Les hauts et les bas de la sexualité conjugale

Les hauts et les bas…
… de la sexualité conjugale

La sexualité constitue l’un des six champs de bataille privilégiés des couples, bataille qui se limite parfois à des frustrations ou à des incompréhensions, mais qui mène aussi à un blocage tel que seul une thérapie ou un divorce peut résoudre. Pourtant, là aussi un peu de connaissance et d’acceptation des différences homme – femme pourrait éviter bien des ennuis.

La différence de libido

Tout le monde le sait, et la science le confirme depuis les premières études de Kinsey dans les années 50, il existe une différence fondamentale d’intensité entre la libido féminine et la libido masculine. Grosso modo, la libido de l’homme est de deux à trois fois supérieure à celle de la femme : la femme moyenne se contente, par exemple, d’une relation sexuelle par semaine, alors que l’homme moyen voudrait faire l’amour au moins trois fois par semaine pour être heureux sexuellement.

Cette différence peut être accentuée par les valeurs culturelles et éducatives qui encouragent l’homme dans son expérimentation sexuelle, mais qui est plus restrictive pour celle de la femme, quoique ce double standard tend actuellement à changer avec l’hypersexualisation. Cette différence repose essentiellement sur un substratum physiologique : le taux de testostérone, hormone du désir, est de dix à vingt cinq fois plus élevé chez l’homme que chez la femme. La femme adulte moyenne possède une concentration de testostérone qui varie entre 1,0 et 3,5 nanomoles par litre de sang (nmol/L), alors que celui de l’homme moyen varie de 6,9 à 27,7 nmol/L. Ni l’homme ni la femme n’y peuvent rien.

De plus, cette différence homme – femme tend à évoluer au cours de nos vies. L’homme atteint l’apogée de son désir dès le début de sa maturité sexuelle, soit vers l’âge de 15 ans. Sa libido demeure au summum jusqu’à l’âge de 30 ans, puis décline lentement jusqu’à la fin de sa vie. Là aussi, une explication biologique : si le désir de l’homme est si fort dès le début de sa maturité sexuelle, c’est parce que c’est à ce moment-là que la qualité de ses spermatozoïdes est la meilleure, donc plus grande possibilité de donner naissance à des bébés sains. Comme cette qualité diminue avec le vieillissement, la nature fait en sorte de diminuer le désir de l’homme pour minimiser les possibilités d’enfantement. Mais, contrairement à la femme, l’homme peut se reproduire à tout âge.

La maturité sexuelle n’éveille pas le désir de la jeune femme et sa capacité d’orgasme : elle la rend capable de se reproduire. La libido et la reproduction ne sont pas liées chez la femme comme c’est le cas chez l’homme. L’homme doit orgasmer pour se reproduire. La jeune femme est généralement plus portée vers la dimension affective et relationnelle de la sexualité : sa sensualité prime sur sa génitalité. Sa sensualité s’exprime par des sensations qui envahissent tout son corps et par sa fantasmagorie romantique. Alors que l’adolescent se masturbe, la jeune fille rêve. Alors que l’adolescent cherche à devenir un « homme » en conquérant le corps d’une femme, n’importe laquelle, la jeune fille cherche un compagnon sentimental et sécurisant à qui elle pourra confier son lot d’ovules. Une femme produit entre 400 et 450 ovules dans une vie. Chaque ovule peut être considéré comme un trésor au point de vue génétique. D’où l’importance pour la femme d’établir un rapport intime stable avec l’homme avant d’ouvrir son corps, puisque c’est elle qui portera l’enfant et devra sans occuper. Sans oublier que l’éducation du petit humain prend maintenant plus de vingt ans ; celle-ci sera facilitée si l’homme reste avec elle pour s’occuper lui aussi de l’enfant. Finalement, la nature fait bien les choses.

Ce n’est qu’en vieillissant que l’adolescente pourra s’épanouir sexuellement et devenir une sexophile . Et elle n’y parviendra qu’à la condition de cumuler des expériences sentimentales, sensuelles, érotiques et génitales agréables. La femme doit apprendre sa sexualité génitale. Toute mauvaise expérience lors des premiers rapports sexuels peut contrecarrer cet apprentissage. C’est pourquoi l’apogée de la sexualité féminine se situe entre 28 et 45 ans. Chez l’homme, un traumatisme sexuel peut contrecarrer le fonctionnement sexuel, mais pas sa libido qui reste fortement tributaire de son taux de testostérone.

Les répercussions sur la vie sexuelle du couple

Ces différences libidinales peuvent avoir sur la vie du couple des répercussions négatives ou positives. En général, le jeune homme initiera les rapports sexuels en misant sur les zones érogènes et la génitalité de sa femme alors que cette dernière voudrait que son partenaire prenne davantage de temps avant d’arriver au « but ». Celle-ci mettra l’accent sur le contexte amoureux, plutôt que sur les gestes érotiques. Mais comme le cerveau de l’homme est imbibé de testostérone, celui-ci n’aura de cesse que lorsqu’il obtiendra ce qu’il veut. Et il voudra répéter l’expérience le plus tôt possible, puisque celle-ci lui est très agréable. Ce qui n’est pas nécessairement le cas de la jeune femme qui doit découvrir le chemin du plaisir sexuel et génital.

Il est vrai qu’il y a des exceptions à cette règle : il existe des jeunes hommes très romantiques et peu portés sur le sexe, tout comme il existe des femmes très portées sur la « chose » et qui en redemandent, sans nécessairement conditionner la génitalité à la relation amoureuse. Mais, je m’adresse ici à Monsieur et Madame tout le monde.

Les répercussions sont négatives lorsque la sexualité devient une monnaie d’échange. Pour obtenir du sexe, l’homme sera gentil et prévenant ; pour donner du sexe, la femme fera du chantage. L’homme par exemple dira « Je t’aime » à sa partenaire, alors qu’il pense « Je te désire ». Elle lui répondra « Moi aussi, je t’aime » signifiant qu’elle a de l’affection et de la tendresse pour lui. Se croyant confirmé dans son désir de faire l’amour, l’homme se rapproche de sa partenaire et commence à la caresser, en silence. Pour lui, démontrer son amour à sa partenaire, c’est lui faire vivre des sensations agréables et en prendre lui aussi. Quelle surprise lorsque celle-ci résiste en lui disant : « Est-ce moi que tu aimes vraiment quand tu dis que tu m’aimes, ou est-ce seulement mon corps qui te fait réagir ? J’ai vraiment l’impression que tu ne penses qu’à « ça ». L’homme est surpris car il ne fait pas cette différence : pour lui, aimer sa partenaire, c’est l’aimer avec son corps. Quant à elle, la sexualité est plutôt un aboutissement qui survient lorsque l’autre a réussi à l’apprivoiser, lorsqu’il a démontré verbalement son amour pour elle ou fait quelque chose pour elle (comme les tâches ménagères), lorsqu’il a agi comme ELLE le voulait.

