Les bienfaits de la méditation

Les bienfaits de la méditation

« Nous vivons comme si nous oublions que nous sommes ici, que nous sommes déjà en plein moment présent. Nous n’avons plus de contact avec notre moi profond, avec toutes nos possibilités latentes, nous perdons contact avec notre vie intérieure. Nous payons cher cette évacuation délibérée de la richesse du moment présent. »
Jon Kabat-Zinn

Saviez-vous que le repos profond procuré par la méditation, le yoga ou la relaxation peut modifier l’expression des gènes et renforcer le fonctionnement immunitaire ? Mais il y plus que cela ! Les états physiologiques obtenus par les exercices anti-stress modifient en profondeur l’interaction entre le corps et l’esprit, ce qui contribue à contrecarrer les effets cliniques sur plusieurs plans.

Des effets psychologiques, soit une baisse du stress vécu, de l’anxiété, des rechutes dépressives, des troubles alimentaires. On observe une meilleure gestion de la douleur, une meilleure stabilité émotionnelle et de l’humeur en général.

Des effets sur le corps, soit une diminution de la pression artérielle (augmentation du monoxyde d’azote) ; une baisse de la concentration de la protéine C, un marqueur précoce du développement des maladies cardiaques; un rythme cardiaque plus lent; une baisse du diabète et une amélioration de la qualité du sommeil et de l’énergie.

Des effets sur le cerveau, soit un changement de la structure même du cerveau avec la création de nouveaux circuits neuronaux ; une diminution de la densité de l’amygdale impliquée dans les émotions négatives; une diminution de l’amincissement du cortex préfontal, normalement attribuée au vieillissement, ce qui ralentit le déclin des fonctions congnitives; une augmentation de l’épaisseur de l’hippocampe, impliqué dans la régulation affective, ainsi que du cortex cingulaire postérieur lié à la créativité et à l’introspection, et du cortex temporo-pariétal associé à l’empathie.

Marielle Paradis, Psychologue
https://www.psycho-ressources.com/psychologue/montreal/marielle-paradis.html

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Centre Espace Conscience

Le Centre Espace Conscience est un lieu de pratique de la pleine conscience de l’instant présent comme peut l’être chaque endroit de notre vie. Le défi proposé par la pleine conscience est d’apprendre à nous défaire de nos automatismes pour vivre plus intensément chaque moment qui passe, tel qu’il se produit pour nous,  avec le plus d’ amplitude et clarté possibles. Par une multitude d’activités, que ce soit méditer de façon formelle, s’alimenter en pleine conscience, marcher, dessiner, peindre, pratiquer le yoga en profondeur, il s’agit simplement de toujours porter une attention particulière à ce qui est, dans une atmosphère ludique et de détente. Cultiver cette présence attentive afin de mieux occuper nos espaces sensoriels, émotionnels et expérientiels sous toutes leurs formes.

Le Centre espace conscience offre donc un temps d’arrêt, d’apprentissage et de pratique, pour se consacrer, en petit groupe,  à la pratique de la pleine conscience, en  s’encourageant et en se motivant à la vivre au quotidien.

http://centreespaceconscience.com/ateliers/


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L’homme qui voulait enfanter

L’homme qui voulait enfanter
Raoul Garnier
Préface d’Emmanuel Gratton

Vivre et l’Ecrire
LITTÉRATURE ROMANS, NOUVELLES QUESTIONS DE GENRE 

SOMMAIRE

R.G., homosexuel septuagénaire, est tenaillé jusqu’à l’obsession, voire jusqu’au délire, par le désir d’enfanter. Lui qui a aidé ses étudiants à accoucher d’eux-mêmes, qui a mis au monde des livres, reste sans descendant à un âge où l’on est grand-père. Il sollicite son ami Killian -lui-même père- pour l’accomplissement de son vœu. Après moult résistances, Killian l’exauce : il donne sa semence. R.G., au péril de sa vie, tombe enceint… mais de quoi ? De qui ? Comment ? Ce roman met en scène une situation subversive et transgressive de l’ordre naturel et social.

L’AUTEUR

Raoul Garnier est né en 1943 en Normandie. Après un séjour d’une dizaine d’années en Afrique (Niger, Côte d’Ivoire), il s’installe en Touraine (1984). Il y poursuit sa carrière professionnelle et exerce les fonctions de cadre supérieur de santé en milieu hospitalier et carcéral. Aujourd’hui à la retraite, il se consacre à l’écriture. Après Le Choix du fils (2008), L’Amant du silence (2012), Raoul Garnier, avec L’Homme qui voulait enfanter (2015) signe ici sa trilogie : « Un fils entre père et mère, entre amants et Dieu », l’histoire d’une vie chaotique entre autobiographie et fiction : la sienne.

PRÉFACE

Un fils entre père et mère, entre amants et Dieu

Lorsque Raoul Garnier m’a laissé son manuscrit L’homme qui voulait enfanter…, il m’a demandé simplement de lui dire ce que j’en pensais. Il m’avait contacté parce qu’il savait que j’avais écrit sur L’homoparentalité au masculin, le désir d’enfant contre l’ordre social (1)  et s’interrogeait sur la possible publication d’un ouvrage qui témoignerait d’un homme… qui voulait enfanter. Bien conscient que cela puisse paraître une hérésie, il cherchait la caution d’un esprit « scientifique » pour valider son projet. Il ne savait pas à l’époque que je m’intéressais aussi aux romans autobiographiques et que ses livres, ce manuscrit étant son troisième ouvrage, m’intéressaient au plus haut point. Je cherchais autant à valider quelques idées qui trainaient dans ma thèse que lui, à valider les idées étranges d’un écrivain prometteur. Il constituait pour moi le 28ème témoin de ma population d’enquête même si, d’enfant, il n’a pas vraiment eu.

