Communiqué OPQ – Projet de loi 21 – Psychothérapie

Adopté par l’Assemblée nationale, le projet de loi 21 prévoit un nouveau partage des champs d’exercice professionnels dans le domaine de la santé mentale et des relations humaines pour, notamment, la profession de psychologue, de travailleur social, de thérapeute conjugal et familial, de conseiller d’orientation et de psychoéducateur.
 
Le projet de loi inclut également dans l’exercice de ces professions les activités d’information, de promotion et de prévention communes à l’exercice de certaines professions de la santé. Il introduit la prévention du suicide parmi les activités de prévention. Il établit également pour les membres de certains ordres professionnels une réserve d’exercice pour des activités à risque de préjudice dans le domaine de la santé mentale et des relations humaines.
 
Finalement, le projet de loi vient mettre fin à l’ambiguïté qui régnait dans le secteur de la psychothérapie, une situation largement décriée par les professionnels, par les regroupements d’usagers en santé mentale et par les médias. Il prévoit une définition de la psychothérapie, une réserve de la pratique et du titre de psychothérapeute aux médecins, aux psychologues et aux membres de certains ordres professionnels, la gestion du permis par l’Ordre des psychologues du Québec et la création d’un conseil consultatif interdisciplinaire sur l’exercice de la psychothérapie.
 
Un conseil consultatif interdisciplinaire sur l’exercice de la psychothérapie a été institué au sein de l’Ordre des psychologues. Son mandat est de donner des avis et de faire des recommandations à l’Office des professions au sujet des projets de règlements de celui-ci visés par le projet de loi n° 21. Ce conseil se prononce également sur toute autre question relative à l’exercice de la psychothérapie que l’Office des professions ou le Bureau des ordres concernés jugeront opportun de lui soumettre.
 
Ce projet de loi vise l’accessibilité compétente du public à des services en psychothérapie ainsi que la protection du public.
 
Ordre des psychologues du Québec (OPQ)
Québec, Canada

Nous vous invitons à consulter le projet de loi 21 dans son intégrité.
Loi modifiant le Code des professions et d’autres dispositions législatives dans le domaine de la santé mentale et des relations humaines.
https://www.psycho-ressources.com/loi-21-psychotherapie.pdf

À propos de l’Ordre.
La principale mission de l’Ordre des psychologues du Québec est la protection du public. Pour ce faire, l’Ordre s’assure de la qualité des services offerts par les membres, favorise le développement de la profession et défend l’accessibilité aux services psychologiques.


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Qu’est-ce que la Gestalt-thérapie?

Gestalt est un mot allemand et se prononce : « gué-chtalt ». Issue des travaux de Fritz Perls (psychiatre, psychanalyste allemand) et de Paul Goodman (écrivain américain des années 1950), la Gestalt-thérapie s’inspire des courants psychanalytique, existentiel et phénoménologique considérant la personne dans sa globalité. La spécificité de cette pratique est la prise en compte de toutes les modalités – intellectuelles, physiques, émotionnelles, relationnelles et spirituelles – de notre présence à nous-même, à l’autre et à l’environnement. Dans ce contexte, la pathologie y est conçue comme une « maladie de la relation » à l’autre et/ou au monde. C’est ce disfonctionnement de nos processus d’ajustement qui nous fait éprouver une souffrance, un enfermement, une insuffisance, le sentiment de subir notre vie ; cela peut générer des angoisses, des peurs, de l’ennui…, pour lesquels nous allons entreprendre une psychothérapie. En essayant de faire autrement qu’à travers nos routines, nos fixations etc…, nous pourrons nous remettre en mouvement, apprendre ou réapprendre à être acteur de nos changements, de notre vie.
Sylvie Juignet, Psychologue clinicienne, Psychothérapeute, Formatrice, Montauban, France
https://www.psycho-ressources.com/sylvie-juignet.html


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Entrée en vigueur de la loi réservant la psychothérapie (Québec)

Le 8 juin 2012 – OPQ – Dernière Heure
VOLUME 7 NUMÉRO 4
Bulletin électronique de l’ordre des
psychologue du Québec

Message de la présidente

Chers collègues,

C’est avec une grande satisfaction que je vous informe que la réserve de la psychothérapie entrera en vigueur le 21 juin prochain.  J’accompagnerai le ministre de la Justice et le président de l’Office des professions lors de la conférence de presse qui se tiendra le 18 juin pour en informer le public.

