Mention d’honneur pour l’Institut universitaire en santé mentale de Québec

L’Institut universitaire en santé mentale de Québec (IUSMQ) obtient une mention d’honneur.
22 mai 2013 – Communiqué de la Direction générale de l’IUSMQ.

C’est une première dans l’histoire de l’Institut! Au terme d’un rigoureux processus d’analyse, l’établissement reçoit une certification avec mention d’honneur d’Agrément Canada. Il s’agit de la plus haute distinction remise par cet organisme d’évaluation externe. L’Institut obtient un taux de conformité de près de 97 %.

Agrément Canada a procédé à l’examen minutieux de 771 critères liés à l’accessibilité, la performance, la sécurité des soins et la qualité des pratiques, selon des normes reconnues. C’est un résultat historique pour l’Institut. Cela a pu être atteint grâce à votre contribution à tous. Je tiens à souligner tous les efforts que chacun d’entre nous avons faits pour l’amélioration continue. Cette haute distinction est atteinte par moins de 15 % des établissements seulement. Je tiens donc à vous en remercier chaleureusement.

Le prochain processus d’agrément aura lieu dans quatre ans plutôt que dans trois ans. Seuls les établissements qui reçoivent une mention d’honneur obtiennent un agrément valable pour cette durée.
Les pratiques entourant la sécurité des usagers se démarquent particulièrement. En effet, des 37 pratiques essentielles pour améliorer la sécurité des usagers et minimiser les risques évaluées par Agrément Canada, 100 % sont jugées conformes. Ce résultat exceptionnel témoigne de l’objectif d’excellence et de la sécurité des soins que nous prodigons. C’est là l’une des valeurs fondamentales au coeur de la mission de notre établissement.

Simon Racine, M.D.
Directeur général
Institut universitaire en santé mentale de Québec
http://www.institutsmq.qc.ca


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Atelier Le Sens de Soi – Paris, 2013-2014

Atelier de développement personnel

Le Sens de Soi  est né de la rencontre de deux thérapeutes, aux approches complémentaires, qui ont décidé de travailler ensemble à l’élaboration d’un atelier de développement personnel.
Cet atelier se veut riche de notre diversité. Il autorise un espace où l’on peut se «voir faire», prise de conscience de l’instant, de là où l’on est et il favorise une mise en œuvre concrète afin de mieux avancer sur le chemin de sa juste place.

Pourquoi y participer ?
– Mieux se connaître, dans sa relation à soi et aux autres
– Réfléchir sur ses freins, ses conditionnements
– Gagner en affirmation, confiance et estime de soi
– Ne plus se laisser diriger par des pensées négatives
– Oser choisir pour agir en étant en adéquation avec ses valeurs
– Découvrir et amplifier ses possibilités de changement
– Devenir auteur de sa vie

Notre approche : Prendre sa juste place…

Notre approche se fonde sur la mise en œuvre de 2 dimensions complémentaires :
Une dimension interne, par une approche psycho-sensorielle qui favorise la détente corporelle et cérébrale, augmente une présence à soi et autorise à être dans le moment présent. L’attention soutenue portée à nos sensations et ressentis modifie le rapport à soi, aux autres et permet d’élargir sa vision du monde.
Une dimension externe, par une approche plus comportementale qui permet de mieux comprendre les transactions que nous effectuons avec les différents milieux qui constituent notre entourage : familial, professionnel, social… L’enjeu est alors d’ouvrir sur d’autres manières  d’appréhender ces interactions susceptibles de perpétuer les problèmes

Des expériences créatives et symboliques vont stimuler l’imaginaire des participants afin de laisser émerger les solutions propres à chacun : médiations par la photographie, le dessin, le collage, le masque …
Des pratiques de conscience corporelle : respiration, relaxation, concentration, visualisation…  Elles seront complétées par des exercices de PNL dans une orientation/solution plus propre au coaching.

Animation

Marina Lesur, Praticienne en psychothérapie et art thérapie
Formée à la psychothérapie Vittoz, méthode développée par Roger Vittoz, médecin Suisse (1863-1923), dont les découvertes sur le fonctionnement cérébral sont confirmées par les recherches en neurophysiologie actuelle. Membre actif certifiée, et formatrice à Vittoz-I.R.D.C. Intervenante, depuis une quinzaine d’années dans différentes institutions médicales et sociales.

