, peut-être par là, tenter de sortir de la torpeur et de la fascination des violences vécues. Besoin de sortir de cet isolement condamné à n’être qu’un pauvre père par des semblables enfermés dans d’autres errances. Besoin de me déprendre de la dualité victime/agresseur en accueillant mes peurs, mes croyances; et par là d’accéder à une compréhension inédite de mes besoins.

Besoin de repenser les lieux d’enfermement commandés par la punition et la réclusion ; le bannissement y est la règle et la vengeance la loi implicite ; l’identité réduite aux actes fabrique «le monstre» et l’abolition de la peine de mort devient une hypocrisie collective au lieu d’un socle civilisateur. Le mot pardon ne pouvait être pensé avec son proche: l’impardonnable. Ces putains de moralités je les prendrais à bras le corps, non pour en jouir, mais pour en sentir toutes les odeurs et les lâcher. Je disais que comprendre ne signifiait ni excuser ni condamner; que la souffrance psychique affective et sexuelle devait être reconnue. Je disais que le mot responsabilité dans son usage courant ignorait les constats cliniques. Que le législateur ne considérait pas les circonstances et les déterminants des actes terribles. Je disais les circonstances devaient être éclairantes et non atténuantes ; que le pouvoir était au corps médical, à ces mandarins de cabinets qui sont pour la plupart dans le déni des vérités psychologiques, que le corps judiciaire ne se mouillait pas en suivant leurs préconisations : la morale punitive/condamnante était sauve ? Pas de justice. Pas de justesse clinique… !

Car rendre justice c’est d’abord rendre toute la vérité, la justesse des histoires et des faits des hommes, liés à leurs circonstances. Rendre justice ce n’est pas bannir un « monstre », c’est se pencher sur des personnes et des actes avec cette conscience que chaque humain porte en lui les couleurs de tous les autres. Rendre justice c’est comprendre qu’un homme aux prises avec les blessures parfois très précoces de son histoire, associées aux morales ambiantes, peut refouler les émotions qui gouverneront ses pensées, ses conduites, qu’il le veuille ou pas.

Rendre justice c’est comprendre que ces mécanismes de protection et de survivance sont l’anti libre-arbitre et que notre conscience réduite à la morale n’y peut rien. Rendre justice c’est accepté de nuancer nos réflexions sur la responsabilité en considérant toutes les circonstances qui entourent les actes. Rendre justice c’est considérer que le plus fort que soi peut être en soi; c’est considérer l’humain dans sa globalité en relation avec son environnement.

Ma traversée dans l’innommable met en relief la nécessité de distinguer la non responsabilité de l’irresponsabilité, attribuée à celles et ceux qui sont désignés comme fou. Dans ce chemin-là, il n’y a plus de délinquant ou de criminel, mais des Hommes comme vous et moi peuvent être en incapacité de répondre de leurs actes du fait de circonstances qui contiennent les déterminismes d’une histoire personnelle et culturelle. La culpabilité reconnu d’une personne auteur d’actes juridiquement répréhensibles peut être associée à une non responsabilité circonstancielle.

Cette vision hors dualité aura un jour ses déclinaisons. Nous penserons alors autrement l’accompagnement des plus vulnérables et la formation des acteurs du social.

Quand l’esprit de punition et de réclusion aura laissé la place à ce regard qui voit celui qui a soif en celui qui boit, qui voit dans le meurtre et/ou le viol l’expression de troubles, de perturbations de la relation; qui voit dans ce qui se met en scène des souffrances humaines parfois non nommables du seul fait qu’elles se sont ancrées avant que la parole advienne (par exemple quand un bébé objet d’excitation et/ou de jouissance se fait tripoter par tous les bouts, par tous les trous…!!)