La loi vient enfin reconnaître la complexité de l’exercice de la psychothérapie et les exigences élevées requises pour la pratiquer.  Nous vous rappelons que les psychologues et les médecins qui en ont les compétences pourront continuer de la pratiquer sans permis supplémentaire. Tous les autres devront obtenir un permis délivré par l’Ordre des psychologues du Québec selon des critères rigoureux de formation et d’expérience. Nous vous invitons à les revoir sur notre site dans la section Obtenir un permis.

La formation continue est dorénavant obligatoire pour tous ceux qui pratiquent la psychothérapie, incluant les psychologues et les médecins.  Nous devrons compléter 90 heures de formation continue reconnue par l’Ordre des psychologues du Québec, dont au moins 5 heures de supervision individuelle, par période de 5 ans. La  liste des activités de formation reconnues sera tenue à jour sur notre site Web dans le Catalogue des activités de formation continue.

Compte tenu du travail colossal qu’exige la mise en place du processus de demande de reconnaissance d’activités, nous pourrons accumuler jusqu’à 9 heures de formation non reconnue pour la période allant jusqu’au 21 décembre 2012, à la seule condition que ces heures aient été suivies dans le cadre de formations pertinentes à la pratique de la psychothérapie.

J’encourage tous ceux qui offrent des activités de formation à surveiller notre site Web où se développera une grande section sur la formation continue. Vous y retrouverez notamment les critères de reconnaissance des activités et les formulaires appropriés.

Aujourd’hui plus que jamais, je suis fière d’être psychologue,  de pratiquer la psychothérapie et de présider l’Ordre qui a la responsabilité d’encadrer cette pratique.

Rose-Marie Charest


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La génération présente et celle de demain ou d’hier …

Quelle vérité ? À tous les jeunes de la Génération présente et de demain.  Ce n’est surtout pas une « JOKE ».  C’est surtout vrai et j’endosse.

Un présumé étudiant dans un autobus plein à craquer prit le temps d’expliquer à un monsieur âgé assis à ses côtés, pourquoi la vieille génération ne peut pas comprendre celle des jeunes.

« Vous êtes nés et avez grandi dans un monde différent presque primitif » dit-il d’une voix assez forte pour être entendu par tous. « Nous, les jeunes d’aujourd’hui, avons grandi avec internet, la télévision, les avions, les jets, les voyages dans l’espace, l’homme marchant sur la lune. Nos sondes spatiales ont visité Mars. Nous avons des bateaux à énergie nucléaire et des voitures électriques et à hydrogène, des ordinateurs qui calculent quasiment à la vitesse de la lumière. Et encore plus. »

Après un bref silence, l’homme âgé lui répondit : « Tu as raison jeune homme, nous n’avions pas toutes ces choses quand nous étions jeunes. Par conséquent, nous les avons inventées. Et maintenant, dis-moi ce que TOI tu prépares pour la génération suivante. »

Tous les passagers se mirent à applaudir très fort. À mon tour d’applaudir.
Pierre Ébert, Comédien, Auteur, Montréal, Canada
https://www.psycho-ressources.com/toile/pierre-ebert.html


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Petit traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens

de Robert-Vincent Joule et Jean-Léon Beauvois
(nouvelle édition augmenté – préface de Boris Cyrulnik)

Déjà plus de 300 000 exemplaires vendus Traduit dans une douzaine de langues Sans doute vous arrive-t-il régulièrement de vouloir obtenir quelque chose d’autrui. Vous voulez que votre voisin s’occupe de votre chien pendant les vacances, que Solange vous accompagne à La Baule, que votre fils pratique votre sport favori, que votre femme réduise sa consommation de tabac, que vos employés prennent part à une formation, que vos amis viennent manifester avec vous contre l’implantation d’une centrale nucléaire, que vos clients essayent votre nouvelle savonnette, etc.

Comment vous y prenez-vous ? Vous pouvez exercer votre pouvoir mais encore faut-il que vous en ayez. Vous pouvez convaincre, mais encore faut-il que vous soyez doué pour la persuasion. Vous pouvez aussi faire usage de manipulation, ce qui ne demande que l’apprentissage de certaines techniques.
Ces techniques font l’objet, depuis plusieurs décennies, d’importantes recherches. On en parle peu en France, probablement par pudibonderie — à moins que ce ne soit pour mieux les réserver aux manipulateurs professionnels ?

