Formation – Thérapie cognitive-comportementale et fibromyalgie

L’IFTCC est heureux de vous inviter à la formation La thérapie cognitive-comportementale dans le traitement de la fibromyalgie.  Il s’agit de 6 heures de formation continue reconnue par l’Ordre des psychologues du Québec.   La fibromyalgie est une problématique biopsychosociale de plus en plus fréquente chez nos clients. Il est primordial d’approfondir notre compréhension de cette condition. Il importe d’améliorer nos compétences en évaluation dans une visée biologique, psychologique, et sociale élargie et d’adapter nos interventions cognitives et comportementales à cette clientèle aux besoins spécifiques. Enfin, une meilleure connaissance des traitements complémentaires (p.ex. médication, exercices physiques) dans une perspective interdisciplinaire devient un atout essentiel pour le psychothérapeute ou le professionnel de la santé. Cette journée de formation propose d’outiller davantage les professionnels de la santé dans le traitement cognitif-comportemental de la fibromyalgie

Cette formation sera donnée par Dre Evelyne Trahan, psychologue. Elle travaille comme psychologue et superviseure clinique au Centre antidouleur de l’Hôtel-Dieu de Lévis. Elle est l’instigatrice avec l’équipe interdisciplinaire d’un programme intensif de réadaptation à la douleur et à l’incapacité persistante destinée aux clientèles souffrant de douleurs chroniques réfractaires. 

La formation vous est offerte à Québec le 4 avril et à Montréal le 25 avril. 
(inscription et information
www.iftcc.com)

Frédérick Dionne
Ph. D., Psychologue, Directeur de l’IFTCC
https://www.psycho-ressources.com/psychologue/saint-nicolas/frederick-dionne.html


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Introduction au chamanisme

Introduction au chamanisme

« Martine Gercault est une psychanalyste-psychothérapeute intégrative. On ne peut compter toutes les voies qu’elle a explorées mais on ne peut que s’incliner devant ce travail qu’elle nous présente où s’harmonisent avec bonheur ses connaissances psychologiques profondes et la psychologie transpersonnelle, notamment la respiration holotropique et la tradition chamanique. »

Alain Gourhan,  Spasmagazine n° 8 / mars-avril 2009,  Magazine de médecine et psychothérapie intégrative.

Le chamanisme, fort à la mode aujourd’hui, est la méthode de guérison la plus ancienne de l’histoire humaine et enseigne que tout, dans l’univers, est interconnecté en un interminable tissage. Cette tradition ancestrale nous ouvre les portes sur d’autres niveaux de réalité qui ne se limitent pas à nos cinq sens et nous relie à la nature et au vivant.

Dans un besoin d’éveil de notre société  vers une conscience planétaire plus globale, on parle du chamanisme dans la presse, au travers de livres, d’émissions télévisuelles et radiophoniques. Des conférences, des voyages, des expositions sont organisés autour de ce thème. Il est cependant important de réagir face à la banalisation de ce courant.

Le chamanisme, qu’est-ce au juste ?

Une énième élucubration new-age pour s’envoler dans l’espace ? ! Un concept fourre-tout sans portée sémantique ?

Comment repérer un chamane authentique d’un manipulateur ?

Comment devient-on chamane ?

Quels sont les outils du chamane et comment intervient-il ?

Autant de questions auxquelles nous allons essayer de répondre en nous positionnant tout d’abord. Je suis psychologue clinicienne, psychanalyste-psychothérapeute depuis trente ans, spécialisée dans les états non ordinaires de conscience.

Les outils  » psy  » m’ont parfois semblé insuffisants à soulager des souffrances à l’origine non psychogène. C’est la raison pour laquelle je me suis tournée vers des approches holistiques prenant en compte la dimension multidimensionnelle de l’être humain, dans une non coupure entre la psyché et l’âme.

Ma formation en respiration holotropique auprès de Stanislav Grof en 1989 aux USA a initié ce chemin et m’a tout naturellement fait explorer d’autres états chamaniques,  notamment ceux induits par les plantes enthéogènes et le tambour que l’on peut également rencontrer par la méditation, le chant, l’hypnose, la danse, le jeune ou la déprivation sensorielle.

Mes apprentissages en chamanisme se sont déroulés aux Etats-Unis, sur la Côte Ouest durant de nombreuses années. Je me suis formée au  » core shamanism  » (chamanisme fondamental) à la FSS (Fondation for Shamanic Studies) créée par l’anthropologue américain Michael  Harner, spécialiste du chamanisme traditionnel et de son approche moderne, sur une période de trois ans.
Sandra Ingerman fut également mon enseignante et demeure pour moi une grande source d’inspiration. Je me suis formée auprès d’elle, à Santa Fe (Nouveau Mexique), à différentes pratiques chamaniques telles que le Recouvrement d’âme, l’extraction, Médecine pour la Terre, le travail de psychopompe et de transfiguration avec la Lumière.

J’ai également suivi auprès d’elle le cycle de deux ans consacré à l’enseignement du chamanisme et de la guérison dans le cadre du  » Two year teacher training in shamanic journeying and Healing « . Outre l’approche chamanique, j’enseigne donc également la transmission du chamanisme telle que l’inculque Sandra Ingerman, dans son mode didactique.

Je connais Sandra depuis vingt ans et chaque séjour auprès d’elle me ramène au plus près de ce travail inspirant et vertical. Michael Harner créa le concept de  » core chamanisme  » pour bien le différencier des pratiques autochtones. Nous sommes occidentaux et ne pouvons pratiquer comme le feraient des chamanes amérindiens, huichols ou sibériens, au risque de nous transformer en « guignols » du chamanisme. Notre rapport au temps est différent et notre vie  non communautaire.
De façon géniale, Michael Harner a su incorporer un système ancestral à notre culture moderne en développant avec professionnalisme et expertise une méthodologie qui nous donne des outils inestimables pour nous percevoir  différemment au-delà de nos cinq sens et par delà, de nous transformer et nous guérir.