Xavier Blaevoet, Praticien en psychothérapie, formateur et coach certifié
Il travaille depuis plus de 10 ans avec les personnes du secteur artistique. Cet accompagnement, basé en grande partie sur une consolidation de l’estime de soi, lui a permis de développer une approche de la relation, ouverte et respectueuse, qui permet d’oser prendre le risque de s’écouter vraiment. Il anime des groupes de formation axés sur le Savoir-Etre.

Modalités pratiques
– Atelier mensuelle samedi de 10h à 18h
– Participants:  8-12 personnes
– Lieu : Centre IRIS – 10 rue de Bagnolet – Paris XXème – M° Alexandre Dumas
– Tarif :    120 € /atelier (108 € si engagement sur l’année)
– Planning 2013 /2014 – Les samedis  21/09- 19/10 –  16/11  14/12   – 11/01- 16/02 – 08/03 -05/04 -17/05 – 21/06

Pré- atelier de rencontre
– Pour  permettre, à ceux qui le désirent, de vivre l’expérience d’un atelier de développement personnel. Un programme d’une demi-journée pour se sensibiliser à notre approche et nous rencontrer.
– Samedi  22 juin de 14h à18h / Tarif : 50 €

Informations complémentaires  et réservation
Marina Lesur 06 11 29 04 64 marina.lesur@yahoo.fr

Xavier Blaevoet 06 08 40 15 46  xblaevoet@hotmail.com
Psychopraticien analytique et systémique, Coach
https://www.psycho-ressources.com/xavier-blaevoet.html


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Les Rêves et leurs Messages (26-27 juillet, Verchères, Ca)

L’IMPORTANCE DE VOS RÊVES.

L’objectif de cet atelier est de vous faire prendre conscience de l’importance de vos rêves.  Ceux-ci vous transmettent des messages importants par le biais d’images et de scénarios.  Vous apprendrez les différents rôles des rêves, comment développer sa faculté de rêver et comment tenir un journal de rêve.

Selon la demande: vendredi le 26 juillet
ou samedi le 27 juillet (9h45 à 12h00.)

Clinique de Relation d’Aide Psychologique de Verchères
Info: Brigitte St-Martin 450-583-5477  courriel: bsmtra@videotron.ca

Membre de Psycho-Ressources.
https://www.psycho-ressources.com/praticien-relation-daide/vercheres/brigitte-st-martin.html


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Colloque: Le secret professionnel en psychothérapie (15 juin 2013, Paris)

LE SECRET PROFESSIONNEL EN PSYCHOTHÉRAPIE

Samedi 15 juin 2013 – de 9h30 à 17h00
83 boulevard Arago – Paris 14e
5e journée d’étude de la FF2P

Cette journée, organisée par la Commission Recherche, est ouverte à tous les professionnels praticiens en psychothérapie ainsi qu’aux étudiants des différentes écoles et universités qui forment à la psychothérapie.
Cette journée est ouverte à tous les professionnels et aux étudiants des différentes écoles et universités de psychothérapie.

HORAIRE DE LA JOURNÉE

9h30 – 10H00 : Accueil des participants

10H00 – 11h30 : Ouverture de la journée par
– Madame Gaëlle Desage  Avocate au barreau de Nantes et Psychothérapeute
– Madame Marie Christine Soulié Docteur en droit, enseignante à la SFU
Elles nous présenteront les enjeux éthiques et juridiques autour du secret professionnel. Quelles sont les obligations des professionnels lorsqu’ils sont confrontés à des situations d’ordre pénal ? ex : connaissance d’inceste, pédophilie, violence  etc..
Quelles sont les peines qu’ils  encourent s’ils ne les remplissent pas ?
Quelles sont les contraintes à respecter par les professionnels lorsque les clients leur demandent des certificats ou des attestations ?  ex : en cas de conflits  entre conjoints, ou professionnels. Pour des assureurs ou autres ?
Quelles peines encourent  les praticiens qui divulguent  des informations qui sont de l’ordre  du secret professionnel ?

11h30 – 11H45 : Pause

11H45 – 12H15 : Discussions avec l’assemblée

12H15 – 14h00 : Pause déjeuner

14h00 – 15H00 : Partage avec des praticiens
Des Praticiens d’orientations psychothérapeutiques différentes nous parleront de ces contraintes et obligations rencontrées au cours de leurs expériences professionnelles.
Notamment au niveau des conséquences dans la relation thérapeutique.
 
