L’art en cadeau – Marché de Noël

Bonjour à tous,

Vous êtes cordialement invités à l’événement L’Art en cadeau, le premier Marché de Noël des artistes de Vincent et moi.

Cet événement se déroulera à la salle Marie-Renouard de l’Institut universitaire en santé mentale de Québec, les 20 et 21 novembre prochains.
N’hésitez-pas à faire circuler l’information!

Au plaisir,

Nathalie Malenfant
Programme d’accompagnement artistique Vincent et moi
Institut universitaire en santé mentale de Québec
2601, chemin de la Canardière
Québec (Québec) G1J 2G3
Tél: 418 663-5000 poste 6487
Téléc: 418 663-5288
vincentetmoi@institutsmq.qc.ca

De la couleur et du style

Vincent et moi est un programme d’accompagnement artistique et de prêt d’œuvres d’art réalisées par des personnes qui reçoivent des soins psychiatriques au Centre Hospitalier Robert-Giffard ou dans la communauté.

Vincent et moi désire reconnaître et valoriser le potentiel créateur d’artistes qui se sont engagés dans un processus créateur depuis de nombreuses années et pour qui l’expression artistique représente davantage une nécessité qu’un loisir.
 
Le programme appuie ces artistes dans leur cheminement et vise à faire connaître et reconnaître leur talent en présentant leurs œuvres. Avec de la couleur et du style, Vincent et moi propose une nouvelle manière d’envisager les rapports entre les personnes qui souffrent de maladie mentale et la communauté
 
http://www.institutsmq.qc.ca/en/programme-vincent-et-moi/index.html


Publié dans Actualités de la Psychologie | Marqué avec , , , , , , , | Commentaires fermés sur L’art en cadeau – Marché de Noël

Favoriser le coping par l’EMT: un exemple clinique éloquent

Favoriser le coping par l’EMT: un exemple clinique éloquent
Stéphane Migneault, psychologue

Dans ma pratique de la psychothérapie brève, j’ai pu constater à maintes reprises l’utilité de l’EMT (Eye Movement Technique) du Dr Friedberg. L’exemple clinique ci-dessous montre de façon éloquente comment elle suscite le coping, et ce, avec une intervention minimale de la part du thérapeute.

Je reçus un jour en consultation Manon, une femme de 45 ans au physique délicat. Elle était en arrêt de travail depuis plusieurs années en raison de la fibromyalgie et d’autres problèmes de santé chroniques. Lors d’une des séances de psychothérapie, elle me fit part d’un tracas : sa mère, vivant dans une autre ville, allait venir passer quatre jours chez elle. Ma cliente, ayant peu d’énergie, appréhendait cette visite, car sa mère était habituellement déplaisante : celle-ci critiquait sans la gêne la décoration et se permettait de regarder dans les armoires. J’offris à Manon de travailler sur ses appréhensions avec la méthode EMT. Elle me faisait confiance et accepta que nous utilisions cette technique.

Je cernai d’abord avec elle la situation qu’elle appréhendait. Nous la formulâmes ainsi : « Ma mère sera peut-être déplaisante pendant son séjour chez nous. » Ce scénario négatif générait en elle principalement de la tristesse d’une intensité modérée (5/10). Sur le plan physique, elle observait une boule dans son ventre.

Je demandai à ma cliente de se concentrer les yeux fermés sur son scénario négatif associé à sa mère. J’amorçai ensuite une première série de tapotements en alternance sur ses genoux (tapping). Pendant cette série de tapping de trois minutes, elle vit sa mère fouiller et passer des commentaires… Elle se vit ensuite dire à sa mère : « Arrête de faire ça! Arrête de dire ça! » Puis, elle s’imagina secouer sa mère. La boule dans son ventre s’était déplacée dans le haut du ventre. La tristesse s’intensifia un peu (6/10).

J’exécutai une deuxième série de tapping. Plusieurs solutions vinrent alors à l’esprit de ma cliente : 1) effectuer une mise au point avec sa mère dès qu’elle sera désagréable; 2) demander à sa sœur de prendre leur mère deux jours sur les quatre jours prévus; 3) méditer au lever, comme à l’habitude, et avertir sa mère qu’elle a besoin de ce moment pour elle; 4) dire à sa mère d’apporter des mots croisés (le passe-temps favori de celle-ci). Madame prit conscience que sa mère était moins désagréable quand son copain était présent. La tristesse, au terme de la deuxième série, avait diminué (3/10).

J’entamai une troisième série de tapping. D’autres solutions vinrent à l’esprit de ma cliente : 1) sortir de la maison avec sa mère (ex. : faire des marches à leur rythme ou aller à la bibliothèque); 2) regarder des photographies ensemble, activité qu’elles aimaient toutes les deux. Une image mentale étonna ma cliente : elle se voyait souriante en présence de sa mère. Elle imagina ensuite son copain lui dire avec bienveillance : « Va te reposer; je vais tenir compagnie à ta mère ». La tristesse du départ avait complètement disparu (0/10). La cliente ressentait une très légère anxiété (1/10).

J’exécutai une quatrième et dernière série de tapping. Manon se vit répondre aux commentaires déplaisants de sa mère. Elle savait maintenant comment s’y prendre. La tristesse, l’anxiété et la boule dans le ventre s’étaient complètement dissipées. Manon ressentait un soulagement.