Nous avons tous en nous des aptitudes chamaniques refoulées au cours des âges et qu’il importe de réveiller par des apprentissages appropriés :  » Chacun porte en soi un chamane intérieur. Si nous prenons conscience du sens de notre maladie ainsi que des défis qu’elle présente, notre chamane s’éveillera en nous « .

Il s’agit donc de comprendre ce que notre âme met en mouvement à travers le symptôme qu’est la maladie. Un de mes patients, autrefois atteint d’un lymphome et maintenant guéri, avait joliment baptisé sa maladie  » ma mal à dire « . Un travail psychothérapeutique et chamanique lui permit, en travaillant sur les deux modes, de saisir le sens de ce surgissement qui eut pu être létal. Son âme avait sonné à la porte pour lui dire  » écoute-moi « . Il entendit cet appel comme une ultime tentative de guérison possible au risque sinon de mourir précocement.

La psychothérapie et la pratique chamanique se complètent harmonieusement dans le cadre de mon exercice clinique. Je propose une prise en charge globale reliant l’analytique, le corporel et le transpersonnel.
Un soin chamanique cependant ne saurait se substituer à une thérapie ou à un traitement médical. Il ne s’adresse pas à un sujet au moi fragile ou souffrant d’une pathologie psychiatrique.
C’est la raison pour laquelle je décrirais mon approche clinique comme étant psycho-chamanique. En fonction de la problématique du sujet ou de son économie psychique, je sépare ou relie les deux approches. Je suis très vigilante par rapport au cadre, il en va de la sécurité du patient et de la mienne !
Le chamanisme auquel je m’adresse n’est donc pas un chamanisme culturel mais une voie moderne qui intègre au cadre psychothérapeutique toutes les modalités que Michael Harner a expérimentées auprès des chamanes indigènes.
Le chamanisme est fondé sur l’expérience et la révélation directe qui dépend du lien et de la façon dont on communique avec ses  » esprits alliés « , il ne repose aucunement sur la foi.
Il n’est pas une religion et n’impose aucune croyance, aucun dogme.
Le mot chamane, d’origine toungouze (langue de Sibérie)  vient du terme  » saman  » et signifie
 » celui qui voit dans la nuit « .
Dans les sociétés traditionnelles, le chamane est un homme-médecine, un médicine-man, un guérisseur, un intermédiaire entre les mondes dans lesquels il peut voyager à sa guise, escorté de ses esprits tutélaires.

Le voyage chamanique est une pratique commune à toutes les cultures, à tous les chamanes quels que soient les lieux géographiques dont ils sont originaires.
Muni de son tambour qui est comme une monture lui permettant de se déplacer dans l’invisible, il chante et danse pour être en lien avec l’univers et les esprits qui l’accompagnent dans les taches à accomplir.
Par l’accès à cette autre réalité le chamane peut  » voir  » ce dont souffre le patient et pratiquer un travail de guérison physique et spirituelle.  Il peut au moyen de la technique d’extraction, retirer l’intrusion énergétique à l’origine du mal-être du consultant. Il peut également ramener des morceaux d’âme que le patient a perdus lors d’épisodes traumatiques. Il s’agit alors de la technique du recouvrement d’âme.
Nous reviendrons, dans un autre article, sur ces points.
Le chamane n’opère jamais seul ; il est toujours escorté par un allié qui peut revêtir une forme animale ou humaine. Ce sont des esprits tutélaires qui passés dans l’au-delà ont la capacité de passer du visible à l’invisible. Ils sont en quelque sorte le garant de la sécurité du chamane.
Un esprit écrit Michael Harner est  » une essence animée qui possède de l’intelligence et différents degrés de pouvoir. On peut les voir plus facilement dans l’obscurité complète et beaucoup moins fréquemment en pleine lumière, et plus fréquemment dans un état altéré de conscience que dans un état ordinaire. En fait la question se pose de savoir si vous pouvez en voir dans un état de conscience ordinaire.  »
A l’état altéré de conscience dont parle Michael Harner, je préfère l’expression état modifé de conscience. Altéré vient du mot anglais  » altered  » et donne une connotation négative à cet état qui ne relève aucunement d’une pathologie mais au contraire d’une modification de la conscience entrainant une expansion de celle-ci. On peut également dire  » état non ordinaire de conscience « .
L’univers dans lequel voyage le chamane est composé, selon la tradition chamanique,  de trois mondes : le monde du milieu dans lequel nous, humains, nous vivons, le monde d’en bas dans lequel résident les esprits animaux et le monde d’en haut dans lequel séjournent les guides qui ont pu avoir une forme humaine lorsqu’ils étaient incarnés. On y rencontre également des saints et divinités diverses.

Il n’existe aucune hiérarchie entre les mondes pas plus qu’il n’existe de hiérarchie entre les esprits animaux ou les guides. Chacun  a une fonction propre qui lui est dévolue. Un papillon peut avoir autant de pouvoir qu’un lion! Le chamane dispose d’un réseau d’aides spirituelles qu’il a rencontrées lors d’initiations ou qui se sont présentées à lui lors de grands rêves.

En début de cérémonie, le chamane prend donc son tambour qu’il va battre de façon régulière pour atteindre un état d’expansion de conscience, porte ouverte vers l’Invisible.
Pour nous occidentaux qui souhaitons voyager dans d’autres réalités sans recourir à des substances psychotropiques, ce son percussif monotone est donc une voie sure, efficace et sans danger. Mais un entrainement accompagné d’un enseignement est indispensable à l’intégrité de cette approche.
Et ne manquons pas de souligner que le processus d’apprentissage n’est jamais terminé et comme l’écrit à nouveau Michael Harner :