15H00 – 16H00 : Travail en sous groupes autour des questions suivantes.
Avez vous été témoin de transgression du secret professionnel par un(e) thérapeute ?
Avez vous subit une violation du secret en thérapie ?
Avez vous été concerné par le fait de dire ou ne pas dire  des faits révélés par vos clients? Comment avez vous réagi ?

16H00 – 17h00 : Retour en grand groupe  partage et clôture de la journée

Modalités d’inscription:
http://www.ff2p.fr/fichiers_site/evenement/evenements/2013_5-journee/evenement.html


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La sensibilité : au-delà des préjugés, une réalité complexe

Extrait du livre de Saverio Tomasella:
Hypersensibles – Trop sensibles pour être heureux?

De nombreuses fausses idées circulent sur les personnes hypersensibles. Il est nécessaire de les préciser avant d’explorer en profondeur la complexité de la réalité telle qu’elle est vécue par chacun.

Une première erreur est d’attribuer une très grande sensibilité à une sexuation (les femmes seraient plus sensibles que les hommes) ou à un âge (les enfants et les vieillards). Il existe des femmes insensibles et des hommes très sensibles ; des enfants ou des vieillards peu sensibles et des adultes particulièrement sensibles.

Il peut arriver de confondre une sensibilité vive avec l’excentricité. Une personne excessive ou extravagante peut ne pas être particulièrement sensible, mais choisir de se montrer, de s’habiller ou de communiquer de façon théâtrale, provocante ou marquée. A l’inverse, les individus très sensibles ne sont pas forcément originaux, ils peuvent être conventionnels ou très réservés ; ils cherchent alors plutôt à ne pas se faire remarquer.

Certaines personnes hypersensibles peuvent être plutôt « introverties », timides, réservées, pudiques, alors que d’autres seront plutôt « extraverties », expansives, communicatives et bavardes.

Une personne très sensible ne sera pas obligatoirement nombriliste et, inversement, une personne égocentrique n’est pas forcément d’une forte sensibilité.

Enfin, la sensibilité n’est pas la sensiblerie, qui est une forme affectée et artificielle de sensibilité feinte : il s’agit alors de faire croire à l’autre que l’on est touché ou ému, et d’en rajouter dans sa façon de le montrer. De même, la mièvrerie n’a rien à voir avec la sensibilité. Là encore, il s’agit d’une affectation maniérée de douceur prétendue et de fausse sensualité.

Qu’est-ce que la sensibilité ?

Le mot « sensible » apparaît au XIIIe siècle pour distinguer l’âme sensible de l’âme raisonnable. Cette différence est plus un complément qu’une opposition, à tel point que « sensible » va longtemps exprimer « sensé ». C’est encore le sens de ce mot en anglais. Dès le XVIIe siècle, « sensible » signifie « qui ressent une impression », puis « facilement ému », pour exprimer à partir du XVIIe siècle « qui a des sentiments humains ».

Aujourd’hui le dictionnaire *Larousse* définit la sensibilité comme une capacité et comme la manifestation de cette qualité : « Aptitude à ressentir plus ou moins vivement à un événement ou une situation. Aptitude à s’émouvoir, à éprouver des sentiments d’humanité, de compassion, de tendresse pour autrui. Par exemple : un enfant d’une grande sensibilité ; un livre d’une grande sensibilité. »

L’hypersensibilité, quant à elle, est définie comme « une sensibilité extrême ou excessive »… Reste à comprendre ce que sous-entend « extrême » ou « excessive », qui sont des qualificatifs qui dépendent de critères personnels ou socioculturels, pouvant varier en fonction du contexte, et d’une personne à l’autre, d’un groupe à l’autre, d’une époque à l’autre. »

* * *

Un mot de l’auteur

« Depuis de nombreuses années, j’écoute les musiciens, les cinéastes, les comédiens, les danseurs, les peintres, les sculpteurs, les poètes et les romanciers. Chaque fois, je me rends compte que les artistes parlent plus précisément des êtres humains, avec des mots simples, que beaucoup de psychologues qui ont un vocabulaire spécialisé devenu langue morte. Je me suis interrogé sur ce fossé difficile à franchir. Je me suis rendu compte que les termes techniques, prétendument « scientifiques », pouvaient être ou paraître blessants et qu’ils n’apportaient pas de compréhension plus profonde ou plus claire de ce que nous vivons au jour le jour. J’ai remarqué aussi qu’ils embrouillaient habituellement l’esprit en imposant des notions éloignées de la réalité, parce que trop abstraites et trop intellectuelles. Ce constat m‘a poussé à être plus attentif aux nuances et aux variations des paroles d’artistes sur la vie et sur l’humain, pour tenter de mieux cerner les multiples expériences sensibles que nous vivons au jour le jour.

