Semaine nationale de la santé mentale – du 5 au 11 mai 2014

Semaine nationale de la santé mentale
– du 5 au 11 mai 2014
En 10 ans, le temps libre des Québécois a diminué de 3 heures par semaine

« Prendre une pause, ça du bon! »

Montréal, le 25 mars 2014 — La 63e Semaine nationale de la santé mentale aura lieu du 5 au 11 mai 2014. Avec comme thème « Prendre une pause, ça du bon! », cette campagne annuelle orchestrée par le réseau québécois de l’Association canadienne pour la santé (ACSM) invitera la population à cultiver son bien-être en prenant des pauses. La campagne proposera aux ados, aux adultes de 18 à 128 ans et aux travailleurs au moins 22 idées et astuces pour ralentir, décrocher et reposer son esprit au quotidien — etrebiendanssatete.ca.
Au Québec, entre 1998 et 2010, le temps hebdomadaire consacré au travail a augmenté de 3,9 heures alors que le temps libre des Québécois a diminué de 3 heures par semaine. Tout indique que cette tendance se maintiendra au cours des prochaines années. En outre, la fatigue motiverait au moins une visite sur deux chez les généralistes; un état souvent en lien direct avec le stress, la dépression et l’épuisement professionnel. On estime aussi qu’entre 15 % et 30 % des patients qui consultent un médecin de famille souffrent d’un trouble de santé mentale.

« On vit aujourd’hui à cent à l’heure : on se rend au bureau d’un pas pressé, d’autres sont bloqués dans la circulation ou tente d’avoir une place dans l’autobus ou dans un wagon de métro déjà rempli. Chaque jour, on accède à une masse de plus en plus imposante de courriels auxquels nous n’arrivons pas à répondre. On se sent souvent dépasser. Nous sommes presque qu’aux limites de ce que l’humain peut supporter physiquement et psychiquement », déclare Renée Ouimet, directrice de l’ACSM – Division du Québec.

Autant de pauses qu’il y a de personnes

Le besoin vital de recharger sa batterie s’impose désormais pour tous. Au quotidien. Cette pause permet de prendre du temps pour soi ou d’aller vers les autres. Il y a autant de types de pause qu’il y a de personnes. Les pauses se distinguent aussi selon les besoins et les moments de notre vie. Certains auront besoin de faire une activitéé? sportive alors que d’autres vont préférer s’amuser, inventer un jeu.

« Bien souvent, les gens ne se rendent pas compte qu’ils sont fatigués avant d’être épuisés. Prendre une pause permet de se ressourcer ou de prendre du recul et de reprendre son rythme, ajoute Mme Ouimet. Les pauses permettent de reprendre contact avec soi et d’établir des liens significatifs avec les autres de même qu’avec la culture, le travail, la nature, le corps et l’esprit. »

Nouveau porte-parole

Le comédien Mathieu Quesnel que l’on peut voir à la télé dans SNL Québec et qui sera en vedette dans les prochains films de Denys Arcand (Le règne de la beauté) et d’Émile Gaudreault (Furie) est le nouveau porte-parole de la Semaine nationale de la santé mentale. Âgé de 31 ans et père de deux jeunes garçons, Mathieu profitera de cette campagne pour dire aux Québécoises et Québécois que prendre soin de sa sante? mentale ça se fait chaque jour et que c’est aussi important que se brosser les dents, manger sainement ou faire de l’exercice physique.

« Prendre une pause c’est se sortir d’une situation pour mieux y retourner. Évidemment quand on parle de « pause » on pense tout de suite aux pauses qu’on prend ou pas dans le cadre de notre travail. Mais on oublie souvent de prendre des pauses de nous-mêmes, de nos vies personnelles, voir de nos personnalités, de nos âmes… On vit dans un monde où la productivité et le succès personnel sont très valorisés. Mais il faut se rappeler qu’on fait partie d’un tout. Il faut se donner la possibilité de prendre du recul, et la seule façon c’est en s’arrêtant, en prenant une pause, déclare Mathieu Quesnel.
Pour être en bonne santé mentale, les experts recommandent de trouver un équilibre entre les divers aspects de sa vie : social, physique, spirituel, économique et mental. Lorsqu’on se laisse trop absorber par un secteur de sa vie, les autres sont laissés pour compte. Par exemple, si l’on met toute son énergie au travail, on se rend vite compte que cela se fait au détriment de sa vie familiale et sociale.

« Pour moi la pause est un changement de rythme qui nous aide à renouveler notre énergie, pour se recentrer et repartir du bon pied. L’important c’est de sortir de sa routine. C’est ça la pause, c’est de se permettre d’oublier la notion du temps. On peut faire du sport, lire un livre, écouter la télé, dormir, partir en voyage ou tout ce que vous voulez, pourvu qu’on change radicalement le rythme qui s’est installé en nous. Prendre une pause, ça du bon! », conclut Mathieu Quesnel.
Découvrez tous les outils sur etrebiendanssatete.ca et prenez une pause seule, en famille, entre ami-e-s, entre collègues.

Quelques faits sur la santé mentale

  • Depuis le début des années 1990, la fréquence des problèmes de santé psychologique au travail augmente de façon alarmante. Ils incluent l’épuisement professionnel, la dépression, le stress et les troubles anxieux.
  • Selon le Conference Board du Canada, 16 % des femmes et 11 % des hommes souffriront d’une dépression majeure au cours de leur vie, et les six problèmes de santé mentale les plus courants coûtent 20,7 milliards de dollars par an à l’économie canadienne. Ce coût devrait atteindre 29,1 milliards d’ici 2030.
  • Chaque jour, 500 000 personnes s’absentent de leur travail à cause de problèmes de santé mentale.
  • L’anxiété constitue actuellement le principal problème en matière de santé mentale. Un tiers de la population en serait affecté.
  • L’Organisation mondiale de la santé anticipe qu’en 2020 la dépression sera la première cause d’invalidité dans le monde.