« Vous ne montez jamais en grade comme chamane. C’est un processus qui continue encore et encore. Vos enseignants ne vous disent presque jamais que vous êtes prêt « .
Et du reste ce ne sont pas nos instructeurs humains qui nous enseignent mais bien les esprits. Michael Harner ne répondait jamais directement à nos questions quant au sens des messages obtenus de nos esprits, à déchiffrer parfois comme un rébus. Il nous suggérait invariablement de prendre notre tambour et d’interroger nos alliés. En effet eux seuls peuvent donner du sens à ce qui pour nous demeure obscur. Ce sont eux qui détiennent le savoir et le … pouvoir.
« Les enseignants ordinaires ne savent jamais si vous êtes prêt. Il y a deux types d’enseignants. L’un est l’enseignant ordinaire, quelqu’un comme moi-même ou des enseignants chamanes avec lesquels j’ai travaillé parmi les peuples indigènes. Puis il y a les esprits enseignants qui sont les vrais enseignants. Les esprits enseignants peuvent vous dire et en fait vous disent ce que vous pouvez faire ; tous les enseignants humains sont juste des intermédiaires. Les autorités suprêmes sont les esprits avec lesquels vous travaillez, ils vous disent ce que vous pouvez faire et ce que vous ne pouvez pas faire. C’est l’une des raisons pour lesquelles je ressens que c’est souvent une erreur pour quiconque de se dire chamane car le pouvoir peut être repris à n’importe quel moment. Une personne qui se clame chamane est centrée sur son ego. Et quoi qu’i| en soit, elle n’est presque rien. On est un chamane lorsque les esprits veulent qu’on le soit « .

Comment devient-on chamane ?

Tout rituel initiatique, quelque soit sa tradition, articule le même passage : la mort symbolique précède la renaissance. Le phénix qui renaît de ses cendres illustre parfaitement cette métaphore de la régénération.
L’initiation chamanique s’inscrit dans le même processus. Cette mort du  » vieil homme  » appelée également  » démembrement  » signe la voie d’entrée de l’apprenti dans le monde imaginal auquel, devenu chamane, il va avoir accès pour œuvrer aux différentes tâches qui lui sont assignées.
Le  » Testament d’Orphée « , merveilleux film onirique en noir et blanc de Jean Cocteau est une remarquable traversée du miroir, une mise en scène chamanique de la mort et de la résurrection. Cocteau y joue son propre rôle, celui du poète qui, tout en traversant le temps, abolit les distances, mêlant rêve et réalité dans un monde où règne une esthétique épurée. Créant le terme de  » phénixologie « ,   l’art de mourir un grand nombre de fois pour renaître de ses cendres, le poète acquiert l’immortalité grâce à ses morts successives qui le relient à l’au-delà d’où jaillit son inspiration.
Pour terminer notre introduction au chamanisme, toujours Cocteau qui dans le Passé défini, écrit :
« Chaque minute, je dois me tenir à l’extrémité de moi-même et me brûler pour renaître ».
On peut retrouver, en exergue du Cordon ombilical (1962), une autre occurrence de cette figure mythologique:
« Chaque jour augmente son pouvoir incorruptible
Et c’est par elle que je ressusciterai d’entre les morts
Sur nous autres le Temps n’a pas de prise
Qui ne soignons que l’invisible beauté de l’âme
Car cette braise entretient le feu de l’oiseau Phénix « .

La mort, dans l’univers chamanique, n’est qu’une traversée du miroir, un passage de l’autre côté du voile, un aller-retour constant.

Martine Gercault
Psychologue, Psychanalyste, Psychothérapeute, Hypnothérapeute, EMDR et Transpersonnel, Didacticienne, Superviseure.
Membre individuel FF2P (Fédération Française de Psychothérapie et Psychanalyse)
https://www.psycho-ressources.com/psychanalyste/paris/martine-gercault.html


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Les figures de l’Autre – Pour une anthropologie clinique

LES FIGURES DE L’AUTRE
Pour une Anthropologie Clinique

Par Olivier Douville
Psychanalyste, Adhérent praticien à Espace Analytique. Membre de l’Association Française des Anthropologues. Maître de conférences hors classe des Universités, Directeur de publication de Psychologie Clinique, Laboratoire CRPMS (Centre de Recherches Psychanalyse, Médecine et Société) Université Paris 7,
https://www.psycho-ressources.com/olivier-douville.html

Le livre publié chez DUNOD dans la collection « Psychismes » fondée par D. Anzieu sera disponible le 3 mars 2014

Les figures de l’Autre – Pour un anthropologie clinique est un livre qui  interroge les situations de rencontres et d’échanges entre  l’anthropologie et la psychanalyse au plan de la recherche et du soin.

S’adressant aux praticiens de terrains, ce livre analyse les   incidences qu’ont, sur les personnes qui consultent,  les  violences du politique, des ruptures de l’histoire, des exclusions et des désaffiliations. 

La nature du soin psychique, en institution la plupart du temps, en direction des migrants et de leurs enfants plongent de nombreux cliniciens dans l’embarras. Comment accueillir et entendre les rapports des individus au magico-religieux, au corps ?  Comment aider les parents à se situer comme des sujets passeurs de la loi et de l’interdit ?  Quels dispositifs de soins sont proposés, défendus, critiqués aussi ? En quoi une pensée politique de la situation de l’exilé et du migrant intervient-elle dans l’invention de dispositifs cliniques ? Il s’agirait de dépasser les usuelles polémiques et d’ouvrir à une réelle clinique anthropologique des effets des migrations et des exils dans la vie psychique et dans la transmission de cette vie psychique d’une  génération  à l’autre.

Exposant l’histoire des rencontres entre anthropologie et psychanalyse, l’auteur illustre son propos par le témoignage de plusieurs rencontres cliniques à Paris, ou en Afrique de l’Ouest.

Public : étudiants et enseignants en sciences humaines, Psychologues, Psychiatres, Psychanalystes, Travailleurs sociaux, Paramédicaux.