S. Freud, dès 1907 dans son ouvrage *Le délire dans la Gradiva de Jensen*, a affirmé très clairement la même chose quant à la capacité des artistes à exprimer l’âme humaine mieux que ne le font les psychologues, les psychiatres ou les psychanalystes. Pour s’en convaincre, il suffit par exemple de relire *Hamlet* de W. Shakespeare (1603), *Ruy Blas *de V. Hugo (1838), ou *Pierre et Jean* de G. de Maupassant (1888), etc. Ces œuvres, et tant d’autres, sont d’une grande profondeur. Elles expriment toutes les nuances et les complexités de l’âme humaine… »

Saverio Tomasella, Psychanalyste, Nice.

Hypersensibles – Trop sensibles pour être heureux?
Éditions Eyrolles, Paris, 2013.
https://www.psycho-ressources.com/bibli/hypersensibles.html


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Séminaire respiration holotropique. M. Gercault, 9-10 juin 2013

Séminaire de respiration holotropique et chamanisme.
Week-end du 9 au 10 juin 2013 – PARIS.

La Respiration Holotropique est une méthode d’exploration intérieure fondée sur la combinaison dynamique d’une relaxation profonde, de techniques respiratoires contrôlées, de musiques évocatrices spécifiques et d’un travail corporel intense. Son objectif principal est d’activer l’inconscient et débloquer l’énergie emprisonnée dans des symptômes émotionnels et somatiques afin de relancer un courant d’expériences plus créatives et plus heureuses.

S’originant d’anciennes traditions spirituelles et des recherches les plus récentes sur les états modifiés de conscience, la Respiration Holotropique permet d’accéder à une vision unifiée des différents plans de l’être (physique, psychologique, mental, affectif …) Son principe fondamental est la reconnaissance du potentiel curatif, transformateur et évolutif des états non ordinaires de conscience dans lesquels la psyché manifeste une activité auto-thérapeutique spontanée.

Animé par Martine Gercault, psychanalyste-psychothérapeute,
Pour plus de détails, communiquer avec Martine Gercault.
https://www.psycho-ressources.com/martine-gercault.html


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Maslow: La créativité des individus accomplis

J’ai été contraint de réviser mes idées sur la créativité il y a environ quinze ans, lorsque j’ai commencé à étudier des sujets qui étaient positivement sains, hautement évolués et mûrs : accomplis. L’évolution qu’elles ont connue depuis devrait sans doute se poursuivre. Il s’agit donc ici du témoignage de cette progression qui possède un intérêt non seulement compte tenu de la spécificité du sujet traité, mais aussi parce qu’il a inauguré un changement dans ma conception de la psychologie et de ce qu’elle devrait être.

Les idées préconçues

Il m’a fallu renoncer à ce stéréotype selon lequel la santé, le génie, le talent et la productivité étaient synonymes les uns des autres. Une large proportion de mes sujets, bien que sains et créatifs dans un certain sens que je décrirai, n’étaient pas productifs au sens traditionnel du terme, ne possédaient ni talent, ni génie, n’étaient ni des poètes ni des compositeurs ni des inventeurs ni des artistes ou des intellectuels créatifs. Et à l’évidence, certains des plus grands talents de l’humanité n’étaient probablement pas psychiquement sains, tel Wagner par exemple, ou Van Gogh, Degas ou Byron. Il est clair que certains l’étaient, et que d’autres ne l’étaient pas. J’ai dû très tôt parvenir à la conclusion que le grand talent est non seulement plus ou moins indépendant de la bonté, de la santé de la personnalité, mais également que notre connaissance sur ce sujet est limitée. On sait, par exemple, que le talent pour la musique et les mathématiques relève plus de l’hérédité que de l’acquis. Il paraissait évident dès lors que la santé et le talent représentaient des variables distinctes, dont on ne pouvait déterminer s’ils étaient faiblement ou non corrélés. Et aujourd’hui, nous devons tout autant admettre que la psychologie sait peu de chose de ce talent singulier qui se manifeste dans le génie. Je n’irai pas plus loin et me concentrerai sur cette forme de créativité largement répandue qui constitue l’héritage universel de tout être humain dès sa naissance, et qui se chevauche avec la santé psychique. En outre, j’ai rapidement découvert qu’à l’instar de la plupart des gens, j’avais inconsciemment limité la créativité aux réalisations des hommes dans certains domaines traditionnels. C’est-à-dire que j’ai inconsciemment supposé que chaque peintre menait une existence créative, chaque poète, chaque compositeur. Les théoriciens, les artistes, les scientifiques, les inventeurs, les écrivains pouvaient être créatifs.

