Les facettes de l’âme (livre)

Les facettes de l’âme
ou la fusion entre l’esprit et la matière

SOMMAIRE

La créativité de l’âme est le thème omniprésent du livre. Et l’auteur nous présente tour à tour ses différentes facettes indissociables. Tantôt intelligence active et pénétrante, Yang, logos fécondant, tantôt intelligence réceptrice, Yin, sagesse des profondeurs, tantôt encore érotique intense, dévoilée dans les rêves dans des images d’union. La créativité de l’âme, de Psyché, naît dans le mariage de l’amour et de l’esprit dont elle est le symbole.

Aujourd’hui encore la psychologie des profondeurs a gardé ce terme de psyché pour situer les phantasmes et les délires, les folies et les maladies de l’humanité tout comme les plus belles œuvres de conscience dont elle est capable. Hormis le premier chapitre, l’auteur nous présente ici ses textes parmi la trentaine qui a été publiée dans des ouvrages collectifs ou encore dans les Cahiers jungiens de psychanalyse.

L’auteur nous démontre que cette créativité de l’âme intervient dans le domaine de la guérison car on vient en analyse parce que l’on souffre et parce que le contact avec l’inconscient va permettre de déchiffrer ses symptômes et de trouver de nouvelles pistes pour relancer la vitalité. L’art de rêver, l’apprentissage progressif de l’accueil et de l’interprétation des images issues de l’inconscient est bien sûr une part capitale de ce cheminement que l’auteur va illustrer tout au long de ces pages par des récits de rêves et de situations relatées par ses analysants au fil des séances.

L’AUTEUR

Marie-Laure Colonna est philosophe et psychanalyste jungienne.

Elle est l’auteur de nombreux articles, notamment dans Les Cahiers jungiens de psychanalyse, sur le couple, la sexualité, les liens entre les mythes et la clinique d’aujourd’hui. Elle a publié L’aventure du couple aujourd’hui, (Dervy 2007).

Marie-France Colonna est membre de Psycho-Ressources:
https://www.psycho-ressources.com/psychanalyste/paris/marie-laure-colonna.html

* * *

EXTRAIT
Avant-Propos – Le papillon bleu

Je regardais un papillon bleu, couchée dans l’herbe un matin d’été. J’avais vingt-sept ans. Il voletait tout près de moi au-dessus des touffes de trèfle. Je le regardais attentivement ainsi que le jardin et le ciel qui m’entouraient en me demandant : « suis je vraiment présente ? », « suis je vraiment ici, plongée dans la réalité de tout ce qui m’entoure, enveloppée par la lumière de juin ». et malgré mon attention et ma concentration, la réponse était évidente : non, je n’étais pas là, en tout cas pas assez, pas pleinement. Toute une partie de mon être dormait encore, hors d’atteinte, encapsulée dans un endroit sombre et lointain. Ce que je percevais était affadi, aplati, décalé, biaisé. Je n’étais pas vraiment en contact avec ce petit papillon bleu presque transparent qui butinait doucement les fleurs nervurées du trèfle. Nous étions séparés, séparés par une sorte de brune opacité qui emprisonnait mes sens et ma conscience. J’avais vingt-sept ans et ce jour-là dans l’herbe et je décidai de commencer une analyse jungienne.

Je venais de perdre l’un de mes deux frères cadets après quelques mois d’un cancer foudroyant et malgré des années universitaires de philosophie et quelques essais de pratique de la méditation zen, je constatais tous les jours que je ne savais pas comment traverser ce deuil qui réactivait ceux, nombreux, de mon enfance.

Dans ma famille maternelle, celle qui m’élevait principalement entre Le Caire, Paris et la maison de l’Eure, depuis la mort de ma mère lors de mes deux ans, on ne parlait pas des épreuves du destin. On se courbait devant ce qu’on ne comprenait pas et on priait, pris dans un catholicisme traditionnel, austère et fortement culpabilisant que je rejetais. Car, je voyais bien que des scénarios tragiques s’enchaînaient là sur des générations et se reproduisaient en boucle, avec tant de vies fauchées si jeunes dans cette famille plutôt privilégiée par ailleurs. Exil brutal de l’Égypte où mon grand-père maternel avait passé quarante ans de carrière et représenté de Gaulle et la France libre, maladies subites, mort en couches, accident de cheval mortel, cancers qui serpentaient, la vie s’amenuisait minée par des secrets anciens que je mis longtemps à découvrir et à exorciser. Minée aussi par une tension excessive vers une spiritualité d’altitude qui ne laissait guère de place à la sensualité et à la joie de vivre. Pourtant, mes études de philo m’avaient très tôt persuadée de la possibilité de trouver un chemin qui saurait prendre les hauts et les bas de la vie comme guides vers une conscience plus entière et plus éveillée. À la faculté de Nanterre après mai soixante-huit, on voulait soit changer le monde par la révolution, soit partir en stop au bout du monde en quête de lendemains qui chantent et d’ashrams en bord de plage, ou chercher la révolution intérieure, voire les trois à la fois. Je pensais, moi, que toute philosophie, grecque, romaine ou chinoise, devait être une pratique de sagesse qui enseignait à vivre équilibré et heureux ; heureux dans la mesure où cet équilibre est celui du navire qui épouse la vague, ce qui n’exclut ni la souffrance, ni l’épreuve des tempêtes. Je quittai donc la Sorbonne après mon troisième cycle en déclarant à mes chers maîtres que je ne voulais pas comme eux enseigner des théories coupées de la vie et réussir en grimpant des échelons qui rendaient de plus en plus avide, amer et poussiéreux.

Lisez-la suite:
https://www.psycho-ressources.com/extrait-papillon-bleu.pdf

DÉTAILS
Auteur: Colonna, Marie-Laure
Titre exact :  Facettes de l’âme,les
Catégorie :  Non-classés
Date de parution :  18 août 2014
Éditeur :  Dauphin
ISBN :  9782716315241
Collection (ou série) :  Sciences humain


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En mémoire de Robin Williams

Tout a déjà été écrit sur le web! Mais il s’agit là d’un départ qui nous bouleverse tous. À la mémoire de Robin Williams, voici quelques citations de l’acteur qui pourront vous faire sourire, rire ou réfléchir.

Que dire de plus sur ce départ prématuré… Qui que nous soyons, il convient de se souvenir que la vie est fragile et que la souffrance peut parfois être intolérable. Soyons attentif aux messages de détresse que nos proches pourraient nous livrer… Soyons des sentinelles au service de la vie.