TABLE DES MATIÈRES 

Chapitre 1.
Pour introduire l’anthropologie clinique
1. Figures de l’autre
1.1. Le projet de ce livre
1.2. Enjeux épistémiques
1.3. Terminologies
1.4. De l’intérêt pour l’anthropologie
2.   Trois constats
2.1.  Subjectivation, culture et santé
2.1.1. La santé
2.1.2. Guérir
2.1.3. Contextes historiques
2.1.4. De la psychiatrie, aujourd’hui
2.2. Le second constat : La modifications des terrains
2.3. Le troisième constat : de l’institution

Chapitre 2.
Psychanalyse et théories de la culture, jalons freudiens
1 Les enjeux de Totem et Tabou
1.1. Mélancolie du langage, de « La Contribution… » au « Projet…
1.2. Mythe et psyché : premières élaborations
1.3. Totem et Tabou et la revue Imago
1.4. Plan de l’essai
1.5. Accueil
1.6. Particularité ou universalité du complexe œdipien
1.7. Malinowski, Jones, Roheim
1.8. Diffluences culturalistes
1.9. L’insolite E. Fromm
2.0. Ailleurs
2. Limites du « travail de la culture »
2.1. La guerre
2.2. Aspects du Malaise

Chapitre 3.
Ethnopsychiatrie et ethnopsychanalyse
1. Définitions
2. Georges Devereux,
2.1. Fragments biographiques
2.2. Théorisations
3. La « nouvelle ethnopsychiatrie »
4. Conclusions

Chapitre 4.
De l’épopée structuraliste à l’anthropologie du contemporain
1. Des antécédents
2. De Freud à Lacan
3. Polyphonie de la structure
3.1. Un structuralisme ou des structuralismes ?
3.2.  Qu’est donc un objet de recherche ?
3.3. Le structuralisme linguistique et l’anthropologie : vers une mathématisation
3.3.1. L’ordre linguistique
3.3.2 Modélisation et naturalisation
3.4. Lacan et Lévi-Strauss: un débat
3.5.  La structure  et la béance, parcours lacanien
4. Un ouvert de la structure, une ouverture pour la psychanalyse ?
5. Modifications des enjeux du structuralisme dans leur rapport à la modernité
6. De l’anthropologie du contemporain
7. Conclusions

Chapitre 5. 
Vivre et pouvoir dire l’exil au singulier, d’une génération à l’autre
1. Trajets d’exil
2. Les dieux en exil
3. Un exemple de chantier actuel, la cliniques des effets de l’exil
3.1. Souffrances de l’exil
3.2. Des enfants « parents de leurs parents », quelle histoire !
3.3. Incertitudes identitaires.
3.4. L’exil soupçonné
4. Enfants et des adolescents issus des migrations
4.1. Apories de l’ « entre-deux »
4.2.  De l’adolescence comme médiation
4.3. Subjectivations juvénile et exils
4.4. Adolescence et discours sociaux
4.5. Nabile G.
4.6. Saïd B.
4.6.1. Premières consultations
4.6.2.  D’une prescription qui fait fi du sujet
4.6.3.  D’une mère morte et d’un deuil abrégé
4.6.4.  D’un père alerté et d’une interprétation ad-hoc
4.6.5. Discussion
4.7. Chemins de l’adolescence
4.8. D’une cure possible

Chapitre 6.
Mémoires du corps esclave, subjectivations actuelles
1. Les héritages du passé
1.1. Histoire et Psychanalys
1.2. Douleur psychique et ancestralité
1.3. Mécanisation des corps
1.4. De la génération et de la filiation confisquées
2. Identité et négation
3. De la nécessité pour chacun de construire un rapport 4. D’une négation fondatrice
4.1. Esclavage et histoire mondiale
4.2. Une « femme debout »
5. Construction de l’identité et rapports sociaux
6. Dimensions de la mémoire.
7. Nouages entre sujet, langue, mort et groupe

Chapitre 7.
Les  aventures de l’« enfant-ancêtre »
1. L’enfant « nit ku bon »
1.1. Mise en place de la notion
1.2. Généralisations inopportunes
1.3. Un premier repérage.
1.4. Awa, il y une trentaine d’année
2. La rencontre clinique, ici
3. L’enfant et la violence politique
4. Coumba et l’ancestralité
5. Notes sur l’enfant dit « sorcier » et les guerres
5.1. De l’ « enfant-ancêtre » à l’ « enfant-sorcier »
5.2. L’histoire de Ballan
5.3. La guerre finie

Chapitre 8.
Anka oulado … La maladie n’est pas une marchandise, l’esprit de s’achète pas… »
ou du théâtre thérapeutique au Mali
1. Introduction, l’escargot cérémoniel
2. Le Kotéba aujourd’hui
3. Le rôle, le jeu, l’identité
4. A l’hôpital du Point G,  Bamako, le vendredi matin
5. Kolokèlen : extraits
6. Conclusions

Chapitre 9.
Construire l’anthropologie clinique
1. Actualités de la psychanalyse 
2. De l’identité
3. Les trajets de l’étranger en nous
4. Ecouter, interpréter : statuts respectifs du clinicien et de l’anthropologue
5.  Une anthropologie clinique  pour nos mondes d’aujourd’hui
5.1. De la contrainte au dialogue
5.2. Collectif, malaise, malêtre
6. Champs possibles de recherches aujourd’hui pour une anthropologie clinique, trois niveaux d’échanges
6.1. Processus institutionnels.
6.2. Appropriation du lien
6.3. Montages identitaires
7.Des jouissances.
8.  Un compagnonnage ardu
9.1. Confrontations
10.  Une condition éthique contemporaine ?


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Chamanisme, Conscience et Respiration Holotropique (Paris, Avril 2014)

Prochain séminaire à Paris
Week-end  5 – 6 avril 2014

Chamanisme, Conscience
et Respiration holotropique
animé par Martine Gercault
psychanalyste-psychothérapeute

En nous ouvrant à un état de conscience élargie à l’aide de la respiration holotropique et de la transe chamanique mais également de la danse, des sons, du chant, de la méditation et de la peinture spontanée, nous pouvons déployer nos « antennes », nous ouvrir à de nouvelles perceptions, à notre sagesse personnelle et favoriser l’émergence d’une conscience nouvelle.