Poussée à l’extrême, cette dynamique donnant – donnant ne peut qu’aboutir à l’impasse et exagérer la tendance égoïste de l’homme et brimer la réceptivité et la générosité de la femme. En colère, l’homme prendra son plaisir de façon égocentrique, sans vraiment se préoccuper de ce qui plaît ou non à sa partenaire, selon ses humeurs libidineuses.  En colère, la femme se refusera ou restera passive, sa froideur reflétant l’impuissance de son partenaire à la rendre heureuse, ce qui, à la longue, risque d’entraîner une perte de sa propre libido.

Les répercussions sont positives lorsque les deux acceptent ces différences et les exploitent. La femme fait alors confiance à l’ « expertise génitale » de son conjoint et l’utilise pour accélérer son propre épanouissement sexuel. Rappelez-vous que la femme doit apprendre le chemin de l’orgasme. L’homme peut alors plus facilement se laisser aller aux plaisirs préliminaires, faits de tendresse, d’affection et de sensualité s’il se sait et se sent reçu dans sa génitalité. Il lui est plus facile de faire confiance à l’ « expertise sensuelle et sentimentale » de sa conjointe et de l’utiliser pour donner un sens à sa pulsion génitale. Le couple accepte donc, grâce à l’intensité de la libido de l’homme, d’expérimenter des rapports sexuels qui prennent toute leur signification dans un contexte amoureux, contexte sous la gouverne (non exclusive) de la femme.

Les particularités des cycles menstruels

Au début de toute relation, l’homme courtise une femme qui se montre très réceptive. Il est attentif ; elle est valorisante. L’expression émotive de l’homme titille la réceptivité sexuelle de la femme. Tout couple ou presque vit, au moment de la phase de la passion, une sexualité exacerbée. Mais cette passion ne dure qu’un temps, de trois mois à deux-trois ans. Puis la nature reprend le dessus : les hommes minimisent leurs efforts de séduction, mais ne veulent pas renoncer à leur fréquence de rapports sexuels. Les femmes veulent maintenant plus d’engagement de la part de leur partenaire pour continuer à les désirer. La différence d’intensité libidinale peut alors devenir source de conflit.

C’est autour de 40 ans que cette différence s’estompe, du moins si l’on se fie à la fréquence orgasmique hebdomadaire.  C’est aussi à cet âge que les hommes et les femmes peuvent le mieux s’entendre au point de vue sexuel. Les hommes deviennent de meilleurs amants parce que leur génitalité se montre moins urgente. Les femmes deviennent de meilleures partenaires sexuelles parce qu’elles ont généralement plus confiance en elle et qu’elles ont maintenant pris leur sexualité en main.

Ils subsistent toutefois encore certaines différences subtiles. Par exemple, la femme ne ressent pas la même réceptivité sexuelle tout au long de son cycle menstruel. Les femmes sont fortement influencées par leurs tempêtes hormonales, qu’on le veuille ou non. Mais elles sont aussi fortement influencées par le contexte psychologique. Théoriquement, toutes les femmes devraient ressentir, comme suite à l’augmentation de leur taux d’œstrogène, une poussée à la hausse de leur libido au 10e jour de leur cycle, ce désir plus intense maximalisant la possibilité de reproduction. Mais justement, la peur, ou le non désir, d’enfanter peut venir contrecarrer cette poussée et la déplacer au moment de la plus grande production de progestérone, précédant le début des règles, période alors infertile. D’autres femmes seront plus réceptives aux initiatives sexuelles de leur partenaire au moment où leur taux d’hormones est à son plus bas, soit autour du 5e jour.

L’homme aimant, attentif aux changements hormonaux de sa partenaire, découvrira rapidement à quel moment de son cycle celle-ci elle est la plus réceptive et en profitera, acceptant plus facilement les jours de moindre réceptivité. Au lieu d’avoir régulièrement trois relations sexuelles par semaine, il pourrait plutôt accepter d’en avoir cinq une semaine et une seule la semaine suivante. Ce qui vient parfois lui rendre la tâche plus difficile, c’est que les pointes de désir sexuel de sa femme peuvent varier selon ses projets. Si son non désir d’enfant se modifie, sa pointe pourra passer du 25e jour ou du 5e jour au 10e jour. Qui a dit qu’une fois marié l’homme pourrait avoir tout le sexe et la paix désirés ?

Les cycles hormonaux masculins

Les hommes ne sont pas non plus à l’abri de fluctuations de leur libido. On sait aujourd’hui que les hommes ayant des postes de haute responsabilité professionnelle ont une plus forte libido que la moyenne des hommes. Contrairement à la femme qui ne sera pas réceptive sexuellement si elle a un surplus de stress au travail, l’homme performant au travail utilise souvent la sexualité comme technique de détente. Plus il aura de travail et sera stressé par celui-ci, plus il aura le goût de faire l’amour pour retrouver une détente corporelle et une paix de l’esprit. À l’inverse, l’homme qui se sent inutile, déprimé, sans joie de vivre, sans but… verra sa libido diminuer.

Les hommes aussi ont des cycles hormonaux. Le premier est relié à l’âge : l’homme vieillissant produit de moins en moins de testostérone. À 65 ans, son taux peut représenter 50 % de celui qu’il avait à 30 ans. Un deuxième cycle est saisonnier : contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas au printemps, mais bien à l’automne que tous les hommes vivent une poussée de production de testostérone. Un troisième cycle est mensuel et varie un peu comme le taux de production des œstrogènes de la femme, sauf que les variations sont moins grandes et varient énormément d’un homme à l’autre : l’un peut avoir un cycle de 10 jours, l’autre, de 60 jours.

Quotidien est le quatrième cycle. En effet, les hormonothérapeutes se sont rendu compte, en prélevant régulièrement du sang, que le taux de testostérone démontrait une hausse marquée le matin, au réveil ou juste un peu avant. L’on sait que les hommes ont des érections lors de leurs rêves et des érections matinales ; cette découverte confirmerait le fait que de plus en plus d’hommes âgés rapportent que leurs érections les plus fortes sont celles du matin. C’est aussi à ce moment-là que la femme est la plus reposée, donc la plus susceptible d’être réceptive à l’initiative sexuelle de son partenaire. Ce serait donc une bonne idée pour l’homme (et pour la femme) de se rincer la bouche au moment de leur pipi matinal.