« J’ai toujours pensé que le pire truc qui pourrait nous arriver dans la vie c’est de finir sa vie tout seul… mais c’est faux. Le pire truc qui pourrait nous arriver c’est de finir notre vie entouré de personnes qui nous font se sentir seul. »

« Décrocher un Oscar est aussi difficile que d’embrasser ses propres fesses. »

« Avant tout, je veux remercier mon père, là-haut. L’homme qui, quand j’ai dit que je voulais être acteur, a dit « magnifique. Apprends juste un autre métier au cas où, comme la soudure ». »

« Dieu a donné aux hommes un pénis et un cerveau, mais malheureusement pas la capacité d’utiliser les deux en même temps. »

« Je me demande à quoi pensent les chaises chaque jour: « Oh, voilà un nouveau cul » »

« Pensez-vous que Dieu est parfois défoncé ? Je pense que oui, regardez l’ornithorynque ! »

« La vérité, en fait, c’est que je suis probablement accro au rire. »

« La mort est la façon qu’a la nature de nous dire : à table ! ».

« La cocaïne est une manière pour Dieu de vous faire comprendre que vous gagnez trop d’argent. »

« Ne vous battez jamais avec des moches, ils n’ont rien à perdre. »

« Celui qui pense qu’on ne peut pas changer le passé, c’est qu’il n’a pas encore écrit ses mémoires. »

« On naît avec une petite étincelle de folie. Il ne faut pas la perdre. »

« Je n’aurais aucun problème à être d’accord avec toi si tu avais raison. »

« La réalité… quel drôle de concept ! »

« Je suis allé en cure de désintoxication dans la région du vin juste pour garder toutes mes options sur la table. »

« Les ballerines sont toujours sur la pointe des pieds. Pourquoi n’en engagent-ils pas directement des plus grandes ? »

« Le cricket c’est comme le baseball, mais avec du valium. »

« Ha oui, le mot divorce, du latin « arrachez les couilles d’un homme à travers son portefeuille ». »

« La comédie, c’est mimer l’optimisme. »

ROBIN WILLIAMS (1951-2014)


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Livre: Une nouvelle approche du Bien-Être: la Psychothérapie Intégrative.

Une nouvelle approche du Bien-Être:
la Psychothérapie Intégrative: Tome 1

de Jean-michel IMPERATRICE
Éditions Vie

Ce premier tome, est un parcours pratique plus que théorique sur différents sujets concernés par la psychothérapie dont l’approche intégrative est définie plus précisément dans divers articles de ce site(La Psychologie Intégrative et Articles divers).

Ces différents éclairages se profilent, s’adaptent et évoluent et en toile de fond l’analyse sous-tend toujours l’ensemble.

Chaque personne est unique dans sa trajectoire de vie, qui évolue, change et le praticien s’implique, avec respect et éthique pour une Personne avec son histoire propre et l’ accompagne dans ce bout de chemin de retour à l’équilibre.

Le Bien-Être, ici n’a pas un statut immuable, il passe aussi parfois par retrouver les ressources psychiques pour faire face à des difficultés qui ne sont pas une fatalité, mais une ou des étapes de vie.

Cet ouvrage sera suivi dans les prochaines semaines d’un second tome, lui aussi issu de la pratique, de recherches et lectures afférentes avant une synthèse théorique.

Ce courant, d’autres l’ont tracé bien sûr bien avant moi, et le complèteront ou l’amenderont.

Les corpus théoriques ne sont pas nouveaux, certains plus récents mais cette approche refuse le Dogme au profit de l’Ouverture, elle privilégie bien entendu certaines approches, en cela elle est éclectique et n’est ni une addition, ni une compilation, mais un choix précis et ciblé.

Si c’est le fruit d’un travail, c’est aussi celui de nombreux échanges, de partages.

Vos commentaires et remarques seront appréciés,
Bien cordialement

Jean-Michel Impératrice
Psychothérapeute, Analyste, Bordeaux, France
Membre de Psycho-Ressources
https://www.psycho-ressources.com/psychotherapeute/bordeaux/jean-michel-imperatrice.html

SOMMAIRE:
Cette approche a pour but principal de vous amener vers un équilibre psychique et physique dans le présent, en dénouant les blocages liés à votre passé et vous aider à le garder stable pour évoluer à votre choix dans vos orientations futures personnelles, familiales, sociales ou autres. Elle intègre bien sûr une composante analytique, la prise en compte de différentes approches thérapeutiques, ne croyant pas qu’il existe une thérapie unique, pour un trouble unique mais plusieurs méthodes dépendant de votre personne, situation et ressenti. Ce n’est pas une compilation illusoire, de toutes les disciplines, mais un choix éclectique de pratiques diverses reposant sur des bases cohérentes et donnant des résultats significatifs. Cette démarche en Psychologie intégrative est généralement connue sous le nom de modèle Bio-Psycho-Social, en prenant en considération les apports pertinents de chaque discipline concernée, tant au niveau de l’analyse que des thérapies. Son but est donc celui de regagner un Bien-Être durable dans l’entièreté des aspects de votre vie courante, dans un équilibre stable. Ce livre donne un éclairage varié sur différentes interrogations sur des sujets précis

CARACTÉRISTIQUES:
ISBN-13: 978-3-639-71437-1
ISBN-10: 3639714377
EAN: 9783639714371
Langue du Livre: Français
de (auteur) : Jean-Michel Imperatrice
Nombre de pages: 120
Publié le: 14.07.2014
Catégorie: Psychologie Pratique


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L’évolution de la gestion des connaissances dans les organisations

L’évolution de la gestion des connaissances dans les organisations

par Joël Muzard, Ph.D.,
Applied Intelligence Atelier (A-I-A) Montréal, Canada

Introduction

Le but du présent article est de clarifier et démystifier la notion de «gestion des connaissances». Que revêt comme signification cette notion aujourd’hui ? Quelles en sont les dimensions pratiques ? Comment pouvons-nous améliorer le partage et l’utilisation du savoir-faire dans nos organisations ? Comment pouvons-nous contribuer à réaliser une meilleure gestion et aider à la production de meilleurs services et résultats?

Selon nous, la connaissance, c’est quelque chose de vivant, organique, un flux qui circule entre des personnes qui relèvent un défi ou sont dans une perturbation ou bouleversement,  dans un contexte spécifique avec des valeurs et un langage partagés, qui leur permet d’arriver au but efficacement, de façon experte.

Situations, expériences

«L’infirmière regarde les symptômes du patient, avec une approche bio-psyco-sociale. Puis elle regarde les hypothèses que ces symptômes suggèrent. Elle écoute ce que son esprit lui suggère. Elle décide ensuite des actions, avec l’objectif de réduire les symptômes et augmenter la qualité de vie du patient», nous déclare une infirmière-pivot, acteur-clé du système de santé dans une région du Québec. Combien d’années d’expérience sont nécessaires pour développer ce niveau de connaissances qui fait la différence entre les novices et les experts?