Alors, l’abolition de la peine de mort sera assortie d’une volonté politique réelle de prévention des violences par une approche clinique des comportements violents, associée à une éthique de civilisation. Il s’agit par là d’ouvrir vers l’espérance, vers la rédemption possible. Ce sera un autre temps où les institutions du judiciaire sortiront de leurs confusions en énonçant les vérités du vivant et, par là, honoreront l’épitaphe inscrite sur la tombe de mon fils : «C’est ainsi que François est mort, il fut victime de la détresse d’un autre»

Jean-Jacques GERARD en Avignon Le 16 Octobre 2015

Jean-Jacques GERARD est Membre de Psycho-Ressources:
https://www.psycho-ressources.com/psychotherapeute/avignon/jean-jacques-gerard.html


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Stage – Physiologie du traumatisme – Strasbourg, Fev 2016

STAGE
Physiologie du TRAUMATISME
27-28 Fév. 2016 (Strasbourg)

TRAUMATISME
Des mécanismes aux ressources ; physiologie du traumatisme, physiologie de la guérison.
Utilisation de l’EFT
Gestalt, conscience corporelle, EFT : points communs, différences, les cocktails possibles

Ce stage s’adresse à tout « psy », ou professionnel du secteur médical, paramédical, thérapeute ou professionnel de la relation d’aide.

Je vous propose de partager avec vous mes connaissances sur la physiologie du traumatisme et de deux approches du traitement du trauma : l’EFT et la Somatic Experiencing de Peter Levine.

Dans la conception de Peter Levine, biologiste et psychologue, le traumatisme est défini comme une situation d’impuissance face à un danger. Nous ne pouvons ni fuir, ni agir : nous nous figeons, impuissants.

Si nous ne pouvons pas « défiger », le traumatisme s’enkyste en nous : il explose plus tard, lentement ou brusquement, dans les situations qui ressemblent, par un aspect ou un autre, à la situation ou aux situations initiales vécues dans l’impuissance.

Nous aborderons :

  • Les mécanismes qui entrent en jeu dans cette situation, qu’il est utile de connaître quand on accompagne les personnes en difficulté : enchaînement des émotions, fonctionnement du système nerveux autonome (Peter Levine) / du jeu des hormones de stress (Muriel Salmona).
  • Le rôle de la mémoire, celui du cerveau reptilien / limbique / cortical
  • Les précautions à prendre, les signes à repérer pour offrir un contenant réparateur à la personne.
  • Les approches thérapeutiques : la Somatic experiencing, l’EFT (avec l’éclairage de Pat Ogden également).
  • Autres approches thérapeutiques : points communs et différences, notamment entre la Gestalt thérapie et la Somatic Experiencing.

Le stage sera expérientiel : je vous proposerai des démonstrations d’EFT (et/ou de « conscience psycho-corporelle ») en plus des exposés théoriques et vous pourrez expérimenter pour vous-même cette technique en binômes.

Les traumatismes vus sous l’angle de l’impuissance vécue ne sont pas seulement les situations spectaculaires comme les tsunamis, les guerres, des violences visibles : ce sont aussi les choses invisibles, inaudibles, comme les traumatismes de l’attachement par exemple, mais aussi toutes ces gestalts inachevées de notre vie, ces répétitions négatives, ces obstacles intérieurs à notre équilibre.

Pourquoi cette approche « physiologique », pourquoi l’EFT ?

Je pratique L’EFT depuis plus de 5 ans maintenant et je peux en mesurer l’efficacité dans ma pratique. Quant à l’approche de Peter Levine, je l’ai découverte au tout début de ma pratique et cela a sous-tendu ma recherche depuis.

Mon travail avec les clients/patients a peu à peu changé au fur et à mesure de la compréhension que j’ai acquise des processus physiologiques du traumatisme, à partir des approches de différentes personnes (dont Peter Levine et Muriel Salmona). La technique de l’EFT m’a énormément apporté pour la guérison des traumatismes.

J’utilise la Gestalt thérapie, l’intégration posturale, la stimulation bilatérale, je me suis formée à l’EFT puis à Matrix Reimprinting et j’ai commencé à me former à la Somatic Experiencing. Pour moi, parmi les outils les plus puissants, je compte l’EFT.

Cette technique, d’une grande simplicité, est comme le pinceau d’un peintre, comme un vélo en ville : un accélérateur modeste et génial. Si elle peut sembler bêtement mécanique a priori, entre les mains (et la tête) des thérapeutes elle devient un outil au service de leur sensibilité, du travail « corps-esprit ».