Raoul Garnier conclut ici une trilogie de trois ouvrages Le choix du fils, Le silence de l’amant , L’homme qui voulait enfanter… . Cette « trilogie » est autant à entendre comme l’expression de trois logiques que comme une série de trois œuvres inscrites dans une suite diachronique. Sa vie nourrit bien chacun de ses récits mais elle n’en constitue pas une série ou des épisodes même si on peut y reconnaître certains personnages, à commencer par le personnage principal, l’auteur lui-même. Ce qui les lie n’est pas tant lié au sujet dont il s’agit mais au sujet, l’auteur, de qui il s’agit. Les trois romans sont trois facettes d’une même histoire et dénotent davantage les processus identitaires à l’œuvre,  à la croisée du social et du psychique, le roman faisant nœud. L’auteur, au fil de son écriture durant une dizaine d’années,  a trouvé sa voie/sa voix dans le prolongement du roman qui l’a précédé. 

Chaque livre met en jeu une trinité familiale, presque divine parfois, ou plus exactement ceux qui, présents ou absents, ont compté principalement dans la vie de l’auteur. Il  représente un modèle familial classique, hérité de l’histoire sociale, de nombreuses religions, et même de la psychanalyse : la triade « mère, père, enfant ». Dans Le choix du fils, l’auteur invoque beaucoup la relation avec sa mère omniprésente et récemment décédée mais aussi celle avec son père, qu’il n’a jamais connu puisqu’il est « mort » trois mois avant sa naissance. A la recherche de ses racines, il revisite ses branches maternelles et paternelles et questionne, dans un autre registre, l’évolution de sa relation spirituelle avec Dieu, « Notre Père qui est aux cieux ». L’auteur se cherche donc. Son dévoilement suscite un repositionnement identitaire.

Dans L’Amant du silence, nous nous situons postérieurement au Choix du fils mais il est aussi largement question de ce qui s’est produit avant. Les amants dont il est question ont eu une relation passionnelle qui s’est construite dans le temps, de la jeunesse à « la mort » du personnage principal, même s’il s’agit là probablement d’un effet de style de l’auteur qui symbolise par sa disparition dans le roman, les forces titanesques et thanatesques qui l’assaillent dans sa vie réelle. Père est le statut aussi de cet amant, amant que l’auteur a dissimulé à sa mère.
Dans L’homme qui voulait enfanter…, l’auteur approche des 70 ans mais prétend devenir tout à la fois, comme un père puisqu’il est un homme, comme une mère puisqu’il veut enfanter et porter en son sein l’enfant, exploit surnaturel qu’il parviendra d’une certaine manière à concrétiser…

La première histoire raconte le fils, l’enfant qu’il a été, la seconde raconte l’amant, le partenaire qu’il a été, la troisième raconte le parent, père/mère qu’il aurait aimé être. Il y a une suite généa-logique dans la position de l’auteur même s’il avait déjà 60 ans lors du premier ouvrage. Chacun de ses écrits recouvre pratiquement la même période et constitue trois étapes d’un homme qui voudrait s’enfanter, le premier par le dévoilement de son homosexualité, le second par l’établissement silencieux d’une relation amoureuse et charnelle, tumultueuse et fidèle, le troisième par l’expression du désir de procréer et de donner naissance… à un enfant mais aussi à lui-même. Il s’agit là d’un cheminement de 11 ans entre père et mère pour, selon l’auteur, « réparer son passé, se libérer de culpabilités multiples, pour être soi ! ». Il dit successivement qui il est, qui il aime, qui « hériterait » de lui… en avançant graduellement du registre conscient au registre inconscient.

Dans le premier opus on peut qualifier son roman d’autobiographie : « récit rétrospectif en prose qu’une personne réelle fait de sa propre existence lorsqu’elle met l’accent particulièrement sur sa vie individuelle, l’histoire de sa personnalité »(2)  . Raoul Garnier raconte qui il est et qui il a caché si longtemps… à sa mère surtout qui constitue sa seule famille mais aussi finalement  à la communauté des hommes. Il y interroge la place et le poids aussi de ce père disparu trois mois avant sa naissance. Raoul parle ici à la première personne du singulier « je » car il dévoile précisément ce qu’il a longtemps « tu ». L’auteur s’attarde sur son itinéraire, ses voyages et montre comment il devient visible. Son coming out, suite au décès de sa mère, le conduit à reconsidérer les liens d’origine et l’histoire familiale. La couverture du livre est un portrait de sa mère, lorsqu’elle avait 20 ans, dans une stature qui dénote une réelle assurance.  Elle porte les cheveux courts, à la garçonne. C’est une photo d’avant la naissance de l’auteur qui cherche dans ses traits, l’origine des liens qu’il a tissés avec elle, ce qu’elle est, elle aussi. Avec son décès, l’auteur fait l’aveu qu’il n’a pu faire de son vivant, traduisant l’ambivalence des sentiments, l’identité réelle d’un enfant qui s’affirme et se détache de l’image qu’il a jusqu’alors donnée de lui.