Les auteurs ont pensé que les honnêtes gens devaient savoir, étant de potentiels manipulateurs et à coup sûr de potentiels manipulés. Ils ont voulu que cet ouvrage les aide à agir, à se défendre, à mieux comprendre, et pourquoi pas, à mettre en oeuvre à leur tour ces techniques qui ont fait leurs preuves.

Télécharger gratuitement le Mini traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens.
https://www.psycho-ressources.com/toile/presses-universitaires-grenoble.html 

VOICI UN EXTRAIT.
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Le pied-dans-la-porte
Les bonnes actions de Madame O.

Madame O. est aux quatre cents coups les samedis matin. C’est le jour du ménage et des courses de la semaine. On ne peut malheureusement pas tout acheter par correspondance aux Trois Dolmatiens. Ce samedi-là, Madame O. ne déroge pas à ses habitudes. Sept heures, elle fait déjà ses vitres. Huit heures, tout en prenant son petit-déjeuner, elle arrose les plantes du salon. Neuf heures, elle achève ses sols. Dix heures, il est temps, après une bonne douche, de courir au supermarché. Par chance, elle a récupéré, hier, sa voiture qui était immobilisée depuis quinze jours. Au moment où elle s’apprête à démarrer, un jeune homme lui demande gentiment si elle veut bien lui consacrer deux minutes. Évidemment, elle préférerait ne pas perdre son temps, mais comment refuser deux minutes à quelqu’un qui vous les demande gentiment ? D’ailleurs, il n’a pas attendu son approbation :

« Nous mettons en garde la population contre un projet de nouvelle rocade qui risque de défigurer notre quartier sans résoudre pour autant les problèmes de circulation. Vous êtes au courant, je suppose ? »
La presse locale a effectivement évoqué ce projet, mais Madame O. n’y a jamais vraiment prêté attention. Le jeune homme poursuit :
« Cette rocade dénaturerait complètement les berges de notre fleuve, actuellement si agréable, et créerait un engorgement quasi permanent place de la Cathédrale, ce qui, vous en conviendrez, n’est pas fait pour faciliter le recueillement. »
Madame O. ne peut qu’être sensible à ces arguments de bon sens. Elle signe donc la pétition que lui tend le jeune homme, après avoir assez machinalement écrit son nom et son adresse. Il faut dire qu’elle est déjà en train de programmer son parcours dans le supermarché.
Dix heures et demie, la voilà enfin sur le parking du supermarché. Pour une fois, elle trouve une place à l’ombre et un caddie à proximité. L’éclatement d’une bouteille, tout près, attire son attention. Une maladroite vient de répandre le contenu de son sac à provisions.

« Quelle empotée », pense Madame O., hâtant le pas vers l’entrée de la galerie marchande.
Elle connaît le supermarché comme sa poche et l’emplacement des divers produits et denrées n’a guère de secret pour elle. En moins d’une heure, l’opération est terminée. Un détour par le rayon charcuterie – elle a bêtement oublié le saucisson d’âne dont son mari raffole – et il ne reste plus à Madame O. qu’à choisir la caisse la moins encombrée. Pas si simple un samedi matin. Par bonheur, en voici une qui s’ouvre.
Elle ne sera que la troisième. « Vous pourriez garder mon tour, lui demande la petite vieille qui la précède, je viens subitement de me rendre compte que j’ai oublié le chocolat pour mon petit-fils.
– Allez-y, Madame, vous avez le temps », répond avec bienveillance Madame O.

À peine midi.
« C’était une aubaine cette caisse, je n’aurai finalement pas trop attendu. »
Elle en profite pour flâner un moment dans la galerie. Ici, elle s’informe du prix d’un service à thé ; là, elle choisit son futur maillot de bain ; là encore, elle prend conseil sur la meilleure façon de soigner ses fougères naines.
Il est temps de rentrer malgré tout. En face d’elle, de l’autre côté de la grande porte automatique, une hôtesse surmenée laisse choir une rame de prospectus.
« La pauvre », compatit à l’usage des honnêtes gens Madame O. Elle abandonne son caddie et la voilà qui s’empresse d’aider la malheureuse à rassembler des prospectus.
Quatorze heures, Madame O. peut enfin profiter du confort qui lui offre son nouveau canapé. Elle a fini par s’habituer à sa couleur rose. Elle se serait sûrement endormie si le téléphone n’était venu perturber la quiétude du moment.