Je demandai à Manon de me faire part des changements survenus en elle pendant la séance. La visite de sa mère lui semblait désormais moins catastrophique qu’au début; un sentiment de confiance s’était installé : « Ça va bien aller avec ma mère. Le mieux, c’est de prendre ça au fur et à mesure ». Ma cliente repartit de la séance calme et en paix.

Utile dans quels autres cas?

Les indications de l’EMT sont nombreuses. Elle peut être utilisée pour aider les clients à gérer :
– le stress avant une opération chirurgicale
– la culpabilité d’avoir rompu ou à l’idée de rompre
– la colère par rapport au comportement d’une personne (patron, collègue, etc.)
– l’anxiété à l’idée de devoir parler en public
– la peur de ne pas dormir
– le stress lié à une perte d’emploi ou à un retour au travail
– la culpabilité d’être en arrêt de travail
– l’anxiété avant un examen
– les craintes associées à la grossesse ou à l’accouchement
– les douleurs
– etc.

L’EMT : une technique dérivée de l’EMDR

L’EMT, développée par le Dr F. Friedberg, ressemble beaucoup à l’EMDR en raison de l’utilisation de stimulations bilatérales (ex. : mouvements oculaires rapides, tapotements en alternance sur les genoux). Toutefois, en EMT, on privilégie les stimulations tactiles bilatérales; aussi, chaque série de stimulations tactiles dure plus longtemps : trois minutes (au lieu d’une trentaine de secondes). Le protocole de l’EMT est plutôt simple; par contre, il n’a pas été conçu pour le traitement de souvenirs post-traumatiques.

Comment maîtriser cet outil de thérapie brève?

Depuis 2010, j’enseigne l’EMT à des professionnels de la santé mentale des quatre coins du Québec. À ce jour, près de 500 thérapeutes du Québec ont appris à utiliser cet outil. La formation a été reconnue par l’Ordre des psychologues du Québec en octobre 2012.
Je donne la formation quelques fois par année. Pour connaître les prochaines dates, consultez le www.stephanemigneault.com ou le www.psycho-ressources.com/stephane-migneault.html.

En guise de conclusion

L’EMT est un outil d’intervention permettant de susciter en peu de temps des changements sur les plans émotionnel, cognitif et kinesthésique. Elle facilite la découverte de solutions et favorise un plus grand sentiment d’efficacité personnelle. Je souhaite que l’EMT fasse partie du coffre à outils de plus en plus de psychothérapeutes désireux d’offrir à leurs clients et clientes des méthodes d’intervention rapides et respectueuses de leurs potentialités.

Quelques mots sur Stéphane Migneault

À titre de psychologue, Stéphane Migneault pratique la psychothérapie en bureau privé à Québec. Pour aider ses clients en contexte de thérapie brève, il emploie des techniques telles que l’EMT (eye movement technique), l’hypnose et l’IMO (intégration par les mouvements oculaires). En plus de pratiquer la psychothérapie, il enseigne l’EMT à des professionnels de la santé mentale des quatre coins du Québec. À ce jour, près de 500 thérapeutes ont suivi la formation. Stéphane Migneault est aussi assistant de Danie Beaulieu, Ph. D., lors de formations sur l’IMO. Depuis 2008, il supervise des professionnels dans l’utilisation de cette technique. Sur demande, il donne des conférences destinées au grand public. Enfin, il donne en entreprises des conférences liées à la santé psychologique.

Stéphane Migneault est membre de Psycho-Ressources:
https://www.psycho-ressources.com/stephane-migneault.html


Publié dans Actualités de la Psychologie, Approches Variées, Articles Thématiques | Marqué avec , , , , , , , , , , | Commentaires fermés sur Favoriser le coping par l’EMT: un exemple clinique éloquent

Formation à la Psycho – Sexologie Appliquée (FPSA) – Y. Dallaire + Iv Psalti.

Nouvelles avancées en thérapie conjugale et sexuelle pour aider les couples à être plus heureux !

La Formation en Psycho – Sexologie Appliquée (FPSA) réunit deux formations de 60 heures en une :

1. Une formation en thérapie conjugale selon l’Approche Psycho – Sexuelle Appliquée aux Couples (APSAC de 8 modules) développée et supervisée par Yvon Dallaire.

2. Une Formation en Sexologie Clinique (FSC de 8 modules) développée et supervisée par le sexologue clinicien belge et auteur Iv Psalti, Ph.D, Docteur en Sciences Biomédicales et professeur à l’ULB et l’ULC.?

Les participant(e)s peuvent prendre soit les deux formations (FPSA de 16 modules, total de 120 heures), soit l’une ou l’autre de ces deux formations (chacune comprenant 8 modules de 7,5 heures), soit un seul ou plusieurs modules suivant leurs besoins de formation ou de perfectionnement.?
Cette formation est disponible à Bruxelles, Lausanne, Lyon, Montréal et Paris. Elle est aussi disponible sur demande. Vous en trouverez la présentation à http://optionsante.com/FPSA.pdf. Cette formation est réservée exclusivement aux professionnels de la relation d’aide et mène à une attestation.