Le dernier cycle hormonal existant chez l’homme, celui qui fait le plus jaser, se produit aux vingt minutes. Tous, ou presque tous, les hommes ont trois poussées de production de testostérone à l’heure. On peut donc supposer qu’ils ont aussi trois pensées sexuelles à l’heure, soit plusieurs centaines par semaines.  Si vous en doutez, parlez-en au docteur Virginia Love, sexologue, qui s’est fait injecter de la testostérone sous supervision médicale. ELLE sait ce que c’est que d’avoir une libido d’homme. Il serait donc prouvé scientifiquement que les hommes normaux ne pensent qu’à « ça » ou, du moins, y pensent souvent. D’après certaines recherches, les femmes n’auraient, elles, que quelques pensées réellement sexuelles par semaine, sauf celles qui lisent des romans d’amour et chez qui l’on a pu observer une fréquence de relations sexuelles plus élevée.

Vivre en couple, c’est apprendre à gérer des différences et l’une de ces différences est que l’amour stimule la sexualité chez la femme et la sexualité stimule l’amour chez l’homme, aussi stéréotypée que puisse être cette affirmation.

Yvon Dallaire conférencier et auteur canadien de nombreux livres sur les relations homme – femme.
https://www.psycho-ressources.com/yvon-dallaire.html


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BYRON KATIE à Paris – Samedi 12 juillet 2014

ATELIER JOURNÉE – 9h30-17h – Théâtre BOBINO

Qui seriez-vous sans vos histoires ?
Vivre en harmonie avec ce qui est avec Le Travail de Byron Katie

Information et réservation sur www.byron-katie-paris-2014.com
Tarif réduit jusqu’au 12 mai 2014.

Au cours de cette journée exceptionnelle à Paris, Byron Katie, avec son humour et sa clarté bienveillante et sans concession, va vous faire découvrir : Le Travail.

C’est une démarche d’auto-questionnement simple et radical de nos pensées stressantes, qui vise à mettre fin à nos souffrances en nous libérant de nos conditionnements limitants pour retrouver notre état naturel : la joie, la paix et l’amour.

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Le Travail de Byron Katie :
une nouvelle approche de la sérénité : 4 questions qui peuvent changer une vie

La première fois que j’ai expérimenté « Le Travail » de Byron Katie, cela m’a permis d’arrêter de fumer. C’était il y a 11 ans. J’ai appliqué cette démarche de remise en cause des pensées stressantes. Et j’ai cessé de fumer, naturellement, sans tension interne ! Psychologue de formation, j’ai suivi la formation proposée par Byron Katie, je pratique Le Travail personnellement et le partage en sessions individuelles, en groupe dans des stages de 1 à 7 jours, ainsi que dans le monde de l’entreprise comme outil de coaching. Il s’agit d’une démarche de remise en question de nos croyances et pensées limitantes.

Qu’est-ce que Le Travail ?

Le Travail est une démarche d’identification de nos pensées stressantes et de remise en cause de ces pensées à l’aide de 4 questions et de retournements.
Nous allons voir à l’aide d’une pensée qui m’était très stressante (celle qui me conduisait à fumer) quelles sont ces 4 questions et ces retournements.
Mais tout d’abord, laissez-moi vous parler de Byron Katie, la fondatrice du Travail.

Qui est Byron Katie ?

Cette démarche est née d’une expérience vécue par Byron Katie en 1986.
Cette américaine a vécu, un matin, au réveil, un changement radical d’état psychologique, passant d’une dépression sévère l’empêchant de quitter sa chambre pendant plus de deux ans à une joie sans nom. Elle remarqua que la seule différence entre ce matin-là et le jour précédent était qu’elle ne croyait plus en ses pensées, elle ne croyait plus en son histoire. Elle mit alors au point cette technique de remise en cause de ses pensées stressantes afin de garder et approfondir cette paix nouvelle intérieure. Depuis, elle partage Le Travail dans le monde entier.

Concrètement, comment « faire Le Travail » ?

Tout d’abord, je vais identifier ma pensée stressante. Prenons mon cas, lorsque je fumais. Ma pensée stressante était : « Je veux fumer une cigarette ». C’est avec le cœur ouvert et la volonté de me remettre en question que je commençai à répondre aux questions, comme une aventurière qui s’apprête à aller découvrir de nouveaux mondes…

Question 1 : « Je veux fumer une cigarette ». Est-ce vrai ?

Est-ce vrai qu’au moment précis où je crois que je veux fumer une cigarette, je veux fumer une cigarette ? Je prends mon temps, j’explore, je fouille en moi, je gratte, je regarde… Et je réponds par OUI ou par NON. Simplement. Sans ajout, sans explication, sans justification. Et pour moi à cet instant c’était OUI.

Si la réponse est OUI, je me pose la question 2 ; sinon, je vais à la question 3 directement.

Question 2 : « Je veux fumer une cigarette ». Est-ce que je peux être absolument certaine que ce soit vrai ?

Est-ce que je peux être absolument certaine que ce soit vrai : « Je veux fumer une cigarette » ? Là encore, je replonge en moi, et il n’y a pas de bonne ou mauvaise réponse, juste le résultat de mon exploration intérieure… Et là pour moi à cet instant, je n’en étais plus si sûre, et c’est un NON qui s’imposa.

Question 3 : « Je veux fumer une cigarette ». -Comment je réagis, que se passe-t-il quand je crois à cette pensée ?

Je n’invente rien, je regarde, je fais un arrêt sur image, sur ce qui se passe en moi, pour moi, autour de moi, à ce moment-là. Je remarque les conséquences que cela engendre dans ma vie quand je crois une telle pensée.