Une «tempête» va se déclarer dans un établissement de santé de haute sécurité. Les «vieux» (quelques employés amicalement appelés «les vieux» parce qu’ils cumulent beaucoup d’années d’expertise et d’expérience) sentent cela, et agissent dans quelques secondes pour éviter le bouleversement, les pertes de vie et les blessures. Ça ne s’apprend pas à l’école, savoir prévenir une émeute en milieu de haute sécurité avec cette qualité d’intervention. Comment se développent ces connaissances? Comment les faire circuler dans l’organisation? Comment identifier les connaissances stratégiques cruciales pour l’organisation? Comment motiver les membres de l’organisation au partage? Qu’est-ce qui va se passer lorsque ces personnes vont quitter cette organisation?

Jean Tremblay a des graves problèmes de santé et il a mal. Il découvre, sur Wikipedia, la source du problème, la bactérie C-difficile (Clostridium difficile-associated diarrhea). Il court vite aux services des urgences sans rendez-vous, les examens confirment le diagnostic et une solution est mise en route pour rétablir l’équilibre de santé. Qui a contribué à écrire l’article qui a aidé M. Tremblay? C’est quoi, Wikipédia? Pourquoi y a-t-il des personnes qui partagent des connaissances? Pourquoi les personnes vont se renseigner sur des wikis et autres sources disponibles?

Vous êtes le Directeur de la Santé et Sécurité au Travail de la Région où un éboulement vient d’avoir lieu dans une mine. Des miniers sont bloqués à plusieurs mètres de profondeur. Un événement très improbable mais complexe. Comment allez-vous gérer la situation? Faites-vous partie d’un réseau de collègues qui pourra vous supporter? C’est quoi, une communauté de pratique? Pourquoi consulter des équipes spécialisées de la NASA dans ce cas en particulier?

Mme Giselle Garcia, travaille dans un établissement de Santé. Elle est préposée à l’Accueil des patients avec graves problèmes psychologiques. Elle a plus de 20 ans d’expérience, pas de formation formelle. Elle  prend des vacances. Le service est bouleversé, la nouvelle préposée qui remplace a des compétences, mais ne sais pas comment faire face aux patients qui sont en difficulté ni comment les orienter vers les services pertinents. Les médecins et professionnels perdent beaucoup de temps à ré-équilibrer la situation. Le service devient moins efficace. Les connaissances sont parties en vacances? Comment gérer les connaissances?

Pouvez-vous parler d’autres situations et expériences qui mettent en évidence l’importance des connaissances profondes et pratiques des gestionnaires et professionnels dans votre organisation?

Un peu d’histoire

La Gestion des connaissances a commencé à faire parler d’elle dès les années 1990 d’une nouvelle façon, en parallèle avec les travaux de Peter Senge sur L’Organisation Apprenante (Senge, 1990). Dans une entrevue au Journal Les Affaires du 11 mai 1996, Hubert St-Onge, alors Vice-Président et responsable du Centre de leadership de la Banque CIBC,   déclarait : «Si l’ère industrielle a célébré la primauté des biens tangibles, l’ère actuelle s’appuie fortement sur le Capital Intellectuel. Et les entreprises qui donneront peu d’importance à cette nouvelle perspective s’exposent simplement au syndrome de la mort subite».

Une étude de Charles C. Mann (2005) dans «1491 : New revelations of the Americas before Columbus» illustre ce cas de façon brutale: le système immunitaire des habitants des Amériques en 1491 n’était pas préparé pour se défendre lors de l’arrivée non-prévue des Européens : un désastre s’en est suivi. Nous pourrions ajouter que l’ère industrielle nous a enseigné comment augmenter la force musculaire. Maintenant, le défi est d’augmenter la force de l’esprit. L’effet de levier s’obtient aujourd’hui, par exemple, avec la collaboration instantanée en temps réel des personnes, sans barrières géographiques, le dénommé «effet Wikipedia», selon les auteurs de «Wikinomics : How Mass Collaboration Changes Everything». (Tapscott et Williams, 2006).

La notion de connaissance est en pleine évolution dans les organisations. Cette évolution marque des vagues ou générations de la gestion des connaissances. Nous allons voir cela plus en profondeur dans l’évolution de la gestion des connaissances.

L’évolution de la gestion des connaissances

Les idées de Druker concernant les travailleurs du savoir, l’économie du savoir et la connaissance, un avoir de l’organisation aussi important que le capital ou la propriété, font du chemin.

En 1998, «Harvard Business Review» publie son «Review on Knowledge Management», destinée aux gestionnaires. On y retrouve différents auteurs qui ont marqué de façon significative la discipline. À titre d’exemples, on y rapporte des auteurs tels que Peter Drucker, avec «The coming of the New Oganization» ; Ikujiro Nonaka avec «The Knowledge Creating Company»; David Garvin, avec «Building a Learning Organization»; Chris Argyris avec «Teaching Smart People How to Learn»; Dorothy Leonard and Susan Straus «Putting Your Company’s Whole Brain To Work; Art Kleiner and Gearge Roth avec «How to Make Experience You Company’s Best Teacher»;

Comment les organisations s’approprient de cette nouvelle façon de gérer?

Les organisations s’approprient de la gestion des connaissance selon la compréhension et la conceptualisation progressive de la notion de connaissance dans les organisations. Chaque période, constituée par des nouvelles pratiques de gestion des connaissances, se développe par l’effet de nouvelles prises de conscience et de compréhension sur où réside la connaissance dans l’organisation, comment elle circule, quelle en est notre compréhension actuelle, quels sont les outils disponibles, et quels sont les savoirs-faire importants pour le succès de l’organisation.

par Joël Muzard, Ph.D.,
Applied Intelligence Atelier (A-I-A) Montréal, Canada
https://www.psycho-ressources.com/joel-muzard.html

Lisez la suite:
http://www.collabdusavoir.com/blog/levolution-de-la-gestion-des-connaissances-dans-les-organisations/


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Des questions sur la sexualité? Le Web répond !

Le World Wide Web, la toile, est une mine d’informations sur une multitude de sujet…

Mais, comme je le dit souvent, le Web c’est aussi le meilleur et le pire de la nature humaine et il importe de savoir où chercher pour avoir les bonnes réponses à nos questions et éviter les arnaques.

À l’ère de la technologie et de l’Internet, la sexualité est de plus en plus virtuelle, de plus en plus branchée! Mais le sexe sur la Web : n’est pas toujours très « Net »!

Voici donc quelques sites intéressants pour répondre à vos questions sur la sexualité.

Masexualité.ca
http://www.masexualite.ca
Site consacré à l’éducation et à l’information en matière de sexualité pour adolescents, adultes, parents, enseignants et professionnel(le)s sur des thèmes comme la grossesse, la contraception, les MTS, la ménopause, la masturbation, les menstruations, le dysfonctionnement sexuel et bien d’autres sujets : bulletin, articles, nouvelles, sondage, glossaire.  Canada.