La Semaine nationale de la santé mentale est commanditée à l’échelle provinciale par Desjardins Assurances, le ministère de la Santé et des Services sociaux. L’ACSM offre à l’année de nombreux outils pouvant être téléchargés, photocopiés, commandés et donnés. Info : etrebiendanssatete.ca

L’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM) – Division du Québec est un organisme à but non lucratif voué à la promotion du bien-être psychologique, à la prévention des problèmes de santé mentale et à la réalisation d’activités destinées à la population. Elle travaille en collaboration avec dix filiales autonomes.

– http://acsm.qc.ca/theme-slogan-2014


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Conférence gratuite – Protéger les enfants de l’horreur.

« CONFÉRENCE GRATUITE », le 30 avril 2014, à partir de 17 :30, Faculté de Saint Pierre, Ile de la Réunion, IUT de St Pierre, Amphithéâtre B organisée par Le Centre Mosaïque de l’Océan Indien – Centre de Psychothérapies et de Coaching – Tél. 0262 888 555 : PROTEGER LES ENFANTS DE L’HORREUR.

Angélique Veillard va traiter d’un sujet qui remonte à la nuit des temps et qui continue encore de faire couler beaucoup d’encre, mais aussi beaucoup de larmes. Dans une société de plus en plus libérale et permissive, qui prétend tout connaître sur la sexualité, l’inceste demeure encore un mystère. L’inceste est un mot qui fait frémir, que l’on ose à peine évoquer tant le phénomène est encore tabou. Est-ce un acte normal ou anormal ? Bien ou mal ? Au nom de quoi les abuseurs agissent-ils ? Pourquoi les victimes s’enfoncent-elles dans le déni ? C’est un éternel débat qui demande à être clarifié. Présentée par Jenny Di Stéphano et William Childéric, Angélique Veillard, en véritable spécialiste de la question, va vous inviter à réfléchir au sens que notre société veut prêter à l’inceste, ce redoutable prédateur qui s’empare de l’innocence de ses proies. Si l’on ne peut enrayer ce mal, l’occasion est donnée tout au moins de rappeler qu’il s’agit d’un interdit fondamental et universel trop souvent soumis au poids du silence, de la honte et de la culpabilité. On peut en effet espérer que plus le sujet sera exposé au grand jour, plus on en fera une affaire politicosociale, et plus les victimes se hasarderont à sortir du déni pour espérer se reconstruire un jour.

PROTEGER LES ENFANTS DE L’HORREUR
Parce que l’inceste est une longue et lente descente aux enfers, où la victime vit une agonie, écrasée par le poids d’un secret lourd de conséquences et rongée par une culpabilisation dévastatrice, cet ouvrage tente de briser le mur du silence et jeter l’anathème sur un interdit vieux comme le monde.

Angélique Veillard, dans ce livre, traite d’un sujet qui remonte à la nuit des temps et qui continue encore de faire couler beaucoup d’encre, mais aussi beaucoup de larmes. Anthropologues, psychologues, psychiatres, criminologues, politiciens, et d’autres encore, se sont penchés sur la question de l’inceste. Mais qu’en est-il aujourd’hui ? Dans une société de plus en plus libérale et permissive, qui prétend tout connaître sur la sexualité, l’inceste demeure encore un mystère. L’inceste est un mot qui fait frémir, que l’on ose à peine évoquer tant le phénomène est encore tabou. Est-ce un acte normal ou anormal ? Bien ou mal ? Au nom de quoi les abuseurs agissent-ils ? Pourquoi les victimes s’enfoncent-elles dans le déni ? C’est un éternel débat qui demande à être clarifié.
C’est ce que tente de démêler l’auteur Angélique Veillard, sexothérapeute et psychosomatoanalyste. À travers son essai, en véritable spécialiste de la question, elle nous invite à réfléchir au sens que notre société veut prêter à l’inceste, ce redoutable prédateur qui s’empare de l’innocence de ses proies. Si l’on ne peut enrayer ce mal, l’occasion est donnée tout au moins de rappeler qu’il s’agit d’un interdit fondamental et universel trop souvent soumis au poids du silence, de la honte et de la culpabilité. On peut en effet espérer que plus le sujet sera exposé au grand jour, plus on en fera une affaire politicosociale, et plus les victimes se hasarderont à sortir du déni pour espérer se reconstruire un jour.

L’interdit universel, du mythe à la réalité, l’inceste dans tous ses états
Les Éditions Persée – L’écriture prend vie
(Essai) ISBN: 9782823105438
Pages: 112 – Format: 148×210
https://aws.psycho-ressources.com/blog/interdit-universel-inceste/

Par Angélique Veillard, Sexologue, Coach et Auteure
Membres de Psycho-Ressources
https://www.psycho-ressources.com/sexologue/paris/angelique-veillard.html


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Vivre mieux avec les émotions de son enfant

SOMMAIRE:
Vivre mieux avec les émotions de son enfant

Toutes les émotions, la joie, la colère, la tristesse, la peur, sont indispensables à l’enfant pour se développer, communiquer, exprimer ce dont il a besoin ou envie, ce qu’il aime ou ce qu’il n’aime pas. Mais il n’est pas toujours évident de comprendre pourquoi il réagit de telle ou telle manière aux situations du quotidien.

C’est pourquoi ce livre, conçu pour vivre mieux les émotions de son enfant, propose tous les repères utiles pour

  • réagir face à ses peurs ;
  • lui permettre d’apprécier les moments de joie ;
  • trouver l’attitude adaptée lorsqu’il est en colère ;
  • l’aider quand il est triste ;
  • faire la différence entre émotions normales et excessives ;
  • gérer ses propres émotions de parents.

Pour réagir de la façon la plus appropriée aux émotions de son enfant, pour se donner toutes les chances de l’accompagner au mieux afin qu’il ait davantage confiance en lui : des solutions concrètes et des outils adaptés favorisant une bonne gestion des émotions de chacun.

L’AUTEUR

Aurélie Crétin est psychologue et psychothérapeute, praticienne en thérapie comportementale et cognitive.?Elle exerce en libéral à Lyon et enseigne à l’université Lyon-I (en DU de thérapie comportementale et cognitive et en DU de psychopathologie infanto-juvénile).