Dans mon cas, lorsque je croyais à cette pensée : « Je veux fumer une cigarette », mon pouls s’accélérait, mon souffle se raccourcissait, je plongeais dans un état de stress. Je ne me souciais plus de rien, ni de ce que j’étais en train de faire, ni des gens qui m’entouraient. Je ne pensais plus qu’à cette cigarette. Plus rien n’avait d’importance, c’était la priorité numéro 1 de ma vie : fumer une cigarette ! Et plus largement, cette pensée entraînait beaucoup de culpabilité, je voyais l’image de la mère de ma meilleure amie morte sur son lit d’hôpital suite à un cancer des poumons, je m’isolais de mon bien-aimé pour aller fumer, et surtout , j’avais mal aux poumons, à la gorge et à la tête tous les matins au réveil… Je me sentais faible, dépendante, incapable, aliénée…

Pour répondre à la question 3, j’essaye d’être exhaustive, de regarder ma vie intérieure et extérieure sous l’emprise de cette pensée. Je suis restée des jours à noter comment je réagissais, ce qui se passait en moi, dans les moindres détails, quand je croyais cette pensée.

Puis je suis passée à la question 4.

Question 4 : « Je veux fumer une cigarette ». Qui serais-je sans cette pensée ?

Je n’invente rien. Je replonge en moi, je repars à l’aventure. Sans cette pensée, qui suis-je ?

Une amoureuse blottie au chaud avec son chéri devant un superbe film ! Je ne me lève pas, je ne me couvre pas en plein hiver pour sortir me brûler la gorge un peu plus ! Je suis bien, légère, épanouie. Je serais la femme que je veux être, indépendante, libre.
Ensuite je me projette dans toutes les situations où habituellement j’ai la pensée : « Je veux fumer une cigarette ». Une par une, je vis ces situations intérieurement, sans la pensée : « Je veux une cigarette ». Je prends mon temps dans chacune d’elle. Je me délecte de cette expérience intérieure, de cette nouvelle « moi » !

Puis, lorsque je me sens rassasiée de ce nouveau « moi », je passe aux retournements.

Les retournements

Je prends la pensée de départ et je l’inverse. Puis je cherche au moins 3 exemples pour illustrer chaque retournement.

Là encore, je n’invente rien. Je cherche des exemples concrets, authentiques, valables pour moi.

Dans ce cas, le retournement sera : « Je ne veux pas fumer une cigarette ».
En posant mon regard sur ce qui se passait vraiment en moi au moment où je croyais vouloir fumer, j’ai réalisé qu’en fait, selon les circonstances, je voulais soit une pause dans mon travail, soit un recentrage en moi, soit prendre l’air, etc. Ce que j’ai découvert en cherchant des exemples à ce retournement, c’est qu’en fait je ne voulais JAMAIS fumer une cigarette aux moments où je croyais vouloir en fumer une ! Quelle révolution ! Ce désir recouvrait toujours un autre désir-besoin.

C’est parce que je cherchais en moi des exemples à ce retournement à chaque fois que la pensée apparaissait que j’ai pu arrêter de fumer naturellement. Simplement, à chaque fois que j’avais envie de fumer, je me reposais les 4 questions rapidement dans ma tête puis je cherchais des exemples au retournement en étant à l’écoute de ce qu’en réalité je voulais vraiment à ce moment-là. Et comme je comblais alors mon vrai besoin du moment, il n’y eut aucune frustration, aucune prise de poids, aucune nécessité d’un support autre que ces 4 questions.

Dans ma pratique de psychologue

Dans ma pratique, j’utilise le Travail dans les situations de phobies, de traumas, d’anxiété, dans tous les cas où la personne vit une émotion stressante. Ensemble, nous identifions la pensée, la croyance à l’origine de cette émotion (« J’ai peur parce que… », « Je suis triste parce que… », etc.), puis nous investiguons cette croyance à l’aide des 4 questions et des retournements.

Certaines personnes viennent pour une situation bien particulière, le temps d’une seule séance, alors que d’autres ont des rendez-vous hebdomadaires depuis plusieurs années.

Certains de mes clients ont quatre ans et demandent spontanément à faire Le Travail parce qu’ils ont peur du noir ; certains sont avocats, d’autres médecins, thérapeutes, psychologues, enseignants, agriculteurs, lycéens, mères au foyers, danseurs, chefs d’entreprises, vendeurs… Tous ont en commun de vouloir se co-naître, réaliser qui ils sont sans leur histoire.

Rencontre avec Byron Katie à Paris

Si vous aussi vous avez envie de goûter au Travail de Byron Katie, de vous découvrir, de vous apaiser dans certaines relations conflictuelles, ou si vous avez simplement envie d’en savoir plus, je vous invite à me rejoindre pour une journée extraordinaire de Travail, à Paris, animée par Byron Katie, le 12 juillet prochain.

Vous pouvez également vous procurer les livres de Byron Katie, et visiter le site www.thework.com. Vous y trouverez tout le nécessaire pour faire du Travail par vous-même, sans l’aide de quiconque, comme je l’ai fait pendant 7 ans.

Au plaisir de nous rencontrer le 12 Juillet autour de Byron Katie, ou ailleurs si le cœur vous en dit !

Marie Varada Pommier
Psychologue. Facilitatrice du Travail de Byron Katie

www.marievarada-thework.com
www.thework.com
www.byron-katie-paris-2014.com


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Gestion du stress et confiance en soi – Mai 2014, Paris.

FORMATION
Gestion du stress et confiance en soi

– Comprendre son stress et son émotivité
– Prendre du recul, apprendre à gérer ses émotions en faisant appel à sa créativité et son intuition.
– Apport des neurosciences dans la gestion du stress
– Apports théoriques et exercices pratiques

Deux jours de formations
Prochaine session les 22 et 23 mai 2014
Tarif préférentiel 280 euros TTC le stage
Stage sur Paris
Inscription sur www.sophrokepri.fr rubriques séances

Patricia Periovizza, Psychologue, Anthony, Fr.
Lien URL : https://www.psycho-ressources.com/patricia-periovizza.html


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Éthique & Déontologie des Superviseurs de Coachs

Bonjour,

Mon mot de ce jour concerne l’éthique et la déontologie des superviseurs de coachs.

Historiquement l’attention des entreprises clientes a été alertée par les résultats des enquêtes menées depuis 2006 en Grande Bretagne, Australie, Italie, Afrique du Sud et Italie : en bref, l’impact de la supervision sur le coaching est important (en positif aussi bien qu’en négatif lorsque le superviseur n’est pas formé ou mal formé) et une partie significative des coachs n’est pas supervisée, surtout les internes.

D’où la question que se posent les sponsors :
« Mais qui sont ces mystérieux superviseurs que l’on ne voit jamais ? ».

La conséquence de ces prises de conscience a été une demande des entreprises faite aux associations de coachs et de superviseurs dont la réponse peut se résumer ainsi :

  • Identifier les compétences propres à la supervision des coachs.
  • Concevoir des accréditations pour la formation des superviseurs de coachs.
  • Concevoir des accréditations individuelles de superviseur de coach.