« Stanislav Grof, créateur de la respiration holotropique, est l’un des grands pionniers dans la compréhension scientifique de la conscience. Son œuvre est majeure  »
Deepak Chopra

Visionnez la video de Martine Gercault sur son site PSYémergence.
http://www.psyemergence.com/

Martine Gercault
Psychologue, Psychanalyste, Psychothérapeute, Hypnothérapeute, EMDR et Transpersonnel, Didacticienne, Superviseure.
Membre individuel FF2P (Fédération Française de Psychothérapie et Psychanalyse)
https://www.psycho-ressources.com/psychanalyste/paris/martine-gercault.html


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Hormonothérapie de remplacement pour l’homme

Hormonothérapie de remplacement pour l’homme

Yvon Dallaire

La question du supplément de testostérone pour certains hommes se pose au même titre que le supplément de progestérone et d’œstrogènes chez la femme ménopausée. Qu’en est-il ? Qui peut en prendre ? Qui peut les prescrire ? Quels en sont les bénéfices ? Y a-t-il des réactions secondaires ? Que décider ?

D’après nos connaissances actuelles, si les difficultés érectiles sont vraiment causées par une déficience en testostérone, l’hormonothérapie par prise de testostérone donne d’excellents résultats. Malheureusement, même si votre taux de testostérone est déficient, l’hormonothérapie ne donnera aucun résultat sur votre impuissance si d’autres causes sont présentes comme, par exemple, un haut taux d’anxiété, des artères bouchées ou des nerfs sectionnés.

L’hormonothérapie par testostérone s’adresse donc à ceux dont on peut isoler la cause et à condition que celle-ci soit uniquement d’ordre hormonal. Par contre, certains urologues-sexologues n’hésitent pas à prescrire de la testostérone aux hommes de plus de 60 ans qui ont des problèmes d’érection quand leur taux est normal, mais inférieur à la moyenne. Les résultats sont intéressants.

La prise de testostérone peut se faire de différentes façons :

1. Par voie orale, sous forme de gélule contenant 40 mg d’undécanoate de testostérone et dont les noms de commerce les plus connus sont Andriol et Undestor.

2. Sous forme de gel à appliquer sur les épaules et/ou le ventre, surtout pas sur les organes génitaux à cause de la quantité d’alcool pouvant créer de l’irritation. Chaque sachet contient 50 à 100 mg de testostérone. Les marques de commerce les plus connues : Androgel et Testim.

3. Par injection sous-cutanée auto-administrée d’énanthate de testostérone dans le ventre ou dans le grand fessier. La dose maximale est de 400mg par mois. Les marques de commerce : Delatestryl? et Depotestosterone.

4. Par voie topique sous forme de timbre transdermique placé dans le dos, sur l’estomac, à l’intérieur des cuisses ou sur le haut externe des bras. Chaque timbre libère 5mg de testostérone par 24 heures. Androderm est la marque la plus connue.

Si les effets positifs peuvent être assez rapides (de deux à six semaines), les suppléments de testostérone peuvent avoir aussi des effets indésirables chez certains hommes. Parmi les plus importants, citons : diminution du volume des testicules, abaissement de la quantité de spermatozoïdes dans le sperme, augmentation de la rétention d’eau et de sel par les reins, production excessive de cellules rouges dans le sang, augmentation du niveau de calcium dans le sang, stimulation des glandes sébacées responsables de l’acné, jaunisse, développement des glandes mammaires et stimulation de la production des cellules de la prostate pouvant provoquer l’hypertrophie de celle-ci ou accélérer le développement d’un cancer préexistant. Contrairement à la croyance, toutefois, la prise de testostérone ne cause pas le cancer. Les diabétiques doivent être très prudents car la testostérone peut modifier la synthèse du sucre.

Des recherches récentes démontrent un effet positif intéressant : les hommes prenant de la testostérone voient leur risque de crise cardiaque diminuer en augmentant leur taux de bon cholestérol et/ou en augmentant la capacité musculaire de leur cœur. Autre bonne nouvelle : la prise régulière de testostérone augmente le niveau d’énergie mise à la disposition de la personne.

Quoiqu’il en soit, les effets positifs et négatifs de la prise de testostérone pour le traitement de difficultés sexuelles dépendent de votre état de santé et de votre histoire médicale. C’est pourquoi, si vous décidez d’opter pour une hormonothérapie, il est préférable de vous faire suivre de très près par votre médecin de famille ou votre urologue.

Yvon DALLAIRE
Québec, Canada

Ce texte est extrait de Dallaire, Yvon, Pour que l’amour et la sexualité ne meurent pas, Montréal, Québec-Livres, 2014. Avec la permission de l’auteur.
https://aws.psycho-ressources.com/blog/amour-et-sexualite-50-ans/

Caractéristiques
Auteur(s): Yvon Dallaire
ISBN : 9782764022269
Collection : Psychologie
Nombre de pages : 216 pages
Format : 23.0 X 15.0 cm
Date de parution : Janvier 2014

Yvon Dallaire, Consultant, Québec, Canada.
Auteur, Conférencier

Lisez ses articles:
https://www.psycho-ressources.com/yvon-dallaire.html


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Histoire de la Saint-Valentin dans le monde