« Allô, Madame O. ? Content de vous avoir au bout du fil. Je suis André Fenouillère, secrétaire du Comité de défense de l’environnement de votre quartier. Nous avons besoin actuellement de gens de bonne volonté pour nous aider à mettre en garde la population contre le projet de rocade sud dont vous avez certainement entendu parler.

Nous avons besoin de quelqu’un, cet après-midi, pour distribuer des tracts sur le boulevard Paul-Vaillant-Couturier. Aussi, je me permets d’appeler les gens du quartier…
Évidemment, vous faites ce que vous voulez, mais votre concours nous serait très précieux.
– Combien de temps cela me prendrait-il ?
– Une heure, deux maximum. »
C’est ainsi que Madame O. fut conduite à distribuer des tracts, deux heures durant, un samedi après-midi.

Ne tombez pas dans le panneau

Dans le récit précédent, Madame O. est amenée à réaliser deux conduites significatives.
La première est ce qu’on appelle communément une bonne action : aider quelqu’un dans l’embarras ; la deuxième relève plutôt du militantisme : distribuer des tracts pour une bonne cause. Si nous disons que Madame O. « est amenée à » réaliser ces deux conduites, c’est parce que dans les deux cas, nous pouvons repérer dans la trame des événements la structure d’un phénomène que les commerçants connaissent au moins aussi bien que celui d’amorçage ou de leurre : le phénomène du pied-dans-la-porte.
Dans les deux cas, en effet, cette conduite décidée en toute liberté a été « préparée » par une première conduite peu coûteuse, pour ne pas dire totalement anodine. Ainsi, le comportement d’aide à l’hôtesse a été préparé par le fait de garder le tour de quelqu’un dans une file d’attente, et le comportement militant a été préparé par le fait de signer une pétition.
Ces comportements préparatoires sont donc des plus courants. Ils sont de ceux qu’on réalise volontiers dans l’existence sociale sans avoir le sentiment de mettre le doigt dans un quelconque engrenage. Et pourtant, ces comportements sont suffisants pour rendre plus probable la réalisation d’autres comportements similaires, même s’ils sont plus coûteux.
Nous avons vu que Madame O., avant d’avoir gardé le tour de la vieille dame à la caisse du supermarché, n’a pas émis de comportement d’aide, alors qu’elle en avait l’occasion (aider la personne qui venait de renverser son sac sur le parking), comportement d’aide qu’elle n’émettra qu’après y avoir été « préparée » par le service fortuit rendu à la vieille dame, lors d’une seconde occasion (chute de prospectus).
De la même façon, nous pouvons penser, bien que le récit ne nous éclaire pas à ce propos, que sans la signature tout aussi fortuite d’une pétition, Madame O. n’eût jamais accepté de distribuer des tracts. Une différence apparaît cependant entre ces deux couples d’événements.
Dans un cas, le second comportement est obtenu sans que Madame O. ait fait l’objet d’une sollicitation de la part d’autrui. C’est spontanément qu’elle s’est précipitée vers l’hôtesse pour l’aider à ramasser ses prospectus.
Dans l’autre cas, c’est en réponse à la demande d’autrui qu’elle distribue des tracts.
La séquence qui amène Madame O. à distribuer des tracts est caractéristique d’une procédure de pied-dans-la-porte classique dans laquelle le comportement attendu fait l’objet d’une requête explicite. La séquence qui amène Madame O. à aider l’hôtesse est à l’usage des honnêtes gens caractéristique d’une procédure de pied-dansla-porte avec demande implicite. Dans cette dernière, le comportement attendu est sollicité par les circonstances, mais il n’est pas explicitement demandé.
Les réalisations expérimentales de tels phénomènes sont aujourd’hui fort nombreuses.
C’est à Palo Alto, en Californie, que Freedman et Fraser (1966) réalisèrent les premières démonstrations expérimentales de l’effet de pied-dans-la-porte. Ces démonstrations ont d’autant plus d’intérêt qu’elles furent menées sur le terrain auprès d’authentiques ménagères.
Dans une première expérience, les chercheurs avaient pour projet d’inciter des ménagères à recevoir chez elles, soi-disant dans le cadre d’une enquête portant sur les habitudes de consommation des familles américaines une équipe de cinq ou six hommes après les avoir averties, d’abord que l’enquête était relativement longue (deux heures environ), ensuite que les enquêteurs devaient avoir toute liberté pour fouiller dans la maison afin d’établir la liste complète des produits de consommation courante s’y trouvant. Il s’agissait donc d’une requête difficilement recevable et, de fait, moins d’un quart des ménagères s’y soumirent spontanément : 22,2 % très exactement dans la condition contrôle. Le recours à la technique du pied-dans-la-porte allait permettre à Freedman et Fraser de doubler le nombre de ménagères qui acceptèrent qu’une telle enquête fût conduite chez elles. La méthode utilisée consista à amener dans un premier temps les ménagères à participer à une courte enquête téléphonique (acte préparatoire) : répondre à huit questions anodines sur leurs habitudes de consommation. Trois jours plus tard, elles étaient sollicitées pour recevoir chez elles l’équipe précédente d’enquêteurs. En procédant ainsi, c’est-à-dire en faisant précéder la requête finale coûteuse (recevoir chez soi cinq ou six enquêteurs) par une requête initiale peu coûteuse, mais mettant en jeu un comportement permettant une même identification (participer à une courte enquête téléphonique), Freedman et Fraser parvinrent à obtenir un taux d’acceptation de 52,8 %. De 22,2 % à 52,8 %, le gain peut surprendre. […] Lisez la suite…