Aurélie Crétin est membre de Psycho-Ressource
https://www.psycho-ressources.com/aurelie-cretin.html

EXTRAIT:
Vivre mieux avec les émotions de son enfant
Aurélie Crétin, © Editions Odile Jacob

Introduction

Les émotions sont des sensations physiques qui régulent toute notre vie. Elles composent l’axe central du développement de l’enfant. Elles lui permettent d’identifier ses besoins, ses envies, l’alertent, lui permettent de communiquer, de savoir ce qu’il aime, ce qu’il n’apprécie pas…
Par ailleurs, ses émotions influent sur son comportement, ses pensées et ses relations à autrui. Il est donc important, pour les parents et l’enfant, de comprendre comment elles fonctionnent, quels sont leurs rôles et leurs utilités ; mais également comment faire, pour accompagner son enfant afin qu’il développe ses émotions et vive bien avec, qu’elles soient légitimes ou excessives.

Même si ces émotions sont nécessaires à son développement et à ses interactions avec les autres, elles sont parfois difficiles à gérer, à extérioriser, ce qui peut poser des problèmes à l’enfant, mais aussi à son entourage qui se trouve parfois démuni.

Chaque parent a bien compris que les émotions sont essentielles dans la construction de son enfant ; mais se sent parfois désemparé face à leur manifestation : que dire ? que faire ? comment réagir ? Bon nombre de parents espèrent trouver une réponse à ces inquiétudes en venant consulter : comprendre l’enfant et agir au mieux pour son bien-être et pour l’équilibre familial.

En effet, quand son enfant manifeste ses émotions, son entourage a plutôt envie, lorsqu’elles sont désagréables, de les « faire taire », d’aider l’enfant à les faire diminuer rapidement.

À travers ces quelques pages j’espère vous permettre de voir que l’enfant a besoin de ses émotions ; que vous pouvez, en tant que parents, en accompagner certaines, essayer aussi de développer celles qui sont les plus agréables, lui apprendre à les gérer, à les accepter, « apprendre à mieux vivre avec » tant pour vous que pour lui. Je travaille, avec plaisir, depuis plusieurs années avec les enfants. Je ressens toujours autant d’admiration pour leur cou-rage et leur détermination à affronter leurs émotions.
La thérapie implique une collaboration nécessaire avec leurs parents, volontaires, prêts à se remettre en question (parfois trop !). Ils sont bien souvent en souffrance de voir leur enfant malmené par ses émotions. Au cours de mes consultations, je constate que je reprends régulièrement certains exemples, certaines « techniques », bref, que certains « outils » reviennent souvent, que ce soit dans la prise en charge de l’enfant avec ses parents ou lorsque nous travaillons tous ensemble… Un vrai travail d’équipe !

J’ai donc pensé qu’il pourrait être intéressant de proposer un petit guide, véritable boîte à outils pour vous parents qui êtes sur le chemin si merveilleux et parfois difficile de l’accompagnement de votre enfant dans la vie, la vie de ses émotions. Je vous proposerai ici des « outils » pour vous et votre enfant, afin que vous continuiez à l’accompagner face à ses émotions.

Le thème des émotions, qui est bien évidemment très large et pourrait contenir plusieurs tomes, sera centré ici sur quatre émotions de base, celles que vous rencontrez le plus fréquemment chez vos enfants : la joie, la peur, la colère et la tristesse.

Nous aborderons ensemble ce vaste sujet à travers la vision des thérapies comportementales et cognitives1, et autres théories issues ou complémentaires à cette approche (pleine conscience2, thérapies d’acceptation et d’engagement3…) qui connaissent un grand essor depuis plusieurs années.

Ces approches thérapeutiques permettent la compréhension du fonctionnement des émotions de votre enfant en interaction avec sa manière de penser, de ressentir physiquement ses émotions, de se comporter, et en interaction avec vous, bien évidemment, avec vos propres émotions, pensées et comportements. Cette approche, logique, très concrète et accessible, mêle informations, compréhension et « action ». Elle inscrit tout ce fonctionnement au sein d’un contexte, d’une histoire, d’hypothèses…

L’approche que je vous propose permet d’observer objectivement des résultats dans plusieurs domaines comme a pu entre autres le mettre à jour l’étude de l’Inserm.

L’objectif n’est pas de faire de vous les thérapeutes de votre enfant, mais simplement de vous permettre d’avoir davantage confiance en vous, de vous donner des pistes de compréhension, de réflexion et d’actions à mettre en œuvre pour que vous et votre enfant viviez mieux vos émotions.

Alors bonne lecture !

Acheter le livre.
http://www.odilejacob.fr/catalogue/psychologie/developpement-de-l-enfant/vivre-mieux-avec-les-emotions-de-son-enfant_9782738130488.php


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Atelier – Traumatismes & Insconscient (Québec)

Après 200 ans d’histoire sur l’inconscient émerge une nouvelle percée et, par le fait même, un regard inédit sur les traumatismes en tant que sources potentielles de croissance! Une opportunité unique que nous attendions depuis longtemps adaptée au cheminement en profondeur, favorisé par l’utilisation des sons.

Cet atelier de groupe vise à vous permettre d’acquérir des connaissances pratiques sur les traumatismes et leurs impacts potentiels sur votre organisme et sur votre santé actuelle et future. Composé de nombreuses activités inédites, la journée fait place à une suite dynamique d’expériences introspectives, de partages de connaissances et d’échanges en groupe des plus enrichissants! Une séance de stimulation vibroacoustique permet à chaque participant de compléter ce voyage intérieur, tandis que les exercices pratiques l’amènent à faire le point sur ses charges traumatiques tout en stimulant les prises de conscience sur la réalité vécue.