Personne d’autre ne possédait cette faculté. Vous en étiez ou bien vous étiez exclu, tout ou rien, comme si la créativité était la prérogative unique de certaines professions.

De nouveaux modèles

Ces idées préconçues ont volé en éclat grâce à plusieurs de mes sujets. Par exemple, une femme qui n’avait pas fait d’études, pauvre et mère au foyer à plein-temps, ne pratiquait aucune de ces activités dites créatives et était cependant une merveilleuse cuisinière, mère, épouse et maîtresse de maison. Malgré ses ressources financières limitées, la décoration de sa maison était raffinée. C’était une parfaite hôtesse. Ses repas ressemblaient à des banquets. Le choix du linge de maison, des couverts, de la vaisselle et de l’ameublement témoignaient d’une grande sûreté de goût.
Dans tous ces domaines, elle se montrait originale, novatrice, ingénieuse, surprenante, inventive. Je ne pouvais que la définir comme une personne éminemment créative. Elle et d’autres comme elle m’ont convaincu qu’un potage de premier ordre recèle davantage de trésors de créativité qu’un tableau de second ordre, et plus généralement que la cuisine ou le métier de parent ou la décoration d’un intérieur peuvent faire appel à la créativité, ce qui n’est pas forcément le cas de la poésie, qui pourrait manquer de créativité.

Une autre, parmi mes sujets, se dévouait à ce que l’on devrait appeler le service social au sens le plus large ; elle pansait les blessures, aidait les malmenés de la vie, non seulement personnellement mais aussi dans un cadre collectif. L’une de ses « créations » était une organisation qui secourait beaucoup plus de gens qu’elle n’aurait pu le faire à titre individuel.

Un autre de mes sujets était psychiatre, un clinicien « pur » qui n’avait jamais publié ni élaboré la moindre théorie ou effectué la moindre recherche, mais qui s’épanouissait dans une activité quotidienne qui visait à aider d’autres individus à se trouver. Cet homme traitait chaque patient comme s’il eût été unique au monde, sans jargon, sans attentes ou idées préconçues, avec innocence et naïveté et cependant avec une grande sagesse, à la manière taoïste. Chaque patient était un être humain unique et représentait un problème inédit à appréhender et à résoudre. Les succès qu’il avait remportés dans des cas difficiles validaient sa pratique « créative » (plutôt que stéréotypée ou orthodoxe). D’un autre, j’ai appris que bâtir l’organisation d’une entreprise pouvait être une activité créative. Un joueur de rugby m’a enseigné qu’un essai parfait avait la même qualité esthétique qu’un sonnet et pouvait être réalisé avec la même inspiration.

En d’autres termes, j’ai appris à appliquer l’adjectif créatif (et esthétique) non seulement aux productions mais aussi aux gens de manière caractérologique, et aux activités, aux processus et aux attitudes. Et, qui plus est, j’en suis arrivé à l’utiliser pour de nombreuses productions autres que les poèmes, les théories, les romans, les expériences ou les tableaux acceptés et validés par les conventions et auxquels je l’avais jusqu’alors réservé.

Par Abraham Maslow
Devenir le meilleur de soi-même.
Editions Eyrolles, Paris, Fr.

https://www.psycho-ressources.com/bibli/maslow.html

Note Biographique
——————————

Abraham Maslow (1er avril 1908 – 8 juin 1970)

Abraham Maslow est né à Brooklyn, New York. Il était le fils aîné de sept enfants d’immigrants russes d’origine juive. Après la Deuxième guerre mondiale, Maslow commença à questionner la façon dont les psychologues étaient arrivés à leurs conclusion, et même s’il n’était pas tout à fait en désaccord, il avait ses propres idées à propos de comment comprendre l’esprit humain.