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1972 – 2012 : Les Presses universitaires de Grenoble (PUG) ont 40 ans !

Il y a 40 ans, le 17 mars 1972, étaient créées les Presses universitaires de Grenoble. Créées par des universitaires, les PUG sont aujourd’hui le premier éditeur scientifique et universitaire de la région Rhône-Alpes, et un éditeur national de référence. Maison d’édition indépendante, les PUG appartiennent à leurs auteurs, grâce à une structure originale de société anonyme coopérative, qui leur garantit une totale autonomie de publication et de financement.

Avec une mission d’intérêt général inscrite dans leurs statuts, épaulées par leurs directeurs de collections qui sont les garants du contenu des ouvrages, elles défendent l’excellence de la pensée dans le domaine des sciences humaines et sociales.

Mais notre mission ne s’arrête pas là. Nous voulons défricher de nouveaux territoires, diversifier notre catalogue, continuer d’avancer sur le chemin du savoir pour tous.

Riche d’une quarantaine de collections dirigées par des spécialistes, enseignants-chercheurs ou professionnels, notre catalogue propose des ouvrages issus d’un travail scientifique rigoureux dans différents secteurs : communication, droit, économie, gestion, histoire, psychologie, science politique, sciences cognitives et sociologie.

Voir notre catalogue générale et un mini livre gratuit: Mini traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens. – https://www.psycho-ressources.com/toile/presses-universitaires-grenoble.html


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Séminaire Initiatique en Inde – du 1er au 17 février 2013

Un stage de ressourcement dans la magie de l’instant présent… En Inde, dans la vallée du Gange, lieu spirituel hindou, et dans le sud, pays des épices et des cocotiers.

Avec une expérience de l’animation de groupes de plusieurs années, un savoir- faire et un savoir- être, Francine Baraban vous accompagne.

Vers un autre monde… Vers une vie épicée…  Un autre soi-même…

C’est un séminaire exceptionnel qui allie le travail sur soi, la richesse du groupe et la découverte de paysages enchanteurs. C’est une invitation à rétablir l’émerveillement que chacun possède au fond de lui-même par des temps de méditation et de partage dans des lieux dédiés à l’éveil de la conscience, sur les rives du fleuve sacré et avec des enseignements spirituels dans un ashram.

Sur une terre où se marient les couleurs, les parfums, les épices, l’encens, les goûts, les couleurs, les sons, l’amour et la prière, où le temps se déroule au rythme de la vie, de sa magie et de ses mystères… Savourer chaque instant, sacré, unique et éternel et se laisser surprendre par cette même vibration qui relie notre vie à celle du monde.

Francine Baraban plus de 15 ans de voyages initiatiques (Institut Holos)
https://www.psycho-ressources.com/francine-baraban-voyages.html


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Une psychothérapie… C’est quoi ?

Qu’est-ce qu’une psychothérapie?