Thèmes traités :

  • L’histoire de l’inconscient
  • Une nouvelle théorie du traumatisme
  • Le stress et les impacts des traumatismes
  • Les fonctions cérébrales et la dominance hémisphérique
  • L’utilité de revivre un traumatisme
  • La résilience et la résolution d’un trauma
  • La libération des charges émotionnelles

Offert par : Josée Lemieux, t.s. et Claude Breault, Ph.D.
Nombre de participants : entre 6 et 8
Le 6 avril 2014, Ville de Québec

Pour information complémentaire et réservation : 418-659-3514 http://josee.lemieux.voila.net/pourmejoindre/index.html

Centre de stimulation vibroacoustique à Québec (CSVA Québec)
https://www.psycho-ressources.com/toile/csva-quebec.html


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Conférence – Bruno Bégin: Le pouvoir d’une décision (Québec)

Conférence Bruno Bégin
Le pouvoir d’une décision
(Québec, Canada)

Mercredi 26 mars 2014 de 19h30 à 21h00
Hôtel Classique – 2815, boulevard Laurier, Québec

Une simple décision est souvent à l’origine de grand résultat!

DÉCIDER SA VIE…
PLUTÔT QUE LA SUBIR!

Quelle décision allez-vous prendre ? Oser vous inscrire à cette conférence remarquable ou laisser passer une occasion qui pourrait faire la différence dans votre quotidien ? Ce que vous faites le plus après respirer, c’est choisir ! Chaque jour, vous faites des choix. Qu’ils soient petits ou grands, ces choix façonnent votre existence et procurent des résultats.

Tous les détails en suivant ce lien.
http://brunobegin.com/formations/conference-pouvoir-decision-qc.html

Bruno Bégin est membre de Psycho-Ressources
https://www.psycho-ressources.com/conferencier/ste-germaine-boule/bruno-begin.html


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Formation – Thérapie cognitive-comportementale et fibromyalgie

L’IFTCC est heureux de vous inviter à la formation La thérapie cognitive-comportementale dans le traitement de la fibromyalgie.  Il s’agit de 6 heures de formation continue reconnue par l’Ordre des psychologues du Québec.   La fibromyalgie est une problématique biopsychosociale de plus en plus fréquente chez nos clients. Il est primordial d’approfondir notre compréhension de cette condition. Il importe d’améliorer nos compétences en évaluation dans une visée biologique, psychologique, et sociale élargie et d’adapter nos interventions cognitives et comportementales à cette clientèle aux besoins spécifiques. Enfin, une meilleure connaissance des traitements complémentaires (p.ex. médication, exercices physiques) dans une perspective interdisciplinaire devient un atout essentiel pour le psychothérapeute ou le professionnel de la santé. Cette journée de formation propose d’outiller davantage les professionnels de la santé dans le traitement cognitif-comportemental de la fibromyalgie

Cette formation sera donnée par Dre Evelyne Trahan, psychologue. Elle travaille comme psychologue et superviseure clinique au Centre antidouleur de l’Hôtel-Dieu de Lévis. Elle est l’instigatrice avec l’équipe interdisciplinaire d’un programme intensif de réadaptation à la douleur et à l’incapacité persistante destinée aux clientèles souffrant de douleurs chroniques réfractaires. 

La formation vous est offerte à Québec le 4 avril et à Montréal le 25 avril. 
(inscription et information
www.iftcc.com)

Frédérick Dionne
Ph. D., Psychologue, Directeur de l’IFTCC
https://www.psycho-ressources.com/psychologue/saint-nicolas/frederick-dionne.html


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Introduction au chamanisme

Introduction au chamanisme

« Martine Gercault est une psychanalyste-psychothérapeute intégrative. On ne peut compter toutes les voies qu’elle a explorées mais on ne peut que s’incliner devant ce travail qu’elle nous présente où s’harmonisent avec bonheur ses connaissances psychologiques profondes et la psychologie transpersonnelle, notamment la respiration holotropique et la tradition chamanique. »

Alain Gourhan,  Spasmagazine n° 8 / mars-avril 2009,  Magazine de médecine et psychothérapie intégrative.

Le chamanisme, fort à la mode aujourd’hui, est la méthode de guérison la plus ancienne de l’histoire humaine et enseigne que tout, dans l’univers, est interconnecté en un interminable tissage. Cette tradition ancestrale nous ouvre les portes sur d’autres niveaux de réalité qui ne se limitent pas à nos cinq sens et nous relie à la nature et au vivant.

Dans un besoin d’éveil de notre société  vers une conscience planétaire plus globale, on parle du chamanisme dans la presse, au travers de livres, d’émissions télévisuelles et radiophoniques. Des conférences, des voyages, des expositions sont organisés autour de ce thème. Il est cependant important de réagir face à la banalisation de ce courant.

Le chamanisme, qu’est-ce au juste ?

Une énième élucubration new-age pour s’envoler dans l’espace ? ! Un concept fourre-tout sans portée sémantique ?

Comment repérer un chamane authentique d’un manipulateur ?

Comment devient-on chamane ?

Quels sont les outils du chamane et comment intervient-il ?

Autant de questions auxquelles nous allons essayer de répondre en nous positionnant tout d’abord. Je suis psychologue clinicienne, psychanalyste-psychothérapeute depuis trente ans, spécialisée dans les états non ordinaires de conscience.

Les outils  » psy  » m’ont parfois semblé insuffisants à soulager des souffrances à l’origine non psychogène. C’est la raison pour laquelle je me suis tournée vers des approches holistiques prenant en compte la dimension multidimensionnelle de l’être humain, dans une non coupure entre la psyché et l’âme.

Ma formation en respiration holotropique auprès de Stanislav Grof en 1989 aux USA a initié ce chemin et m’a tout naturellement fait explorer d’autres états chamaniques,  notamment ceux induits par les plantes enthéogènes et le tambour que l’on peut également rencontrer par la méditation, le chant, l’hypnose, la danse, le jeune ou la déprivation sensorielle.

Mes apprentissages en chamanisme se sont déroulés aux Etats-Unis, sur la Côte Ouest durant de nombreuses années. Je me suis formée au  » core shamanism  » (chamanisme fondamental) à la FSS (Fondation for Shamanic Studies) créée par l’anthropologue américain Michael  Harner, spécialiste du chamanisme traditionnel et de son approche moderne, sur une période de trois ans.
Sandra Ingerman fut également mon enseignante et demeure pour moi une grande source d’inspiration. Je me suis formée auprès d’elle, à Santa Fe (Nouveau Mexique), à différentes pratiques chamaniques telles que le Recouvrement d’âme, l’extraction, Médecine pour la Terre, le travail de psychopompe et de transfiguration avec la Lumière.