Les travaux et l’apport de Maslow

Abraham Harold Maslow reste une référence pour nombre de psychologues dans le monde entier. Il est connu dans la psychologie du travail pour ses études sur la motivation, souvent résumées abusivement à une simple pyramide dont il faudrait monter les degrés les uns après les autres pour atteindre la pleine satisfaction. Pour les psychothérapeutes, c’est l’initiateur de la psychologie humaniste, avec Carl Rogers en particulier. D’autres psychologues voient encore en lui la figure de proue de la psychologie transpersonnelle — cette branche de la psychologie qui dépasse ce qui concerne strictement la personnalité pour s’intéresser à la dimension spirituelle de l’homme et aux états de conscience exceptionnels.

Abraham Maslow est tout cela à la fois. Ces visions fragmentées donnent chacune un aperçu juste mais incomplet. Les premières recherches de Maslow ont concerné le comportement des animaux (chiens, singes) et les déterminants du comportement humain en société. À partir des années 1940, son intérêt s’est porté sur les sentiments négatifs (la peur, la privation, l’insécurité), pour ensuite se tourner vers leur contraire, la motivation et la satisfaction. Dès le début des années 1950, ses études sur la motivation le conduisent à s’interroger sur l’accomplissement de soi et, une décennie plus tard, sur les expériences mystiques.

La continuité est claire dans cette démarche qui conduit Maslow de l’analyse des états psychologiques les plus pénibles à l’étude de la motivation puis du sentiment de plénitude, ce qu’il a appelé les « expériences paroxystiques ». Il en résulte une œuvre à la fois foisonnante et originale, qui a ouvert de nombreuses voies dans la recherche et dans la pratique.

On doit en particulier à Abraham Maslow l’élaboration d’un lexique précis, pour aborder la mystique et les états de conscience exceptionnels dans des termes scientifiques, tout en respectant la spécificité de ces expériences.

Extrait Wikipédia.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Abraham_Maslow


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Un brin de folie à l’Institut universitaire en santé mentale de Québec

Bonjour à tous,

Plusieurs d’entre vous êtes plongés dans un brin de folie jeudi dernier en participant à une vidéo pour changer le regard sur la maladie mentale. Vous pouvez maintenant découvrir le résultat de cette activité originale et inusitée ici :
http://youtu.be/IkIO62yr0bc 

N’hésitez pas à partager la vidéo avec vos amis, sur votre compte Facebook, sur Twitter, etc. C’est ainsi que tous ensemble, nous luttons contre les préjugés qui entourent la maladie mentale.

Découvrez également la page Web www.changeonsleregard.info, qui présente de l’information générale pour démystifier la maladie mentale, des ressources pertinentes, tant pour les personnes atteintes de maladie mentale que pour leurs proches, ainsi que des entrevues livrant différents regards sur le sujet.

Merci de contribuer à changer le regard sur la maladie mentale.

L’équipe des communications et de la Fondation
http://www.institutsmq.qc.ca/


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Emploi de Psychologue: Régie des rentes du Québec

Bonjour,

Vous désirez faire partie d’une organisation reconnue comme employeur de choix dans un environnement stimulant et mettre à profit votre expérience avec l’équipe médicale qui doit demeurer à l’affût de la réalité contemporaine autant sur le plan médical que social.

La Régie des rentes du Québec est à la recherche de psychologue pour joindre une équipe de professionnels de la santé multidisciplinaire (médecins, pédiatre, orthophonistes, neuropsychologue et infirmières) ayant la responsabilité d’étudier les dossiers relatifs aux déficiences organiques et aux troubles de développement chez l’enfant de 0 à 18 ans en vue de statuer sur l’admissibilité à un supplément pour enfant handicapé.

Nous vous invitons donc à prendre connaissance de l’appel de candidatures ci-joint.

Mme Carole Langlois, CGRH
Tél. : 418 657-8720, poste 3728

M. Denis Faucher, chef du Service de l’admissibilité SAE-SEH
Tél. : 418 657-8718, poste 3132

Tous les détails:
https://www.psycho-ressources.com/emploi-psychologue-mai2013.pdf

Consultez notre site Web à l’adresse suivante :
http://www.rrq.gouv.qc.ca/fr/regie_employeur/


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Des jeux et des hommes

Quelle est la principale différence existant entre les garçons et les hommes ? Le prix des jouets !

Ce qui apparaît ici comme une blague recèle en fait la nature profonde du masculin : le jeu. L’homme aime jouer ; l’homme sain prend tout comme un jeu : les sports, certes, mais aussi le travail, la politique, l’économie et ses amours. Même la sexualité. De là à dire que les hommes sont de grands enfants, il y a quand même une marge ?