Dans le deuxième opus qu’on peut qualifier encore d’autobiographie, même si l’auteur n’est plus le narrateur, Raoul revisite ce qu’ont été ses amours. De son projet, il aurait préféré écrire  Les Amants du silence mais le titre évoquait trop le roman de Charles de Foucauld (3) . L’Amant du silence peut s’entendre comme triple, le sien puisqu’il n’est plus le narrateur tout en restant le personnage central, celui de son amant, cet homme marié, avec des enfants, qui dissimule à sa famille les liens qu’il entretient avec Raoul, ou encore le leur, leur silence, puisque les années se sont écoulées parfois sans qu’ils n’aient eu aucune relation. Le dévoilement, initié par l’auteur/narrateur/personnage central dans Le choix du fils est ici masqué par la mise en mots d’un tiers intime, un amant qui parle de Raoul ou le fait parler.  Le procédé permet à l’auteur de prendre une distance par rapport à lui-même et de donner la parole à celui qui curieusement fait silence sur son amour homo-érotique tout comme l’auteur l’avait fait à l’égard de sa mère. Le Raoul du premier roman s’attribue le prénom de Jean-Raoul dans le roman, Jean comme celui que lui aurait donné son père, Raoul comme celui que lui a finalement donné sa mère. Raoul était aussi le prénom de son père, prénom dont il hérite donc … comme pour assurer la continuité de la lignée. Jean-Raoul, plutôt que Raoul est une manière de réhabiliter le père dans sa fonction de transmission et de quitter l’homonymie confuse avec lui. Il participe d’une réhabilitation du sujet à sa place d’enfant, de fils capable de quitter sa mère qui l’a déjà quitté. La couverture du livre représente la portrait d’un bel homme, celui de l’auteur lui même à 20 ans. La photo s’extrait d’un cadre dont la vitre est brisée pouvant témoigner aussi bien de la rupture entre les amants que de l’écart qui existe entre les apparences et l’être profond. Il traduit aussi « la volonté de sortir du cadre, des normes sociales, de les vaincre pour vivre en dehors de toute norme, de toute convention, en toute liberté ». Il annonce déjà que son désir dépasse les conventions sociales. L’amant de l’auteur se cache derrière le prénom d’Isis, déesse égyptienne comme chacun sait. L’auteur fait part aussi d’autres aventures qu’il a eues souvent avec des gens d’Églises mêlant ainsi le silence à d’autres loyautés et secrets. Jean Raoul, celui qui tient donc la plume, meurt dans le roman laissant Isis, comme dans la mythologie égyptienne, s’occuper des morts et des mots. Cette mort est bien entendu fictive mais elle est aussi la marque d’une certaine réalité pour l’auteur qui, suite au décès de sa mère, ressent aussi le poids de l’existence, le sentiment peut-être d’avoir manqué sa vie affective, de n’avoir pas d’enfant et de se retrouver seul. Il franchit là cependant un cap, s’éloignant de plus en plus de la réalité visible pour se rapprocher de sa vérité invisible. Un certain Jean-Luc, mystérieux, est mentionné sur son répondeur comme vivant avec lui. Le dévoilement autobiographique du premier roman se recouvre donc d’un voile où faits et fictions se mêlent, comme pour rhabiller un sujet qui s’est trop mis à nu ou pour accéder finalement à une vérité plus profonde du sujet.
Cette démarche initiée conduit l’auteur à ce troisième opus L’homme qui voulait enfanter… où il s’agit là vraiment d’un roman personnel, d’une autofiction (4)  selon l’invention de Serge Doubrovsky.  Il laisse « une place prépondérante à l’expression de l’inconscient dans le récit de soi. »Après avoir voulu mourir et être mort littérairement parlant, voilà Raoul qui veut enfanter. Le récit procède ici à un retour en arrière dans la diachronie mais à une avancée dans le sujet traité. La parole est laissée cette fois ci à Killian dont le prénom d’origine celtique résonne davantage dans notre modernité que celui d’Isis. Il est d’ailleurs cuisiniste-designer et sonne le réveil, voire la résurrection de Raoul, qui se fera appeler alors Hergé/R.G. dans le roman, en écho au papa de Tintin et à tous ces secrets, secrets que Serge Tisseron s’est employé lui aussi à déplier chez Hergé. R.G. veut une nouvelle cuisine pour remplacer, en quelque sorte, l’ancienne, celle de sa mère. Outre le fait que la cuisine désigne à la fois la salle réservée à la préparation des plats, la préparation des plats et le plat lui-même – le lieu, l’art et le produit – on peut s’interroger sur ce qu’Hergé mijote en changeant de cuisine. Il fait bien mariner le lecteur !
Il va se lier d’amitié avec ce Killian, homme marié, comme Isis donc,  et qui vient d’avoir une enfant. Killian se laisse apprivoiser par ce R.G., de 33 ans son ainé, et aussi par ses confidences et fantasmes. R.G. ne veut pas seulement une cuisine aménagée mais un enfant, pas seulement l’avoir mais l’enfanter. L’histoire est tellement « grosse » qu’il finit par en être troublé, décontenancé. R.G veut être père, certes, mais aussi mère, réunir en son sein l’X et l’Y pour donner la vie, porter l’enfant… enfanter, c’est-à-dire engendrer, accoucher, mettre au monde. Le choix du terme est prodigieux car il témoigne d’un désir très précis, d’un moment qui permet le saut générationnel. Ce désir d’enfant (er) est un désir ontologique qui défie les lois de la nature, qui n’a ni sexe, ni genre, ni âge et dont bien des auteurs comme Bernard This (5) , Geneviève Delaisi de Parseval (6) , Françoise Hurstel (7)  ont fait l’examen.
Killian, le narrateur de cette histoire, ne voit pas très bien ce qu’il a à voir dans cette affaire. De son côté, il a bien éprouvé aussi quelques signes de couvade lors de la grossesse de son épouse mais il reste intrigué, troublé par le sérieux avec lequel R.G. le sollicite pour contribuer à ce projet. Killian finira pourtant par exaucer, après bien des résistances, les vœux de R.G. Il donnera sa semence, et celui-ci sera effectivement enceint… mais de quoi ? De qui ? Comment ?
Le lecteur, qui a lu les deux premiers romans, est conduit, lui aussi, à suivre les frasques de son auteur qui, à travers son personnage central, Raoul, Jean-Raoul, Hergé exprime de plus en plus les tréfonds de son âme. Il se fait mourir dans le deuxième opus, il devient enceint dans le troisième. Si l’on suit à la lettre ce chemin, cela n’a aucun sens qu’il s’agisse d’ailleurs de la raison comme de l’axe du temps. Si l’on suit les mouvements psychiques de l’auteur, on ne peut qu’être surpris au contraire de sa logique dynamique, économique et topique. La fiction est là non plus pour articuler une logique des faits biographiques, même si elle échappe en partie aussi à l’auteur, mais pour (re) construire ce qui constitue les remords et les regrets d’une existence. Les voies du désir empruntent les chemins de traverse que les voies terrestres ignorent. Etre père et mère à la fois, le devenir à 70 ans par l’intercession de la semence d’un autre homme, conteste aussi bien l’ordre naturel que l’ordre symbolique mais par le jeu d’écriture, à l’image de celle de Jean Schlumberger dans L’inquiète paternité (8) , l’improbable devient presque possible. Raoul Garnier trouve le moyen de construire cette intrigue de telle sorte qu’il entraine le lecteur dans cette aventure, de plus en plus médusé. La couverture du livre choisi par Raoul Garnier montre une statuette sans ventre, comme l’envers précisément de ce qu’il prétend vouloir devenir dans son titre. La statuette est « abstraite » contrairement au portrait de sa mère et de lui-même à 20 ans dans les deux premières autobiographies. Le ventre est « vide » pour témoigner de la vacuité paternelle mais le nom de Raoul Garnier est passé cette fois ci au-dessus du titre du livre, contrairement aux deux précédents ouvrages, comme s’il s’accomplissait pleinement ici en tant qu’auteur de sa vie. L’enfantement est une opération qui transforme l’enfanteur par enchantement. 