ADIRS
http://www.adirs.org
Association pour le Développement de l’Information et de la Recherche sur la Sexualité dont le but est de fournir à chacun une information objective sur la sexualité, les problèmes qui y sont liés et les traitements disponibles pour ces derniers (grand public, soignants, enseignants, éducateurs, structures sociales, médias); aider éventuellement les individus ou couples en difficulté sexuelle à accéder aux structures qui puissent répondre à leurs questions ou les aider à résoudre leurs problèmes; sensibiliser le grand public, le personnel soignant et les autorités à la fréquence des problèmes sexuels : adhésion, fiches d’information sur les MTS, l’éjaculation précoce, dysfonction érectile, la maladie de la Peyronie, l’érecteur à dépression, le point G, l’andropause, congrès, lectures, forum.  France.

Stopporn – Pourquoi s’en sortir? Et Comment?
http://stopporn.fr/
La dépendance à la pornographie et la cyberdépendance sont des problématiques psychologiques qui nous arrivent avec l’avènement de l’Internet. Bien que la souffrance liée à cette dépendance est bien présente, les ressources spécialisées sont peu nombreuses. Voici un site-témoignage bien construit qui permet d’en apprendre plus sur le sujet. Pendant de nombreuses années, le créateur de ce site raconte avoir été accro au porno. Aujourd’hui, libéré de sa dépendance à la pornographie, il nous parle de son parcours pas toujours facile. Conscient que la rechute est possible, il nous présente avec courage et franchise des techniques simples et efficaces pour en finir progressivement mais définitivement avec la pornographie et la compulsion sexuelle !  Visitez son blog, il fourmille de ressources !

S’explique.org
http://sexplique.org/
Sexplique est un organisme communautaire qui œuvre dans le domaine de la santé de la reproduction depuis 1963. L’organisme poursuit deux grands objectifs : 1. Sensibiliser et informer la population concernant la santé de la reproduction et la santé sexuelle (andropause, contraception, désir de grossesse et fertilité, ITSS, ménopause, sexualité, SPM, etc.). 2. Soutenir les professionnels(les) qui œuvrent dans ces domaines. Les services, offerts par des sexologues, sont confidentiels, gratuits et consistent en consultations téléphoniques, rencontres individuelles, demandes courriels, kiosques d’information, formation sur mesure pour les intervenants(es), distribution de dépliants et autres documents de vulgarisation.

Association des sexologues du Québec
http://www.associationdessexologues.com
Cet organisme représente les professionnels oeuvrant dans le domaine de la sexologie clinique. Ses principaux objectifs consistent à protéger le public en s’assurant que ses membres ont un niveau de formation universitaire, en suscitant auprès du public une meilleure connaissance de la sexologie et en favorisant le maintien de normes scientifiques et professionnelles élevées dans l’exercice de la sexologie. Québec, Canada.

World Association for Sexology
http://www.worldsexology.org
La World Association for Sexology fait la promotion de la santé sexuelle à travers le monde en supportant la sexologie et faisant valoir les droits sexuels. Il s’agit d’un site en anglais mais la déclaration des droits sexuels est présentée en version française.

Proposé par Alain Rioux, Ph.D., Psychologie
Gestionnaire de Psycho-Ressources
https://www.psycho-ressources.com/psychologue-quebec-ca.html


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Style parental, pratique éducative et formation de la personnalité

Style parental, pratique éducative
et formation de la personnalité

Ce texte est extrait du livre de:
Dessie Baggio, Ph.D., Psychologue
Mérignac, France
Attachement familial et agressivité.

Thème : Psychologie / Psychanalyse.
Nombre de pages : 370
Date de publication : 21 February 2014
https://www.psycho-ressources.com/dessie-baggio.html

(…) La question de l’éducation occupe une place considérable dans la psychologie sociale  encore pendant les années 30 de notre siècle. On en connaît plusieurs approches. 

L’approche de Rollins et Thomas, Maccoby, Purtios et Desme  s’articule  autour de deux principales dimensions de l’influence parentale.

La première en est permission – contrainte. Les principaux indices de cette dimension sont la contrainte, les ordres, les restrictions qui sont imposés par les parents aux enfants ; les responsabilités qui leur sont transmises ; la rigueur avec laquelle sont imposées les normes ; les manières dont la vie enfantine est liée à l’autorité parentale.  

La deuxième en est affection – hostilité. Elle est relative aux engagements des parents à l’avenir de leurs enfants ; la responsabilité de leur présent – mode de vie ; le temps qu’on leur consacre ; les activités conjointes ; les émotions et l’enthousiasme avec lesquels ils prennent part à la vie de l’enfant.  

La deuxième approche est celle de Baumrind et Rechling  et elle est également liée à deux axes principaux : autoritarisme et libéralisme, et, affection et hostilité. 

Y sont examinés les suivants modèles du comportement éducatif des parents.
« Le contrôle parental autoritarif (démocratique) » – est une combinaison de contrôle parental, de technique inductive et d’un soutien inconditionnel du désir de l’enfant d’être autonome et indépendant.  Tendresse, bonté et compréhension, attention, bienveillance, beaucoup de communication, contrôle et exigence de prendre conscience de son comportement. Le contrôle autoritarif (démocratique) caractérise les parents qui ont une attitude nettement rationnelle. Ils encouragent l’enfant par des moyens verbaux, mais ils tracent aussi les limites du comportement  raisonnable requis ; ils fixent les normes et les moyens de respect ; en même temps, ils stimulent l’enfant à l’indépendance ; la place principale dans l’éducation occupe l’idée de l’infantilité, respectivement, de la maturation et les droits et les obligations en découlant, surtout ceux liés à la liberté du choix. Une modalité de ce style est dénommée «  comportement harmonieux » – la différence en réside dans le contrôle qui  entre en jeu très rarement.

Le style autoritaire – « diktat », est une oppression systématique de l’initiative et de la dignité personnelle des enfants par le biais de l’ordre, de la menace, de l’autoritarisme, c’est l’insistance sur la rigueur de la punition, une moindre chaleur, compassion, et compréhension, une plus rare communication avec les enfants.   Le contrôle ferme, la violence, ne stimulent pas les enfants à exprimer leur propre opinion. Le style autoritaire caractérise les parents qui sont adeptes à l’idée du contrôle et modèlent leur rapports avec l’enfant dans la prisme de principes et de règles immuables qui ne se prêtent point à la discussion : respect de l’autorité, du pouvoir, de la tradition, du travail, de l’ordre, l’obéissance et la soumission  aux éducateurs.    