J’ai également suivi auprès d’elle le cycle de deux ans consacré à l’enseignement du chamanisme et de la guérison dans le cadre du  » Two year teacher training in shamanic journeying and Healing « . Outre l’approche chamanique, j’enseigne donc également la transmission du chamanisme telle que l’inculque Sandra Ingerman, dans son mode didactique.

Je connais Sandra depuis vingt ans et chaque séjour auprès d’elle me ramène au plus près de ce travail inspirant et vertical. Michael Harner créa le concept de  » core chamanisme  » pour bien le différencier des pratiques autochtones. Nous sommes occidentaux et ne pouvons pratiquer comme le feraient des chamanes amérindiens, huichols ou sibériens, au risque de nous transformer en « guignols » du chamanisme. Notre rapport au temps est différent et notre vie  non communautaire.
De façon géniale, Michael Harner a su incorporer un système ancestral à notre culture moderne en développant avec professionnalisme et expertise une méthodologie qui nous donne des outils inestimables pour nous percevoir  différemment au-delà de nos cinq sens et par delà, de nous transformer et nous guérir.

Nous avons tous en nous des aptitudes chamaniques refoulées au cours des âges et qu’il importe de réveiller par des apprentissages appropriés :  » Chacun porte en soi un chamane intérieur. Si nous prenons conscience du sens de notre maladie ainsi que des défis qu’elle présente, notre chamane s’éveillera en nous « .

Il s’agit donc de comprendre ce que notre âme met en mouvement à travers le symptôme qu’est la maladie. Un de mes patients, autrefois atteint d’un lymphome et maintenant guéri, avait joliment baptisé sa maladie  » ma mal à dire « . Un travail psychothérapeutique et chamanique lui permit, en travaillant sur les deux modes, de saisir le sens de ce surgissement qui eut pu être létal. Son âme avait sonné à la porte pour lui dire  » écoute-moi « . Il entendit cet appel comme une ultime tentative de guérison possible au risque sinon de mourir précocement.

La psychothérapie et la pratique chamanique se complètent harmonieusement dans le cadre de mon exercice clinique. Je propose une prise en charge globale reliant l’analytique, le corporel et le transpersonnel.
Un soin chamanique cependant ne saurait se substituer à une thérapie ou à un traitement médical. Il ne s’adresse pas à un sujet au moi fragile ou souffrant d’une pathologie psychiatrique.
C’est la raison pour laquelle je décrirais mon approche clinique comme étant psycho-chamanique. En fonction de la problématique du sujet ou de son économie psychique, je sépare ou relie les deux approches. Je suis très vigilante par rapport au cadre, il en va de la sécurité du patient et de la mienne !
Le chamanisme auquel je m’adresse n’est donc pas un chamanisme culturel mais une voie moderne qui intègre au cadre psychothérapeutique toutes les modalités que Michael Harner a expérimentées auprès des chamanes indigènes.
Le chamanisme est fondé sur l’expérience et la révélation directe qui dépend du lien et de la façon dont on communique avec ses  » esprits alliés « , il ne repose aucunement sur la foi.
Il n’est pas une religion et n’impose aucune croyance, aucun dogme.
Le mot chamane, d’origine toungouze (langue de Sibérie)  vient du terme  » saman  » et signifie
 » celui qui voit dans la nuit « .
Dans les sociétés traditionnelles, le chamane est un homme-médecine, un médicine-man, un guérisseur, un intermédiaire entre les mondes dans lesquels il peut voyager à sa guise, escorté de ses esprits tutélaires.

Le voyage chamanique est une pratique commune à toutes les cultures, à tous les chamanes quels que soient les lieux géographiques dont ils sont originaires.
Muni de son tambour qui est comme une monture lui permettant de se déplacer dans l’invisible, il chante et danse pour être en lien avec l’univers et les esprits qui l’accompagnent dans les taches à accomplir.
Par l’accès à cette autre réalité le chamane peut  » voir  » ce dont souffre le patient et pratiquer un travail de guérison physique et spirituelle.  Il peut au moyen de la technique d’extraction, retirer l’intrusion énergétique à l’origine du mal-être du consultant. Il peut également ramener des morceaux d’âme que le patient a perdus lors d’épisodes traumatiques. Il s’agit alors de la technique du recouvrement d’âme.
Nous reviendrons, dans un autre article, sur ces points.
Le chamane n’opère jamais seul ; il est toujours escorté par un allié qui peut revêtir une forme animale ou humaine. Ce sont des esprits tutélaires qui passés dans l’au-delà ont la capacité de passer du visible à l’invisible. Ils sont en quelque sorte le garant de la sécurité du chamane.
Un esprit écrit Michael Harner est  » une essence animée qui possède de l’intelligence et différents degrés de pouvoir. On peut les voir plus facilement dans l’obscurité complète et beaucoup moins fréquemment en pleine lumière, et plus fréquemment dans un état altéré de conscience que dans un état ordinaire. En fait la question se pose de savoir si vous pouvez en voir dans un état de conscience ordinaire.  »
A l’état altéré de conscience dont parle Michael Harner, je préfère l’expression état modifé de conscience. Altéré vient du mot anglais  » altered  » et donne une connotation négative à cet état qui ne relève aucunement d’une pathologie mais au contraire d’une modification de la conscience entrainant une expansion de celle-ci. On peut également dire  » état non ordinaire de conscience « .
L’univers dans lequel voyage le chamane est composé, selon la tradition chamanique,  de trois mondes : le monde du milieu dans lequel nous, humains, nous vivons, le monde d’en bas dans lequel résident les esprits animaux et le monde d’en haut dans lequel séjournent les guides qui ont pu avoir une forme humaine lorsqu’ils étaient incarnés. On y rencontre également des saints et divinités diverses.