Yvon Dallaire, Auteur, Conférencier et Éditeur

Membre de l’Ordre des Psychologues du Québec, Canada
https://www.psycho-ressources.com/yvon-dallaire.html


Publié dans Actualités de la Psychologie, Formations | Marqué avec , , , , , | Commentaires fermés sur Formation à la Psycho – Sexologie Appliquée (FPSA) – Y. Dallaire + Iv Psalti.

Séminaire: Anthropologie, Psychanalyse… (25 nov. 2014, Paris)

L’Association française des Anthropologues (A.F.A) a le plaisir de vous inviter à participer à son séminaire :

ANTHROPOLOGIE, PSYCHANALYSE ET POLITIQUE REGARDS SUR LES TERRAINS

Accueilli à la Maison SUGER
En partenariat avec le CRPMS
ENTREE LIBRE

Séminaire de l’Association Française des Antrhopologues
Le mardi 25 novembre 2014 de 11H à 13H à la MAISON SUGER

16-18 rue SUGER 75006 PARIS (Métro Saint-Michel)
Centre International de recherches et d’accueil de chercheurs de haut niveau, Maison des Sciences de l’Homme : http://www.fmsh.fr/fr/c/241 l’A.F.A.

Recevra Olivier Douville autour de son nouveau livre
« Les figures de l’Autre. Pour une anthropologie clinique »

Proposé par Olivier Douville, Psychanalyste.
https://www.psycho-ressources.com/olivier-douville.html


Publié dans Colloques & Conférences | Marqué avec , , , , , , | Commentaires fermés sur Séminaire: Anthropologie, Psychanalyse… (25 nov. 2014, Paris)

Formation: La sexualité est-elle toujours un acte d’amour ? (15 nov. 2014, Montréal)

La sexualité est-elle toujours un acte d’amour ? Fonctions complétive et défensive de la sexualité.

Formation organisée par l’Institut canadien de sexoanalyse

Formatrice: Katia Fournier, Sexologue clinicienne

 

RÉSUMÉ

La sexualité est-elle toujours un acte d’amour? Si l’on considère que l’expression érotique cherche à la fois à combler des besoins psychoaffectifs tout en remplissant des fonctions d’assurer sa propre survie psychique en apportant des solutions que seul cet état modifié de conscience peut procurer, elle dit quelque chose sur l’amour. Elle est une recherche de réparation et en cela, peu importe le chemin sinueux qu’elle emprunte, même la haine pourrait-on dire, elle parle du besoin d’aimer et de se sentir aimé; de la douleur de s’être senti mal aimé sous laquelle le besoin d’amour est toujours criant.

OBJECTIFS DE LA FORMATION

1. Se familiariser avec la nature conflictuelle de l’érotisme
2. Comprendre les fonctions complétive et défensive de la sexualité
3. Améliorer sa compréhension de la dynamique érotique et des troubles de la vie sexuelle
4. Parfaire ses habiletés d’intervention pour aider les patients à dénouer des difficultés sexuelles

THÈMES ABORDÉS

– Éléments de la théorie sexoanalytique touchant les fonctions de la sexualité
– Érotisme et vie psychique : traumas, conflits et solutions
– Outils cliniques pour dénouer des difficultés sexuelles

KATIA FOURNIER, détient une maîtrise en sexologie clinique de l’Université du Québec à Montréal et cumule 14 années d’expérience en cabinet privé dans l’accompagnement thérapeutique d’individus et de couples souffrant de difficultés sexuelles. Outre sa pratique en cabinet privé au Centre sexologique de l’Estuaire qu’elle a co-fondé, elle forme et supervise des professionnels (psychothérapeutes et médecins) au Québec et en Europe depuis 2006. Elle supervise également des stagiaires de l’UQÀM. Elle fût directrice et rédactrice en chef de la Revue internationale de sexoanalyse (revue.sexoanalyse.com) de 2005 à 2010 et elle publie chaque année des réflexions sur la sexualité et l’érotisme sous forme d’articles ou de communications orales.

DATE : 15 novembre 2014 (durée 6 heures)
Lieu : Montréal – UQAM local à venir

INFOS ET INSCRIPTION
À QUI S’ADRESSE CETTE FORMATION

Cette formation s’adresse à tout professionnel offrant des services thérapeutiques et souhaitant accompagner des patients vivant des difficultés sexuelles.
TARIFS
• 175$ non-membre
• 150$ membre
• 125$ étudiant

DATE LIMITE D’INSCRIPTION
1 novembre 2014

INFOS ET INSCRIPTION
Contacter : Isabelle Le Goff
Téléphone : 514-386-3548

Cette formation sera reconnue par l’OPQ

Institut Canadien de Sexoanalyse
L’Institut Canadien de Sexoanalyse (ICS) est un organisme à but non lucratif, fondé officiellement en 2001. Il représente les professionnels œuvrant dans le domaine de la sexothérapie et utilisant l’approche sexoanalytique dans leur pratique clinique.
http://www.institutsexoanalyse.com


Publié dans Actualités de la Psychologie, Formations | Marqué avec , , , , , , , | Commentaires fermés sur Formation: La sexualité est-elle toujours un acte d’amour ? (15 nov. 2014, Montréal)

L’EMT, un outil stratégique en thérapie brève

Beaucoup de psychothérapeutes sont appelés à travailler dans une perspective à court terme. En effet, le nombre de séances auquel ont droit les clients est souvent restreint (ex. : CLSC, PAE) ou bien le budget des clients se trouve limité.