Le désir d’enfant d’R.G., sous la plume de Raoul Garnier, semble tellement fort que le lecteur se laisse prendre par ses fantasmes et la force de son dé-lire : R.G. n’a ni le sexe, ni la sexualité, ni l’âge pour enfanter mais il est prêt à renverser les lois humaines et celles de la culture par les forces pulsionnelles, Eros et Thanatos, de son désir tout-puissant, celle qu’on retrouve aussi dans les mythes, grecs ou romains, avec Zeus ou Jupiter, mais de manière encore plus extraordinaire dans la mythologie inuit rapportée par Bernard Saladin d’Anglure : « Les deux premiers humains sortirent de deux petites buttes de terre sous forme de deux mâles adultes. Ils voulurent bientôt se multiplier et l’un deux mit l’autre enceint. Quant la grossesse vint à son terme, ils constatèrent l’incapacité d’accoucher de l’homme enceint. Son compagnon provoqua par un chant magique la résorption de son pénis et une ouverture de son périnée, le transformant en femme, la première femme. Celle ci accoucha bientôt d’un fils. D’eux, sont issus, dit-on, tous les Inuit. »(9)  .

La mythologie reste cependant du domaine des Dieux. Dans l’histoire de R.G., la grossesse est soudainement interrompue par le verdict scientifique. Cette folie d’un désir va être stoppée nette par le retour brutal à la réalité. Vouloir enfanter quand tout s’y oppose conduit à la mort. A vouloir jouer les dieux, les hommes se condamnent. On retrouve dans L’homme qui voulait enfanter la même sanction que celle qui préside à L’inquiète paternité, il ne saurait y avoir de transgressions sexuées et sexuelles dans la logique procréative. Bien qu’R.G. pense dans un premier temps avoir été victime d’un « infanticide » médical, il admet finalement l’explication scientifique du corps médical Me voilà comme ce docteur  P. à tenter de comprendre la situation, à chercher une explication scientifique et humaine  à cette aventure : « Pour qui donne sens à ce qui lui arrive, la maladie cherche à nous guérir ! Elle est opportunité, chance dans notre parcours de vie. Elle est là pour nous permettre de croître spirituellement ! ».

C’est en lisant entre les lignes, par l’analyse des métaphores et des métonymies, des mythes et des légendes, des faits et des fictions, que le lecteur peut trouver la logique de cette trilogie qui est moins à chercher dans la succession des récits que dans le parcours de son auteur qui passe du dévoilement autobiographique à l’autofiction narrative. Elle se niche dans le jeu d’écriture, des ombres et des lumières de son auteur. Au dévoilement de l’identité cachée succède l’expression d’un amour silencieux qui permet d’exprimer le désir souterrain et tabou d’un homme qui aurait voulu enfanter.  L’autofiction dit bien davantage encore que l’autobiographie, elle rend compte de ce qui ne peut arriver dans la vie mais qui se trame dans l’arrière-cuisine de nos espérances secrètes.