Il n’existe aucune hiérarchie entre les mondes pas plus qu’il n’existe de hiérarchie entre les esprits animaux ou les guides. Chacun  a une fonction propre qui lui est dévolue. Un papillon peut avoir autant de pouvoir qu’un lion! Le chamane dispose d’un réseau d’aides spirituelles qu’il a rencontrées lors d’initiations ou qui se sont présentées à lui lors de grands rêves.

En début de cérémonie, le chamane prend donc son tambour qu’il va battre de façon régulière pour atteindre un état d’expansion de conscience, porte ouverte vers l’Invisible.
Pour nous occidentaux qui souhaitons voyager dans d’autres réalités sans recourir à des substances psychotropiques, ce son percussif monotone est donc une voie sure, efficace et sans danger. Mais un entrainement accompagné d’un enseignement est indispensable à l’intégrité de cette approche.
Et ne manquons pas de souligner que le processus d’apprentissage n’est jamais terminé et comme l’écrit à nouveau Michael Harner :

« Vous ne montez jamais en grade comme chamane. C’est un processus qui continue encore et encore. Vos enseignants ne vous disent presque jamais que vous êtes prêt « .
Et du reste ce ne sont pas nos instructeurs humains qui nous enseignent mais bien les esprits. Michael Harner ne répondait jamais directement à nos questions quant au sens des messages obtenus de nos esprits, à déchiffrer parfois comme un rébus. Il nous suggérait invariablement de prendre notre tambour et d’interroger nos alliés. En effet eux seuls peuvent donner du sens à ce qui pour nous demeure obscur. Ce sont eux qui détiennent le savoir et le … pouvoir.
« Les enseignants ordinaires ne savent jamais si vous êtes prêt. Il y a deux types d’enseignants. L’un est l’enseignant ordinaire, quelqu’un comme moi-même ou des enseignants chamanes avec lesquels j’ai travaillé parmi les peuples indigènes. Puis il y a les esprits enseignants qui sont les vrais enseignants. Les esprits enseignants peuvent vous dire et en fait vous disent ce que vous pouvez faire ; tous les enseignants humains sont juste des intermédiaires. Les autorités suprêmes sont les esprits avec lesquels vous travaillez, ils vous disent ce que vous pouvez faire et ce que vous ne pouvez pas faire. C’est l’une des raisons pour lesquelles je ressens que c’est souvent une erreur pour quiconque de se dire chamane car le pouvoir peut être repris à n’importe quel moment. Une personne qui se clame chamane est centrée sur son ego. Et quoi qu’i| en soit, elle n’est presque rien. On est un chamane lorsque les esprits veulent qu’on le soit « .

Comment devient-on chamane ?

Tout rituel initiatique, quelque soit sa tradition, articule le même passage : la mort symbolique précède la renaissance. Le phénix qui renaît de ses cendres illustre parfaitement cette métaphore de la régénération.
L’initiation chamanique s’inscrit dans le même processus. Cette mort du  » vieil homme  » appelée également  » démembrement  » signe la voie d’entrée de l’apprenti dans le monde imaginal auquel, devenu chamane, il va avoir accès pour œuvrer aux différentes tâches qui lui sont assignées.
Le  » Testament d’Orphée « , merveilleux film onirique en noir et blanc de Jean Cocteau est une remarquable traversée du miroir, une mise en scène chamanique de la mort et de la résurrection. Cocteau y joue son propre rôle, celui du poète qui, tout en traversant le temps, abolit les distances, mêlant rêve et réalité dans un monde où règne une esthétique épurée. Créant le terme de  » phénixologie « ,   l’art de mourir un grand nombre de fois pour renaître de ses cendres, le poète acquiert l’immortalité grâce à ses morts successives qui le relient à l’au-delà d’où jaillit son inspiration.
Pour terminer notre introduction au chamanisme, toujours Cocteau qui dans le Passé défini, écrit :
« Chaque minute, je dois me tenir à l’extrémité de moi-même et me brûler pour renaître ».
On peut retrouver, en exergue du Cordon ombilical (1962), une autre occurrence de cette figure mythologique:
« Chaque jour augmente son pouvoir incorruptible
Et c’est par elle que je ressusciterai d’entre les morts
Sur nous autres le Temps n’a pas de prise
Qui ne soignons que l’invisible beauté de l’âme
Car cette braise entretient le feu de l’oiseau Phénix « .

La mort, dans l’univers chamanique, n’est qu’une traversée du miroir, un passage de l’autre côté du voile, un aller-retour constant.

Martine Gercault
Psychologue, Psychanalyste, Psychothérapeute, Hypnothérapeute, EMDR et Transpersonnel, Didacticienne, Superviseure.
Membre individuel FF2P (Fédération Française de Psychothérapie et Psychanalyse)
https://www.psycho-ressources.com/psychanalyste/paris/martine-gercault.html


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Les figures de l’Autre – Pour une anthropologie clinique

LES FIGURES DE L’AUTRE
Pour une Anthropologie Clinique

Par Olivier Douville
Psychanalyste, Adhérent praticien à Espace Analytique. Membre de l’Association Française des Anthropologues. Maître de conférences hors classe des Universités, Directeur de publication de Psychologie Clinique, Laboratoire CRPMS (Centre de Recherches Psychanalyse, Médecine et Société) Université Paris 7,
https://www.psycho-ressources.com/olivier-douville.html

Le livre publié chez DUNOD dans la collection « Psychismes » fondée par D. Anzieu sera disponible le 3 mars 2014

Les figures de l’Autre – Pour un anthropologie clinique est un livre qui  interroge les situations de rencontres et d’échanges entre  l’anthropologie et la psychanalyse au plan de la recherche et du soin.

S’adressant aux praticiens de terrains, ce livre analyse les   incidences qu’ont, sur les personnes qui consultent,  les  violences du politique, des ruptures de l’histoire, des exclusions et des désaffiliations. 