Le jour de la Saint-Valentin, le 14 février, est considéré dans de nombreux pays comme la fête des amoureux et de l’amitié[réf. nécessaire]. Les couples en profitent pour échanger des mots doux et des cadeaux comme preuves d’amour ainsi que des roses rouges qui sont l’emblème de la passion.
À l’origine fête de l’Église catholique romaine, le jour de la Saint-Valentin n’aurait pas été associé avec l’amour romantique avant le haut Moyen Âge mais avec l’amour physique. La fête est maintenant associée plus étroitement à l’échange mutuel de « billets doux » ou de valentins illustrés de symboles tels qu’un cœur ou un Cupidon ailé.
À l’envoi de billets au XIXe siècle a succédé l’échange de cartes de vœux. Cependant, en Amérique du Nord, les échanges de cartes ne se font pas selon la conception européenne où la carte de Saint-Valentin est envoyée à une personne « unique ». Il n’est pas rare qu’une personne y envoie une dizaine de cartes, et même que des élèves d’école primaire en envoient à leur maîtresse d’école.
En Chine, depuis les années 1980, la Saint-Valentin connaît une popularité importante, notamment chez les jeunes, qui génère diverses activités commerciales. À part la Saint-Valentin, il existe une fête traditionnelle, le Qi Qiao Jie, pour les amoureux, provenant d’une légende ancienne, dont la date est le septième jour du septième mois du calendrier lunaire.
Au Japon, cette pratique est une obligation pour beaucoup de femmes, notamment les employées de bureau, qui doivent offrir des chocolats à tous leurs collègues masculins, parfois à un coût très élevé ; ces chocolats sont d’ailleurs appelés giri choko, c’est-à-dire « chocolats d’obligation ». Le 14 mars est appelé white day (le jour blanc) ; c’est un phénomène commercial créé au Japon et repris par la Corée du Sud, Taiwan et Hong Kong. À cette date les hommes sont censés offrir un linge (ou d’autres cadeaux) blanc à celles qui leur ont offert des chocolats. La jeune fille peut exiger à cette occasion un cadeau dont la valeur est trois fois supérieure à celle des chocolats offerts un mois plus tôt.
La Saint-Valentin s’est popularisée également en Inde et au Pakistan, provoquant l’hostilité de certains groupes opposés à cette influence occidentale.
(Source: Wikipedia – http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Valentin)


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Lettre à Valentin!

« Cher Valentin, Aujourd’hui, 14 février, c’est ta fête. Notre fête. Je suis sûre que tu n’as pas oublié. Enfin, j’espère… Tu sais combien cette date est importante pour moi. L’occasion pour nous de nous retrouver comme les amants des premiers temps, sans nos deux petits monstres qui courent toujours partout et nous éloignent souvent l’un de l’autre. Cette année, voici le cadeau dont je rêve: trouver la recette du bonheur conjugal. Et pour cela, je t’offre une chose qui te sera bien utile: mon mode d’emploi. Car si tu me connais bien, tu arriveras à me rendre heureuse. Et si je suis heureuse, je n’aurai qu’un seul objectif: te rendre heureux à mon tour. Tu suis? Allez, j’y vais! »

Lisez la suite …
https://www.psycho-ressources.com/lettre-a-valentin.pdf

Ce texte a été écrit par Christelle Gilquin, journaliste à Femmes d’aujourd’hui Belgique, suite à sa lecture du nouveau livre du psychologue québécois, Yvon Dallaire, Qui sont ces hommes heureux ? L’homme, l’amour et le couple. Aux dires du psychologue, cette lettre résume de façon merveilleuse et sentie l’essentiel de son livre.


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Méthode pour animer un atelier de Yoga en détention

Méthode pour animer un atelier de Yoga en détention*
Du champ expérimental à l’émergence d’un concept.
Par Richard Sada
Psychothérapeute, Maître de Yoga, France.

Préface
Vous pouvez animer un atelier de yoga en prison. Cinq points sont à retenir :

1. Vous devez y être invité et comprendre le fonctionnement du SPIP (Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation). Vous devez être conscient que votre accès dans ce lieu dépend aussi et avant tout d’une autorisation de l’administration pénitentiaire.
2. Vous devez vous positionner en harmonie avec l’ensemble des corps sociaux de l’environnement carcéral.
3. Quand vous vous trouvez face aux détenus, tous les moyens sont bons pour soulager leur humanité en détresse. Considérez-vous comme coordinateur entre les détenus et le milieu pénitentiaire.
4. Vous ne devez rien attendre en retour, aucune reconnaissance. Vous êtes un animateur de yoga, c’est tout. Vous savez bien que tout est éphémère.
5. Vous devez animer le cours de yoga dans une approche d’activité corporelle, car c’est le corps (Kaya) avant tout qui porte les malaises et maladies de l’incarcération.

Tous les cas d’observation que j’expose dans ces pages sont tirés de mon expérience. J’ai choisi de rassembler ces éléments d’observation de mes élèves détenus. Dès la première rencontre, je les ai appelés par leur prénom (de toute façon, je ne pouvais retenir leur nom). Je me suis présenté à eux comme yogi. Ils m’ont aussitôt appelé « Maître ».

Chaque prisonnier est unique par ses difficultés de vie. Je leur ai enseigné le même programme que le meilleur de mes enseignements délivrés à des élèves les plus beaux, les plus riches, les plus hauts dans la hiérarchie sociale.

Conduire un atelier de yoga suppose de trouver les mots les plus rigoureux, les plus précis, à travers des bases scientifiques pour ouvrir sa propre recherche vers un but de vivre en paix.
La France, la complexité la pensée française, l’esprit de réforme, la valeur de protection sociale, l’intention de la liberté qui sous-tend ses lois… ont inspiré mon désir de me dépasser.
J’ai puisé dans ma vie en France et dans l’expérience la plus personnelle de mon cheminement yoguique, pour affronter mes propres préjugés face à la dépression, l’anxiété, le stress des détenus, et pour trouver comment, en 90 mn d’atelier de yoga, les soulager du poids de la culpabilité.
L’autre retrouve une énergie, une légèreté, une clarté d’action, une aptitude à la décision de transformer sa vie, lui aussi pour l’amour de l’autre.

Autrefois, j’ai parcouru les centres de formation professionnelle et les fédérations sportives. Aujourd’hui, ma course continue à travers l’université pour renforcer mes propres compétences. Car j’ai vu devant moi le résultat spectaculaire de la transformation des êtres, dans leur comportement, la régularité de leur participation, leur ponctualité, leur implication dans la pratique yoguique. J’ai constaté que la pratique du yoga est une alternative à la prise de médicaments.

Un jour, ce texte deviendra livre. Cette œuvre est la somme de mes propres démarches et de toutes les contributions de mes amis élèves.