Emmanuel Gratton
Maître de conférences, psychologue et sociologue clinicien
Université d’Angers

NOTES
1. Gratton Emmanuel, L’homoparentalité au masculin, le désir d’enfant contre l’ordre social, PUF, 2008
2. Lejeune Philippe, Le pacte autobiographique, Seuil, 1975,(coll. « Poétique »)
3. Durel Alain, Les amants du silence – Le roman de Charles de Foucauld, Ed.  L’œuvre, 2009
4. Doubrovski Serge, Fils, Galilée, 1977
5. This Bernard, Le père : acte de naissance, Ed. du Seuil, 1980
6. Delaisi de Parseval Geneviève, La part du père, Ed. du Seuil, 1981
7. Hurstel Françoise, Identité masculine, inversion des rôles parentaux, fonction paternelle
In Le père, l’homme et le masculin en périnatalité, ERES, 2003
8. Schlumberger Jean, L’inquiète paternité, NRF, 1911
9. Saladin d’Anglure Bernard, Le troisième sexe, La recherche, N° 245, 1992

DÉTAILS
ISBN : 978-2-343-06067-5
2 mai 2015
182 pages
Prix éditeur : 16,63 €
POUR COMMANDER – http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=47084

DU MÊME AUTEUR

Le choix du fils
SOMMAIRE: « L’auteur, fils unique, enfant posthume, sous l’emprise affective de sa mère et sous le mensonge d’une vie qu’il lui consacre, étouffe dramatiquement. Au décès de sa mère, il a soixante ans. Possédé par un impérieux besoin d’authenticité pour exister, enfin, il écrit le Choix du fils, récit de sa quête identitaire et spirituelle. Il révèle son homosexualité, entrave à une relation loyale envers sa mère et obstacle à un cheminement vers Dieu. Désormais sans parent, il recherche sa famille paternelle – elle lui est inconnue – et oeuvre pour un rapprochement avec la parentèle maternelle. Démarche de deuil et de vérité, démarche de pardon et de réconciliation avec soi, les siens, « ses hommes » et Dieu, ce livre retrace le cheminement d’une résilience. » Par Raoul Garnier, Édition de l’Harmattan.
https://www.psycho-ressources.com/bibli/choix-du-fils.html

L’Amant du silence
SOMMAIRE: Présentation de Élisabeth Gontier, Docteur en psychologie – « L’Amant du silence n’est pas une autobiographie mais une « auto-fiction », selon le terme si justement choisi par son préfacier, F. Tézenas Dumontcel. C’est ce qui autorise l’exercice de psychanalyse de la littérature que l’on pourra lire dans les lignes qui suivent et dont il importe de resituer les limites : il ne s’applique pas à la personne réelle de Raoul Garnier dont l’intimité restera ainsi préservée, mais bien au récit imaginaire qu’il a créé. Le premier éclairage à apporter concerne le nom d’Isis. L’auteur confirme qu’il l’a choisi pour le narrateur de l’histoire en fonction de sa sonorité évoquant un passé intime partagé avec lui, sans volonté de référence à la déesse d’Égypte. Quelques correspondances remarquables pourraient toutefois venir enrichir notre compréhension de ce texte complexe à la fois dans sa structure et dans la matière humaine qu’il explore. Certes, Isis est une déesse et le personnage d’Isis est clairement masculin, malgré sa bisexualité. Cependant, il est possible de comparer l’action de la déesse, qui par son amour redonne vie à son époux et frère Osiris, à celle du notable normand qui mobilise « Éros au secours de Thanatos » dans sa rencontre avec un Jean-Raoul vieillissant et désespéré, puis qui le fait vivre par-delà la mort en publiant ses écrits posthumes, le ressuscitant pour ainsi dire. Comment encore ne pas faire le parallèle entre la déesse qui se lance dans une recherche vouée à l’échec du phallus perdu de son mari, et l’Isis de cette auto-fiction, qui tente en vain de ranimer le désir de son amant ? » Par Raoul Garnier, Éditions l’Harmattan, France.
https://www.psycho-ressources.com/bibli/amant-du-silence-temoignage.html


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La Dre Christine Grou est élue présidente de l’Ordre des psychologues du Québec

OPQ – DERNIÈRE HEURE
Bulletin électronique de l’Ordre des psychologues du Québec
22 mai 2015, NUMÉRO 9, VOLUME 9
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LA DRE CHRISTINE GROU EST ÉLUE
PRÉSIDENTE DE L’ORDRE DES PSYCHOLOGUES DU QUÉBEC

Les psychologues du Québec ont élu une nouvelle présidente à la tête de leur ordre professionnel, la Dre Christine Grou. Elle succède à Mme Rose-Marie Charest, qui, après 17 ans à la présidence de l’Ordre et six mandats consécutifs, n’a pas sollicité un nouveau mandat.