Faire une démarche, consulter un professionnel de la psychologie, c’est avant tout se décider à affronter ses difficultés personnelles et s’engager dans un processus pour les résoudre. C’est s’impliquer dans un processus de changement qui vous permettra d’enrichir votre vie. C’est choisir de changer et de grandir mais c’est une expérience qui exige une bonne dose de courage et quelques efforts… C’est quelquefois exigeant.

La psychothérapie est une démarche personnelle que vous faites uniquement pour vous-même, le professionnel que vous choisirez pour vous accompagner est là pour vous aider à y voir plus clair. Il ne possède pas les solutions mais il sait comment vous accompagner afin de vous permettre de découvrir vos propres solutions et votre façon personnelle de transformer votre vie.

La psychothérapie se déroule habituellement entre vous et votre psychothérapeute. Vous serez seul avec lui et vous le rencontrerez à une fréquence variable (de 3 fois par semaine pour certaines thérapies psychanalytiques à 1 fois par 2 semaines lorsque le processus est bien amorcé. Les entrevues peuvent aussi prendre des formes variées et elles dépendent de l’orientation théorique et des techniques thérapeutiques qui seront utilisées. Quelquefois, des exercices peuvent s’ajouter à votre processus à l’extérieur des séances de psychothérapie. C’est le cas des techniques de relaxation qui, une fois maîtrisées, peuvent s’effectuer sans la supervision et l’accompagnement direct du thérapeute.

La longueur du processus est aussi variable et peut s’échelonner de quelques semaines à plusieurs années. Tout cela dépend de vos objectifs, de pourquoi vous entreprenez cette démarche et de l’ampleur des difficultés que vous vous préparez à affronter. Certaines approches sont plus progressives et les techniques utilisées demandent plus de temps.

Rappelez-vous qu’en tout temps vous pouvez demander à votre thérapeute de discuter avec vous de ces questions. Il doit pouvoir répondre clairement à vos interrogations avant que vous puissiez vous engager avec confiance dans votre démarche psychothérapeutique. Tout cela pourra être discuté lors des premières rencontres et c’est à ce moment que vous déciderez ou non de vous engager dans une démarche avec ce professionnel. Vous n’avez pas à poursuivre une démarche avec quelqu’un avec qui vous ne vous sentez pas confortable. C’est à vous de parler de votre inconfort et de questionner votre thérapeute si vous ne comprenez pas bien ses interventions ou le déroulement des rencontres.

D’autres questions? Voici des réponses…
https://www.psycho-ressources.com/questions_psy.html


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Un regard différent sur l’art, la thérapie et le rétablissement

Vincent et moi en constante évolution

Le programme d’accompagnement artistique Vincent et moi – Institut universitaire en santé mentale de Québec – célébrait son 10e anniversaire en 2010. En 2001, qui aurait cru que dans un milieu de soins non dévolu aux arts, Vincent et moi réussirait à dépasser les frontières et à faire connaître l’art des personnes vivant avec la maladie mentale à des dizaines de milliers de personnes? Quand je regarde le chemin parcouru depuis l’impulsion initiale et le développement fulgurant qui a suivi, il m’est difficile de ne pas considérer l’histoire du programme sans tracer un « hier» et un « aujourd’hui » tellement la réalité a évolué positivement.

Débuté avec une cohorte de six usagers en hébergement à l’Institut, Vincent et moi accompagne désormais une cinquantaine d’artistes; tous vivent dans la communauté. Le programme, d’abord orienté sur le prêt d’œuvres d’art et la tenue d’une exposition annuelle, a multiplié et diversifié ses activités, créant au fil des ans, toute une panoplie d’opportunités de croissance au gré des audaces de ses artistes et, qui plus est, un rayonnement inouï pour l’Institut.

Avec le temps, les trois principaux objectifs autour desquels le programme s’est construit se sont incarnés par un discours et des actions de plus en plus engagés au niveau artistique et intégrés au monde des arts et de la culture :

« Hier », on voulait faire Reconnaître et valoriser le potentiel créateur des usagers artistes. « Aujourd’hui », il s’agit plutôt de Faire connaître et reconnaître la contribution artistique et culturelle des artistes vivant avec la maladie mentale. La désignation d’artiste témoigne du fait que Vincent et moi a toujours vu d’abord la personne avant la maladie. Les actions du programme ont donc porté rapidement vers une reconnaissance du statut d’artiste à part entière et l’offre d’un soutien au regard des exigences que ce statut implique.