La nature du jeu
Le jeu se définit comme une activité physique ou intellectuelle non imposée et gratuite, à laquelle on s’adonne pour se divertir et en tirer un plaisir. N’est-ce pas là l’idéal de tout homme : faire ce qu’il veut, quand il le veut, sans que quoi que ce soit ne lui soit imposé par qui que ce soit, avec comme seul objectif : avoir du plaisir. N’allez pas croire toutefois que l’homme prend tout à la légère, car pour lui le jeu, c’est sérieux : c’est une activité soumise à des règles, généralement conventionnelles, impliquant un gagnant et un perdant, et dans laquelle l’homme démontre ses talents physiques ou intellectuels. C’est le meilleur, ou celui qui connaît le mieux les règles, qui gagne, même si parfois le hasard intervient. Jeu d’enfants, jeu d’adultes, jeu d’esprit, ce n’est qu’un jeu, jouer le jeu, hors-jeu, d’entrée de jeu, jouer gros jeu, les jeux sont faits, avoir beau jeu, jeu de jambes, double jeu, le jeu de la concurrence… sont probablement toutes des expressions inventées par les hommes pour signifier leurs différentes façons d’être au monde.

Jeu de garçons, jeu de filles
Les filles jouent aussi, mais pas du tout de la même façon : alors que les filles jouent à des jeux de rôles (poupées Barbie et Ken, médecin et infirmière, papa et maman…), les gars préfèrent les jeux de règles : deux équipes, un ballon et l’établissement de règles, celles du soccer, du baseball, du basketball ou du ballon volant… La définition précise des règles de ces différents jeux donne naissance à de nombreuses disputes ; mais les garçons semblent avoir autant de plaisir à discuter les règles qu’à jouer le jeu. Par contre, pour éviter que jeu ne dégénère, les garçons ont inventé une fonction : l’arbitrage. L’arbitre est généralement celui qui connaît le mieux les règles et qui les applique.

Tous les psychologues vous diront que les enfants apprennent par le jeu : les filles apprennent donc à être en relation, les garçons à être en action. Les filles modifient facilement les règles pour que toutes les joueuses trouvent plaisir à être ensemble. Pour les garçons, les règles sont sacrées ; chacun doit les connaître et les respecter : pas question de les modifier pour ménager la susceptibilité de l’un ou l’autre joueur. Et quand le jeu est terminé, ils passent à un autre jeu. C’est pourquoi les hommes en général mettent l’accent sur l’avenir (trouver un nouveau jeu), plutôt que sur le passé (essayer de trouver leurs erreurs passées pour ne pas les répéter ou faire plus attention à l’avenir).

Jeu et masculinité
C’est ainsi que, tout au long de l’enfance et l’adolescence, les hommes s’initient au conflit et à la concurrence tout en jouant. D’après Jacklin et Maccoby•, les hommes apprennent l’importance de la résolution des disputes et se dotent de compétences dans ce domaine. Ils apprennent à jouer, et à se battre, avec leurs amis et avec leurs ennemis. Leurs jeux requièrent la coordination d’activités de nombreux individus ; ils apprennent ainsi à diriger, à organiser, à structurer. Comme ces jeux se déroulent surtout à l’extérieur de la maison, les hommes apprennent aussi à séparer l’intérieur de l’extérieur, leur vie professionnelle et leur vie intime, même s’ils ont tendance à valoriser l’extérieur. Les hommes sont ainsi mieux préparés que les femmes à faire face au monde des affaires, à la vie économique et politique, monde dans lequel existent toutes sortes de règles implicites et où la compétition est de mise.

Travail et jeu
L’apprentissage par jeu de rôles (pour les filles) et jeu de règles (pour les garçons) explique pourquoi les hommes et les femmes ne travaillent pas de la même façon. Pour l’homme, un travail d’équipe de qualité s’exprime par un minimum de communication (directives, rencontres, synthèses…), alors que la femme juge la qualité de l’équipe au nombre d’interactions entre les membres de celle-ci et au bien-être de chacun. Les hommes peuvent travailler côte à côte, en silence, pendant de longues périodes. Pour lui, le travail à accomplir, l’objectif à atteindre est plus important que le bien-être physique ou émotif des membres de l’équipe. Les hommes établissent les règles et demandent aux membres de l’équipe de les respecter, alors que les femmes modifient facilement les règles pour améliorer l’harmonie ou atteindre un consensus. Pour les hommes, le résultat (gagner la partie) compte plus que la manière d’y parvenir.