Le style permissif est propre aux parents ne reconnaissant pas les conceptions traditionnelles d’éducation et poursuivant le libre développement des enfants, qui accentuent   sur le choix de la part de l’enfant ; sur la liberté, sur l’impulsivité de l’enfant, ils punissent peu, ayant peur que de cette manière ils ne restreignent la liberté enfantine. 
Ce qui est caractéristique pour le style de « désengagement » c’est qu’on considère trop tôt que l’enfant est mature pour être indépendant. Passivité des parents. Deux univers. Le résultat en est, le plus souvent, l’individualisme et l’égoïsme ; cela se produit, très souvent, en cas de maladie ou de décès des parents. 

Baumrind désigne encore la déformation des styles familiaux : « Indulgence » et « Protection ». 
L’indulgence est le manque d’exigence, la désorganisation, le mauvais mode de vie, les parents n’encouragent pas les enfants, ils font des remarques rarement et veulement, ils ne forment pas l’enfant à l’indépendance et à la confiance en soi.   

Lors de la protection, les parents assurent par leur travail la satisfaction de tous les besoins de l’enfant, ils éliminent tous ses soucis, efforts, difficultés en les assumant eux-mêmes. Le résultat en est, très souvent, le manque d’autonomie, d’initiative, «  le despotisme en dessous ».

Une autre typologie connue est celle de Schaeffer.  Il décrit le comportement des parents suivant deux indices importants : inacceptation – sollicitation et tolérance – rigueur .

Y sont examinés quelques styles parentaux : (modèles de comportement : le modèle «  sollicitation (chaleur, affection) ». Chez ce modèle les parents considèrent que leurs enfants détiennent beaucoup de qualités positives, ils se réjouissent de la communication avec eux, ils les acceptent tels qu’ils le sont.

Un autre modèle est le modèle « rigueur (contrôle) ». Des parents sévères prescrivent de nombreuses interdictions à leurs enfants, ils les tiennent sous un contrôle continu, ils instaurent des normes de comportement obligatoires.  Les enfants sont punis rarement et non pas très sévèrement.

Habituellement, l’enfant se soumet et ne fournit pas l’occasion d’être puni. A l’âge préscolaire, les parents défendent les jeux bruyants, ils exigent l’obéissance : qu’il ne sorte pas seul loin de la maison, ils lui défendent le comportement agressif.  Dans les classes de l’école primaire ils exigent un comportement sobre, de bons résultats scolaires, l’étiquette, le maintien de la propreté. Dans les classes du secondaire, les parents veulent savoir comment est meublé le temps libre, quels sont leurs amis, quel est leur comportement sexuel, exigent de bons résultats à l’école.  

Chez le modèle « indulgence » on fait peu de remarques aux enfants manquant de retenue, on ne défend pas les jeux bruyants, les parents se soucient peu de la propreté et de l’obéissance, une liberté illimitée dans les jeux, la manifestation naturelle de l’agressivité.

Les parents, de leur part, sont aussi de quelques types : acceptant, rejetant, rigoureux, tolérant et parents de la dite « supervision démocratique ». 

Les parents acceptant aiment les enfants, ils sont chaleureux et récompensant. Le résultat de l’éducation – les enfants sont d’une humeur amicale, ils pensent aux autres, ils sont coopératifs, mais aussi, privés d’autonomie, anxieux, avec un fort sentiment de culpabilité, avec des attitudes homosexuelles.  

Les parents rejetant  sont critiques et hostiles. Le résultat de l’éducation – les enfants ont un comportement négatif, ils sont agressifs, névrotiques, schizophréniques, ils ont une mauvaise performance. 

Le résultat de l’éducation chez les parents rigoureux est :  des enfants: hostiles, amenant des troubles à l’extérieur du domicile, commettant des actes antisociaux. 
Chez les parents tolérant le résultat de l’éducation est le suivant  – des enfants: impétueux, incontrôlables, amenant des troubles à la maison. 

Comme la meilleure variante de l’attitude parentale est admise la dite » supervision démocratique ». La stratégie inclut le respect de deux principes : l’enfant donne son apport à la discussion des questions qui le concernent, et lui seul, il prend la décision qui est approuvée par les parents ; les parents tracent les limites acceptables des décisions.      

Ces théories établissent un lien entre le style éducatif et la place de la famille au sein du système social – la classe sociale des parents, le niveau des études, la profession qui déterminent les idéaux et les valeurs formatifs et éducatifs.  Les recherches fondamentales sont faites au cours des années 50-80 et leurs auteurs sont Cone, Bronfenbrenner, Hess, Gekas, Nay, Cook-Gumpertz, Baumrind, Bernstein, Henderson, Kellerhals, Vallente  .

Leurs recherches démontrent que les parents issus du milieu bourgeois évaluent prioritairement l’autocontrôle, la compétence d’autogestion, l’indépendance, la créativité, l’ambition chez leur enfant, tandis que les parents des classes inférieures ( d’origine ouvrière et paysanne) accentuent surtout sur l’ordre, la propreté, le respect, l’obéissance, la compétence d’éviter les problèmes, mais non pas sur l’autonomie. Les parents du milieu bourgeois attachent une plus grande importance à l’intention, tandis que les parents – ouvriers sont plus sensibles aux actes de leurs enfants.     

Cette différenciation est complétée par les variations relatives aux méthodes et techniques éducatives. A cet égard, sont connues les recherches sur les formes de discipliner et de punir les enfants.. La tendance à infliger plus de punitions physiques lors du contrôle de l’enfant est observée chez les familles ouvrières.  Les parents des classes supérieures planifient également plus et évaluent plus, au préalable, le type, la force, la durée et les méthodes de la punition. La dernière tendance est préférée par les enfants, d’autant plus qu’elle est combinée avec une communication plus intensive, un plus grand soutien et une ambiance, en général, plus démocratique.    

Il existe un lien entre le système des valeurs et la profession des parents.  Ceux d’entre eux, qui font partie des classes supérieures, encouragent l’initiative, mettent l’accent sur l’action individuelle et la manipulation. Cette dernière est plus variée. Ils apprécient beaucoup l’autonomie au cours de l’éducation. A la différence d’eux, les représentants des classes inférieures, qui, habituellement dans leur enfance jadis, ont été éduqués dans un style de routine, plus  monotone, traditionnel,  l’appliquent également lors de l’éducation de leurs enfants.
(…)

Lire la suite de l’extrait:
https://www.psycho-ressources.com/dessie-baggio-ext-attachement-famille.pdf 

Visionnez l’interview sur le livre : Attachement Familial et Agressivité.
https://www.youtube.com/watch?v=pYGz1qQggQE

Ce texte est extrait du livre de
Dessie Baggio Ph. D. Psychologue clinicienne.
Attachement familial et agressivité.

https://www.psycho-ressources.com/dessie-baggio.html

Prix de vente public :
25,00 € en livre papier – 15,00 € en téléchargement

Résumé. Le climat psychologique familial influence le développement du caractère de l’enfant. Il crée un modèle de comportement socialement adéquat. La conservation du système de valeurs de la famille est essentielle pour l’identité de l’individu, tout comme pour la création et la mise en œuvre de l’éducation familiale. Le sujet est actuel, par rapport au processus de réorganisation complète de la société ainsi que par rapport à la reconsidération de la famille en tant qu’unité de base. Le présent ouvrage analyse les causes du développement des comportements agressifs chez les adolescents et propose des outils pratiques aux parents, aux enseignants et aux thérapeutes.