La nature du soin psychique, en institution la plupart du temps, en direction des migrants et de leurs enfants plongent de nombreux cliniciens dans l’embarras. Comment accueillir et entendre les rapports des individus au magico-religieux, au corps ?  Comment aider les parents à se situer comme des sujets passeurs de la loi et de l’interdit ?  Quels dispositifs de soins sont proposés, défendus, critiqués aussi ? En quoi une pensée politique de la situation de l’exilé et du migrant intervient-elle dans l’invention de dispositifs cliniques ? Il s’agirait de dépasser les usuelles polémiques et d’ouvrir à une réelle clinique anthropologique des effets des migrations et des exils dans la vie psychique et dans la transmission de cette vie psychique d’une  génération  à l’autre.

Exposant l’histoire des rencontres entre anthropologie et psychanalyse, l’auteur illustre son propos par le témoignage de plusieurs rencontres cliniques à Paris, ou en Afrique de l’Ouest.

Public : étudiants et enseignants en sciences humaines, Psychologues, Psychiatres, Psychanalystes, Travailleurs sociaux, Paramédicaux.

TABLE DES MATIÈRES 

Chapitre 1.
Pour introduire l’anthropologie clinique
1. Figures de l’autre
1.1. Le projet de ce livre
1.2. Enjeux épistémiques
1.3. Terminologies
1.4. De l’intérêt pour l’anthropologie
2.   Trois constats
2.1.  Subjectivation, culture et santé
2.1.1. La santé
2.1.2. Guérir
2.1.3. Contextes historiques
2.1.4. De la psychiatrie, aujourd’hui
2.2. Le second constat : La modifications des terrains
2.3. Le troisième constat : de l’institution

Chapitre 2.
Psychanalyse et théories de la culture, jalons freudiens
1 Les enjeux de Totem et Tabou
1.1. Mélancolie du langage, de « La Contribution… » au « Projet…
1.2. Mythe et psyché : premières élaborations
1.3. Totem et Tabou et la revue Imago
1.4. Plan de l’essai
1.5. Accueil
1.6. Particularité ou universalité du complexe œdipien
1.7. Malinowski, Jones, Roheim
1.8. Diffluences culturalistes
1.9. L’insolite E. Fromm
2.0. Ailleurs
2. Limites du « travail de la culture »
2.1. La guerre
2.2. Aspects du Malaise

Chapitre 3.
Ethnopsychiatrie et ethnopsychanalyse
1. Définitions
2. Georges Devereux,
2.1. Fragments biographiques
2.2. Théorisations
3. La « nouvelle ethnopsychiatrie »
4. Conclusions

Chapitre 4.
De l’épopée structuraliste à l’anthropologie du contemporain
1. Des antécédents
2. De Freud à Lacan
3. Polyphonie de la structure
3.1. Un structuralisme ou des structuralismes ?
3.2.  Qu’est donc un objet de recherche ?
3.3. Le structuralisme linguistique et l’anthropologie : vers une mathématisation
3.3.1. L’ordre linguistique
3.3.2 Modélisation et naturalisation
3.4. Lacan et Lévi-Strauss: un débat
3.5.  La structure  et la béance, parcours lacanien
4. Un ouvert de la structure, une ouverture pour la psychanalyse ?
5. Modifications des enjeux du structuralisme dans leur rapport à la modernité
6. De l’anthropologie du contemporain
7. Conclusions

Chapitre 5. 
Vivre et pouvoir dire l’exil au singulier, d’une génération à l’autre
1. Trajets d’exil
2. Les dieux en exil
3. Un exemple de chantier actuel, la cliniques des effets de l’exil
3.1. Souffrances de l’exil
3.2. Des enfants « parents de leurs parents », quelle histoire !
3.3. Incertitudes identitaires.
3.4. L’exil soupçonné
4. Enfants et des adolescents issus des migrations
4.1. Apories de l’ « entre-deux »
4.2.  De l’adolescence comme médiation
4.3. Subjectivations juvénile et exils
4.4. Adolescence et discours sociaux
4.5. Nabile G.
4.6. Saïd B.
4.6.1. Premières consultations
4.6.2.  D’une prescription qui fait fi du sujet
4.6.3.  D’une mère morte et d’un deuil abrégé
4.6.4.  D’un père alerté et d’une interprétation ad-hoc
4.6.5. Discussion
4.7. Chemins de l’adolescence
4.8. D’une cure possible

Chapitre 6.
Mémoires du corps esclave, subjectivations actuelles
1. Les héritages du passé
1.1. Histoire et Psychanalys
1.2. Douleur psychique et ancestralité
1.3. Mécanisation des corps
1.4. De la génération et de la filiation confisquées
2. Identité et négation
3. De la nécessité pour chacun de construire un rapport 4. D’une négation fondatrice
4.1. Esclavage et histoire mondiale
4.2. Une « femme debout »
5. Construction de l’identité et rapports sociaux
6. Dimensions de la mémoire.
7. Nouages entre sujet, langue, mort et groupe

Chapitre 7.
Les  aventures de l’« enfant-ancêtre »
1. L’enfant « nit ku bon »
1.1. Mise en place de la notion
1.2. Généralisations inopportunes
1.3. Un premier repérage.
1.4. Awa, il y une trentaine d’année
2. La rencontre clinique, ici
3. L’enfant et la violence politique
4. Coumba et l’ancestralité
5. Notes sur l’enfant dit « sorcier » et les guerres
5.1. De l’ « enfant-ancêtre » à l’ « enfant-sorcier »
5.2. L’histoire de Ballan
5.3. La guerre finie

Chapitre 8.
Anka oulado … La maladie n’est pas une marchandise, l’esprit de s’achète pas… »
ou du théâtre thérapeutique au Mali
1. Introduction, l’escargot cérémoniel
2. Le Kotéba aujourd’hui
3. Le rôle, le jeu, l’identité
4. A l’hôpital du Point G,  Bamako, le vendredi matin
5. Kolokèlen : extraits
6. Conclusions

Chapitre 9.
Construire l’anthropologie clinique
1. Actualités de la psychanalyse 
2. De l’identité
3. Les trajets de l’étranger en nous
4. Ecouter, interpréter : statuts respectifs du clinicien et de l’anthropologue
5.  Une anthropologie clinique  pour nos mondes d’aujourd’hui
5.1. De la contrainte au dialogue
5.2. Collectif, malaise, malêtre
6. Champs possibles de recherches aujourd’hui pour une anthropologie clinique, trois niveaux d’échanges
6.1. Processus institutionnels.
6.2. Appropriation du lien
6.3. Montages identitaires
7.Des jouissances.
8.  Un compagnonnage ardu
9.1. Confrontations
10.  Une condition éthique contemporaine ?