Les apports de la pratique du yoga en détention dans le processus de réinsertion des détenus
Identification et structuration des retours d’expérience de l’atelier de yoga de la maison d’arrêt de Gradignan
Richard SADA
Dans le cadre du diplôme universitaire « Licence professionnelle Coordination de projets de développement socioculturel en milieu urbain »

Consultez le texte complet en version PDF.
https://www.psycho-ressources.com/methode-atelier-yoga-en-detention.pdf

*Rédigé dans le cadre du diplôme universitaire « Licence professionnelle Coordination de projets de développement socioculturel en milieu urbain »

Par Richard Sada, Psychothérapeute, Maître Yoga, France
https://www.psycho-ressources.com/richard-sada.html

*** Autres textes de Richard Sada

Yoga en Prison
https://www.psycho-ressources.com/bibli/yoga-en-prison.html

Hatha-Yoga pour personnes en détention
https://www.psycho-ressources.com/bibli/yoga-en-detention.html

Hatha Yoga Simplifié
https://www.psycho-ressources.com/bibli/hatha-yoga.html


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Séminaire: Respiration Holotropique (2014, Lyon)

Vous souhaitez mieux vous connaitre, vous ouvrir de nouvelles possibilités,  dépasser des blocages, renouer avec vos émotions, développer des relations  harmonieuses avec  vous-même et votre entourage, vous sentir libre et créatif.

La Respiration Holotropique est une méthode puissante d’exploration intérieure. Elle a été mise au point par le Docteur Stanislav GROF, psychiatre, chercheur et cofondateur de la psychologie transpersonnelle.

La RH donne accès très naturellement à des états modifiés de conscience, que Grof nomme  » holotropiques  » du fait qu’ils nous permettent d’accéder à une connaissance beaucoup plus complète de la réalité, donc de nous-mêmes et du monde, et qu’ils favorisent grandement l’accès à la paix intérieure et à la complétude.

Elle associe une respiration amplifiée et accélérée avec des musiques spécifiques et un travail corporel.
Elle nous permet d’explorer les différentes dimensions de notre être, et de dénouer les traumatismes qui y sont cristallisés.

Ce travail réduit le stress, et favorise une guérison affective et psychosomatique, ainsi que l’épanouissement de la dimension spirituelle de notre être.

Le séminaire, en petit groupe, avec un cadre clair et protecteur, vous offre un espace privilégié de rencontre avec votre être profond

Cette pratique vient nourrir, complète,  et intègre parfaitement un processus thérapeutique.

Dates et lieu
Pour 2014 : Samedis 5 avril, 31 mai de 14h30 à 22h (Tarif 120€)
Au  144 rue Vendôme, Lyon 6ième (Arrêt bus C3 Saxe-Lafayette)

Tous les détails:
https://www.psycho-ressources.com/micheline-buffard-seminaire-holotropique.pdf

Micheline Buffard
Psychopraticienne en thérapie transpersonnelle – Sophrothérapeute

https://www.psycho-ressources.com/therapeute-transpersonnelle/lyon/micheline-buffard.html


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Autopsie d’une peine d’amour

SOMMAIRE:

Comment fait-on pour cesser d’aimer? Après une rupture amoureuse, est-il possible de reprendre le cours de sa vie sans tomber dans la dépression? Pourquoi sabotons-nous notre bonheur par simple peur d’être rejeté? Voilà les questions qui ont amené Julie Rose Vézina à écrire son premier livre, Autopsie d’une peine d’amour, publié récemment aux éditions GML.

C’est une rupture difficile qui a inspiré la Carougeoise. «Mon livre a été écrit il y a environ sept ans, suite à une peine d’amour déchirante. Il a été écrit d’un seul jet, comme une thérapie, en quelques semaines seulement. Au départ, je l’ai écrit pour moi-même, pour vider mes émotions sur le papier», commence l’auteure.

Julie Rose Vézina n’avait pas l’intention de publier ce qui était un peu comme un journal intime. «Mais quelques années plus tard, j’ai décidé de l’envoyer à quatre ou cinq maisons d’édition desquelles j’ai reçu deux réponses positives», explique-t-elle.

Même si la publication de son premier livre est encore récente, l’auteure en a déjà beaucoup entendu parler. «Depuis la publication, plusieurs lecteurs qui vivent une peine d’amour me confient avoir vécu la même chose que moi, mais n’ont jamais été capables de mettre leurs émotions en mots. Lire mon livre leur a permis de se sentir plus normaux dans leur peine et dans les étapes qui ont suivi la rupture. La peine d’amour touche presque tout le monde un jour ou l’autre. C’est donc un sujet universel et inépuisable», assure-t-elle.

Celle qui cumule les chapeaux de rédactrice-journaliste pigiste, de rédactrice en chef et de gestionnaire de réseaux sociaux a actuellement deux autres livres en chantier. Signe que le soleil est revenu dans la cour de Julie Rose Vézina, ils n’ont rien à voir avec les chagrins d’amour. L’un est un roman historique et l’autre un roman ayant pour thème la jalousie maladive dans le couple. Tous deux pourraient paraître en 2015.

Autopsie d’une peine d’amour est disponible via l’auteure au juvez01@hotmail.com

L’AUTEUR – Julie Rose Vézina

L’auteure est une artiste qui partage sa vie entre l’écriture et le chant. Après avoir été chanteuse et meneuse de revue, elle a occupé au cours des treize dernières années des postes de rédactrice en chef de magazines féminins et écrit pour différents magazines québécois. Ses expériences amoureuses alliées à son travail de recherche sur les relations amoureuses, la sexualité et le couple donnent lieu à bien des réflexions personnelles sur le sujet.