Titulaire d’un doctorat (Ph. D.) de l’Université du Québec à Montréal, la Dre Grou est psychologue et chef de la discipline de psychologie à l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal (Hôpital Louis-H. Lafontaine). Psychologue et neuropsychologue, elle exerce également en pratique privée depuis 1992. Elle a œuvré dans le milieu universitaire comme enseignante, conférencière, superviseure, chargée de formation clinique et membre du consortium d’internats de l’Université de Montréal. En 2008, l’Ordre des psychologues du Québec lui décernait le Prix professionnel en reconnaissance de ses réalisations remarquables et de sa contribution à la profession.

La Dre Grou détient aussi une maîtrise en bioéthique de l’Université de Montréal. Elle siège à titre d’éthicienne à plusieurs comités en d’éthique, elle préside celui de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal ainsi que la Table des chefs de services et représentants de la psychologie en milieu hospitalier et elle est membre du conseil d’administration de l’Ordre des psychologues.

« Je suis  heureuse,  fière  et reconnaissante de la confiance que m’accordent les psychologues du Québec. Je compte présider l’Ordre dans la continuité et  le respect de son mandat de protection du public, en demeurant le plus près possible de la réalité des membres » a déclaré la présidente élue. « Être psychologue, c’est éprouver une profonde passion pour la nature humaine. C’est aussi la respecter, en la préservant des jugements et motivations qui nous sont propres. C’est mettre à profit la rigueur d’un savoir, la richesse d’une réflexion et l’humilité qu’engendre le sentiment de son ignorance. C’est conjuguer les vertus de la prudence avec la détermination de ses actions. C’est vivre avec la passion d’apprendre, le souci de comprendre et le désir d’intervenir dans l’espoir de générer les plus grands bienfaits possible. Être psychologue, c’est pour moi non seulement une identité, c’est un privilège. »

Le processus électoral s’est tenu sur l’ensemble du territoire québécois au cours des mois d’avril et de mai auprès des 8500 membres de l’Ordre. Outre le poste de président, 6 postes d’administrateurs sur les 24 que compte le conseil d’administration ont également été pourvus :

Région 03 – Québec/Chaudière-Appalaches : M. Richard Couture
Région 06 – Montérégie : M. Simon Lemay
Région 07 – Montréal : Mme Lynda Brisson, M. Stéphane Guay, M. Conrad Lecomte
Région 09 – Outaouais/Abitibi-Témiscamingue/Nord-du-Québec : M. Charles Demers

La présidente et les administrateurs sont élus pour un mandat de trois ans.


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L’hypnose humaniste : Changez grâce aux états de conscience augmentée

L’HYPNOSE HUMANISTE
Changez grâce aux états de conscience augmentée

Sommaire

Un ouvrage innovant et didactique sur l’art de pratiquer l’Hypnose Humaniste – une technique puissante et efficace pour se libérer de ses carcans et révéler le meilleur de soi-même… En Hypnose Humaniste, contrairement aux autres formes d’hypnose, la personne atteint une plus grande conscience d’elle-même. Elle n’est ainsi plus passive, et n’a pas à « lâcher prise » ou à se laisser faire. L’hypnothérapeute devient un guide qui l’aide à intervenir directement sur elle en toute autonomie.

Olivier Lockert, fondateur de l’Hypnose Humaniste, vous présente les bases théoriques et les techniques indispensables pour entrer en contact avec votre plus grande Conscience, grâce à de nombreux exercices pratiques étayés de témoignages, dans toutes les situations de la vie. Vous découvrirez une vision riche et stimulante de la psychologie et de l’existence, les techniques d’induction hypnotique « en ouverture de conscience », ainsi que des outils de changement simples et immédiatement efficaces.

Détails

Broché: 255 pages
Editeur : Le Courrier du Livre (9 septembre 2013)
Collection : ARTICLES SANS C
Langue : Français
ISBN-10: 2702910394
ISBN-13: 978-2702910399
Dimensions du produit:  23 x 1,7 x 15 cm
 
L’auteur

Olivier Lockert est thérapeute depuis plus de 20 ans, formateur international et écrivain. Autodidacte, membre-fondateur de l’International Society of Ericksonian Hypnosis, il est devenu Enseignant en Hypnose Ericksonienne et en PNL, et dirige l’Institut Français d’Hypnose Ericksonienne (IFHE).

Fondateur de l’Hypnose Humaniste, Olivier Lockert œuvre dans le domaine de l’Humain tout autour du monde, pour la Santé, l’amélioration de la Qualité de Vie et l’Évolution Humaine au sens le plus large. Il est particulièrement apprécié pour son expérience, l’humanisme et la profondeur qu’il apporte à ses interventions. Olivier Lockert est l’auteur de nombreux ouvrages sur l’Hypnose, accessibles à tous. Ces livres sont vendus dans plus de 55 pays.

Olivier Lockert est membre de Psycho-Ressources.
https://www.psycho-ressources.com/hypnotherapeute/paris/olivier-lockert.html


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Collège des Thérapeutes Spécialisés – L’Approche Émotivo-Rationnelle

Collège des Thérapeutes Spécialisés
L’Approche Émotivo-Rationnelle

Le collège CTS vous propose un programme de formation enrichi, étalé sur une période de deux années, à raison d’une fin de semaine par mois, plus la pratique.

Il vous permettra de compléter une formation au cours de laquelle vous effectuerez un travail sur vous-même, et non des jeux de roles, et ce, tout en assimilant les techniques, outils et informations essentielles à la pratique de la relation d’aide.

Vous deviendrez thérapeute spécialisé en gestion des émotions et  un  professionnel de la relation d’aide.

