Séminaire respiration holotropique. M. Gercault, 9-10 juin 2013

Séminaire de respiration holotropique et chamanisme.
Week-end du 9 au 10 juin 2013 – PARIS.

La Respiration Holotropique est une méthode d’exploration intérieure fondée sur la combinaison dynamique d’une relaxation profonde, de techniques respiratoires contrôlées, de musiques évocatrices spécifiques et d’un travail corporel intense. Son objectif principal est d’activer l’inconscient et débloquer l’énergie emprisonnée dans des symptômes émotionnels et somatiques afin de relancer un courant d’expériences plus créatives et plus heureuses.

S’originant d’anciennes traditions spirituelles et des recherches les plus récentes sur les états modifiés de conscience, la Respiration Holotropique permet d’accéder à une vision unifiée des différents plans de l’être (physique, psychologique, mental, affectif …) Son principe fondamental est la reconnaissance du potentiel curatif, transformateur et évolutif des états non ordinaires de conscience dans lesquels la psyché manifeste une activité auto-thérapeutique spontanée.

Animé par Martine Gercault, psychanalyste-psychothérapeute,
Pour plus de détails, communiquer avec Martine Gercault.
https://www.psycho-ressources.com/martine-gercault.html


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Maslow: La créativité des individus accomplis

J’ai été contraint de réviser mes idées sur la créativité il y a environ quinze ans, lorsque j’ai commencé à étudier des sujets qui étaient positivement sains, hautement évolués et mûrs : accomplis. L’évolution qu’elles ont connue depuis devrait sans doute se poursuivre. Il s’agit donc ici du témoignage de cette progression qui possède un intérêt non seulement compte tenu de la spécificité du sujet traité, mais aussi parce qu’il a inauguré un changement dans ma conception de la psychologie et de ce qu’elle devrait être.

Les idées préconçues

Il m’a fallu renoncer à ce stéréotype selon lequel la santé, le génie, le talent et la productivité étaient synonymes les uns des autres. Une large proportion de mes sujets, bien que sains et créatifs dans un certain sens que je décrirai, n’étaient pas productifs au sens traditionnel du terme, ne possédaient ni talent, ni génie, n’étaient ni des poètes ni des compositeurs ni des inventeurs ni des artistes ou des intellectuels créatifs. Et à l’évidence, certains des plus grands talents de l’humanité n’étaient probablement pas psychiquement sains, tel Wagner par exemple, ou Van Gogh, Degas ou Byron. Il est clair que certains l’étaient, et que d’autres ne l’étaient pas. J’ai dû très tôt parvenir à la conclusion que le grand talent est non seulement plus ou moins indépendant de la bonté, de la santé de la personnalité, mais également que notre connaissance sur ce sujet est limitée. On sait, par exemple, que le talent pour la musique et les mathématiques relève plus de l’hérédité que de l’acquis. Il paraissait évident dès lors que la santé et le talent représentaient des variables distinctes, dont on ne pouvait déterminer s’ils étaient faiblement ou non corrélés. Et aujourd’hui, nous devons tout autant admettre que la psychologie sait peu de chose de ce talent singulier qui se manifeste dans le génie. Je n’irai pas plus loin et me concentrerai sur cette forme de créativité largement répandue qui constitue l’héritage universel de tout être humain dès sa naissance, et qui se chevauche avec la santé psychique. En outre, j’ai rapidement découvert qu’à l’instar de la plupart des gens, j’avais inconsciemment limité la créativité aux réalisations des hommes dans certains domaines traditionnels. C’est-à-dire que j’ai inconsciemment supposé que chaque peintre menait une existence créative, chaque poète, chaque compositeur. Les théoriciens, les artistes, les scientifiques, les inventeurs, les écrivains pouvaient être créatifs.

Personne d’autre ne possédait cette faculté. Vous en étiez ou bien vous étiez exclu, tout ou rien, comme si la créativité était la prérogative unique de certaines professions.

De nouveaux modèles

Ces idées préconçues ont volé en éclat grâce à plusieurs de mes sujets. Par exemple, une femme qui n’avait pas fait d’études, pauvre et mère au foyer à plein-temps, ne pratiquait aucune de ces activités dites créatives et était cependant une merveilleuse cuisinière, mère, épouse et maîtresse de maison. Malgré ses ressources financières limitées, la décoration de sa maison était raffinée. C’était une parfaite hôtesse. Ses repas ressemblaient à des banquets. Le choix du linge de maison, des couverts, de la vaisselle et de l’ameublement témoignaient d’une grande sûreté de goût.
Dans tous ces domaines, elle se montrait originale, novatrice, ingénieuse, surprenante, inventive. Je ne pouvais que la définir comme une personne éminemment créative. Elle et d’autres comme elle m’ont convaincu qu’un potage de premier ordre recèle davantage de trésors de créativité qu’un tableau de second ordre, et plus généralement que la cuisine ou le métier de parent ou la décoration d’un intérieur peuvent faire appel à la créativité, ce qui n’est pas forcément le cas de la poésie, qui pourrait manquer de créativité.

Une autre, parmi mes sujets, se dévouait à ce que l’on devrait appeler le service social au sens le plus large ; elle pansait les blessures, aidait les malmenés de la vie, non seulement personnellement mais aussi dans un cadre collectif. L’une de ses « créations » était une organisation qui secourait beaucoup plus de gens qu’elle n’aurait pu le faire à titre individuel.