Nous avons vu dans mes mails précédents comment les diverses associations de coachs ou de superviseurs ont concrétisé ces éléments ou y travaillent.

Un des éléments de la demande des entreprises clientes concernait plus précisément un accompagnement plus serré des coachs par les superviseurs sur les questions éthiques.

La réponse faite par l’EMCC, l’AC, AOCS et l’APECS a été qu’une des compétences spécifiques du superviseur devait porter sur ces questions. Egalement, les formations de superviseurs accréditées doivent y consacrer assez de temps et proposer une méthodologie de résolution.

Reste la question de la déontologie des superviseurs.

En toute logique il doit en exister une spécifique puisque :

  • La supervision est différente d’un coaching de coach
  • Les compétences du superviseur sont différentes de celles du coach
  • Le superviseur est un acteur supplémentaire par rapport au système coach-coaché-sponsor
  • Il porte une responsabilité de nature différente de celle du coach.

Les grandes associations internationales (EMCC, ICF, SGCP, AC, etc…), si elles se préoccupent de la qualité des superviseurs en proposant formations et accréditations, n’ont pas encore créé de déontologie des superviseurs.

Par contre les associations internationales de superviseurs (AOCS, APECS, ANSE, AAOS, PSF) en proposent. Celles de PSF et de l’APECS en particulier ont été synchronisées et sont donc très voisines et celle de PSF existe en Français.

Au niveau des principes éthiques, on retrouve bien sûr ceux des sciences humaines tels qu’énoncés par exemple dans le rapport Belmont de 1978.

Le problème est donc partiellement résolu et si vous êtes coach ou sponsor vous pouvez désormais exiger d’accéder au code du superviseur et donc identifier les manquements à ce code et confronter.

Reste à organiser un système de recueil et de traitement des plaintes au niveau de la profession de superviseur. Vaste question qui amène à celle du statut de la profession de superviseur.

Les associations (de coachs et de superviseurs) travaillent sur cette question et certaines se rapprochent du programme EQF de l’Union Européenne. Mais entrer dans le détail nous mènerait trop loin et nous parlerons de cela une autre fois.

Belle journée à tous

Michel Moral, Psychologue
Formateur de superviseurs de coachs avec Florence Lamy

https://www.psycho-ressources.com/psychologue/paris/michel-moral.html


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La liberté à pas de danse – Claire BAUDIN.

La liberté à pas de danse
Claire Baudin

SOMMAIRE:
Infirmière passionnée de danse, Claire Baudin découvre un jour qu’il est possible de soigner par l’exercice de cet art. Interpellée, elle décide d’en faire son métier : elle est aujourd’hui danse-thérapeute. Cette pratique étant méconnue en France, elle souhaite témoigner de son expérience pour lever le voile qui la recouvre ; c’est donc avec humour et spontanéité qu’elle raconte son amour pour le quatrième art, son coup de foudre pour la démarche de l’Expression Primitive, les enseignements qu’elle a suivis, et la joie d’exercer un métier qui allie passion et ambition.

L’AUTEUR:
Née en 1967 à Paris, Claire Baudin y a vécu 43 ans avant de s’installer dans la région de Saint-Malo et d’y créer À Corps-d’Âme, une entreprise de psychothérapie par la danse et de formation à la relation d’aide. Face à l’infini de l’océan, elle s’inspire des grandes marées pour danser sur la grève..

Membre de Psycho-Ressources
https://www.psycho-ressources.com/claire-baudin.html

EXTRAIT:

En quête de soi…
« La danse, c’est quand on est débarrassé de tout artifice. » Marie-Claude Pietragalla

La danse est une rencontre de son corps, de son être, sans détour par l’esprit. Le corps est toujours là, immédiatement disponible.

Pourquoi chercher loin quand on a tout à sa disposition ?

Parce que l’être humain a peur de son propre corps, mystère du vivant dont il ne peut rien contrôler. La danse n’a pas besoin d’un temps de préparation. Tout est là.
Tu es là. Je suis là. Alors, es-tu prêt ? Es-tu là, présent à toi, à ton corps, à ton âme ?

Si oui, alors, vas-y !

Seul, à deux ou à plusieurs, tu peux toujours déployer ton corps.
Qu’est-ce qui t’empêche de danser chez toi ?

Rien, si ce n’est ton propre jugement et ta peur. Alors, laisse-les au placard et prends quelques minutes pour toi. Ne t’inquiète pas, il ne t’arrivera rien… Rien de grave, si ce n’est d’éprouver du plaisir et de t’étonner de toi, parfois avec joie. Laisse-toi surprendre par les gestes qui naissent spontanément, répète-les, grandis-les et habite-les de toute ton âme. Mets-les tous dans un endroit de ton corps, ton coeur de préférence. Bientôt naîtra une chorégraphie que tu pourras offrir à tes amis, ou encore transmettre à ceux qui en ont besoin, à ceux qui souffrent dans leur âme et dans leur corps. Tu t’apercevras rapidement qu’avec peu, on peut donner beaucoup. Vas-y, tu ne risques rien à essayer. Si tu as quelques difficultés, n’hésite pas à m’appeler, je t’accompagnerai, et je t’aiderai à créer ta propre danse.

Quelque temps plus tard…
Bon, je vois, tu sembles avoir des difficultés…
Encore quelques mots pour te guider ?

Prends le rythme par les pieds comme lorsque tu marches. Tu vois, tu danses tous les jours, sans même t’en apercevoir ! C’est la pulsation de ton coeur qui passe par les pieds. Tu peux vraiment t’appuyer sur le sol pour garder ton équilibre. Il est là pour te réceptionner. Plutôt, la terre est là pour t’accueillir comme une mère nourricière. Capte donc cette pulsation de vie et laissetoi habiter par le rythme dans tout ton corps, laisse-toi toucher par la mélodie.