DÉTAILS DE L’OUVRAGE
212 pages
ISBN : 978-924373-00-2
Prix: 19.95$
Via l’auteure au juvez01@hotmail.com

LISEZ UN EXTRAIT…

(…) Il m’a quittée… ça fait un an aujourd’hui. Bon, à dire vrai, je ne sais pas si ça fait un an aujourd’hui, mais ça fait un an à cette période-ci de l’année, ça c’est certain. C’est arrivé un jour comme aujourd’hui, un jour gris, vers la fin du mois d’août. J’étais tellement certaine qu’il ne me quittait pas réellement que je n’ai pas fait attention au jour précis. Il faut dire que j’en avais beaucoup sur les bras à cette période de ma vie. Son départ ne faisait que s’ajouter sur le tas de merde qui me tombait dessus en même temps et qui passait en priorité : me trouver un toit, une job stable, m’acheter une nouvelle voiture au plus vite puisque ma vieille ne roulait plus, sans compter la négociation ardue pour la garde de ma fille suite à mon autre séparation, ma grosse comme je l’appelle, 8 mois plus tôt. Tous ces problèmes de survie qui me tracassaient ont sûrement dû automatiquement donner moins d’importance à l’évènement. Du moins, c’est ce que j’en conclus maintenant puisque, au moment où c’est arrivé, j’étais devenue comme engourdie par les trop grands stress que je vivais, alors je ne ressentais plus grand-chose pour rien à part pour ma fille.

Il m’a quittée comme ça, au téléphone, sans détours et sans ménagement. Il faut dire que je lui ai quasiment mis les mots dans la bouche.
« Qu’est-ce que fais là ? Tu me quittes ? »
C’est comme ça un homme, ça a besoin qu’on l’aide à avoir assez de couilles pour faire face à la musique, sinon ça s’écrase, en attendant qu’on fasse le sale boulot à sa place !
« Je ne suis plus aussi certain qu’avant de pouvoir t’aimer encore longtemps », m’a-t-il tout simplement répondu. Il était calme, il économisait ses mots. Ça m’a fait l’effet d’un coup de poing en pleine gueule.
« J’aurais plein de choses à te dire mais, quand j’essaie de le faire, ça ne sort pas comme je le voudrais, alors j’aimerais mieux qu’on s’en reparle une autre fois. Est-ce que je peux te rappeler dans quelques temps ? »
« Pour me dire quoi ? » ai-je répondu, une entaille dans le cœur, mais pourtant complètement froide dans le ton. « Je pense que ce que tu viens de me dire dit tout. »
Bien entendu que cette phrase disait tout quand, quelques jours à peine plus tôt, j’étais encore la femme de sa vie, la future mère de ses enfants, celle qu’il avait attendue depuis toujours à l’en croire. Même ma fille à moi, il se l’appropriait déjà.
« La petite Gabrielle à la garderie m’a demandé aujourd’hui : « Es-tu le papa d’Arielle ? » Et moi j’ai répondu : « Non, je suis son beau-père », mais j’aurais dû dire « oui je suis son papa » dans le fond », m’avait-il raconté en installant ma fille dans la voiture le mardi précédent. Le mardi précédent ! On s’entend que c’est quand même plutôt près dans le temps pour tomber dans le « Je ne t’aime plus. » Comment pouvait-il vouloir être le père de ma fille sans être d’abord mon amour à moi ? Même qu’il disait souvent : « Nous avons déjà une fille, ce serait bien d’avoir un garçon la prochaine fois. »

Et moi, eh bien, je les ai cru ses belles promesses et ses déclarations d’amour qui sortaient toutes seules sans que je les quémande ! Non seulement je l’ai cru, mais je l’ai aimé. Je ne voudrais pas me mettre à insister sur ce point tout de suite mais : je veux dire vraiment aimé. Comme on peut aimer son enfant, sans se poser de questions parce que ça vient naturellement, ça va se soi. Même que j’ose à peine vous dire combien de temps a duré cette idylle parce que ma peine d’amour dure depuis bien trop longtemps en comparaison… c’est devenu pratiquement honteux mon affaire. Mais, comme dirait mon amie Mimi :
« Pourquoi se fait-il que c’est toujours celui qui aime encore qui est pathétique aux yeux de tous après une rupture ? »
Comme si c’était celui qui cessait d’aimer en premier qui gagnait la partie, alors que l’autre, perdant, inspirait aussitôt la pitié et rien d’autre. Je n’avais aucune intention de prendre le second rôle dans cette histoire, alors je ne me suis pas accrochée. Je me suis mise en état second de femme qui en a vu d’autres, qui n’en est pas à sa première rupture. J’étais comme gelée en dedans, anesthésiée. Je n’ai même pas versé une larme. Pas une seule depuis un an. Comme je le disais, il y avait trop de choses d’une importance capitale qui se jouaient au présent dans ma vie outre son départ, alors je me devais à moi-même, et surtout à ma fille, de ne pas m’écrouler.
Et une seule larme aurait fort probablement provoqué instantanément un torrent impossible à arrêter. Non je ne pouvais pas pleurer, et j’en étais tellement consciente que même mes yeux le savaient et sont restés secs.

Tout le monde me trouvait bien bonne d’ailleurs de continuer comme ça, la tête baissée pour mieux foncer. Je me suis fait un plan de match précis : ne gérer qu’une seule chose à la fois sans penser à la somme de toutes les choses que je devais régler en urgence. Parce que si j’avais relevé les yeux pour voir le chemin à parcourir devant moi, la montagne à surmonter toute seule, là je me serais écroulée c’est certain et je ne pouvais pas me permettre ça. Arielle avait besoin d’une maman forte sur laquelle compter, et c’est ce que je souhaitais être pour elle. J’avais tenu bon dans les deux dernières années, je devais sûrement arriver proche de la fin de mon calvaire, de mon karma. Ce n’était surtout pas le moment de lâcher.
Pourtant, malgré les apparences, en dedans, ça brassait royalement. Et le coin de la pièce, celui plus sombre et sans lumière directe, m’appelait fortement chaque fois que je le lorgnais du coin de l’œil. Il semblait me dire : viens te cacher ici, à l’abri, moi je vais te protéger…

Autopsie d’une peine d’amour est disponible via l’auteure au juvez01@hotmail.com


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