Un autre de mes sujets était psychiatre, un clinicien « pur » qui n’avait jamais publié ni élaboré la moindre théorie ou effectué la moindre recherche, mais qui s’épanouissait dans une activité quotidienne qui visait à aider d’autres individus à se trouver. Cet homme traitait chaque patient comme s’il eût été unique au monde, sans jargon, sans attentes ou idées préconçues, avec innocence et naïveté et cependant avec une grande sagesse, à la manière taoïste. Chaque patient était un être humain unique et représentait un problème inédit à appréhender et à résoudre. Les succès qu’il avait remportés dans des cas difficiles validaient sa pratique « créative » (plutôt que stéréotypée ou orthodoxe). D’un autre, j’ai appris que bâtir l’organisation d’une entreprise pouvait être une activité créative. Un joueur de rugby m’a enseigné qu’un essai parfait avait la même qualité esthétique qu’un sonnet et pouvait être réalisé avec la même inspiration.

En d’autres termes, j’ai appris à appliquer l’adjectif créatif (et esthétique) non seulement aux productions mais aussi aux gens de manière caractérologique, et aux activités, aux processus et aux attitudes. Et, qui plus est, j’en suis arrivé à l’utiliser pour de nombreuses productions autres que les poèmes, les théories, les romans, les expériences ou les tableaux acceptés et validés par les conventions et auxquels je l’avais jusqu’alors réservé.

Par Abraham Maslow
Devenir le meilleur de soi-même.
Editions Eyrolles, Paris, Fr.

https://www.psycho-ressources.com/bibli/maslow.html

Note Biographique
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Abraham Maslow (1er avril 1908 – 8 juin 1970)

Abraham Maslow est né à Brooklyn, New York. Il était le fils aîné de sept enfants d’immigrants russes d’origine juive. Après la Deuxième guerre mondiale, Maslow commença à questionner la façon dont les psychologues étaient arrivés à leurs conclusion, et même s’il n’était pas tout à fait en désaccord, il avait ses propres idées à propos de comment comprendre l’esprit humain.

Les travaux et l’apport de Maslow

Abraham Harold Maslow reste une référence pour nombre de psychologues dans le monde entier. Il est connu dans la psychologie du travail pour ses études sur la motivation, souvent résumées abusivement à une simple pyramide dont il faudrait monter les degrés les uns après les autres pour atteindre la pleine satisfaction. Pour les psychothérapeutes, c’est l’initiateur de la psychologie humaniste, avec Carl Rogers en particulier. D’autres psychologues voient encore en lui la figure de proue de la psychologie transpersonnelle — cette branche de la psychologie qui dépasse ce qui concerne strictement la personnalité pour s’intéresser à la dimension spirituelle de l’homme et aux états de conscience exceptionnels.

Abraham Maslow est tout cela à la fois. Ces visions fragmentées donnent chacune un aperçu juste mais incomplet. Les premières recherches de Maslow ont concerné le comportement des animaux (chiens, singes) et les déterminants du comportement humain en société. À partir des années 1940, son intérêt s’est porté sur les sentiments négatifs (la peur, la privation, l’insécurité), pour ensuite se tourner vers leur contraire, la motivation et la satisfaction. Dès le début des années 1950, ses études sur la motivation le conduisent à s’interroger sur l’accomplissement de soi et, une décennie plus tard, sur les expériences mystiques.

La continuité est claire dans cette démarche qui conduit Maslow de l’analyse des états psychologiques les plus pénibles à l’étude de la motivation puis du sentiment de plénitude, ce qu’il a appelé les « expériences paroxystiques ». Il en résulte une œuvre à la fois foisonnante et originale, qui a ouvert de nombreuses voies dans la recherche et dans la pratique.

On doit en particulier à Abraham Maslow l’élaboration d’un lexique précis, pour aborder la mystique et les états de conscience exceptionnels dans des termes scientifiques, tout en respectant la spécificité de ces expériences.

Extrait Wikipédia.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Abraham_Maslow


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Un brin de folie à l’Institut universitaire en santé mentale de Québec

Bonjour à tous,

Plusieurs d’entre vous êtes plongés dans un brin de folie jeudi dernier en participant à une vidéo pour changer le regard sur la maladie mentale. Vous pouvez maintenant découvrir le résultat de cette activité originale et inusitée ici :
http://youtu.be/IkIO62yr0bc 

N’hésitez pas à partager la vidéo avec vos amis, sur votre compte Facebook, sur Twitter, etc. C’est ainsi que tous ensemble, nous luttons contre les préjugés qui entourent la maladie mentale.

Découvrez également la page Web www.changeonsleregard.info, qui présente de l’information générale pour démystifier la maladie mentale, des ressources pertinentes, tant pour les personnes atteintes de maladie mentale que pour leurs proches, ainsi que des entrevues livrant différents regards sur le sujet.

Merci de contribuer à changer le regard sur la maladie mentale.