Thème : Psychologie / Psychanalyse. Nombre de pages : 370
Date de publication : 21 February 2014


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Le borderline dans le couple

« J’ai la certitude que je vais devenir folle. Je sens que nous ne pourrons pas supporter encore une de ces périodes terribles. Je sens que je ne m’en remettrai pas cette fois-ci. Je commence à entendre des voix et ne peux pas me concentrer. Alors je fais ce qui semble être la meilleure chose à faire. Tu m’as donné le plus grand bonheur possible… »
Virginia Woolf a écrit à son mari ces mots avant de se jeter dans une rivière.


Le borderline dans le couple

Il n’est pas facile pour le borderline de vivre en couple, ni pour lui ni pour son partenaire.
Le borderline est un personnage qui dans sa relation à l’autre, même lorsqu’il s’agit d’une relation amoureuse, peut être dans une grande souffrance ; la personne vivant proche de ce borderline, se trouve elle aussi dans une forme de souffrance, mais elle essaie de rester présente à l’autre qui ne reconnaît pas ses efforts d’implication.

Dans son couple, le borderline aura tendance à adopter les comportements suivants :

  • mise en place d’une déficience identitaire ;
  • sensation de vide, ressent le besoin de se remplir de l’autre ;
  • est toujours dans la peur de l’abandon de l’autre, il veut sans cesse être rassuré, ce qui va induire à la longue un sentiment de lassitude chez le partenaire. Ce sentiment permet à la personnalité borderline de valider ses croyances « on me quitte toujours, je ne peux être aimé ».

J’ai évoqué plus haut le DSM IV, je vais à travers cette grille de lecture vous parler de ce que va faire la personnalité borderline face à son ou sa partenaire. Il va être interprétatif de ses faits et gestes, se trouver en proie à une crise de panique qui va déclencher soit une rage, soit le poser dans le désespoir, et le pousser de ce fait dans une forme d’attente élevée qu’il exprimera par des supplications visant à rester auprès de lui ou d’elle. Un patient borderline, auquel vous posez un cadre, va trouver cela violent, il va alors avoir une montée de rage à tendance destructrice, ou va manifester un désespoir culpabilisant à l’égard de l’autre, attitude qu’il adopte également dans son couple.

La personnalité multiple va souvent avoir des relations interpersonnelles particulièrement instables, fortes, ce qui va la placer dans un positionnement qui va alterner entre l’extrême idéalisation et la dévalorisation, nous pourrions appeler cela du clivage. Le borderline clive la réalité, étant noyé dans sa propre réalité, ne pouvant pas entendre, ni comprendre, ce que lui dit l’extérieur.

Il va tenter d’aller trouver à l’extérieur ce qu’il est incapable de s’offrir :

  • une estime de soi ;
  • de la reconnaissance ;
  • une approbation, et donc, pour ma part, une recherche de validation du délire de ce qu’il est et fait ;
  • une rigidité identitaire.

La personnalité borderline va être dans l’attente que l’autre lui donne l’amour infini, l’amour inconditionnel (gratuit) dont souvent il se sent exclu ou qu’il n’a pas reçu dans son enfance. S’il sent qu’il perd ce pseudo amour, ce sera vécu pour lui comme une forme de petite mort (« Si tu ne m’aimes plus, je me tue », forme de chantage que je peux entendre parfois, dans ces pathologies).

Je pourrais dire que le borderline ne s’aime pas et qu’il ne connaît pas la valeur de ce qu’est l’amour, il a des troubles et des doutes concernant sa propre estime de lui, il va aussi par conséquent nourrir des soupçons face à l’amour que va lui porter son ou sa partenaire.

Il arrive dans certains cas, que le borderline se mette dans une position de quitter pour ne pas avoir à subir la séparation lui-même, d’avoir des colères ingérables, de chercher à se mutiler, de tout faire pour captiver, ou même parfois dans certains cas, tromper son ou sa partenaire, il bascule dans une forme de mise en danger.

Angélique Dietrich
Psychosomatoanalyste, Sexologue, écrivain, Coach, Auteur.
Membre de la Fédération Française des Psychosomatothérapeutes et de l’Ordre National des Sexologues, Directrice du Centre Mosaïque Paris.
Centre Mosaïque Paris Rive Droite & Ile de la Réunion
https://www.psycho-ressources.com/sexologue/paris/angelique-dietrich.html

Texte complet PDF:
https://www.psycho-ressources.com/angelique-veillard-les-borderlines.pdf


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Les trois étapes du pardon

LES TROIS ÉTAPES DU PARDON

La colère implique toujours la projection de séparation qui doit finalement être acceptée comme sa propre responsabilité plutôt que d’en blâmer les autres. La colère ne peut pas se produire à moins de croire que tu as été attaqué, qu’en retour ton attaque est justifiée et que tu n’en es pas du tout responsable. UCSLM, T. 6-Intro, 1

Bien que la colère ne soit jamais justifiée (voir UCSLM, M. 20), il est indispensable de ne pas la nier mais au contraire d’utiliser la puissance de son énergie pour extraire des profondeurs où elles sont enfouies les opinions et les croyances que chacun entretient sur lui-même. Désirer faire ce travail intérieur en abandonnant l’attachement à ces croyances permet à l’Esprit Saint de lui venir en aide.

PREMIÈRE ÉTAPE : Renverser la projection

Quand vous percevez que quelqu’un vous a attaqué et que vous sentez en vous le puissant désir d’attaquer en retour, prenez une feuille de papier et faites une liste des accusations et reproches qui, à vos yeux, justifient vos griefs. Soyez aussi clair et précis que possible et faites un effort sérieux pour définir chaque grief séparément en condensant leur expression à un adjectif.