***

Titre: La liberté à pas de danse
Auteur: Claire Baudin
Format : 12 x 18,5 cm   Pages : 120 pages
Parution : avril 2014   ISBN : 978-2-35485-511-6
Éditions Jets d’Encre
http://www.jetsdencre.fr/lng_FR_srub_11_iprod_462-La-liberte-a-pas-de-danse.html


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Semaine nationale de la santé mentale – du 5 au 11 mai 2014

Semaine nationale de la santé mentale
– du 5 au 11 mai 2014
En 10 ans, le temps libre des Québécois a diminué de 3 heures par semaine

« Prendre une pause, ça du bon! »

Montréal, le 25 mars 2014 — La 63e Semaine nationale de la santé mentale aura lieu du 5 au 11 mai 2014. Avec comme thème « Prendre une pause, ça du bon! », cette campagne annuelle orchestrée par le réseau québécois de l’Association canadienne pour la santé (ACSM) invitera la population à cultiver son bien-être en prenant des pauses. La campagne proposera aux ados, aux adultes de 18 à 128 ans et aux travailleurs au moins 22 idées et astuces pour ralentir, décrocher et reposer son esprit au quotidien — etrebiendanssatete.ca.
Au Québec, entre 1998 et 2010, le temps hebdomadaire consacré au travail a augmenté de 3,9 heures alors que le temps libre des Québécois a diminué de 3 heures par semaine. Tout indique que cette tendance se maintiendra au cours des prochaines années. En outre, la fatigue motiverait au moins une visite sur deux chez les généralistes; un état souvent en lien direct avec le stress, la dépression et l’épuisement professionnel. On estime aussi qu’entre 15 % et 30 % des patients qui consultent un médecin de famille souffrent d’un trouble de santé mentale.

« On vit aujourd’hui à cent à l’heure : on se rend au bureau d’un pas pressé, d’autres sont bloqués dans la circulation ou tente d’avoir une place dans l’autobus ou dans un wagon de métro déjà rempli. Chaque jour, on accède à une masse de plus en plus imposante de courriels auxquels nous n’arrivons pas à répondre. On se sent souvent dépasser. Nous sommes presque qu’aux limites de ce que l’humain peut supporter physiquement et psychiquement », déclare Renée Ouimet, directrice de l’ACSM – Division du Québec.

Autant de pauses qu’il y a de personnes

Le besoin vital de recharger sa batterie s’impose désormais pour tous. Au quotidien. Cette pause permet de prendre du temps pour soi ou d’aller vers les autres. Il y a autant de types de pause qu’il y a de personnes. Les pauses se distinguent aussi selon les besoins et les moments de notre vie. Certains auront besoin de faire une activitéé? sportive alors que d’autres vont préférer s’amuser, inventer un jeu.

« Bien souvent, les gens ne se rendent pas compte qu’ils sont fatigués avant d’être épuisés. Prendre une pause permet de se ressourcer ou de prendre du recul et de reprendre son rythme, ajoute Mme Ouimet. Les pauses permettent de reprendre contact avec soi et d’établir des liens significatifs avec les autres de même qu’avec la culture, le travail, la nature, le corps et l’esprit. »

Nouveau porte-parole

Le comédien Mathieu Quesnel que l’on peut voir à la télé dans SNL Québec et qui sera en vedette dans les prochains films de Denys Arcand (Le règne de la beauté) et d’Émile Gaudreault (Furie) est le nouveau porte-parole de la Semaine nationale de la santé mentale. Âgé de 31 ans et père de deux jeunes garçons, Mathieu profitera de cette campagne pour dire aux Québécoises et Québécois que prendre soin de sa sante? mentale ça se fait chaque jour et que c’est aussi important que se brosser les dents, manger sainement ou faire de l’exercice physique.

« Prendre une pause c’est se sortir d’une situation pour mieux y retourner. Évidemment quand on parle de « pause » on pense tout de suite aux pauses qu’on prend ou pas dans le cadre de notre travail. Mais on oublie souvent de prendre des pauses de nous-mêmes, de nos vies personnelles, voir de nos personnalités, de nos âmes… On vit dans un monde où la productivité et le succès personnel sont très valorisés. Mais il faut se rappeler qu’on fait partie d’un tout. Il faut se donner la possibilité de prendre du recul, et la seule façon c’est en s’arrêtant, en prenant une pause, déclare Mathieu Quesnel.
Pour être en bonne santé mentale, les experts recommandent de trouver un équilibre entre les divers aspects de sa vie : social, physique, spirituel, économique et mental. Lorsqu’on se laisse trop absorber par un secteur de sa vie, les autres sont laissés pour compte. Par exemple, si l’on met toute son énergie au travail, on se rend vite compte que cela se fait au détriment de sa vie familiale et sociale.

« Pour moi la pause est un changement de rythme qui nous aide à renouveler notre énergie, pour se recentrer et repartir du bon pied. L’important c’est de sortir de sa routine. C’est ça la pause, c’est de se permettre d’oublier la notion du temps. On peut faire du sport, lire un livre, écouter la télé, dormir, partir en voyage ou tout ce que vous voulez, pourvu qu’on change radicalement le rythme qui s’est installé en nous. Prendre une pause, ça du bon! », conclut Mathieu Quesnel.
Découvrez tous les outils sur etrebiendanssatete.ca et prenez une pause seule, en famille, entre ami-e-s, entre collègues.

Quelques faits sur la santé mentale

  • Depuis le début des années 1990, la fréquence des problèmes de santé psychologique au travail augmente de façon alarmante. Ils incluent l’épuisement professionnel, la dépression, le stress et les troubles anxieux.
  • Selon le Conference Board du Canada, 16 % des femmes et 11 % des hommes souffriront d’une dépression majeure au cours de leur vie, et les six problèmes de santé mentale les plus courants coûtent 20,7 milliards de dollars par an à l’économie canadienne. Ce coût devrait atteindre 29,1 milliards d’ici 2030.
  • Chaque jour, 500 000 personnes s’absentent de leur travail à cause de problèmes de santé mentale.
  • L’anxiété constitue actuellement le principal problème en matière de santé mentale. Un tiers de la population en serait affecté.
  • L’Organisation mondiale de la santé anticipe qu’en 2020 la dépression sera la première cause d’invalidité dans le monde.

La Semaine nationale de la santé mentale est commanditée à l’échelle provinciale par Desjardins Assurances, le ministère de la Santé et des Services sociaux. L’ACSM offre à l’année de nombreux outils pouvant être téléchargés, photocopiés, commandés et donnés. Info : etrebiendanssatete.ca

L’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM) – Division du Québec est un organisme à but non lucratif voué à la promotion du bien-être psychologique, à la prévention des problèmes de santé mentale et à la réalisation d’activités destinées à la population. Elle travaille en collaboration avec dix filiales autonomes.

– http://acsm.qc.ca/theme-slogan-2014


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Conférence gratuite – Protéger les enfants de l’horreur.