L’équipe des communications et de la Fondation
http://www.institutsmq.qc.ca/


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Emploi de Psychologue: Régie des rentes du Québec

Bonjour,

Vous désirez faire partie d’une organisation reconnue comme employeur de choix dans un environnement stimulant et mettre à profit votre expérience avec l’équipe médicale qui doit demeurer à l’affût de la réalité contemporaine autant sur le plan médical que social.

La Régie des rentes du Québec est à la recherche de psychologue pour joindre une équipe de professionnels de la santé multidisciplinaire (médecins, pédiatre, orthophonistes, neuropsychologue et infirmières) ayant la responsabilité d’étudier les dossiers relatifs aux déficiences organiques et aux troubles de développement chez l’enfant de 0 à 18 ans en vue de statuer sur l’admissibilité à un supplément pour enfant handicapé.

Nous vous invitons donc à prendre connaissance de l’appel de candidatures ci-joint.

Mme Carole Langlois, CGRH
Tél. : 418 657-8720, poste 3728

M. Denis Faucher, chef du Service de l’admissibilité SAE-SEH
Tél. : 418 657-8718, poste 3132

Tous les détails:
https://www.psycho-ressources.com/emploi-psychologue-mai2013.pdf

Consultez notre site Web à l’adresse suivante :
http://www.rrq.gouv.qc.ca/fr/regie_employeur/


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Des jeux et des hommes

Quelle est la principale différence existant entre les garçons et les hommes ? Le prix des jouets !

Ce qui apparaît ici comme une blague recèle en fait la nature profonde du masculin : le jeu. L’homme aime jouer ; l’homme sain prend tout comme un jeu : les sports, certes, mais aussi le travail, la politique, l’économie et ses amours. Même la sexualité. De là à dire que les hommes sont de grands enfants, il y a quand même une marge ?

La nature du jeu
Le jeu se définit comme une activité physique ou intellectuelle non imposée et gratuite, à laquelle on s’adonne pour se divertir et en tirer un plaisir. N’est-ce pas là l’idéal de tout homme : faire ce qu’il veut, quand il le veut, sans que quoi que ce soit ne lui soit imposé par qui que ce soit, avec comme seul objectif : avoir du plaisir. N’allez pas croire toutefois que l’homme prend tout à la légère, car pour lui le jeu, c’est sérieux : c’est une activité soumise à des règles, généralement conventionnelles, impliquant un gagnant et un perdant, et dans laquelle l’homme démontre ses talents physiques ou intellectuels. C’est le meilleur, ou celui qui connaît le mieux les règles, qui gagne, même si parfois le hasard intervient. Jeu d’enfants, jeu d’adultes, jeu d’esprit, ce n’est qu’un jeu, jouer le jeu, hors-jeu, d’entrée de jeu, jouer gros jeu, les jeux sont faits, avoir beau jeu, jeu de jambes, double jeu, le jeu de la concurrence… sont probablement toutes des expressions inventées par les hommes pour signifier leurs différentes façons d’être au monde.

Jeu de garçons, jeu de filles
Les filles jouent aussi, mais pas du tout de la même façon : alors que les filles jouent à des jeux de rôles (poupées Barbie et Ken, médecin et infirmière, papa et maman…), les gars préfèrent les jeux de règles : deux équipes, un ballon et l’établissement de règles, celles du soccer, du baseball, du basketball ou du ballon volant… La définition précise des règles de ces différents jeux donne naissance à de nombreuses disputes ; mais les garçons semblent avoir autant de plaisir à discuter les règles qu’à jouer le jeu. Par contre, pour éviter que jeu ne dégénère, les garçons ont inventé une fonction : l’arbitrage. L’arbitre est généralement celui qui connaît le mieux les règles et qui les applique.

Tous les psychologues vous diront que les enfants apprennent par le jeu : les filles apprennent donc à être en relation, les garçons à être en action. Les filles modifient facilement les règles pour que toutes les joueuses trouvent plaisir à être ensemble. Pour les garçons, les règles sont sacrées ; chacun doit les connaître et les respecter : pas question de les modifier pour ménager la susceptibilité de l’un ou l’autre joueur. Et quand le jeu est terminé, ils passent à un autre jeu. C’est pourquoi les hommes en général mettent l’accent sur l’avenir (trouver un nouveau jeu), plutôt que sur le passé (essayer de trouver leurs erreurs passées pour ne pas les répéter ou faire plus attention à l’avenir).

Jeu et masculinité
C’est ainsi que, tout au long de l’enfance et l’adolescence, les hommes s’initient au conflit et à la concurrence tout en jouant. D’après Jacklin et Maccoby•, les hommes apprennent l’importance de la résolution des disputes et se dotent de compétences dans ce domaine. Ils apprennent à jouer, et à se battre, avec leurs amis et avec leurs ennemis. Leurs jeux requièrent la coordination d’activités de nombreux individus ; ils apprennent ainsi à diriger, à organiser, à structurer. Comme ces jeux se déroulent surtout à l’extérieur de la maison, les hommes apprennent aussi à séparer l’intérieur de l’extérieur, leur vie professionnelle et leur vie intime, même s’ils ont tendance à valoriser l’extérieur. Les hommes sont ainsi mieux préparés que les femmes à faire face au monde des affaires, à la vie économique et politique, monde dans lequel existent toutes sortes de règles implicites et où la compétition est de mise.