Quant aux clients, ils peuvent s’autonomiser grâce à l’EFT s’ils le souhaitent et ne pas être dans l’attente des séances pour aller mieux. Ils peuvent prendre leur thérapie en main – c’est le cas de le dire – en comprenant les mécanismes du traumatisme et ceux qui permettent de se guérir. De plus, l’EFT propose à tout un chacun de multiples façons de « s’organiser » pour progresser dans sa guérison.

Le lieu :
à mon cabinet de psychothérapie au 4, rue de la 1ère Armée, à Strasbourg.

Dates et horaires :
Février 2016, un week-end (date encore à définir)
de 10 h à 19 h le samedi,
et de 9 h à 17 h le dimanche
(pause repas d’une heure et demie).

Prix : 180 euros le week-end
(50 euros d’arrhes lors de l’inscription, encaissées seulement le jour du stage).

Valérie Joubert, psychologue, psychothérapeute
06 95 37 60 32
4, rue de la 1ère Armée
67000 Strasbourg
Email: cabvvbsjoubert@yahoo.fr

Valérie Joubert est membre de Psycho-Ressources
https://www.psycho-ressources.com/valerie-joubert.html


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« Dézipper » la culpabilité par une question clé

« DÉZIPPER » LA CULPABILITÉ PAR UNE QUESTION CLÉ

Stéphane Migneault
Psychologue, Conférencier et Auteur

La culpabilité est un sentiment que vivent, à un moment ou à un autre, de nombreux parents. Pour aider mes clients à travailler ce sentiment toxique, j’aime bien utiliser la question clé de Janice Berger, psychothérapeute et pionnière dans la Deep Emotional Processing TherapyTM et auteure du livre Emotinal Fitness: Discovering our Natural Healing Power. Selon cette clinicienne, la culpabilité irrationnelle recouvre souvent une autre émotion: peur, colère, impuissance ou tristesse. Pour dépister l’émotion sous-jacente à la culpabilité, elle recommande de se poser cette question: « Si ce n’était pas de la culpabilité que je ressentais, quel sentiment ressentirais-je? ».

J’ai posé la question à mes clientes aux prises avec de la culpabilité. Chaque fois, avec un peu d’aide de ma part, elles parvenaient à trouver l’émotion se cachant derrière ce sentiment. Voici trois exemples cliniques tirés de ma pratique.

Mélanie et sa culpabilité d’avoir trop habillé son fils

Un bon matin, Mélanie habilla chaudement son fils qui devait participer à une activité scolaire. Voilà qu’en après-midi, la température se réchauffa plus que prévu. Son fils eut particulièrement chaud dans ses vêtements. Mélanie, en apprenant cela, se sentit très coupable. En thérapie, je lui posai la question clé de Janice Berger. Elle trouva sans difficulté le sentiment sous-jacent: la peur de « passer pour une mauvaise mère ». La culpabilité s’atténua du même coup.

Véronique et sa culpabilité de faire garder ses enfants

Véronique, une professionnelle de la santé, était mère deux filles âgées de 3 et 5 ans. Elle se sentait coupable de les faire garder deux jours pour qu’elle puisse suivre une formation à l’extérieur de la région. J’ai demandé à ma cliente de se fermer les yeux. Je lui posai la fameuse question clé. Pour lui donner un coup de pouces, je lui offris des choix de réponse : serait-ce une peur? Une tristesse? Etc. Véronique dézippa rapidement son sentiment de culpabilité. Elle nomma une peur : la peur qu’il arrive quelque chose à ses filles alors qu’elle serait loin de celles-ci. Elle établit ensuite un lien entre sa peur actuelle et un traumatisme passé: les abus sexuels par son beau-père quand elle était enfant. Véronique, aujourd’hui, craignait inconsciemment que ses filles se fassent aussi abuser en son absence comme elle fut abusée quand sa mère s’absentait… À la séance suivante, je travaillai avec la cliente sur le traumatisme de l’abus, et ce, à l’aide de l’IMO (intégration par les mouvements oculaires). La peur actuelle de la cliente en vint à se transformer en vigilance saine.