Puis lisez votre liste à haute voix et dites : « Voici les péchés dont je m’accuse d’être coupable. Je ne les verrais pas chez un autre si je ne m’étais pas d’abord détesté et condamné pour avoir cru qu’ils étaient miens. Ce que je perçois et juge comme étant en-dehors de moi reflète exactement ce que je pense de moi-même. Le problème que j’ai perçu à l’extérieur est en fait dans mon esprit. »

Tant que nous insisterons que le problème ne vient pas de nous mais qu’il est la faute de quelqu’un d’autre, notre attention aura été détournée efficacement de la source du problème. L’ego fixe notre attention ailleurs que sur notre culpabilité et, nous ayant persuadé qu’elle n’est pas en nous, nous consacrons tous nos efforts à corriger le problème là où il n’existe pas. Toutes nos projections ont ce même objectif : être une distraction ou un rideau de fumée pour n’avoir jamais à regarder à l’intérieur où se trouve le problème.
Le rôle de la première étape est donc d’apporter la réponse au problème. C’est reconnaître que la projection de la colère est une décision que nous avons prise en refusant notre culpabilité pour en faire porter la responsabilité à quelqu’un d’autre, une décision que nous voulons maintenant changer. (Kenneth Wapnick)

La première étape définit la nature du problème et reconnaît d’où il vient.

DEUXIÈME ÉTAPE : Reconnaître sa véritable Identité

Choisir de s’identifier à l’ego vient d’une croyance erronée concernant Dieu et vous-même. Vous avez fabriqué votre culpabilité et vos peurs mais l’Amour de Dieu vous a créé comme Lui-Même. Dieu tisse éternellement Son Amour dans l’invisible étoffe de l’Être. Accepter Sa Paternité – i.e. Sa Volonté – et renoncer à la croyance que vous vous êtes fabriqués vous-même est le but de cette étape.

Répétez lentement (même si vous n’y croyez pas encore tout à fait) : Je suis tel que Dieu m’a créé. Je suis innocent parce que je suis un enfant de l’Amour de Dieu. Ma véritable Identité est ma Source. (Voir Leçon 309)
Imaginez un fleuve qui se confondrait avec la forme du lit dans lequel il coule, le lac dans lequel il s’étale, la cascade qui le précipite ou le barrage qui le retient, oubliant que son eau est sans forme… Le fleuve est identique à sa source parce que c’est de là qu’il vient ; son essence est eau. La vôtre est Amour.

Voyant que vous vous êtes trompés en choisissant de vous identifier à votre ego (la forme), vous pouvez maintenant choisir de vous identifier à votre Soi (l’essence), votre véritable Identité.

La deuxième étape établit la décision de choisir à nouveau.

TROISIÈME ÉTAPE : Demander l’aide de l’Esprit Saint

N’assume pas Sa fonction à Sa place. Donne-Lui seulement ce qu’Il demande pour que tu apprennes combien ton rôle est infime et considérable le Sien. (…) Ne cherche jamais à ignorer ta culpabilité avant de demander l’aide de l’Esprit Saint. Cela est Sa fonction. Ton rôle est seulement de Lui offrir un peu de consentement pour Lui permettre d’effacer toute la peur et toute la haine et être pardonné. UCSLM, T. 18-IV et V

L’ego voudrait vous faire croire que vous pouvez vous débarrasser de votre culpabilité sans l’aide de l’Esprit Saint et que par conséquent vous n’avez pas besoin du salut. Vous ne pouvez rien par vous-même. Mais sans votre consentement, Lui non plus ne peut rien. Confiez donc cette dernière étape à l’Esprit Saint, sachant qu’Il remplacera la misère que vous offre votre ego par l’Amour de Dieu.

Ainsi la troisième étape reconnaît votre consentement à lâcher prise de votre investissement dans le péché, la culpabilité et la peur pour laisser place à la foi en Lui qui a charge de les effacer.

Dans le Cours, Jésus offre à ses élèves une prière à utiliser lorsqu’ils ne sont pas en paix. En fait, c’est un résumé de ces trois étapes :
Dis en toi-même aussi sincèrement que tu peux – en te souvenant que l’Esprit Saint répondra pleinement à ta plus infime invitation :

J’ai dû décider à tort parce que je ne suis pas en paix.
J’ai pris la décision moi-même mais je peux aussi décider autrement.
Je veux décider autrement parce que je veux être en paix.
Je ne me sens pas coupable parce que si je Le laisse faire l’Esprit Saint défera toutes les conséquences de ma décision erronée.
Je choisis de Le laisser faire en Lui permettant de décider pour Dieu pour moi. UCSLM, T. 5-VII, 6

Qu’est-ce que l’Esprit Saint ?

1. L’Esprit Saint est l’intermédiaire entre les illusions et la vérité. Étant donné qu’Il est le pont qui relie la brèche entre la réalité et les rêves, la perception est conduite à la connaissance par la grâce que Dieu Lui a donnée afin d’offrir Son don à ceux qui se tournent vers Lui pour trouver la vérité. De l’autre côté du pont qu’Il instaure tous les rêves sont transportés vers la vérité pour qu’ils soient dissipés à la lumière de la connaissance. C’est là que la vue et les sons sont mis de côté pour toujours. Et là où ils étaient perçus avant, le pardon rend possible la fin tranquille de la perception.

2. Le but que l’enseignement de l’Esprit Saint a mis en place se trouve juste de ce côté des rêves. Car la vue et les sons doivent être traduits pour que les témoins de la peur deviennent les témoins de l’amour. Et lorsque cet objectif est entièrement accompli l’apprentissage atteint alors le seul but qu’il avait en vérité. Car l’apprentissage tel que l’Esprit Saint le guide vers le résultat qu’Il perçoit pour lui devient le moyen par lequel il se dépasse lui-même pour être remplacé par la Vérité Éternelle.

3. Si tu savais à quel point ton Père aspire à ce que tu acceptes ton état-sans-péché tu ne laisserais pas Sa Voix appeler en vain et tu ne te détournerais pas de Sa proposition de remplacer les images et les rêves effrayants que tu as fabriqués. L’Esprit Saint comprend les moyens que tu as fabriqués et avec lesquels tu voudrais atteindre ce qui est à jamais inaccessible. Si tu les Lui offres Il utilisera ces moyens fabriqués pour ton exile afin de ramener ton esprit là où il est vraiment chez lui.

4. Depuis la connaissance où Dieu L’a placé l’Esprit Saint t’appelle à laisser le pardon se poser sur tes rêves pour que tu sois ainsi rendu à la raison et à la paix de l’esprit. Sans pardon tes rêves continueront de te terrifier et le souvenir de l’Amour de ton Père ne reviendra pas pour signifier que la fin des rêves est arrivée.

5. Accepte le don de ton Père. C’est un appel de l’Amour à l’Amour pour qu’Il ne soit que Lui-Même. L’Esprit Saint est Son don par lequel la tranquillité du Ciel est rendue au Fils bien-aimé de Dieu. Voudrais-tu refuser d’accepter la fonction de compléter Dieu alors que Sa Volonté est que tu sois complet ? UCSLM, E. Deuxième partie

Michèle-Rose Wainhouse
Psychopédagogie de l’éveil.