Dans de tels contextes, les thérapeutes ont alors avantage à maîtriser des techniques de thérapie brève. Je me propose de vous en faire découvrir une des plus utiles : l’EMT (Eye Movement Technique) du psychologue états-unien Fred Friedberg, Ph. D.

Qu’est-ce que l’EMT?
Il s’agit d’une technique de psychothérapie simple et efficace qui permet de gérer les émotions négatives au moyen notamment de stimulations bilatérales semblables à celles utilisées en EMDR (p. ex. : tapotements en alternance sur les genoux, mouvements oculaires rapides). Une séance, rarement plus, suffit pour gérer la ou les émotions négatives associées à une situation présente ou future de nature non traumatique. Vu la simplicité de la technique, les thérapeutes peuvent l’enseigner progressivement à leurs clients afin que ces derniers puissent l’utiliser de façon autonome en dehors des consultations.

L’EMT : utile dans quels cas?
L’EMT peut être utilisée, par exemple, pour gérer :

  • le stress avant une opération chirurgicale
  • la culpabilité d’avoir rompu ou à l’idée de rompre
  • la colère par rapport au comportement d’une personne (patron, collègue, etc.)
  • l’anxiété à l’idée de devoir parler en public
  • la peur de ne pas dormir
  • le stress lié à une perte d’emploi ou à un retour au travail
  • l’anxiété avant un examen
  • etc.

L’EMT n’a pas été conçue pour le traitement des souvenirs traumatiques et des symptômes post-traumatiques tels que les flashbacks.

Un exemple clinique : Martine et sa peur de mourir sur la table d’opération
Il y a quelques années, une de mes clientes, Martine, m’annonça qu’elle se ferait enlever une pierre au foie bientôt. Elle me confia ceci : « Je sais que c’est irrationnel, mais j’ai peur de mourir sur la table d’opération. » Comme nous ne pouvions nous revoir d’ici à l’opération, je lui proposai l’EMT comme méthode d’intervention. Malgré l’aspect avant-gardiste de la technique, la cliente se montra disposée à l’essayer.

Je procédai donc à une séance d’EMT. Au cours de l’exercice, le stress de Martine passa progressivement de 10 à 8/10, puis de 8 à 6/10, et de 6 à 1/10. En outre, des pensées rationnelles et optimistes surgirent de sa psyché : « Ça me dit que je ne mourrai pas sur la table d’opération », « Je ne suis pas la première opérée pour une pierre au foie… C’est juste une pierre, c’n’est pas plus grave que ça… », « Je serai bien entourée par une équipe médicale ». En aucun temps je ne lui suggérai ces cognitions. Au total, une trentaine de minutes suffirent.

Quelques jours après l’opération, je fis un suivi téléphonique. Martine affirma ne pas avoir été préoccupée par l’opération après notre rendez-vous. Elle ajouta ceci : « J’ai été stressée seulement quelques minutes avant l’opération, mais pas au point de paniquer ». Je ne pus que me réjouir avec elle de l’efficacité de l’EMT.

Les effets de l’EMT?
Comme le montre l’exemple clinique, l’EMT permet de réduire l’intensité des émotions négatives, mais aussi de susciter l’émergence de cognitions réalistes et nuancées. Dans d’autres cas, les clients trouvent souvent des solutions adaptées au problème abordé.

Comment maîtriser cet outil avant-gardiste?
Depuis 2010, j’enseigne l’EMT à des professionnels de la santé mentale des quatre coins du Québec. La formation a été reconnue par l’Ordre des psychologues du Québec en octobre 2012. Je donne la formation quelques fois par année dans quelques villes du Québec (et bientôt en Europe!). Pour connaître les dates et les villes, consultez le www.psycho-ressources.com/stephane-migneault.html ou le www.stephanemigneault.com.

En guise de conclusion
L’EMT est un outil d’intervention simple permettant de gérer efficacement les émotions négatives. Pour ces raisons, l’EMT continuera sans doute de susciter un intérêt croissant chez les psychothérapeutes désireux d’offrir à leurs clients un catalyseur de changement.

Stéphane Migneault
Psychothérapeute, conférencier, superviseur et formateur
Consultation à Québec
984, boulevard Pie-XII, Québec, Québec, Canada, G1W 4N1
https://www.psycho-ressources.com/stephane-migneault.html


Publié dans Actualités de la Psychologie, Approches Variées, Articles Thématiques | Marqué avec , , , , , , , , , | Commentaires fermés sur L’EMT, un outil stratégique en thérapie brève

L’amour, une alchimie

Rien n’est plus difficile que l’amour. Rien n’est plus complexe que la vie à deux. Pourtant, les couples heureux existent. Ce sont ceux qui ont réussi à surmonter les nombreuses illusions, les fausses croyances et ont appris à avoir des attentes réalistes. Décryptage.
Par Barbara Witkowska

Le Vif (N°40 / 3 octobre 2014)
http://www.levif.be

« Qu’il est difficile d’aimer« , chante le Québécois Gilles Vigneault. Ce n’est pas l’avis d’Yvon Dallaire, québécois lui aussi, conférencier, auteur de 25 livres sur les relations hommes-femmes dont quelques bestsellers.