Travail et jeu
L’apprentissage par jeu de rôles (pour les filles) et jeu de règles (pour les garçons) explique pourquoi les hommes et les femmes ne travaillent pas de la même façon. Pour l’homme, un travail d’équipe de qualité s’exprime par un minimum de communication (directives, rencontres, synthèses…), alors que la femme juge la qualité de l’équipe au nombre d’interactions entre les membres de celle-ci et au bien-être de chacun. Les hommes peuvent travailler côte à côte, en silence, pendant de longues périodes. Pour lui, le travail à accomplir, l’objectif à atteindre est plus important que le bien-être physique ou émotif des membres de l’équipe. Les hommes établissent les règles et demandent aux membres de l’équipe de les respecter, alors que les femmes modifient facilement les règles pour améliorer l’harmonie ou atteindre un consensus. Pour les hommes, le résultat (gagner la partie) compte plus que la manière d’y parvenir.

Pour l’homme, donc, le travail est un jeu dont il faut apprendre les règles : ce sont ceux qui connaissent le mieux les règles, ceux qui ont les meilleures compétences, qui gagnent. S’il y a des gagnants, il y a évidemment des perdants. Les perdants apprennent de leurs erreurs et se disent qu’ils feront mieux la prochaine fois. Dans le monde des hommes, le mot erreur possède un synonyme : expérience. Pas question de mettre les règles de côté parce qu’elles blessent quelqu’un ou pour faire plaisir à quelqu’un, serait-ce une femme. Ces règles sont établies pour faciliter les interrelations, sauvegarder le groupe et assurer la plus grande liberté individuelle de tous. On le voit bien, le jeu est une affaire très sérieuse pour les hommes, jeu dont nul n’est censé ignorer les règles, même si elles sont tacites et non écrites. La première règle de tout jeu est donc que les règles doivent être prises au sérieux, très au sérieux. Et nul (et nulle) n’est censé ignorer les règles, mêmes si elles sont implicites. Une règle de travail très importante est de mettre les émotions de côté, sinon le jeu risque de mal se terminer ou se terminer trop vite car plus personne n’a de plaisir.

Jeu et relation homme-femme
S’il existe tant de conflits de couple ou de guerres entre les sexes, c’est dû à l’ignorance des règles implicites utilisées par l’autre sexe. Selon Adrienne Mendell, si les femmes cessaient de vouloir imposer leurs propres règles (variables comme leurs humeurs) aux hommes et se mettaient à observer les hommes pour les comprendre, elles vivraient certainement plus d’intimité avec eux et réussiraient bien mieux dans le monde des affaires parce qu’elles pourraient utiliser ces règles du jeu à leur profit. D’un autre côté, si les hommes mettaient plus de souplesse dans l’application ou l’explication de leurs règles, il y aurait probablement moins de conflits et moins de guerres. S’ils comprenaient que les femmes ne fonctionnent pas selon ces mêmes règles, ils vivraient certainement plus d’intimité et de complicité avec elles.

Les femmes comprendraient aussi pourquoi l’homme élabore peu sa réponse à la question « Comment cela a été au travail, aujourd’hui, mon chéri ? ». Alors que l’homme répondra que tout a bien été, cette question amènera la femme à raconter non seulement ce qu’elle a fait, mais aussi ce qu’elle n’a pas eu le temps de faire, ce que les autres ont fait ou auraient dû faire, ainsi que toutes les pensées qu’elle a eu au courant de la journée sur une multitude de chose. Pour l’homme, quand la partie est terminée, rien ne sert de revenir sur les bons ou mauvais coups, mieux vaut préparer la prochaine partie.

Jeu et illusion
Les hommes aiment jouer, et les gagnant sont ceux qui connaissent le mieux les règles du jeu. Les hommes cherchent continuellement à maîtriser ces règles et, malheureusement, s’illusionnent parfois sur leurs capacités de contrôler le jeu, comme on peut le constater dans le jeu pathologique. Il est significatif que la majorité des joueurs pathologiques soient des hommes. Leur goût du risque se transforme souvent en témérité qui les pousse à jouer avec la mort, leur mort. Il est tout aussi significatif que les sports extrêmes aient été développés par des hommes et soient pratiqués par des hommes à la recherche des sensations provoquées par la production d’adrénaline qui les pousse à aller au-delà de leurs limites. D’un autre côté, c’est ce goût du risque qui a amené les hommes à traverser les mers, à vaincre la pesanteur pour inventer l’avion et la fusée… toujours à la recherche de nouvelles sensations provoquées par un nouveau jeu.

• Résultats rapportés par Adrienne Mendell, Travailler avec les hommes, InterÉditions/Masson, Paris, 1997.
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Yvon Dallaire est conférencier et auteur canadien de nombreux livres sur les relations homme – femme : http://www.optionsante.com/yd_livres.php. Il est co-créateur de la formation professionnelle en psycho – sexologie appliquée (FPSA) avec le Dr Iv Psalti : http://www.formationsexologue.com, formation réservée aux intervenants en thérapie conjugale.