« CONFÉRENCE GRATUITE », le 30 avril 2014, à partir de 17 :30, Faculté de Saint Pierre, Ile de la Réunion, IUT de St Pierre, Amphithéâtre B organisée par Le Centre Mosaïque de l’Océan Indien – Centre de Psychothérapies et de Coaching – Tél. 0262 888 555 : PROTEGER LES ENFANTS DE L’HORREUR.

Angélique Veillard va traiter d’un sujet qui remonte à la nuit des temps et qui continue encore de faire couler beaucoup d’encre, mais aussi beaucoup de larmes. Dans une société de plus en plus libérale et permissive, qui prétend tout connaître sur la sexualité, l’inceste demeure encore un mystère. L’inceste est un mot qui fait frémir, que l’on ose à peine évoquer tant le phénomène est encore tabou. Est-ce un acte normal ou anormal ? Bien ou mal ? Au nom de quoi les abuseurs agissent-ils ? Pourquoi les victimes s’enfoncent-elles dans le déni ? C’est un éternel débat qui demande à être clarifié. Présentée par Jenny Di Stéphano et William Childéric, Angélique Veillard, en véritable spécialiste de la question, va vous inviter à réfléchir au sens que notre société veut prêter à l’inceste, ce redoutable prédateur qui s’empare de l’innocence de ses proies. Si l’on ne peut enrayer ce mal, l’occasion est donnée tout au moins de rappeler qu’il s’agit d’un interdit fondamental et universel trop souvent soumis au poids du silence, de la honte et de la culpabilité. On peut en effet espérer que plus le sujet sera exposé au grand jour, plus on en fera une affaire politicosociale, et plus les victimes se hasarderont à sortir du déni pour espérer se reconstruire un jour.

PROTEGER LES ENFANTS DE L’HORREUR
Parce que l’inceste est une longue et lente descente aux enfers, où la victime vit une agonie, écrasée par le poids d’un secret lourd de conséquences et rongée par une culpabilisation dévastatrice, cet ouvrage tente de briser le mur du silence et jeter l’anathème sur un interdit vieux comme le monde.

Angélique Veillard, dans ce livre, traite d’un sujet qui remonte à la nuit des temps et qui continue encore de faire couler beaucoup d’encre, mais aussi beaucoup de larmes. Anthropologues, psychologues, psychiatres, criminologues, politiciens, et d’autres encore, se sont penchés sur la question de l’inceste. Mais qu’en est-il aujourd’hui ? Dans une société de plus en plus libérale et permissive, qui prétend tout connaître sur la sexualité, l’inceste demeure encore un mystère. L’inceste est un mot qui fait frémir, que l’on ose à peine évoquer tant le phénomène est encore tabou. Est-ce un acte normal ou anormal ? Bien ou mal ? Au nom de quoi les abuseurs agissent-ils ? Pourquoi les victimes s’enfoncent-elles dans le déni ? C’est un éternel débat qui demande à être clarifié.
C’est ce que tente de démêler l’auteur Angélique Veillard, sexothérapeute et psychosomatoanalyste. À travers son essai, en véritable spécialiste de la question, elle nous invite à réfléchir au sens que notre société veut prêter à l’inceste, ce redoutable prédateur qui s’empare de l’innocence de ses proies. Si l’on ne peut enrayer ce mal, l’occasion est donnée tout au moins de rappeler qu’il s’agit d’un interdit fondamental et universel trop souvent soumis au poids du silence, de la honte et de la culpabilité. On peut en effet espérer que plus le sujet sera exposé au grand jour, plus on en fera une affaire politicosociale, et plus les victimes se hasarderont à sortir du déni pour espérer se reconstruire un jour.

L’interdit universel, du mythe à la réalité, l’inceste dans tous ses états
Les Éditions Persée – L’écriture prend vie
(Essai) ISBN: 9782823105438
Pages: 112 – Format: 148×210
https://aws.psycho-ressources.com/blog/interdit-universel-inceste/

Par Angélique Veillard, Sexologue, Coach et Auteure
Membres de Psycho-Ressources
https://www.psycho-ressources.com/sexologue/paris/angelique-veillard.html


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Vivre mieux avec les émotions de son enfant

SOMMAIRE:
Vivre mieux avec les émotions de son enfant

Toutes les émotions, la joie, la colère, la tristesse, la peur, sont indispensables à l’enfant pour se développer, communiquer, exprimer ce dont il a besoin ou envie, ce qu’il aime ou ce qu’il n’aime pas. Mais il n’est pas toujours évident de comprendre pourquoi il réagit de telle ou telle manière aux situations du quotidien.

C’est pourquoi ce livre, conçu pour vivre mieux les émotions de son enfant, propose tous les repères utiles pour

  • réagir face à ses peurs ;
  • lui permettre d’apprécier les moments de joie ;
  • trouver l’attitude adaptée lorsqu’il est en colère ;
  • l’aider quand il est triste ;
  • faire la différence entre émotions normales et excessives ;
  • gérer ses propres émotions de parents.

Pour réagir de la façon la plus appropriée aux émotions de son enfant, pour se donner toutes les chances de l’accompagner au mieux afin qu’il ait davantage confiance en lui : des solutions concrètes et des outils adaptés favorisant une bonne gestion des émotions de chacun.

L’AUTEUR

Aurélie Crétin est psychologue et psychothérapeute, praticienne en thérapie comportementale et cognitive.?Elle exerce en libéral à Lyon et enseigne à l’université Lyon-I (en DU de thérapie comportementale et cognitive et en DU de psychopathologie infanto-juvénile).

Aurélie Crétin est membre de Psycho-Ressource
https://www.psycho-ressources.com/aurelie-cretin.html

EXTRAIT:
Vivre mieux avec les émotions de son enfant
Aurélie Crétin, © Editions Odile Jacob

Introduction

Les émotions sont des sensations physiques qui régulent toute notre vie. Elles composent l’axe central du développement de l’enfant. Elles lui permettent d’identifier ses besoins, ses envies, l’alertent, lui permettent de communiquer, de savoir ce qu’il aime, ce qu’il n’apprécie pas…
Par ailleurs, ses émotions influent sur son comportement, ses pensées et ses relations à autrui. Il est donc important, pour les parents et l’enfant, de comprendre comment elles fonctionnent, quels sont leurs rôles et leurs utilités ; mais également comment faire, pour accompagner son enfant afin qu’il développe ses émotions et vive bien avec, qu’elles soient légitimes ou excessives.