A l’écoute des couples aux prises avec des problèmes parfois impossibles à résoudre, il a une expérience conjugale de plus de quarante ans. Ce chantre de l’amour heureux et grand spécialiste de la vie affective et sexuelle du couple donnera, ces 6 et 7 octobre, deux conférences à Bruxelles (1). Teintées d’humour, de légèreté et de bon sens afin de dédramatiser les difficultés conjugales, en somme tout à fait normales et faisant partie intégrante de la vie.

Barbara Witkowska : Nous vivons à l’époque de « Me, Myself and I ». L’amour entre un homme et une femme a-t-il encore sa place dans ce contexte ?

Yvon Dallaire : Actuellement, à cause justement d’une société très égocentrée et narcissique dont les membres démissionnent à la première difficulté, plus de 50% des couples (mariés ou non) divorcent, dont la moitié avant la cinquième année de cohabitation. On estime qu’environ 30% se résignent et s’endurent pendant des décennies. Il ne reste donc qu’un maigre 20% de couples heureux à long terme, la plupart du temps. Mais ce 20% constitue une preuve que le couple est encore possible et que l’amour peut durer au-delà du temps, des conflits inévitables et des problèmes insolubles.

B.W. : L’un de vos confrères, le psychologue québécois Guy Corneau, dit que « vivre en couple n’est pas une obligation ».

Y.D. : Ce n’est pas une obligation et des célibataires peuvent très bien être heureux à long terme. Mais disons que vivre à deux, c’est mieux et rend la vie plus facile. La preuve: les gens heureux en couple, ayant une sexualité satisfaisante, vivent de 7 à 9 ans plus longtemps que les gens malheureux en couple ou célibataires.

B.W. : Pour aimer l’autre, il faut d’abord s’aimer soi-même. Pourquoi tant de gens ne s’aiment-ils pas?

Y.D. : Effectivement, un grand psy a dit un jour: « Aime ton prochain comme toi-même. » La meilleure façon d’être malheureux, c’est d’avoir des attentes irréalistes ou infantiles: croire que l’on peut tout avoir sans faire d’efforts. Or, l’estime et l’amour de soi se développent à la sueur de notre front. C’est en accomplissant des choses, en atteignant des objectifs réalistes qu’on s’épanouit. Je ne me rappelle plus qui a dit un jour: « Les gens se préoccupent de leur bonheur alors que le bonheur, c’est d’être occupé à faire des choses intéressantes, agréables et conformes à ses attentes. »

B.W. : Aujourd’hui, beaucoup de gens hésitent à se lancer dans une relation amoureuse par peur d’engagement ou d’être rejeté. D’où vient cette angoisse?

Y.D. : Plus la peur d’être rejeté et plus la peur de l’intimité sont élevées, plus les gens auront peur de s’engager. Les hommes et les femmes qui ont confiance en eux et ne craignent pas l’intimité forment des couples engagés à long terme. Evidemment, si l’on vous a trompé ou si vous avez vécu des expériences d’abandon lors de votre enfance, il se peut que vos deux peurs (rejet et intimité) soient exacerbées. Mais si vos parents vous ont fait confiance, vous ont donné des responsabilités tout en vous exprimant leur affection, vous serez plus centré et aurez plus confiance en vous… et en l’autre.

B.W. : La communication est très importante dans un couple. Pourquoi, à l’ère de la communication, les femmes et les hommes communiquent-ils si mal?

Y.D. : On accorde beaucoup trop d’importance à la communication, surtout les femmes, lesquelles croient que communication = compréhension. La communication peut être à la fois source d’amour ou de mésentente, surtout si on l’utilise pour prouver à l’autre que : « J’ai raison, tu as tort », que l’on vise le consensus à tout prix et que le contenu est plutôt « merdique ». Contrairement à beaucoup de mes collègues psy (qui pratiquent la CNV ou communication non violente), mon expertise des couples heureux m’a démontré qu’ils s’envoient cinq à dix fois plus de compliments que de reproches. Ce n’est pas le « Tu » qui tue la communication, c’est ce qui vient après: une critique ou un compliment.

B.W. : Rares sont les couples qui expriment leur amour selon le même langage, dites-vous. Quel est-il?

Y.D. : Selon Gary Chapman, conseiller conjugal américain, il y a cinq langues d’amour : les paroles valorisantes, les services rendus, le contact physique (dont la sexualité), les cadeaux et les moments privilégiés où nous sommes sur la même longueur d’onde. Rares sont les couples où les deux parlent la même langue d’amour. D’où la nécessité de devenir bilingue pour être heureux à long terme. Et même lorsque les deux parlent la même langue, ils ont des accents (accent québécois versus accent belge). Par exemple, si le langage est celui des cadeaux, l’un peut préférer des cadeaux personnels et l’autre des cadeaux utiles.

B.W. : Pour faire durer l’amour, il faut avoir des attentes réalistes. Lesquelles?

Y.D. : Accepter l’autre tel qu’il est. Se mettre d’accord pour vivre avec des désaccords. Apprendre à désamorcer. Arrêter de chercher l’utopiste « âme soeur ». Accepter d’être in-compris. Cesser de chercher la fusion passionnelle. Trouver des routines agréables et en changer régulièrement…

B.W. : D’autres conseils pour que l’amour ne faiblisse pas?