Vous apprendrez le fonctionnement de l’être humain, la cause des émotions, la confrontation, ce qu’est un aidant et un aidé et plusieurs autres concepts de l’approche…

Vous aurez même la possibilité de faire partie d’associations professionnelles reconnues par les compagnies d’assurances…

Il n’est jamais trop tard pour prendre son envol!

Changez de carrière dès aujourd’hui, choisissez le collège CTS.

Gaétan Larocque
Directeur et propriétaire associé du Collège des thérapeutes spécialisés depuis 2012.

A propos de l’approche Émotivo-Rationnelle.

D’origine stoïcienne, l’approche Émotivo-Rationnelle se définit principalement avec la doctrine du philosophe Épictète : Ce qui trouble les hommes ce ne sont pas les choses, mais l’interprétation qu’ils en font.

L’approche thérapeutique se classe dans les thérapies cognitives comportementales. Elle permet au thérapeute d’outiller le client à modifier son interprétation des gens et des événements. Pour que l’individu cesse de se troubler émotivement et diminue sa souffrance pour ensuite avoir des comportements plus appropriés à l’atteinte de ses objectifs de bien être.

Dr. Albert Ellis (Ph.D.)

Albert Ellis est sans conteste l’initiateur de la PER. Il raconte lui-même comment il en est venu à forger la PER en 1955, après avoir pris une certaine distance de la psychanalyse.

Il est intéressant de noter qu’Élis, dans sa propre jeunesse, avait été affecté entre autres par la hantise de parler en public. Pour vaincre ses peurs, il apprit à adopter une attitude différente quant aux dangers illusoires qu’il imaginait et à combiner cette démarche de confrontation avec des actions de désensibilisation in vivo consistant à parler en public malgré ses malaises émotifs.

Le CTS est membre de Psycho-Ressources:
https://www.psycho-ressources.com/toile/college-therapeutes-specialises.html

Site Web: http://www.collegects.com


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Les Vieux et les Vieilles.

Réflexion : ‘’Les Vieux et les Vieilles.’’  Vous savez, ceux et celles que l’on voudrait jeter à la poubelle, si c’était possible. Ceux et celles que l’on s’empresse de toujours tasser, d’éviter le regard, de bousculer pour maintes raisons, de pas retourner leurs appels, de ne pas répondre à leurs courriels. De les envoyer promener. (Vous qu’elle est votre attitude envers ces personnes?)

« Les Chroniques de Pierre Ébert » sont des réflexions sur-soi-même-sa philosophie, sa santé (morale, mentale, physique et sexuelle) sa psychologie, et sa qualité de Vie. pierreebert@sympatico.ca Semaine du 10 mai 2015

Pierre Ébert est membre de Psycho-Ressources:
https://www.psycho-ressources.com/toile/pierre-ebert.html


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Ateliers – Psychogénéalogie (Montréal & Québec)

Psychogénéalogie / Analyse transgénérationnelle
Comment se dégager du poids des transmissions familiales inconscientes ?

CONFÉRENCE INTERACTIVE 2015
Ouverte à tous!

par Nicole Rivière,
Praticienne en psychogénéalogie, spécialisée en analyse transgénérationnelle

À Québec – 3 juin 2015 – 19h00 à 21h30
Collège Mérici, 755 Grande-Allée Ouest, Québec

Initiée à la pratique du génosociogramme par Anne Ancelin-Schützenberger dans le cadre d’une association d’aide aux malades atteints de cancer durant 7 ans, elle a fait partie du groupe de recherches transgénérationnelles animé par le psychanalyste Didier Dumas ( www.jardindidees.org).

Cette méthode d’analyse permet la mise en évidence des défaillances de transmission (deuils impossibles, problèmes de filiation, inceste, faillite…) et leurs conséquences : cancer, asthme, stérilité, suicide, dépression, phobies, inhibitions scolaires, affectives, sociales…

Le travail de repérage de ces processus qui nous poussent à répéter aux mêmes dates, aux mêmes âges des situations souvent douloureuses permet de résoudre des problèmes actuels concrets et aura des prolon gements positifs pour les descendants en priorité.

Cette conférence sera suivie d’un débat afin de répondre aux questions suscitées par ce sujet passionnant.

Débat afin de répondre aux questions suscitées par ce sujet passionnant.
Participation : 20 $ Étudiants : 10 $
Informations, bulletin d’inscription : www.axismodal.com
Réservez dès maintenant : Lucie Denis : 514 605-9880
lucie.denis@axismodal.com

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ATELIERS PRATIQUES – 2 jours 300 $ – 1 jour 160 $
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à Québec
jeudi et vendredi – 4 et 5 juin 9 H 30 -18   &   samedi et dimanche – 6 et 7 juin 9 H 30 -18
Collège Mérici, 755 Grande-Allée Ouest

Consultation individuelle du 1e au 16 juin. (514) 605-9880

Tous les détails et modalités d’inscription:
https://www.psycho-ressources.com/inscription-psychogenealogie.pdf

Proposé par Nathalie Parent, Psychologue
https://www.psycho-ressources.com/psychologue/quebec/nathalie-parent.html


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Enquête de 2015 sur les diplômés en psychologie au Canada!

Enquête de 2015 sur les diplômés en psychologie au Canada!

La Société canadienne de psychologie demande à tous les diplômés canadiens d’une maîtrise ou d’un doctorat en psychologie de remplir un sondage visant à obtenir le profil démographique des travailleurs dans le domaine de la psychologie.