« Hier », Vincent et moi visait à Promouvoir une meilleure communication entre le personnel de l’établissement, la société et les usagers artistes. L’exposition annuelle en constituait alors la seule occasion. « Aujourd’hui », on œuvre pour Créer des espaces de rencontre. Par le biais d’expositions et d’événements artistiques qui sont autant d’espaces de rencontre, le programme propose aux artistes de nombreuses occasions de communiquer avec la communauté et d’y faire connaître leurs capacités, leurs talents et leurs forces. Soutenus et reconnus comme artistes, ils suscitent aussi une réflexion sur la maladie mentale, l’intégration sociale et la participation à la société des personnes souffrant de maladie mentale.

« Hier », on souhaitait Favoriser la conservation du patrimoine. Il apparaissait important de préserver la mémoire collective et de rehausser la qualité de l’environnement grâce aux productions artistiques des usagers. « Aujourd’hui », le patrimoine est constitué de plus de 500 œuvres dont 80% sont l’objet d’un prêt! La collection continue de croître grâce à la donation d’œuvres par les artistes qui témoignent ainsi de leur désir de jouer un rôle social et de contribuer grâce à leur talent et aux œuvres exposées, à changer le regard des gens sur la maladie mentale. 

François Bertrand, directeur artistique
Programme d’accompagnement artistique Vincent et moi
Institut universitaire en santé mentale de Québec
Beauport, Québec, Canada

Lisez le suite de l’article:
https://www.psycho-ressources.com/bibli/art-et-retablissement.html


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Pourquoi consulter un professionnel de la psychologie?

Il n’y a pas si longtemps, les gens osaient à peine parler de leurs difficultés personnelles. Les maladies mentales étaient un sujet délicat et parler de quelqu’un qui vivait une dépression ou de l’angoisse n’était pas si évident. Une certaine honte entourait l’idée d’avoir à consulter un professionnel de la psychologie (psychologue, psychothérapeute, psychiatre ou autre).
Heureusement, la société a évolué et on reconnaît maintenant de plus en plus que la vie est ponctuée de période de croissance et de stagnation. Les évènements normaux du cycle d’une vie (deuil, séparation, réorientation de carrière ou perte d’un emploi) peuvent nous plonger dans une crise plus ou moins profonde qui demandera que l’on consulte un spécialiste de la psychologie afin de se sortir de l’impasse. Consulter un professionnel de la psychologie est beaucoup plus courant et accepté aujourd’hui. Quelquefois, c’est parce que l’on éprouve des difficultés d’ordre psychologique, quelquefois c’est parce que l’on souhaite simplement enrichir notre vie.
Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises raisons pour consulter une professionnel de la psychologie. Les motifs les plus fréquents sont:

  • les difficultés personnelles: « Je me sens déprimé et mal dans ma peau, certaines situations m’effraient, je suis angoissé et tendu, on dirait que j’ai cessé de m’épanouir, j’ai le sentiment de régresser. »
  • une épreuve: nous pouvons avoir besoin d’aide pour traverser des évènements difficiles (deuil, maladie, perte d’un emploi, séparation).
  • les difficultés dans les relations interpersonnelles: « J’ai souvent l’impression que les gens ne m’aiment pas, je suis toujours en conflit et je ne sais comment faire pour les résoudre. Je me sens isolé, mal adapté dans mes relations avec autrui. »
  • vivre plus intensément: « J’aimerais mieux me connaître, je ne suis pas malheureux mais je me demande si je ne passe pas à côté de quelque chose d’important, je souhaite enrichir ma vie et faire une démarche de croissance personnelle. »
  • réorienter ma vie: « Je veux faire des changements dans ma vie ou ma carrière, je m’interroge et je ne sais pas comment m’y prendre, j’ai peur de ne pas faire le bon choix. »

Toutes ces raisons et beaucoup d’autres sont bonnes pour consulter. Souvent, nous croyons pouvoir régler les choses nous-mêmes ou bien que le temps finira par tout arranger. Malheureusement, quelquefois les choses peuvent aussi empirer et en plus des troubles psychologiques, des problèmes de santé physique peuvent faire leur apparition. Avec les perturbations psychologiques… C’est un peu comme avec un mal de dent, il vaut mieux agir tôt avant que la dent ne soit complètement cariée et nécessite une intervention majeure.
D’autres questions sur la psychothérapie… Et les réponses!
https://www.psycho-ressources.com/questions_psy.html


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