Y.D. : Passer au moins cinq heures en tête-à-tête par semaine pour entretenir nos beaux souvenirs et préparer des projets d’avenir à court (un an), moyen (cinq ans) et long terme (retraite).

B.W. : A Bruxelles, vous allez également parler de la survie d’une famille recomposée. Quels sont les principaux « dangers »?

Y.D. : Aux six sources de conflits insolubles des premiers couples (argent, enfant, belle-famille, partage des tâches ménagères, invasion du travail dans la vie privée et sexualité), il faut ajouter deux nouvelles sources qui font que le taux de divorce des familles recomposées est de 15 à 25% plus élevé: l’envahissement des « ex » et la résistance des enfants de chacun à la venue d’un « étranger ».

B.W. : Pourquoi certaines familles recomposées connaissent-elles moins de problèmes que d’autres?

Y.D. : Comme pour les premières familles, c’est parce que les partenaires se sont très bien entendus, même au-delà de leurs désaccords, sur les principes éducatifs communs à mettre en pratique, dont toujours appuyer l’autre dans sa façon d’intervenir auprès des enfants, y compris des siens. Donc, chaque nouveau conjoint doit donner un certain pouvoir à l’autre sur ses propres enfants. Les enfants ont comme devise « diviser pour régner ». Donc, être solidaires devant les enfants, les siens et ceux de l’autre.

B.W. : Nous sommes tous à la recherche de nouvelles manières de vivre en couple et en famille. Y parviendrons-nous tout seul ou devra-t-on se faire aider par des psys?

Y.D. : A l’amour et à la bonne foi, absolument nécessaires pour la réussite d’un couple, il faut ajouter les connaissances des petites différences « homme-femme » et des dynamiques conjugales plus ou moins conscientes. Il faut aussi faire les efforts nécessaires pour arrêter de faire ce qui ne fonctionne pas. Par exemple : donner des conseils non sollicités, pour les femmes, ou arrêter de croire que l’on peut acheter la paix, pour les hommes. En dernier lieu, il faut faire les efforts nécessaires pour mettre en pratique ce qui fonctionne: complimenter, jouer ensemble, être toujours positif, exprimer ses besoins et non ses frustrations ou ses émotions désagréables, faire des projets…

B.W. : Votre mot de conclusion?

Y.D. : Pour être heureux en couple, il faut mettre les quatre cavaliers de l’Apocalypse à la porte: la critique, la défensive, la fuite et le mépris. (B.W.)

Par Barbara Witkowska
Le Vif (N°40 / 3 octobre 2014)
http://www.levif.be
(Reproduction autorisée)


Publié dans Actualités de la Psychologie, Approches Variées, Articles Thématiques | Marqué avec , , , , , , , , , | Commentaires fermés sur L’amour, une alchimie

La Vérité est un pays sans chemins (Krishnamurti)

Jiddu Krishnamurti

Philosophe d’origine indienne promoteur d’une éducation alternative.

Naissance : 12 mai 1895, Madanapalle, Inde
Décès : 17 février 1986, Ojai, Californie, États-Unis

La pensée de Krishnamurti

La pensée de Krishnamurti est, selon lui, résumée dans son texte de 1980 « Le cœur des enseignements ». Il se fonde sur sa citation de 1929, selon laquelle « La Vérité est un pays sans chemins ». L’acquisition de cette « vérité » (qu’il appelait aussi « l’art de voir ») ne peut, selon lui, se faire au travers d’aucune organisation, aucun crédo, aucun dogme, prêtre ou rituel, ni aucune philosophie ou technique psychologique. Elle serait mieux connue par le miroir des relations et l’observation du contenu de son propre esprit. Les images, les symboles, les idées, les croyances seraient tous des obstacles et la cause des difficultés humaines. La perception de la vie serait conditionnée par les concepts enracinés dans l’esprit. L’individu ne serait ainsi que le produit superficiel d’une culture. À partir de ce constat, une liberté peut être entrevue dans l’observation attentive de son propre manque de liberté. La connaissance du mouvement de ses propres pensées révèle l’esclavage au passé, la division entre le penseur et sa propre pensée, l’observateur et l’objet d’observation, l’expérimentateur et son expérience. Quand cette division se résorbe, l’observation « pure », libérée du temps et des conditionnements provoquerait une mutation radicale de l’esprit54. Bien que sujet britannique par sa naissance dans la période où l’Inde était sous administration britannique, puis résident américain (un visa qu’il devait renouveler pour demeurer à Ojai)1, il se disait libre de toute nationalité (comme de toute culture ou religion) parce que, selon lui, l’attachement à la nationalité provoque la séparation qui est à son tour à l’origine des conflits55.