Yvon Dallaire est Membre de Psycho-Ressources.
https://www.psycho-ressources.com/yvon-dallaire.html


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Un Guide pour les familles de personnes atteintes de maladie mentale

Guide d’information et de soutien destiné aux membres de l’entourage d’une personne atteinte de maladie mentale

Un outil longtemps espéré des familles et des proches pour les soutenir dans leur rôle d’accompagnement

Peu importe le diagnostic, l’âge, le sexe, la classe sociale ou le lieu de résidence, la grande majorité des familles et des proches d’une personne atteinte d’une maladie mentale font face aux mêmes problèmes et présentent les mêmes besoins en terme d’information et de soutien. Devant la complexité de la maladie, du circuit des services en santé mentale, les familles s’essoufflent, étant trop souvent isolées, épuisées et démunies. Mal outillées pour faire face à la situation, certaines sont plus exposées que d’autres à vivre des drames qui auraient pu être évités.

Soucieux de venir en aide à ces milliers de familles, de les informer et de briser leur isolement, l’Institut universitaire en santé mentale de Québec s’est associé à plusieurs partenaires du réseau de la santé et des services sociaux. La mise en commun de leur expertise respective et de leur expérience terrain a permis de concevoir un outil pratique de référence dans lequel sont regroupés les informations indispensables pour toute famille qui accompagne un proche dans son long et difficile processus vers le rétablissement. Ainsi, le Guide contient :

  • des conseils judicieux sur les attitudes à adopter et sur les limites qu’elles doivent s’imposer, pour aider efficacement, mais aussi pour éviter la spirale de la détresse qui trop souvent finit par les affecter (faire appel à la raison plutôt qu’aux sentiments)
  • des pistes pour favoriser la communication, pas toujours évidente, et pourtant essentielle, entre la personne atteinte d’une maladie mentale, l’équipe traitante et les membres significatifs de l’entourage qui occupent un rôle primordial dans le rétablissement de la personne
  • des informations sur l’organisation des services de santé mentale
  • des notions de base sur la confidentialité et le secret professionnel
  • la liste des ressources d’aide aux familles aux prises avec un proche atteint de maladie mentale oeuvrant dans chacune des régions administratives de la province, en collaboration avec la Fédération des familles et amis de la personne atteinte de maladie mentale (FFAPAMM).

Mieux outillées, les familles du Québec seront en mesure de s’investir plus adéquatement dans l’accompa- gnement de leur proche atteint de maladie mentale, un processus complexe, exigeant, qui chaque jour, rapproche un peu plus d’une vie citoyenne entière et épanouie.
 
Disponibilité du Guide
 
Téléchargez gratuitement le Guide d’information et de soutien destiné aux membres de l’entourage d’une personne atteinte de maladie mentale (version pdf)
https://www.psycho-ressources.com/guide-famille-maladie-mentale.pdf


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Un bataille d’oreilliers pour la Santé Mentale

Dans le cadre de la Semaine nationale de la santé mentale qui aura lieu du 6 au 12 mai prochain, le Service des communications et la Fondation de l’Institut universitaire vous proposent de prendre part à une activité de sensibilisation des plus originales visant à changer le regard du public envers la maladie mentale.

Nous vous convions à venir prendre part, à rien de moins qu’un combat d’oreillers, à la salle Marie-Renouard ce jeudi, 2 mai, de 12 h 30 à 13 h. Ce brin de folie sera capté pour créer une vidéo d’environ deux minutes qui sera diffusée sur Youtube afin de créer un buzz (un phénomène viral) sur les réseaux sociaux chez les 18 à 45 ans.

Pourquoi un combat d’oreillers? Parce que cette activité ludique envoie un message d’ouverture, un regard inusité qui permet de piquer la curiosité du public et de partager un message sur notre responsabilité collective à livrer bataille aux préjuges persistants sur la maladie mentale. Les personnes allergiques aux plumes doivent s’abstenir; la bataille donnera lieu à une pluie de plumes pour faire tomber les préjugés!!!

Nous sommes conscients du court préavis, mais il est nécessaire si nous désirons garder un effet de surprise. Nous avons l’intention de publier cette vidéo le 6 mai pour marquer le début de la semaine nationale de la maladie mentale.

Plus il y aura de participants à l’activité, plus le message sera fort! Alors, réservez votre jeudi midi et contribuez à changer le regard sur la maladie mentale!

Si vous souhaitez participer à la bataille, nous vous prions de confirmer votre présence auprès de Mme Audrey Baribeau, par téléphone au poste 6480 ou par courriel, audrey.baribeau@institutsmq.qc.ca avant 14 h, demain le 1er mai. Si vous souhaitez simplement y assister, vous êtes les bienvenus! Nous vous demandons votre discrétion afin de créer l’effet de surprise souhaité pour la semaine prochaine.

L’équipe de la Fondation et du Service des communications.
Institut Universitaire en Santé Mentale de Québec (IUSMQ)
2601, de la canardière,
Québec
Québec, Canada.

http://www.institutsmq.qc.ca


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L’adolescent et son image dans le regard de l’autre.