Un Cours sur les Miracles – Rien Que Des Songes
http://michelerosewainhouse.com/


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4e colloque international des superviseurs de coachs

Bonjour,

Mon mot de ce jour concerne le quatrième colloque international des superviseurs de coachs qui s’est tenu à Ashridge le 27 juin 2014.

Le retours sur mes précédents mails d’information recommandent une information moins détaillée et plus centrée sur l’essentiel. Ce sera donc l’essentiel qui est tout d’abord : ce fut de loin le meilleur cru depuis le premier colloque en 2011 et nous en sommes ressortis comblés.

Le lieu tout d’abord. Ashridge est une sorte de vaste château de style « harrypotterien » au milieu d’un parc immense (chevreuils, renards, bécasses). Cela crée une ambiance à laquelle tous les participants ont été sensibles et qui a joué sur la profondeur des échanges.

Les participants, 150 présents au total,  venaient de 15 pays dont certains lointains (Singapour, Indonésie, Hong Kong, Afrique du Sud, UAE, USA). Par rapport aux années précédentes, beaucoup moins d’universitaires (17) et apparition de représentants de sociétés telles que KPMG, Ernst & Young, Deloitte ainsi que des « high flying supervisors ».

Les associations de coachs (EMCC, AC, ICF) étaient présentes mais peu visibles tandis que les associations de superviseurs (AOCS, APECS, ANSE) se montraient beaucoup plus actives que par le passé. Nous n’étions que deux Français (moi-même et Florence Lamy) et deux autres francophones.

C’est au niveau du contenu que le changement a été le plus significatif : beaucoup moins de « comment ? » et beaucoup plus de « pourquoi ? » et de « pour quoi ? ». Trois grands questionnements ont marqué la journée :

– En quoi la bascule du modernisme vers le postmodernisme dans le coaching va impacter la supervision des coachs ? Le keynote de Tatiana Bachkirova sur ce thème en début de journée a structuré toutes les discussions.

– Quelles sont et comment vont se développer les différences entre continents et entre pays ?

– Va-t-on vers une forme de néoféodalisme dans le monde du coaching et de la supervision, comment l’éviter ?

En trois mots, le modernisme serait animé par une science indépendante des valeurs tandis que le postmodernisme prendrait en compte la complexité du contexte dans une vue multi perspectives, constructiviste et interprétative.

Certains coachs savent ou ont le talent de faire la part du modernisme et du postmodernisme selon les besoins de leurs clients. D’autres restent dans une position moderniste et d’autres encore font l’option d’un postmodernisme débridé.

Le superviseur se doit de tenir compte d’une évolution du coaching vers plus de postmodernisme c’est-à-dire savoir superviser les uns et les autres, ce qui demande parfois un changement de casquette qui n’est pas toujours évident.

Ceci a évidemment un impact sur la façon de former les superviseurs (processus) ainsi que, dans une moindre mesure, sur le contenu. Ainsi par exemple la notion de processus parallèle passe mal dans certains pays. Vaste sujet de réflexion qui a donné lieu à quelques échanges intéressants entre les organismes formateurs.

C’est d’ailleurs au travers des lunettes des formateurs de superviseurs que les différences géographiques ont été explorées, faute de recherches indépendantes sur le sujet : Les USA qui « découvrent » la supervision et montrent de grandes résistances (18 superviseurs formés à ce jour…). L’Asie où la supervision est focalisée sur le « bien faire ». La France où l’identité occupe une grande place. L’Australie, l’Afrique, l’Amérique du Sud ont chacune leurs caractéristiques… Dans chaque pays la posture est étroitement liée à la culture.

Là encore se pose la question de la formation en termes de processus mais aussi de contenu. A noter qu’en formant des superviseurs Italiens et Marocains nous avions déjà noté tout cela.

La question du néoféodalisme (présentation de Bob Garvey) est centrée sur celle d’un pouvoir détenu par peu de personnes, en particulier celui de décider comment la profession se structure.

Pour l’instant, ce sont surtout des groupes de travail spécialisés au sein des associations de coachs ou de superviseurs qui ont l’initiative, un peu sous la pression des clients, pas du tout à la demande des coachs eux-mêmes et bientôt beaucoup sous la pression des Pouvoirs Publics (UE en particulier). Ces groupes ne représente que quelques dizaines de personnes dans le monde et qui en outre se connaissent, fort peu en vérité. Autre vaste sujet de réflexion qui a donné lieu à de passionnantes discussions.

Bien, voilà les nouvelles. Les contenus des présentation seront disponibles sur le site de la conférence d’ici quelques jours.

Bonne journée à tous.

Michel Moral, Psychologue & Formateurs de superviseurs de coachs
https://www.psycho-ressources.com/psychologue/paris/michel-moral.html


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Art-Thérapie, Danse et Mouvement – Juillet, Parc des Vosges du Nord, Fr

Cet été, en juillet,  je vous propose deux ateliers dans les bois :

Nature et mouvement : ETE
A l’écoute de notre souffle, renouer en mouvement avec la nature. A la faveur de ce temps de vacance, retrouver du jeu en soi, avec les autres, créer en résonance. Tel un instrument de musique,  s’accorder, pour sonner mieux encore au cœur de sa vie, respirer et déployer son geste. S’assaisonner au cœur de l’été et en recevoir la sagesse.
Atelier pour adultes
Samedi 5 juillet, de 9h à 17h, Parc des Vosges du Nord
Tarif : 60 euros la journée

Danse et dessin
Danse et dessin sont des pratiques du mouvement qui, alliées, permettent une meilleure circulation du souffle, stimulent et apaisent. Dans les sous bois, l’espace offert et le jeu bruissant des éléments nous offrent un milieu exceptionnel pour vivifier notre nature et rafraîchir notre esprit.
Atelier pour adultes
Samedi 19 juillet, de 9h à 17h, Parc des Vosges du Nord
Tarif : 60 euros la journée
Matériel en sus

Ces ateliers sont destinés à ceux et celles qui ont besoin de respirer, de se relier, de cultiver leur lien avec le vivant.

Vous pouvez vous inscrire dès maintenant par retour de mail.
Pour tous renseignements, n’hésitez pas à me contacter.
Covoiturage à organiser depuis Strasbourg.
En cas de fortes chaleurs, les horaires de ces deux ateliers peuvent être modifiés.

ART-THÉRAPIE
Sabine BLANC-DE CARPENTIER
Art-thérapeute
06 21 72 37 86
sabine.blanc-decarpentier@orange.fr
https://www.psycho-ressources.com/art-therapeute/strasbourg/sabine-blanc-decarpentier.html


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