Même si ces émotions sont nécessaires à son développement et à ses interactions avec les autres, elles sont parfois difficiles à gérer, à extérioriser, ce qui peut poser des problèmes à l’enfant, mais aussi à son entourage qui se trouve parfois démuni.

Chaque parent a bien compris que les émotions sont essentielles dans la construction de son enfant ; mais se sent parfois désemparé face à leur manifestation : que dire ? que faire ? comment réagir ? Bon nombre de parents espèrent trouver une réponse à ces inquiétudes en venant consulter : comprendre l’enfant et agir au mieux pour son bien-être et pour l’équilibre familial.

En effet, quand son enfant manifeste ses émotions, son entourage a plutôt envie, lorsqu’elles sont désagréables, de les « faire taire », d’aider l’enfant à les faire diminuer rapidement.

À travers ces quelques pages j’espère vous permettre de voir que l’enfant a besoin de ses émotions ; que vous pouvez, en tant que parents, en accompagner certaines, essayer aussi de développer celles qui sont les plus agréables, lui apprendre à les gérer, à les accepter, « apprendre à mieux vivre avec » tant pour vous que pour lui. Je travaille, avec plaisir, depuis plusieurs années avec les enfants. Je ressens toujours autant d’admiration pour leur cou-rage et leur détermination à affronter leurs émotions.
La thérapie implique une collaboration nécessaire avec leurs parents, volontaires, prêts à se remettre en question (parfois trop !). Ils sont bien souvent en souffrance de voir leur enfant malmené par ses émotions. Au cours de mes consultations, je constate que je reprends régulièrement certains exemples, certaines « techniques », bref, que certains « outils » reviennent souvent, que ce soit dans la prise en charge de l’enfant avec ses parents ou lorsque nous travaillons tous ensemble… Un vrai travail d’équipe !

J’ai donc pensé qu’il pourrait être intéressant de proposer un petit guide, véritable boîte à outils pour vous parents qui êtes sur le chemin si merveilleux et parfois difficile de l’accompagnement de votre enfant dans la vie, la vie de ses émotions. Je vous proposerai ici des « outils » pour vous et votre enfant, afin que vous continuiez à l’accompagner face à ses émotions.

Le thème des émotions, qui est bien évidemment très large et pourrait contenir plusieurs tomes, sera centré ici sur quatre émotions de base, celles que vous rencontrez le plus fréquemment chez vos enfants : la joie, la peur, la colère et la tristesse.

Nous aborderons ensemble ce vaste sujet à travers la vision des thérapies comportementales et cognitives1, et autres théories issues ou complémentaires à cette approche (pleine conscience2, thérapies d’acceptation et d’engagement3…) qui connaissent un grand essor depuis plusieurs années.

Ces approches thérapeutiques permettent la compréhension du fonctionnement des émotions de votre enfant en interaction avec sa manière de penser, de ressentir physiquement ses émotions, de se comporter, et en interaction avec vous, bien évidemment, avec vos propres émotions, pensées et comportements. Cette approche, logique, très concrète et accessible, mêle informations, compréhension et « action ». Elle inscrit tout ce fonctionnement au sein d’un contexte, d’une histoire, d’hypothèses…

L’approche que je vous propose permet d’observer objectivement des résultats dans plusieurs domaines comme a pu entre autres le mettre à jour l’étude de l’Inserm.

L’objectif n’est pas de faire de vous les thérapeutes de votre enfant, mais simplement de vous permettre d’avoir davantage confiance en vous, de vous donner des pistes de compréhension, de réflexion et d’actions à mettre en œuvre pour que vous et votre enfant viviez mieux vos émotions.

Alors bonne lecture !

Acheter le livre.
http://www.odilejacob.fr/catalogue/psychologie/developpement-de-l-enfant/vivre-mieux-avec-les-emotions-de-son-enfant_9782738130488.php


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Atelier – Traumatismes & Insconscient (Québec)

Après 200 ans d’histoire sur l’inconscient émerge une nouvelle percée et, par le fait même, un regard inédit sur les traumatismes en tant que sources potentielles de croissance! Une opportunité unique que nous attendions depuis longtemps adaptée au cheminement en profondeur, favorisé par l’utilisation des sons.

Cet atelier de groupe vise à vous permettre d’acquérir des connaissances pratiques sur les traumatismes et leurs impacts potentiels sur votre organisme et sur votre santé actuelle et future. Composé de nombreuses activités inédites, la journée fait place à une suite dynamique d’expériences introspectives, de partages de connaissances et d’échanges en groupe des plus enrichissants! Une séance de stimulation vibroacoustique permet à chaque participant de compléter ce voyage intérieur, tandis que les exercices pratiques l’amènent à faire le point sur ses charges traumatiques tout en stimulant les prises de conscience sur la réalité vécue.

Thèmes traités :

  • L’histoire de l’inconscient
  • Une nouvelle théorie du traumatisme
  • Le stress et les impacts des traumatismes
  • Les fonctions cérébrales et la dominance hémisphérique
  • L’utilité de revivre un traumatisme
  • La résilience et la résolution d’un trauma
  • La libération des charges émotionnelles

Offert par : Josée Lemieux, t.s. et Claude Breault, Ph.D.
Nombre de participants : entre 6 et 8
Le 6 avril 2014, Ville de Québec

Pour information complémentaire et réservation : 418-659-3514 http://josee.lemieux.voila.net/pourmejoindre/index.html

Centre de stimulation vibroacoustique à Québec (CSVA Québec)
https://www.psycho-ressources.com/toile/csva-quebec.html


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Conférence – Bruno Bégin: Le pouvoir d’une décision (Québec)

Conférence Bruno Bégin
Le pouvoir d’une décision
(Québec, Canada)

Mercredi 26 mars 2014 de 19h30 à 21h00
Hôtel Classique – 2815, boulevard Laurier, Québec

Une simple décision est souvent à l’origine de grand résultat!

DÉCIDER SA VIE…
PLUTÔT QUE LA SUBIR!

Quelle décision allez-vous prendre ? Oser vous inscrire à cette conférence remarquable ou laisser passer une occasion qui pourrait faire la différence dans votre quotidien ? Ce que vous faites le plus après respirer, c’est choisir ! Chaque jour, vous faites des choix. Qu’ils soient petits ou grands, ces choix façonnent votre existence et procurent des résultats.

Tous les détails en suivant ce lien.
http://brunobegin.com/formations/conference-pouvoir-decision-qc.html

Bruno Bégin est membre de Psycho-Ressources
https://www.psycho-ressources.com/conferencier/ste-germaine-boule/bruno-begin.html


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