[…] A l’adolescence , à l’instar de la période de la petite enfance, le sujet va s’identifier par un mécanisme de captation imaginaire du double. La relation à ce niveau s’établit grâce à un élément média, qu’il s’agisse de l’image spéculaire (le modèle, le petit autre) ou du symbole (langage, places et rôles) ou de l’idéal (Autre comme idéal du moi). Le regard a son importance à ce stade, puisque c’est lui qui à la fois conduit le sujet vers ses identifications imaginaires et symboliques. Mais il a aussi son importance en tant que reste de la pulsion scopique, à cette place il introduit le sujet à l’objet du désir. La fonction du miroir est donc sollicitée chaque fois que l’Autre nous est nécessaire pour avoir accès à quelque chose de nous- même et qui nous est inaccessible. La fonction miroir sous-tend toute l’instauration des rôles et statuts sociaux. C’est le regard d’autrui qui nous confère notre identité à l’origine, ainsi que le plaisir de voir et d’être vu.

La résurgence pulsionnelle qui attaque l’adolescent dans ses idéaux de l’enfance, l’oblige à trouver de nouvelles limitations corporelles et psychiques (Nouveaux fantasmes, nouveaux scénarios imaginaires, nouveaux repères identitaires, nouveaux idéaux), cela relève d’un travail d’imaginarisation du corps, et d’inscription symbolique du désir dans relation à l’Autre définitivement sexué.

C’est ainsi nous voyons certaines adolescentes s’habiller de façon sexy, provocante, comme pour attirer le regard de l’Autre et son désir, comme si elle se faisait objet fétiche, vêtues d’une parure phallique. D’autres se dissimulent sous des vêtements trop longs qui cachent leurs formes, elles voilent leur regard sous des fards fort appuyés ou à l’aide de franges couvrant leurs yeux. Les garçons ne sont pas en reste en mettant en avant leur torse bien sculpté et leurs biceps gonflés en parure virile. Qu’il se voile ou se dévoile, l’adolescent se constitue au travers de l’Autre par le regard. Il se donne à voir et se cache, se fait objet désirable dans la présence et l’évanescence, il se joue du regard comme trace du désir.

Par Dominique Cuny, Psychologue Clinicien, Psychanalyste, Poissy, France
Lisez la suite…
https://www.psycho-ressources.com/bibli/developpement-adolescence.html


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Les troubles alimentaires: Anorexie, Boulimie…

Accablées par les critères de beauté véhiculés dans les  magazines et les médias, les jeunes filles sont de plus en plus confrontées à leur poids. Lorsque ces critères sont reliés à une minceur extrême, il leur est difficile de ne pas vouloir ressembler à ces images. Ces mannequins anorexiques, chanteuses modernes  revêtant des habits griffés,  faisant de l’argent facilement et dont le succès semble être immédiat donnent une fausse image de la réalité.

Cependant, les jeunes filles en quête de leur identité physique et psychologique peuvent se laisser atteindre par toutes ces illusions. Elles sont plus vulnérables et deviennent donc des cibles de choix. La mode n’est-elle pas faite pour les jeunes filles minces ? Dès qu’une adolescente  assume un surplus de poids ne devient-elle pas la risée de son école ? La pression est énorme pour ces jeunes filles.

Que sont les troubles de l’alimentation ?
L’anorexie, la boulimie et l’hyperphagie boulimique sont des syndromes qui présentent de multiples symptômes caractérisés par des attitudes et des comportements mésadaptés face à la nourriture, le poids et l’image corporelle. Ils impliquent aussi des perturbations au niveau de l’image de soi, de l’humeur, du contrôle des impulsions et des relations interpersonnels.
Les troubles de l’alimentation coexistent souvent avec d’autres problèmes potentiellement graves comme la dépression, l’anxiété, l’abus d’alcool ou de drogue. Ils vont bien au-delà de la simple «diète hors de contrôle» et doivent être traités pour éviter des conséquences sérieuses aux niveaux physique, psychologique et social.

L’anorexie nerveuse
L’anorexie nerveuse est caractérisée par la poursuite acharnée de la minceur et une peur maladive des conséquences de s’alimenter, comme prendre du poids ou devenir obèse. Le résultat est une restriction alimentaire obstinée et parfois dangereuse.

La personne qui souffre d’anorexie nerveuse s’impose une perte de poids graduelle pouvant parfois mener à la maigreur extrême. Au cœur des comportements anorexiques, il y a une véritable phobie de prendre du poids, tellement intense qu’elle pousse la personne à éviter les situations ou les comportements qui pourraient amener une prise de poids: manger des aliments inconnus, manger sans faire d’exercice physique, etc. Par conséquent, la personne perd progressivement du poids.

La boulimie nerveuse
La boulimie nerveuse est caractérisée par la consommation excessive et parfois en énorme quantité de nourriture, accompagné d’un sentiment terrifiant de perte de contrôle. La personne qui souffre de boulimie compense ses excès en se faisant vomir, en utilisant des laxatifs, en faisant de l’exercice physique intense, en jeûnant ou par tout autres moyens.

Le fait de s’empiffrer peut provoquer un profond sentiment de honte, de l’anxiété ou de la dépression. Il peut aussi affecter l’estime de soi, le bien-être et la maîtrise de soi autour de la nourriture.
Contrairement aux anorexiques, les boulimiques ont un poids normal ou font de l’embonpoint. Mais comme les anorexiques, elles sont préoccupées par le poids et la forme de leur corps et ne peuvent s’empêcher de faire des régimes.

L’hyperphagie boulimique
L’hyperphagie boulimique est caractérisée par des épisodes d’orgie alimentaire. Mais contrairement à la boulimie, elle n’est pas accompagnée de geste compensatoire comme se faire vomir, faire de l’exercice ou jeûner. Pour cette raison, les gens qui en souffrent sont souvent obèses.