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Chamanisme, Conscience et Respiration Holotropique (Paris, Avril 2014)

Prochain séminaire à Paris
Week-end  5 – 6 avril 2014

Chamanisme, Conscience
et Respiration holotropique
animé par Martine Gercault
psychanalyste-psychothérapeute

En nous ouvrant à un état de conscience élargie à l’aide de la respiration holotropique et de la transe chamanique mais également de la danse, des sons, du chant, de la méditation et de la peinture spontanée, nous pouvons déployer nos « antennes », nous ouvrir à de nouvelles perceptions, à notre sagesse personnelle et favoriser l’émergence d’une conscience nouvelle.

« Stanislav Grof, créateur de la respiration holotropique, est l’un des grands pionniers dans la compréhension scientifique de la conscience. Son œuvre est majeure  »
Deepak Chopra

Visionnez la video de Martine Gercault sur son site PSYémergence.
http://www.psyemergence.com/

Martine Gercault
Psychologue, Psychanalyste, Psychothérapeute, Hypnothérapeute, EMDR et Transpersonnel, Didacticienne, Superviseure.
Membre individuel FF2P (Fédération Française de Psychothérapie et Psychanalyse)
https://www.psycho-ressources.com/psychanalyste/paris/martine-gercault.html


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Hormonothérapie de remplacement pour l’homme

Hormonothérapie de remplacement pour l’homme

Yvon Dallaire

La question du supplément de testostérone pour certains hommes se pose au même titre que le supplément de progestérone et d’œstrogènes chez la femme ménopausée. Qu’en est-il ? Qui peut en prendre ? Qui peut les prescrire ? Quels en sont les bénéfices ? Y a-t-il des réactions secondaires ? Que décider ?

D’après nos connaissances actuelles, si les difficultés érectiles sont vraiment causées par une déficience en testostérone, l’hormonothérapie par prise de testostérone donne d’excellents résultats. Malheureusement, même si votre taux de testostérone est déficient, l’hormonothérapie ne donnera aucun résultat sur votre impuissance si d’autres causes sont présentes comme, par exemple, un haut taux d’anxiété, des artères bouchées ou des nerfs sectionnés.

L’hormonothérapie par testostérone s’adresse donc à ceux dont on peut isoler la cause et à condition que celle-ci soit uniquement d’ordre hormonal. Par contre, certains urologues-sexologues n’hésitent pas à prescrire de la testostérone aux hommes de plus de 60 ans qui ont des problèmes d’érection quand leur taux est normal, mais inférieur à la moyenne. Les résultats sont intéressants.

La prise de testostérone peut se faire de différentes façons :

1. Par voie orale, sous forme de gélule contenant 40 mg d’undécanoate de testostérone et dont les noms de commerce les plus connus sont Andriol et Undestor.

2. Sous forme de gel à appliquer sur les épaules et/ou le ventre, surtout pas sur les organes génitaux à cause de la quantité d’alcool pouvant créer de l’irritation. Chaque sachet contient 50 à 100 mg de testostérone. Les marques de commerce les plus connues : Androgel et Testim.

3. Par injection sous-cutanée auto-administrée d’énanthate de testostérone dans le ventre ou dans le grand fessier. La dose maximale est de 400mg par mois. Les marques de commerce : Delatestryl? et Depotestosterone.

4. Par voie topique sous forme de timbre transdermique placé dans le dos, sur l’estomac, à l’intérieur des cuisses ou sur le haut externe des bras. Chaque timbre libère 5mg de testostérone par 24 heures. Androderm est la marque la plus connue.

Si les effets positifs peuvent être assez rapides (de deux à six semaines), les suppléments de testostérone peuvent avoir aussi des effets indésirables chez certains hommes. Parmi les plus importants, citons : diminution du volume des testicules, abaissement de la quantité de spermatozoïdes dans le sperme, augmentation de la rétention d’eau et de sel par les reins, production excessive de cellules rouges dans le sang, augmentation du niveau de calcium dans le sang, stimulation des glandes sébacées responsables de l’acné, jaunisse, développement des glandes mammaires et stimulation de la production des cellules de la prostate pouvant provoquer l’hypertrophie de celle-ci ou accélérer le développement d’un cancer préexistant. Contrairement à la croyance, toutefois, la prise de testostérone ne cause pas le cancer. Les diabétiques doivent être très prudents car la testostérone peut modifier la synthèse du sucre.

Des recherches récentes démontrent un effet positif intéressant : les hommes prenant de la testostérone voient leur risque de crise cardiaque diminuer en augmentant leur taux de bon cholestérol et/ou en augmentant la capacité musculaire de leur cœur. Autre bonne nouvelle : la prise régulière de testostérone augmente le niveau d’énergie mise à la disposition de la personne.

Quoiqu’il en soit, les effets positifs et négatifs de la prise de testostérone pour le traitement de difficultés sexuelles dépendent de votre état de santé et de votre histoire médicale. C’est pourquoi, si vous décidez d’opter pour une hormonothérapie, il est préférable de vous faire suivre de très près par votre médecin de famille ou votre urologue.

Yvon DALLAIRE
Québec, Canada

Ce texte est extrait de Dallaire, Yvon, Pour que l’amour et la sexualité ne meurent pas, Montréal, Québec-Livres, 2014. Avec la permission de l’auteur.
https://aws.psycho-ressources.com/blog/amour-et-sexualite-50-ans/

Caractéristiques
Auteur(s): Yvon Dallaire
ISBN : 9782764022269
Collection : Psychologie
Nombre de pages : 216 pages
Format : 23.0 X 15.0 cm
Date de parution : Janvier 2014

Yvon Dallaire, Consultant, Québec, Canada.
Auteur, Conférencier

Lisez ses articles:
https://www.psycho-ressources.com/yvon-dallaire.html


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