Pour l’homme, donc, le travail est un jeu dont il faut apprendre les règles : ce sont ceux qui connaissent le mieux les règles, ceux qui ont les meilleures compétences, qui gagnent. S’il y a des gagnants, il y a évidemment des perdants. Les perdants apprennent de leurs erreurs et se disent qu’ils feront mieux la prochaine fois. Dans le monde des hommes, le mot erreur possède un synonyme : expérience. Pas question de mettre les règles de côté parce qu’elles blessent quelqu’un ou pour faire plaisir à quelqu’un, serait-ce une femme. Ces règles sont établies pour faciliter les interrelations, sauvegarder le groupe et assurer la plus grande liberté individuelle de tous. On le voit bien, le jeu est une affaire très sérieuse pour les hommes, jeu dont nul n’est censé ignorer les règles, même si elles sont tacites et non écrites. La première règle de tout jeu est donc que les règles doivent être prises au sérieux, très au sérieux. Et nul (et nulle) n’est censé ignorer les règles, mêmes si elles sont implicites. Une règle de travail très importante est de mettre les émotions de côté, sinon le jeu risque de mal se terminer ou se terminer trop vite car plus personne n’a de plaisir.

Jeu et relation homme-femme
S’il existe tant de conflits de couple ou de guerres entre les sexes, c’est dû à l’ignorance des règles implicites utilisées par l’autre sexe. Selon Adrienne Mendell, si les femmes cessaient de vouloir imposer leurs propres règles (variables comme leurs humeurs) aux hommes et se mettaient à observer les hommes pour les comprendre, elles vivraient certainement plus d’intimité avec eux et réussiraient bien mieux dans le monde des affaires parce qu’elles pourraient utiliser ces règles du jeu à leur profit. D’un autre côté, si les hommes mettaient plus de souplesse dans l’application ou l’explication de leurs règles, il y aurait probablement moins de conflits et moins de guerres. S’ils comprenaient que les femmes ne fonctionnent pas selon ces mêmes règles, ils vivraient certainement plus d’intimité et de complicité avec elles.

Les femmes comprendraient aussi pourquoi l’homme élabore peu sa réponse à la question « Comment cela a été au travail, aujourd’hui, mon chéri ? ». Alors que l’homme répondra que tout a bien été, cette question amènera la femme à raconter non seulement ce qu’elle a fait, mais aussi ce qu’elle n’a pas eu le temps de faire, ce que les autres ont fait ou auraient dû faire, ainsi que toutes les pensées qu’elle a eu au courant de la journée sur une multitude de chose. Pour l’homme, quand la partie est terminée, rien ne sert de revenir sur les bons ou mauvais coups, mieux vaut préparer la prochaine partie.

Jeu et illusion
Les hommes aiment jouer, et les gagnant sont ceux qui connaissent le mieux les règles du jeu. Les hommes cherchent continuellement à maîtriser ces règles et, malheureusement, s’illusionnent parfois sur leurs capacités de contrôler le jeu, comme on peut le constater dans le jeu pathologique. Il est significatif que la majorité des joueurs pathologiques soient des hommes. Leur goût du risque se transforme souvent en témérité qui les pousse à jouer avec la mort, leur mort. Il est tout aussi significatif que les sports extrêmes aient été développés par des hommes et soient pratiqués par des hommes à la recherche des sensations provoquées par la production d’adrénaline qui les pousse à aller au-delà de leurs limites. D’un autre côté, c’est ce goût du risque qui a amené les hommes à traverser les mers, à vaincre la pesanteur pour inventer l’avion et la fusée… toujours à la recherche de nouvelles sensations provoquées par un nouveau jeu.

• Résultats rapportés par Adrienne Mendell, Travailler avec les hommes, InterÉditions/Masson, Paris, 1997.
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Yvon Dallaire est conférencier et auteur canadien de nombreux livres sur les relations homme – femme : http://www.optionsante.com/yd_livres.php. Il est co-créateur de la formation professionnelle en psycho – sexologie appliquée (FPSA) avec le Dr Iv Psalti : http://www.formationsexologue.com, formation réservée aux intervenants en thérapie conjugale.

Yvon Dallaire est Membre de Psycho-Ressources.
https://www.psycho-ressources.com/yvon-dallaire.html


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