Les comportements associés à l’hyperphagie boulimique sont :
– manger plus vite que normal
– manger même quand l’estomac est plein
– manger même quand on n’a plus faim
– manger seul pour cacher aux autres la quantité de nourriture absorbée
– sentir de la détresse (remords, dégoût ou dépression) après avoir mangé

Les troubles de l’alimentation apparaissent généralement au cours de l’adolescence ou au début de l’âge adulte et sont plus communs chez les jeunes des sociétés industrialisées. Toutefois, les troubles de l’alimentation, particulièrement l’anorexie, sont présents dans toutes sortes de cultures, même celles où le culte de la minceur est absent.

L’anorexie et la boulimie affectent plus les filles et les femmes que les garçons et les hommes. Les hommes représentent environ 10% des personnes affectées. L’hyperphagie boulimique est mieux distribuée parmi les sexes et affecte 2 hommes pour 3 femmes environ. Elle touche les personnes plus âgées qui sont en moyenne dans la quarantaine.

Comme dans les autres pays industrialisés, le taux des troubles de l’alimentation chez les femmes et les filles québécoises âgées de 13 à 30 ans est d’environ 3% (30 000 personnes). Ce chiffre peut tripler si on ajoute les formes partielles de ces troubles, qui ont néanmoins un impact significatif sur ceux qui en souffrent.

Les experts s’entendent pour dire qu’il y a de plus en plus de personnes aux prises avec des troubles de l’alimentation. Si les statistiques permettent de dégager une incidence plus élevée chez les femmes occidentales d’âge scolaire, il est aussi vrai que nul n’est à l’abri des troubles de l’alimentation.

Les causes
Les recherches de Steiger et Bruce, celles de Treasure et celles de Striegler-Moore montrent que les troubles de l’alimentation sont causés par une combinaison de facteurs biologiques, psychologiques, sociaux et environnementaux.
Concrètement, les gènes affecteraient l’humeur, le contrôle des comportements, les mécanismes de récompense, le métabolisme et l’appétit.

Les facteurs environnementaux, comme un stress périnatal ou un événement traumatique durant l’enfance auraient aussi un impact. De même, l’état mental et nutritionnel de la personne ainsi que la pression sociale à faire des régimes joueraient un rôle.

Les facteurs biologiques. Ils incluent entre autres : l’hérédité, les antécédents familiaux de dépression, d’anxiété, de troubles de l’alimentation et les problèmes de poids.

Plusieurs recherches ont permis de démontrer le rôle des facteurs génétiques dans les troubles de l’alimentation. En effet, ils sont clairement transmis à l’intérieur d’une famille, c’est-à-dire que l’hérédité y joue un rôle. Or, ces données ne peuvent prouver que le trouble de l’alimentation est transmis automatiquement de mère en fille, mais permettent de dire qu’il peut y avoir transmission de traits de tempérament ou d’une vulnérabilité à d’autres perturbations qui augmenteraient le risque de développer un tel trouble.

Certaines anomalies au niveau des neurotransmetteurs régulant l’appétit et l’humeur, auraient une influence sur le développement des troubles alimentaires. Les chercheurs au Douglas réalisent actuellement des études de pointe sur la question.

Les facteurs sociaux. On a toujours véhiculé un modèle idéal de beauté, mais avec les années, ce modèle est devenu de plus en plus mince, voire maigre. Les médias contribuent à véhiculer plusieurs clichés et normes qui font pression sur les femmes et les poussent souvent à suivre des régimes draconiens néfastes pour leur santé.

Le culte de la minceur s’inscrit dans une stratégie de mise en marché de plusieurs billions de dollars. La femme doit paraître soumise : on valorise la femme-objet, fragile et dépendante. Bref, ces idéaux de minceur sont des outils marketing qui permettent de faire rouler une industrie prolifique.

Les pressions sociales sont davantage liées aux différentes formes de boulimie, plutôt qu’à l’anorexie. En effet, c’est un trouble qui semble avoir augmenté sensiblement au cours des dernières années et qui serait plus localisé dans les sociétés industrialisées. L’anorexie en revanche est présente partout, sur tous les continents et depuis très longtemps; on y associe donc moins les facteurs sociaux comme cause.

Les régimes. Les médias diffusent énormément de publicité quant aux fameux régimes miracles et autres diètes infaillibles. En fait, dans le cas des personnes dont les prédispositions génétiques sont favorables aux troubles de l’alimentation, les régimes agiront souvent en tant que déclencheur du trouble. Le premier geste à poser est sans doute d’arrêter les régimes.

Les régimes ont aussi un effet physique néfaste : un régime modéré de 3 semaines altère les fonctions cérébrales et réduit les substances qui contrôlent l’humeur, la pensée, et la satiété.

Les facteurs psychologiques. Les troubles de l’alimentation cohabitent souvent avec des troubles affectifs, des troubles anxieux et des troubles du contrôle des impulsions. Parfois, les troubles de l’alimentation coexistent aussi avec des problèmes de contrôle du comportement, de l’émotivité négative, de l’autocritique ou du perfectionnisme mésadapté.