Bienvenue à l’enquête de 2015 sur les diplômés en psychologie au Canada!

L’offre, le besoin et la demande de psychologues sont d’une importance cruciale pour notre profession, et pour la santé de l’ensemble de la société. En tant qu’association nationale qui représente les intérêts de tous les psychologues du Canada, la Société canadienne de psychologie a pris l’initiative de mettre en œuvre une enquête permanente complète, sous forme de sondage auprès des diplômés en psychologie, titulaires d’une maîtrise ou d’un doctorat. Avec le temps, nous espérons obtenir le profil démographique de tous les individus qui travaillent dans les multiples domaines de la psychologie au Canada. Les conclusions de l’enquête fourniront de précieuses informations, qui viendront appuyer l’enseignement, la science et la pratique de la psychologie. Votre participation au sondage est grandement appréciée!
http://web2.cpa.ca/membersurveys/index.php?lang=fr


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Grogne généralisée chez les psy !

Communiqué – Vol 7. No. 5 – 28 avril 2015
Grogne généralisée chez les psy !
Arrêt de la prime de 10% sur la rémunération des psychologues au Québec

L’Aassociation des psychologues du Québec (APQ) change de rythme.

La fin de la prime le 1er avril dernier n’est qu’une démonstration de plus que la santé mentale, l’accessibilité aux services psychologiques et la reconnaissance du travail des psychologues ne sont pas à l’agenda de nos décideurs. Une démonstration de plus qu’il nous faut une association forte et proactive pour défendre nos droits et promouvoir nos intérêts.

Suite à notre communication du 2 avril dernier, où nous vous demandions de nous faire part des actions de mobilisation et de sensibilisation entreprises ou à envisager dans vos milieux et de nous donner des exemples réels qui illustraient les effets négatifs des mesures d’austérité sur nos services et nos clientèles, vous avez été plusieurs à nous répondre et nous vous en remercions grandement. Ces informations vous seront rapportées dans des communiqués ultérieurs.

Nous comprenons que plusieurs d’entre vous avez déjà fait entendre votre mécontentement dans vos milieux. Vous êtes déjà en action et la grogne semble bien réelle. Si certains ont décidé de se faire entendre par le biais de lettres ouvertes ou de communications directement envoyées aux politiciens ou aux directions d’établissement, d’autres nous ont suggéré de débuter des moyens de pression plus traditionnels comme la fin de la supervision de stages et l’arrêt de la compilation des statistiques ou d’autres tâches administratives dans notre travail hebdomadaire. 

De plus, les psychologues de la Montérégie vous invitent à venir manifester votre mécontentement devant les bureaux du ministre Barrette à Brossard le 29 mai prochain en après-midi. Vous êtes attendus en grand nombre afin de faire valoir l’importance de notre profession et publiciser le problème de pénurie de services psychologiques dans le réseau public.

(…)

Charles Roy, Président de l’APQ

Lire la site en PDF
https://www.psycho-ressources.com/communique-apq-28avril2015.pdf

Pour plus d’infos, consultez le site de l’Association des Psychologues du Québec
http://www.apqc.ca


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Quelques citations sur le destin…

Quelques grands penseurs…
À propos du destin !

Le destin n’est pas une question de chance, c’est une question de choix. Ce n’est pas une chose à être attendu, il est une chose à atteindre.
Jeremy Kitson

La beauté finit en laideur, le destin de la jeunesse est d’être flétrie, la vie n’est qu’un lent pourrissement, nous mourons chaque jour.
Frédéric Beigbeder

C’est toujours par hasard qu’on accomplit son destin.
Marcel Achard

Les hommes ont inventé le destin, afin de lui attribuer les désordres de l’univers, qu’ils ont pour devoir de gouverner.
Romain Rolland

Le destin conduit celui qui consent et tire celui qui résiste.
Cléanthe

Souviens-toi bien que tous les hommes sont destinés à la mort.
Pythagore

Je crois qu’il faut presque toujours un coup de folie pour bâtir un destin.
Marguerite Yourcenar

Le destin n’est pas une question de chance, c’est une question de choix. Ce n’est pas une chose à être attendu, il est une chose à atteindre.
Jeremy Kitson

Le destin est simplement la forme accélérée du temps.
Jean Giraudoux

On rencontre sa destinée souvent par les chemins qu’on prend pour l’éviter.
Jean de la Fontaine

Le destin choisit nos parents, nous choisissons nos amis.
Jacques Delille

Notre destinée n’est pas un phénomène présent à nos regards ; elle embrasse un passé qui nous est invisible, un avenir qui l’est également.
Ernest Chouinard

Je suis le maître de mon destin, je suis le capitaine de mon âme.
Henley

Le bonheur est la plus grande des conquêtes, celle qu’on fait contre le destin qui nous est imposé.
Albert Camus

Le destin n’aime pas qu’on embrouille son fil.
Jean Cocteau

Nous tissons notre destin, nous le tirons de nous comme l’araignée sa toile.
François Mauriac

Ce qu’un homme pense de lui-même, voilà ce qui règle ou plutôt indique son destin.
Henry David Thoreau

La volonté des hommes contrarie souvent la bonne volonté du destin.
Tristan Bernard

Le destin est-il autre chose qu’un tissu d’événements insignifiants qu’on ne remarque guère et dont le merveilleux enchaînement n’est perceptible qu’avec le recul du temps ?
Jean Pellerin


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