Extrait Wikipédia: – http://fr.wikipedia.org/wiki/Jiddu_Krishnamurti

Quelques citations

Entre deux solutions, opte toujours pour la plus généreuse.
de Jiddu Krishnamurti

Les relations sont sûrement le miroir dans lequel on se découvre soi-même.
de Jiddu Krishnamurti

Ne laissez pas les mots penser à votre place. Ayez une parole habitée.
de Jiddu Krishnamurti

L’éducation consiste à comprendre l’enfant tel qu’il est, sans lui imposer l’image de ce que nous pensons qu’il devrait être.
de Jiddu Krishnamurti

La méditation est l’art majeur de l’être humain.
de Jiddu Krishnamurti

Le premier pas est le dernier pas.
de Jiddu Krishnamurti

La vie quotidienne, si elle est sans compréhension, vous poussera à passer à côté de l’amour, de la beauté, de la mort.
de Jiddu Krishnamurti

L’art de voir est la seule vérité.
de Jiddu Krishnamurti

L’esprit mûri ignore la comparaison, la mesure.
de Jiddu Krishnamurti

Ce que je vous demande, c’est d’ouvrir votre esprit, non de croire.
de Jiddu Krishnamurti

C’est parce que nous sommes si desséchés nous-mêmes, si vides et sans amour que nous avons permis aux gouvernements de s’emparer de l’éducation de nos enfants et de la direction de nos vies.
de Jiddu Krishnamurti

L’ignorant n’est pas celui qui manque d’érudition mais celui qui ne se connaît pas lui-même.
de Jiddu Krishnamurti

Quand l’esprit ne résiste plus, qu’il ne fuit ni ne blâme ce qui est, mais se contente d’être conscient avec passivité, il s’aperçoit que, dans cette passivité même, vient une transformation.
de Jiddu Krishnamurti

Il existe une efficience basée sur l’amour, qui va bien plus loin et qui est beaucoup plus grande que l’efficience de l’ambition.
de Jiddu Krishnamurti

La peur bloque la compréhension intelligente de la vie.
de Jiddu Krishnamurti

Nous cherchons toujours à jeter un pont entre ce qui est et ce qui devrait être ; et par là donnons naissance à un état de contradiction et de conflit où se perdent toutes les énergies.
de Jiddu Krishnamurti

Chercher la vérité c’est passer de la vitrine d’une boutique à une autre.
de Jiddu Krishnamurti

Range le livre, la description, la tradition, l’autorité, et prend la route pour découvrir toi-même.
de Jiddu Krishnamurti

Sans méditation, on est comme aveugle dans un monde d’une grande beauté, plein de lumières et de couleurs.
de Jiddu Krishnamurti

Il est bon de naître dans une religion mais pas d’y mourir.
de Jiddu Krishnamurti


Publié dans Actualités de la Psychologie, Articles Thématiques | Marqué avec , , , , , , , , , | Commentaires fermés sur La Vérité est un pays sans chemins (Krishnamurti)

Définition et genèse des troubles narcissiques

Romaine FINZI

COMPRENDRE ET SOIGNER
LES BLESSURES NARCISSIQUES

I – Le narcissisme, quelques définitions

En 1914, dans son travail intitulé « Pour introduire le Narcissisme », Freud a explicité la notion de narcissisme primaire. On ne peut la comprendre qu’en se référant à l’hypothèse de l’union totale du nouveau né avec sa mère. Celle-ci l’empêche de sentir ses besoins, qu’il serait totalement impuissant à satisfaire. Il y a indifférenciation entre le Moi et le non Moi qui amène l’enfant à investir toutes ses énergies sur lui même. C’est dans ces conditions qu’il va pouvoir développer son narcissisme primaire. Il me semble possible de rapprocher cette situation de la naissance du Self, telle que Winnicott l’a décrite : une sorte de conscience de la continuité de l’expérience vécue sur le plan somatique et psychique.

Si le concept de narcissisme primaire est compris comme « un état précoce où l’enfant investit toute sa libido sur lui-même »,1 le narcissisme secondaire serait l’intériorisation de la relation avec la mère. Il représenterait l’amour de la mère introjecté par l’enfant, qui, une fois séparé d’elle, s’aimera tel qu’elle l’a aimé, c’est à dire qu’il ne pourra s’aimer que comme il aura été aimé. La libido est retirée à l’objet pour être retournée sur le Moi.

Le narcissisme est souvent appréhendé dans une conception péjorative d’égocentrisme, d’amour de soi, d’investissement de soi au détriment de l’investissement d’objet qui, lui, apparaît comme idéal. Il est d’ailleurs le plus souvent considéré dans une approche psychopathologique. Les manifestations de la personnalité narcissique dans le DSM 4 sont, à mon sens, très connotées moralement et je les trouve dérangeantes car elles ignorent la souffrance sous jacente des troubles narcissiques :

• Sens grandiose de sa propre importance ou de son caractère exceptionnel…
• Préoccupation pour des fantaisies de succès, de pouvoir, de beauté, d’amour idéal
• Pense être « spécial » et unique
• Besoin excessif d’être admiré
• Pense que tout lui est dû, s’attend sans raison à bénéficier d’un traitement particulièrement favorable et à ce que ses désirs soient satisfaits
• Exploite l’autre dans les relations interpersonnelles, l’utilise pour parvenir à ses fins
• Manque d’empathie, n’est pas disposé à reconnaître ou à partager les sentiments et les besoins d’autrui
• Envie souvent les autres et croit que les autres l’envient
• Fait preuve d’attitudes et de comportements arrogants et hautains.