En d’autres termes, les troubles de l’alimentation touchent toutes sortes de personnes. Ces différences laissent croire que les troubles de l’alimentation résultent de différentes expositions à des risques divers, et plus important encore, que les traitements doivent être individualisés.

Les conséquences
Les conséquences autant psychologiques que physiques sont nombreuses.
– Anxiété
– Impulsivité
– Repli sur soi
– Perturbation du sommeil
– Pensées obsessionnelles
– Changements émotionnels
– Problèmes de concentration
– Préoccupations alimentaires
– Humeur dépressive, irritabilité
– Capacités intellectuelles détériorée
– Problèmes menstruels
– Fatigue
– Perte de cheveux

Traitements
– Une hospitalization est nécessaire une fois sur deux
– Psychothérapie cognitive-comportementale
– Psychothérapie psychodynamique
– Psychothérapie familiale

Liens externes
Anorexie Nerveuse et Boulimie (ANEB Québec)
http://www.anebquebec.com
National Eating Disorder Information Centre (en anglais)
http://www.nedic.ca

Ginette Desfossés
Psychanalyste et Psychothérapeute, Saint-Hubert, Ca.

https://www.psycho-ressources.com/psychanalyste/saint-hubert/ginette-desfosses.html


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Apprivoiser les singes… Méditation Pleine Conscience

Apprivoiser les singes…

Notre mental est animé d’incessants bavardages, semblables à des singes qui sautent de branche en branche, sans répit. Imaginons que nous voulons calmer ces singes. Comment s’y prendre ? En nous battant contre eux ? Cela ne fera que les exciter davantage… Il en est de même pour notre mental. Avez-vous déjà essayé de vous calmer quand votre esprit est ainsi agité ? Généralement cela ne fonctionne pas, car plus nous tentons de nous apaiser, plus l’agitation a d’emprise sur nous.

Rapidité, complexité, distractions de toutes sortes… Nous aussi nous sautons d’une activité à l’autre sans trouver la paix, la sérénité à laquelle nous aspirons. Malheureusement, cette agitation continuelle a un prix élevé : stress, anxiété, épuisement, perte de sens, appauvrissement des relations humaines, états dépressifs ou maladies chroniques (nerveuses et physiques). Il nous est difficile d’en sortir avec nos techniques habituelles quand nous entretenons un cercle vicieux, dans lequel nos réactions ne font que renforcer le(s) problème(s). Il convient alors de dire stop ! Car la réponse réside dans une attitude plus globale de compréhension et d’action.

L’intention de ce programme de Mindfulness est d’observer et de comprendre les conditions qui favorisent cette agitation et ce déséquilibre dans notre vie. La pratique de la méditation telle qu’elle est proposée dans ce manuel nous permet d’adopter une perspective plus large, en apprenant à vivre le moment présent avec bienveillance et en changeant les comportements qui ne nous conviennent plus.

Comment ? Il n’y a pas de miracle, car c’est un cheminement, une manière d’être qui demande de la discipline et une bonne dose de motivation (45 minutes de méditation 6 jours sur 7). Pour changer, nous allons apprendre à « être » plutôt qu’à faire, à ne plus avoir peur de ce que nous ne pouvons pas contrôler. Pour ce faire nous allons développer un esprit de curiosité, d’expérimentation et de bienveillance, qui teintera ainsi notre vie quotidienne. Les améliorations dans notre vie se produiront naturellement.

Le chemin à suivre n’a rien de compliqué, la Mindfulness est à la portée de tous grâce aux exercices guidés, aux apports pédagogiques hebdomadaires, aux CD audio clairs et progressifs.
Alors, vous êtes prêt ?

Qu’est-ce que la Mindfulness ?

La vocation de ce manuel est de nous amener à une expérience concrète de ce qu’est la Mindfulness ou pleine conscience, c’est-à-dire l’art de vivre le moment présent. Cela est plus facile à dire qu’à faire, car nous sommes souvent ballottés entre le passé et le futur, et le présent nous échappe souvent. Vivre le moment présent, c’est être pleinement conscient de nous-mêmes et  de notre expérience à l’instant même où nous la vivons. La pleine conscience se vit, elle ne se pense pas. C’est une pratique d’accueil, d’acceptation, de liberté, dont les bienfaits ont fait l’objet de centaines d’études depuis les années 80.

Quels objectifs ?

Cet entraînement intensif à la pleine conscience vise à changer notre relation aux souffrances physiques et mentales, et au « stress » de la vie en général. La Mindfulness fait partie de ces pratiques qui unifient le corps et l’esprit, en nous permettant de nous reconnecter à l’instant présent par la respiration et les sensations corporelles. Découvrir les dimensions de notre potentiel personnel nous donne plus de paix, de force et d’efficacité dans notre vie quotidienne.

« La pleine conscience signifie porter son attention d’une certaine manière : délibérément, au moment présent, sans jugement de valeur. »
Jon Kabat-Zinn

Extrait de:
Manuel de Mindfulness – Pratiques et méditation de pleine conscience
(avec un CD audio MP3 offert)

Par Laurence Bibas, Publié par les Éditions Eyrolles, Paris, France
Lisez la suite de l’introduction…
https://www.psycho-ressources.com/bibli/mindfulness-meditation-pleine-conscience.html


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