Sophie et sa culpabilité de chicaner ses enfants

Sophie se sentait souvent coupable après avoir « chicané » ses enfants. À elle aussi, je lui posai alors la question clé. Elle nomma précisément son véritable sentiment: la peur que ses enfants en viennent en ne plus l’aimer. Lors de la séance, c’est sur cette peur que nous avons travaillé, et non sur la culpabilité qui n’était que le paravent cachant sa peur.

En bref

Ces exemples cliniques nous montrent comment la culpabilité recouvre d’autres sentiments qu’on gagne à « débusquer » et à travailler. Si l’on sait comment s’y prendre, la culpabilité peut nous permettre de déterminer le cœur du problème. J’oserais vous convier à accueillir votre sentiment de culpabilité lorsqu’il se présente et à vous poser la question de Janice Berger : « Si ce n’était pas de la culpabilité, quelle émotion est-ce que je ressentirais à la place? ». N’hésitez pas à en parler avec votre psychothérapeute. Bonne exploration!

Référence bibliographique

Berger, J. (2005). Emotional Fitness : Discovering our Natural Healing Power, Toronto, Penguin Canada.

À propos de Stéphane Migneault

Stéphane Migneault est psychologue. Pour aider ses clients dans un contexte de thérapie brève, il utilise diverses techniques : l’IMO (intégration par les mouvements oculaires), l’EMT (eye movement technique), l’hypnose, des techniques d’impact, etc. Depuis quelques années, il anime des conférences et des ateliers pour des associations et des entreprises. Pédagogue dans l’âme, il est apprécié pour son talent de vulgarisateur et l’utilité des conseils qu’il prodigue. Dans un autre ordre d’idées, il a coécrit deux ouvrages collectifs publiés aux Éditions du Grand Ruisseau : Fibromyalgie, quand tu nous tiens! (2014) et Fibromyalgie : carnets pratiques (2015). Depuis 2010, il enseigne l’EMT (eye movement technique), une technique de thérapie brève. À ce jour, près de 600 professionnels de la santé mentale ont suivi sa formation. En 2016, il l’enseignera en Europe.

Infolettre gratuite portant sur la psychologie

Pour vous inscrire à son infolettre trimestrielle, allez au www.stephanemigneault.com et inscrivez votre adresse de courriel dans l’espace prévu à cet effet situé dans le rectangle noir à droite.

Conférences et ateliers offerts sur demande

  • Communiquer avec différents types de personnalités
  • Faire son bilan de santé… émotionnelle!
  • Mieux dormir pour mieux vivre : trente conseils pratiques pour améliorer son sommeil
  • Prévenir et gérer le stress avec sagesse
  • Cinq techniques simples et efficaces pour relaxer en dix minutes
  • Améliorer ses habitudes de vie par l’automotivation
  • Bien choisir ses loisirs pour améliorer sa qualité de vie
  • Méditer pour tonifier sa santé physique et mentale
  • Gérer ses douleurs fibromyalgiques
  • La fatigue surrénalienne : un syndrome méconnu
  • Dix erreurs courantes commises par les personnes vivant avec la fibromyalgie
  • Devenir gestionnaire de son compte d’énergie
  • Les dommages collatéraux de la fibromyalgie : comment mieux y faire face pour améliorer sa qualité de vie

Stéphane Migneault est membre de Psycho-Ressources.
https://www.psycho-ressources.com/stephane-migneault.html


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Maladies mentales: éviter de sombrer

Maladies mentales: éviter de sombrer
Publié le 27 octobre 2015 à 14h13
Isabelle Dubé – LaPresse.ca

EXTRAIT : « Elle n’est pas contagieuse, mais touche lourdement ceux qui vivent avec le malade, notamment en raison des préjugés de la société. Comment faire pour tenir le coup lorsqu’un de nos proches est atteint d’une maladie mentale ? Où trouver les ressources pour garder le moral et éviter à notre tour de sombrer ? Isabelle Dubé fait le point.