DSM 4 décrit surtout le narcissique de type grandiose mais laisse de côté des présentations plus nuancées de ce trouble, des personnalités aux prises avec des sentiments d’infériorité, d’hypersensibilité, souffrant d’une vulnérabilité narcissique diffuse, qui ont été blessées précocement dans leur estime de soi et que l’on retrouve si souvent dans nos cabinets de psychothérapie.

II – Genèse des troubles narcissiques

La personnalité de l’enfant se développe dans la relation à l’autre, en particulier à la mère. C’est au coeur de cette relation, dans sa dynamique propre, que certains auteurs ont rencontré des éléments de compréhension de cette problématique : « Parce qu’il a perdu le paradis intra-utérin selon B. Grumberger, qu’il n’a pu vivre ses propres sentiments et rencontrer son vrai soi selon A. Miller. Pour M. Mahler, il a été empêché dans le processus de séparation individuation par pénalisation de la séparation et récompense de la régression. Bergeret parle de faiblesse du Moi et d’immaturité, le sentiment de vide est difficile à combler, la relation d’objet est de type anaclitique, l’autre fonctionne comme un auxiliaire du Moi et aide à tenir à distance la position dépressive. Neuman comprend le développement des troubles narcissiques comme une formation réactionnelle à l’abandon de l’enfant par sa mère, que l’abandon soit réel ou que l’enfant soit émotionnellement abandonné par une mère qui ne supporte pas que celui-ci se sépare d’elle et s’épanouisse sans elle » (D. Lismonde, 1991).

Kohut parle de « la mère sourde » prise elle même dans sa dépression et incapable de se réjouir de son enfant. Dans tous les cas, le parent détient la maîtrise de la relation et en construit le cadre. On est dans une relation dominant/dominé, un climat relationnel où il n’y a pas de place pour deux êtres différenciés.

L’enfant a une étonnante aptitude à sentir les besoins de sa mère et à y répondre. Pour ne pas risquer de perdre son amour, il va refouler ses émotions et ses sentiments. Ses besoins à lui ne pourront pas être intégrés. L’adaptation aux besoins parentaux conduit au développement de ce que Winnicott appelle le faux self. L’enfant est sommé d’être conforme, et de se conduire de manière à ne montrer que ce qu’on attend de lui. Son vrai self ne peut pas se développer ni se différencier, d’où un sentiment de vide. Il ne peut construire son sentiment de sécurité intérieure, ni se fier à ses propres ressentis, ne connaît pas ses vrais besoins, et finit par être comme étranger à lui même. Toute sa vie, il va rester tributaire de la confirmation des autres.

LISEZ LA SUITE:
https://www.psycho-ressources.com/bibli/blessures-narcissiques.html

Romaine FINZI, Psychothérapeute, Paris.
https://www.psycho-ressources.com/gestalt-therapeute/paris/romaine-finzi.html


Publié dans Actualités de la Psychologie, Approches Variées, Articles Thématiques | Marqué avec , , , , , , , , , | Commentaires fermés sur Définition et genèse des troubles narcissiques

Séminaire de psychanalyse et psychothérapie (Nov. 14, France)

Séminaire de psychanalyse et psychothérapie
Du jeudi 6 novembre 2014 au jeudi 4 juin 2015

Séminaire de psychanalyse
– Le Symbolique
Institut Français de Psychanalyse
Email: contact@alpes-idra.com
Site: http://www.alpes-idra.com

La séance du 6 novembre sera consacrée au symbolique.

Le calendrier des séminaires (la soirée du 1er jeudi du mois, de 19h à 22h, sauf le jeudi 1er janvier 2015 : rendez-vous le 8), ainsi que les éléments préparatoires aux interventions, vous seront communiqués lors de cette séance.

Les soirées se dérouleront à la Maison des Associations, 4, rue des Arènes – 75005 Paris (métro Jussieu, ligne 7, bus 67, 47).

Nous vous communiquons ci-après les trois parties du programme du séminaire de psychanalyse et psychothérapie de l’Institut Français de Psychanalyse.

1. Le symbolique; 2. Le symptôme; 3. L’autre.

Chaque thème abordé et étudié fera sur trois séances l’objet à chaque soirée d’une présentation, puis d’une ou plusieurs interventions de participants.

L’inscription sur l’annuaire ainsi que la participation aux 9 soirées du séminaire des instituts requièrent un règlement de 160 euros qui représentent l’adhésion à l’association, l’établissement des annuaires, la validation des inscriptions (cartes), l’administration des adhérents (attestations, certificats), la réservation de la salle, la mise à jour informatique.

La carte d’adhérent vous sera remise et demandée lors des séminaires et à l’occasion de vos démarches aux instituts.

Les participants sont recrutés sur leur demande ou cooptés après accord du président.
Si vous souhaitez participer aux soirées sans vous inscrire, vous devrez vous acquitter de la somme de 20 euros par soirée.

Pour tout renseignement : contact@alpes-idra.com

Proposé par Nicolas Koreicho
Psychanalyste – Psychothérapeute (Registre National) – Consultant – Docteur de l’Université de Paris
https://www.psycho-ressources.com/psychanalyste/paris/nicolas-koreicho.html


Publié dans Actualités de la Psychologie, Colloques & Conférences | Marqué avec , , , , , , | Commentaires fermés sur Séminaire de psychanalyse et psychothérapie (Nov. 14, France)