Selon un sondage mené par l’Association médicale canadienne en 2008, 50% des Canadiens n’avoueraient pas qu’un membre de leur famille a une maladie mentale, contrairement à 72% pour un cancer. Aujourd’hui, le combat contre les préjugés envers les personnes atteintes de problèmes de santé mentale est loin d’être terminé. La Fédération des familles et amis de la personne atteinte de maladie mentale (FFAPAMM) rêve que la stigmatisation cesse et que les aidants ne vivent plus la honte.

«Quand deux voitures de police et une ambulance débarquent chez toi, ce n’est pas discret, raconte Pierre. Les voisins assistent à la scène et jugent. C’est comme une histoire de lépreux.» L’homme de 67 ans a un fils atteint de schizophrénie. Les préjugés de la société envers les personnes souffrant de maladie mentale, il les connaît. Depuis que son fils a reçu son diagnostic, il y a une dizaine d’années, Pierre a tout fait pour ne pas tomber dans l’autostigmatisation.  » […]

LISEZ LA SUITE DANS LAPRESSE.CA
http://www.lapresse.ca – Éviter de sombrer


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Le Fils de mon père est le père de mon fils, ou, mais que faisais-tu ?

Le Fils de mon père est le père de mon fils,
ou, mais que faisais-tu ?
 

Monologue de Bertrand Marie FLOUREZ
 
Résumé :

Il est dans le hall de la maternité. Sa femme est dans une salle d’accouchement. Il va la rejoindre… ou pas. Tout à la fois drôle et pathétique, il n’a pas encore décidé, ni réalisé ce qui lui arrive. Mais qui le réalise vraiment ? Il est fils de son père mais pas encore père de son fils. Résistant aux injonctions médicales, sociales et familiales, il prend quelques instants d’éternité parce qu’il a des choses à se dire. « Je suis dans le Top 10 des plus beaux jours de la vie et évidemment, comme tous les plus beaux jours de la vie, ça fout le trac. C’est pas pour rien que les plus beaux jours, c’est des débuts d’histoire.» Un texte à voir mais aussi à lire.

Parcours de l’auteur :

Périgordin, Bertrand Marie FLOUREZ étudie le Droit et les Sciences politiques à l’Université de Bordeaux (DEA d’Analyse politique comparée – 1987). Auteur dramatique, il a dirigé des compagnies de spectacles vivants et créé notamment des Festivals de Musique Contemporaine Française à l’étranger (Roumanie, Ukraine…). Il enseigne la communication et l’expression écrites (Sciences Po Paris, IESEG – School of management Lille et Paris, ISTC Lille, CFPA – Ecole des Avocats Lille) et dirige des ateliers d’écriture. Par ailleurs, il conçoit et anime des formations professionnelles : formations AFDAS, formations professionnelles d’entreprises par l’expression écrite, etc. Il collabore à des ouvrages universitaires et participe à des revues littéraires. Auteur engagé dans le siècle, il a accompli, à la demande du Ministère de la défense, de 1999 à 2006,des missions d’opérations extérieures notamment au Kosovo : communication publique et institutionnelle (médias OTAN), communication de crise, analyse environnementale et culturelle, conceptions et mises en œuvre de projets (interposition / réconciliation) au profit des Etats-Majors OTAN et des institutions internationales (ONU, OSCE, ONGs…), et a également contribué, en France, à la création de l’Etablissement public d’insertion de la défense pour les jeunes en difficultés.

Détails :

Broché: 56 pages
Editeur : Les Cygnes; Édition : Les Cygnes (10 avril 2015)
Collection : THEATRE
ISBN-10: 2369442204
ISBN-13: 978-2369442202
Dimensions du produit:  0,5 x 12,5 x 21 cm

Ce texte est disponible chez l’éditeur
http://www.lescygnes.fr
http://lescygnes.fr/LEFILSDEMONPERE.154.html
les Librairies de théâtre et toutes librairies (bases Electre, Dilicom)
Amazon  / Priceminister
Distributeur : SPE comptoir du livre (y compris pour l’international)


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Nicolas Sarrasin: J’offre gratuitement mon livre « Se poser les bonnes questions »

Nicolas Sarrasin:
J’offre gratuitement mon livre :

« Se poser les bonnes questions »

Maintenant que j’ai récupéré les droits d’auteur sur mon livre de la part de mon éditeur, j’ai décidé de l’offrir à toutes et à tous, gratuitement, à partir de mon blogue d’auteur.

Voici d’abord la référence complète de mon livre lorsqu’il a été publié:

Se poser les bonnes questions: 30 questions qui peuvent transformer votre vie
Québec, Éditions le Dauphin blanc
2011, 240 p.

Je ne donne pas mon livre en format papier ou en pdf: son contenu a été bonifié et ajouté au complet sous forme d’articles directement sur mon site, et les liens vers les chapitres se trouvent dans la table des matières au bas de cette page: http://www.nicolassarrasin.com/livre-se-poser-bonnes-questions.

Si vous préférez une version papier, chaque chapitre est très facile à imprimer. Le site s’adapte aussi à la taille des appareils mobiles. Vous pouvez donc tout lire de manière très confortable, à la manière d’un ebook, sur votre tablette ou votre téléphone cellulaire.

Voici la présentation détaillée du livre:

Savoir se poser les bonnes questions est non seulement un art mais aussi une nécessité dans notre monde moderne caractérisé par l’excès et la performance. Pour redonner la priorité à des valeurs essentielles, ce livre vous suggère 30 questions toutes simples, mais pourtant profondes, afin de vous permettre des temps d’arrêt et des pistes d’orientation dans vos choix de vie. Il vous guide également dans une démarche d’intériorisation et de remise en question de certains comportements, croyances et habitudes.

Fort des réflexions qui surgissent et de l’auto-analyse qui en découle, vous pourrez orienter différemment votre vision de la vie et, du coup, votre cheminement personnel. Que ce soit comme lecture consacrée au développement personnel, comme livre d’inspiration ou comme outil de transformation, Se poser les bonnes questions saura vous faire cheminer, à votre rythme.

Deux autres références qui pourraient vous être utiles:

1. Le Plan B pour Bonheur
Des stratégies simple et concrètes
pour améliorer votre vie ! 
(ebook au format pdf, 60 pages)

Je vous invite à vous le procurer gratuitement à partir du formulaire sur mon blogue auquel vous accéderez en suivant ce lien: http://www.nicolassarrasin.com/ressources

2. Je vous invite également à cliquer « J’aime » pour suivre la page Facebook de mon blogue et profiter des dernières publications, des nouvelles et du contenu exclusif que j’y fais paraître.  http://www.facebook.com/developpementpersoquimord

Table des matières du livre : « Se poser les bonnes questions »

  • Est-ce que je cultive les bonnes attitudes ?
  • Est-ce que je me connais ?
  • Est-ce que je nourris l’espoir, la force d’aller toujours plus loin ?
  • Est-ce que je me sens responsable de mon succès ?
  • Est-ce que j’atteins les objectifs que je me suis fixés ?
  • Est-ce que je sais dire non ?
  • Est-ce que je remets à plus tard ce que je dois faire ?
  • Est-ce que je sais gérer les conflits ?
  • Est-ce que ma vie avance dans la meilleure direction possible ?
  • Est-ce que je maîtrise mes émotions négatives et mon intelligence émotionnelle ?
  • Est-ce que je suis guidé par ma confiance ou mené par mes peurs ?
  • Est-ce que je permets au stress et à la pression de m’empoisonner la vie ?
  • Est-ce que je sais lâcher prise ?
  • Est-ce que je ris suffisamment ?
  • Est-ce que je communique avec les autres de façon harmonieuse ?
  • Est-ce que je maîtrise mon temps ?
  • Est-ce que je me laisse envahir par la déprime ?
  • Est-ce que je me respecte ?
  • Est-ce que je prends les meilleures décisions ?
  • Est-ce que je cultive l’optimisme ?
  • Est-ce que je sais multiplier mes résultats tout en travaillant moins ?
  • Est-ce que je nourris mes relations amoureuses ?
  • Est-ce que je suis capable de bien profiter du moment présent ?
  • Est-ce que j’obtiens ce que je désire vraiment de la vie ?
  • Est-ce que je me simplifie la vie ?
  • Est-ce que j’exprime suffisamment ma gratitude ?
  • Est-ce que je continue à apprendre pour vivre une vie riche sur tous les plans ?
  • Est-ce que je suis un candidat à l’épuisement (professionnel ou non) ?
  • Est-ce que mes relations avec les autres sont extraordinaires ?
  • Est-ce que je suis heureux ?

Je suis ouvert aux collaborations et à tout ce qui pourrait permettre à ce livre que j’offre à aider plus de gens. Alors si vous avez des questions ou des suggestions, si vous aimeriez utiliser mon contenu ou discuter de quelle manière il pourrait être utile aux personnes de votre entourage ou à celles avec qui vous travaillez, n’hésitez pas à me contacter (www.nicolassarrasin.com/contact).

En espérant que vous apprécierez ce petit cadeau, je vous souhaite bonne lecture ! Et n’oubliez pas que vous pouvez partager vos commentaires, conseils, idées et suggestions dans les chapitres du livre, à la fin de chaque page sur le site.

Au plaisir !
Nicolas

Nicolas Sarrasin est membre de Psycho-Ressources
https://www.psycho-ressources.com/nicolas-sarrasin.html


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Le maître de la nuit – Conte Psychoéducatif

SOMMAIRE

« Le maître de la nuit »

Loïc ne voulait jamais dormir jusqu’au jour où il fit la connaissance du Maître de la nuit. Sa vie en fût transformée ! Ce livre procure des solutions à un enfant afin de l’aider à s’endormir tout seul. (Il est destiné aux 3 à 6 ans.)

L’AUTEUR

Maman, éducatrice, enseignante, psychosociologue, psychologue et grand-maman. Danielle Perrault est une idéaliste. Elle a travaillé auprès d’une clientèle diversifiée qui s’étend des enfants aux personnes âgées. Créative et dynamique, elle a touché à la radio, à l’écriture journalistique, au théâtre et à la télévision. Elle a mis sur pied et dirigé un Carrefour Jeunesse Emploi. La prévention est son dada. Elle croit en l’humain et invente depuis toujours mille façons de susciter l’intérêt des marginaux de ce monde afin qu’ils se réconcilient avec eux-mêmes qu’ils se découvrent et se développent en mettant leur potentiel au service de la société et contribuent ainsi à la faire évoluer.

EXTRAIT

« T’est-il déjà arrivé, à toi, de ne pas vouloir aller te coucher quand tes parents t’y envoyaient?
Loïc était un petit garçon qui ne voulait jamais aller dormir. Tous les soirs, lorsqu’arrivait l’heure du dodo, il avait soudain tout plein d’histoires à raconter, des devoirs à faire, des envies de boire, de faire pipi, bref, il inventait des centaines d’excuses pour ne pas aller au lit.
Si bien qu’un soir, le Maître de la nuit se fâcha et lui jeta un sort qui lui interdit de dormir. »

INFOS

Pour en savoir plus sur la création et les objectifs des Nouveaux contes de Perrautl:
https://www.psycho-ressources.com/bibli/lesnouveauxcontesdeperrault.html

ISBN 978-2-924296-00-4
Dépôt légal – Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2013
Dépôt légal- Bibliothèque et Archives Canada, 2013
Le Sac à dos invisible (Les nouveaux contes de Perrault)
Auteure : Danielle Perrault
Illustrateur : Jacques Desrochers
Conception graphique : Danielle Perrault et Jacques Desrochers
Éditions : Les nouveaux contes de Perrault
2157, 3e Rang Est, Saint-Julien (Québec) G0N 1B0

Sites web de l’auteur:
http://lesnouveauxcontesdeperrault.com/

Les nouveaux contes de Perrault sont disponibles en version papier auprès de l’auteure:
lesnouveauxcontesdeperrault@gmail.com

Vous pouvez aussi vous procurer la version numérique sur toutes les plateformes d’achat en ligne (Archambault, Amazone, rue des libraires, Noble, etc.).


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